Birthday Boy ❤︎ Sonan

A l'instant même où Soren vis la voiture il se sentit mal. Mais quel abrutit ! Pourquoi es-ce que je n'y avais pas pensé ? Qu'es-ce qui cloche chez moi ? C'est mon copain et j'aurais dut y penser avant de préparer cette journée. Mais quel con c'est pas possible. Je me maudissais. Il était devenu tout blanc. Il était crispé sur son siège et je voyais que j'avais fais une erreur en amenant ma voiture et en prévoyant cette journée. Sa main se posa sur ma jambe, il se mit à l'a serrer un peu. Il semblait tendu. Je mis ma main sur la sienne pour tenter de le calmer. Je le voyais paniquer et dans un sens je comprenais car tout ça lui rappelait de mauvais souvenirs et ce n'est pas ce que je voulais en l'emmenant avec moi. « Hey Soren regarde moi ! » Je mis ma main sur sa joue, je l'a caressais doucement avec mon pouce. « Bébé ! » Je pris son visage en coupe et le tournais vers moi. « Ça va aller. Ne t'en fais pas j'irais doucement il ne t'arriveras rien. Je te le promet. Je ne ferais rien qui puisse te blesser. » Je l'embrassais avant de le serrer fort contre moi. « Si c'est trop dure on est pas obligé d'y aller tu sais, je comprendrais ne t'en fais pas. » Je lui souris, d'un sourire qui se voulait rassurant. Je caressais son visage avec mes pouces pour tenter de le calmer. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas penser avant, j'étais tellement stupide. C'était la première chose que je devais savoir et pourtant j'avais happé ce détail. J'étais un piètre petit-ami.

Je suis les flammes dans un récipient d'eau. Pourtant voué à m'éteindre dans un tel contexte, je persiste, brûle toujours plus, de manière plus intense. Son souffle chaud vient aider cette flamme à prendre un peu plus d'ampleur encore puis il m'embrasse et c'est les feux d'artifices, une explosion, une conscience qui se révèle aux yeux de tous dans un spectacle aux couleurs des rêves. Je laisse ses doigts caresser ma peau, je laisse son corps s'exprimer sans le moindre mot. Je frissonne, autant de peur que d'excitation, un peu perdu dans ce bain d'émotion. Une noyade, mes poumons s'en remplissent, s'en étouffent. Ils s'enflamment, ils brûlent. Je sens les larmes qui remontent, qui défient les lois de la gravité, qui veulent s'extirper. Tout se resserre, se renforce, des battements de mon cœur à la pression de mes doigts sur les vêtements de Ronan. Ces mêmes doigts qui remontent, tout en effleurant son corps jusqu'à atteindre son col, qui le tirent de pleine force pour que sa tête rencontre la mienne dans une collision des lèvres. Je l'embrasse passionnément, je laisse ma langue se glisser comme une voleuse aux creux de ses joues, mes mains se placent instinctivement derrière sa tête et augmentent un peu plus encore la pression de nos corps amoureux, enlacés, qui se frottent comme des allumettes et se laissent étreindre par les flammes. Je m'écarte de quelques millimètres, le regarde droit dans les yeux. Il y a cet éclair qui me frappe en pleine pupille, qui ravive tous ces sentiments à son égard. « Non, non on y va. Je te suivrai partout où tu ira. » Je le laisse reprendre son rôle de conducteur, de chauffeur chauffé, de chauffard malfamé, d'homme, de petit-copain. Ma main rencontre cette fois-ci sa cuisse, plus intime, plus coquette et reste ainsi. C'est ce don j'ai besoin, de proximité, d'intimité. J'ai besoin que Ronan soit mien dans sa totalité, d'être rassuré quant à son appartenance, de savoir que je peux compter sur lui. « Prêt si tu es prêt. » Mon regard se loge à son menton, sa mâchoire, cette forme que j'aime recouvrir de baisers, que j'aime tenir entre mes mains, que j'aime tant elle lui appartient.

Je le voyais anxieux, au bord des larmes et je n'aimais absolument pas ça. J'étais là cause de tout ça si je 'n'avais pas emmené ma voiture on en serait pas là. Comment j'avais put être assez bête pour ne pas penser à sa mère et à son accident ? Je savais combien ça avait été dure pour Soren. Pourquoi je n'avais pas pensé que l'emmener faire une course, pour lui montrer mon petit monde, pourquoi es-ce que je 'n'avais pas pensé que ça pourrait le bouleverser ? C'était mon petit ami et pourtant je ne me comportais pas comme tel. J'étais un véritable échec. Le voir ainsi me déplaisait, je me détestais littéralement. Ses mains étaient serrées sur mon col alors que nous échangions un baiser passionné. Ce baiser était électrique. Une multitudes de sentiments se mêlaient les uns aux autres et... Je n'avais pas les mots pour le décrire tellement ce sentiment était fort. Sa main dans mes cheveux me faisait d'autant plus frissonner. J'avais envie d'enlever tout ce qui nous gênait dans cette maudite voiture pour que nos corps soient proches l'un de l'autre. Le sentiment que j'avais eu lors de notre baiser disparu petit à petit alors que nous avions mis fin. J'en voulais encore plus mais je ne devais pas profiter de la situation. Je le regardais dans les yeux. Il était tellement... Intense. J'espérais pouvoir me rattraper lors de cette journée. Je me penchais de son côté, nous étions très proches, nos souffles haletant se mêlaient l'un à l'autre. « Je suis prêt honey. Juste... » Je pris la ceinture de sécurité sur le côté pour venir l'attacher. J'avais pris la ceinture doucement dans mes mains avant de l'effleurer pour la lui mettre. « ..c'est mieux comme ça. » Je l'embrassais doucement sur les lèvres pour lui sourire ensuite. Je repris place sur le siège conducteur, j'attachais ma propre ceinture. La voiture était en marche. Je sortais de l'allée pour prendre la direction du petit restaurant que je connaissais. Là bas on serait tranquille. Je ne roulais pas trop vite pour ne pas effrayer Soren. Je voulais qu'il se sente en sécurité.

Apeuré comme un enfant lâché seul dans le noir, je décide de ne porter aucune attention aux mouvements des décors derrière la vitre qui me rappellent de manière vive où je suis actuellement. Mon regard ne daigne quitter sa mâchoire, me permettant ainsi dans mon inconscient d'oublier cette atmosphère pesante qui m'entoure et de l'imaginer, lui et lui seul avec moi, à mes côtés, dans un lieu sans risque, dans un lieu où il n'y a que lui et moi. Le reste n'est plus, le reste n'est pas même décor, le reste est supprimé, effacé, radié, oublié. C'est ce que je ressens quand il m'embrasse, j'en oublie le reste, j'en oublie les regards, les présences, les mots, les bruits. Il n'y a que lui. Il freine, s'arrête. Je tourne la tête et découvre une petite bâtisse à l'écart de tout, un restaurant à première vue qui semble bien calme. Mon regard se pose cette fois-ci sur le sien. « Tu vois, je suis prêt à surmonter ma peur pour toi. » Sourire en coin, je fini par quitter le véhicule et respirer un grand bol d'air frais, j'en ai bien besoin. Je ne me sens pas très bien, les jambes encore faibles après toute cette peur, je me sens non loin de la perte de conscience. Je rejoins Ronan de l'autre côté et le tiens par la taille, sans lui avouer que mon cœur est sur le point de lâcher, par peur qu'il pense avoir tout gâché et pour ne pas en faire autant. « Ils cuisinent mieux que toi ici ?. » Je me permet de le taquiner, principalement pour me détendre, j'en ai bien besoin après une telle épreuve.