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Summer & Paris
Apparemment, c’était foutu pour réchapper à l’opération shopping avec son fils. Franchement, le militaire préférait se faire arracher une dent plutôt que de faire les magasins de fringues mais sa femme avait l’air usée des caprices de leur plus jeune enfant. « D’accord, je m’en occupe. J’en profiterai pour embarquer Ethan pour une journée entre mecs… Si tu veux, tu n’as qu’à en profiter pour prendre une journée rien que pour toi. Je m’occupe de refaire leur garde-robe pour cet été et toi, tu souffles un bon coup » lui dit-il au final. Après tout, cela ne serait pas trop compliqué de gérer deux gamins n’est-ce pas ?! « En tout cas, c’est gentil de m’encourager… bon, je te préviens, on ira à nouveau au McDo avec les gosses car c’est le seul endroit où ils sont à peu près calme pour pouvoir obtenir le droit de foncer dans la zone des jeux » reprit-il. Question nutrition, ce n’était pas top mais Paris avait souvent obtenu des résultats fabuleux avec la promesse d’un fast-food. Il jouait avec ses armes !

En parlant de jouer avec ses armes, il se gardait bien de rentrer dans le jeu de son frère cadet et de son épouse. « J’avoue que c’est vache mais la dernière fois, tu n’y es pas allée de main morte non plus… Je vous connais, impossible de vous arrêter alors j’ai pas envie de me retrouver recouvert de peinture comme la dernière fois » rétorqua-t-il avec un petit rire. Oui, Paris avait appris à se méfier de leur guéguerre et surtout à en rester bien en dehors. « Va pour vendredi, cela me laisse le temps de reprendre mes marques et surtout de profiter de ma famille » termina-t-il par dire tout en enlaçant un peu plus étroitement, le corps de sa femme. Summer lui avait trop manqué pour qu’il songe ne serait-ce à la partager le temps d’un diner. Avec ses enfants, c’était différent, ils étaient tous les trois trop essentiels à sa survie. Cela l’amena à songer que peut-être, il avait raté des choses essentielles dans leurs petites vies. Summer le rassura aussitôt en le faisant déculpabiliser. « J’essaie de ne pas en avoir, de regrets j’entends. Par moment, je me suis souvent demandé si je ne sacrifiai pas ma famille au profit d’un rêve impossible. A présent, je l’ai réalisé mais je fais aussi le constat que j’ai souvent été absent et que tu as dû tout gérer. Je t’ai perdu une fois bébé, je refuse que cela se reproduise à nouveau… D’ailleurs, on a jamais vraiment parlé de cette période » commença-t-il. Qui sait, pour repartir sereinement, peut-être était-il temps qu’ils aient cette fameuse discussion.


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Summer & Paris
Le chantage au MacDo allait devenir une habitude à prendre j’ai l’impression. Bon je sais également comment marche nos enfants, et je sais que Paris n’a pas tort, que la promesse du fast-food fait toujours son effet. Je sais que moi-même quand je commençais à être à bout, je finissais par user de cet argument pour avoir du calme. Je crois qu’aucune famille n’y réchappait et c’était ça le plus rassurant ! « Tu fais comme tu le sens pour le MacDo ! Moi, la seule chose que je demande c’est qu’ils aient encore de l’appétit pour le dîner quand vous rentrerez. Sinon c'est toi que je vais priver de dessert ! » Et puis, par la même, je gardais en mémoire sa proposition de prendre une journée rien que pour moi, le jour où ils feraient leur shopping entre père et fils ! Ce n’était pas une mauvaise idée…quoique. Avoir du temps pour moi, SEULE, je sais que je n’y étais plus habituée et que l’idée même me stressait. « J’essaierais de voir avec Amanda si elle peut se libérer pour qu’on se fasse un truc toutes les deux. » Oui, Amanda ! Cette blondinette était toujours là, dans ma vie ! Sans chercher vraiment à se suivre, on avait réussi à ne pas être trop séparé. 45 minutes, 1 heure de route nous distançait l’une de l’autre, à peine ! Pas de quoi nous empêcher de nous voir !

Le dîner de famille avec le frère de Paris et sa compagne était bouclé, il n’y avait plus qu’à confirmer auprès des deux invités ! Je sentais déjà la soirée haute en couleur, et j’avais un sourire machiavélique aux lèvres, rien que d’y penser. Cependant, ce sourire s’effaçait pour laisser place à une mine ravie, et toute heureuse de retrouver les bras de son mari, la chaleur de son corps et cette bulle de confort qu’il arrivait à instaurer dès lors que Paris me tenait contre lui. Il commençait à parler de ses actes manqués, des choses qu’ils avaient peur d’avoir mis de côté, et il était de mon devoir de lui rappeler qu’il avait fait cela pour l’accomplissement d’un rêve ! Qui pouvait aujourd’hui se vanter du fait qu’il avait réussi à faire tout ce qu’il avait voulu faire depuis tout petit ? Personne. Oh, je ne dis pas que Paris avait tout accomplis dans ses rêves, mais en tout cas, il avait atteint le principal ! Et il en devenait de ce fait un modèle exemplaire pour les enfants. Mais effectivement, son travail, son but, lui avait fait faire certains sacrifices, et c’est de cela qu’il voulait parler avec moi ce soir. On s’était séparé une fois, parce que la distance, les disputes, l’incompréhension, s’étaient installées entre nous. Mais lui et moi avions très vite compris que vivre LOIN l’un de l’autre était un fait, mais vivre l’un SANS l’autre était encore pire ! Posant à nouveau mes mains sur les avant-bras de Paris, je resserrais moi-même son étreinte autour de moi, comme pour le rassurer. « Tu ne me perdras pas ! Je n’ai pas plus envie que toi de revivre ses instants difficiles. J’ai cru à tort que te laisser vivre ton rêve, sans t’ajouter plus de soucis familiaux aurait été une solution. Et puis j’étais lasse de tout un tas de choses à ce moment-là. Mais j’ai très vite compris que je ne serais pas plus heureuse SANS toi… » J’inspirais alors profondément avant de tourner la tête sur le côté et d’ajouter un peu perplexe : « Mais ça tu le savais déjà ? C’est ce que je t’ai dit le jour où on s’est remis ensemble…alors, de quoi tu veux qu’on parle exactement par rapport à cette période ? » Je jouais inconsciemment les ignorantes, parce que c’est comme ça que j’avais fonctionné durant toutes ces années à partir du moment où on s’était laissé une nouvelle chance : Ignorer ce qu’il s’était passé pendant notre séparation était la garantie pour moi de rester zen…de ne pas tergiverser plus que de raison sur les hypothétiques relations que Paris aurait pu avoir pendant cette période.


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Summer & Paris
Paris n’avait jamais véritablement passé une journée avec ses fils, seul. D’ordinaire, il profitait de ses permissions ou de ses vacances pour profiter un maximum des trois personnes les plus chères à son cœur mais à présent, il allait devoir s’y habituer. Oh, cela ne le gênait absolument pas car rentrer tous les soirs, avoir du temps tous les week-ends allait être quelque chose de merveilleux en soi. « Promis, ils auront encore faim… Ils tiennent de moi, je te le rappelle alors crois-moi, un Maconahey a toujours de la place pour un repas…Et surtout à un dessert » lâcha-t-il avec un sourire qui en disait long sur le dessert auquel il pensait. En même temps, elle lui tendait une perche qu’il ne pouvait qu’attraper en plein vol. « Pourquoi pas ! Comment va cette chère Amanda ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu » dit-il après coup quand il fut question de la meilleure amie de sa femme. « Vous pourriez vous faire une journée spa ? » lui proposa-t-il en sachant qu’il y en avait pour femmes enceintes puisqu’il en avait offert un à Summer lors de sa première grossesse.

Toutefois, le militaire vint rapidement à un sujet bien plus épineux que le McDo, la guerre entre son frère et Summer ou toute autre histoire de regretter le passé. Ce qui l’intéressait avant tout, c’était de clarifier une bonne fois pour toute, leurs six mois de séparation. Paris voulait crever l’abcès pour aller de l’avant, pour ne plus s’imaginer des choses. Il voulait se confronter à la réalité quitte à souffrir un bon coup mais il en avait besoin maintenant. « Ne fais pas celle qui ne comprend pas bébé, tu n’as jamais su me mentir » lui dit-il en premier lieu avec un léger sourire avant de redevenir sérieux. « On a jamais parlé de ce qui s’était passé lors de notre séparation. Six mois… ce n’est pas rien, il s’en passe des choses. Est-ce que… Est-ce que tu as connu d’autres hommes ? » osa-t-il enfin lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis tant d’années. « J’ai besoin de savoir car tu n’imagines pas le nombre de militaire qui sont revenus de mission et dont leurs femmes avaient pris un amant car elles se sentaient trop seules au quotidien. J’ai besoin de savoir si durant ces six mois, tu as été dans d’autres bras. Je ne te condamnerai pas, nous étions séparés, il n’y aurait pas tromperie mais j’ai besoin de le savoir car j’en ai assez d’imaginer le pire »


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Summer & Paris
La remarque de Paris sur le côté ogre de lui et ses fils me fit bien sourire, surtout le passage concernant le dessert. Seulement je me devais de rectifier : « Ne mêlent pas nos fils et CE genre de dessert ! Ils sont trop jeunes pour ça encore ! » Je riais doucement avant d’évoquer l’idée d’une journée avec ma meilleure amie et je n’étais pas étonnée que Paris demande des nouvelles : « Oh elle va bien ! Elle fait toujours office de garde-fou avec moi tu sais bien ! Elle a été beaucoup présente ces derniers mois pour la grossesse ! Comme ne t’étais pas là, elle n’a pas arrêté de dire qu’elle avait un rôle protecteur à tenir… « Au risque de devoir affronter la colère du Mari astronaute » ! C’est ce qu’elle dit tout le temps ! ». Paris proposait alors la journée au spa et il est vrai que cela pouvait être une bonne idée, mais il y avait un petit détail : « Je ne crois pas…c’est dernier temps, j’ai un peu de mal à me laisser toucher, palper etc…En dehors de toi je veux dire ! » Précisais-je avec un petit ricanement, avant d’ajouter : « Tu aurais dû me voir chez le médecin la dernière fois : Elle n’a pas pu m’examiner sans que je me sente agressée ou mal à l’aise. J’avais eu cette phase là aussi avec Ethan la première fois »

Et bien que la conversation avait légère jusqu’ici, Paris avait eu besoin de revenir sur les 6 mois de séparation, et je ne pouvais pas le lui reprocher. Je savais ce qu’il attendait de cette conversation, et moi-même, une partie de moi cherchait des réponses à quelques doutes. Mon mari ne perdait pas de temps à me rappeler que j’étais une piètre menteuse alors que j’avais feinté l’ignorance, et je grimaçais un peu honteux avant de dire simplement « Grillée… », Avant de me défendre gentiment. « C’est juste que jusqu’ici, j’ai réussi à faire avec ce manque d’information. Et si on en parle, j’ai peur de ce que pourais entendre et de comment je pourrais réagir… » Lui avouais-je sans aucun mal. Il y a de ça très longtemps, Paris m’avait durement expliqué qu’il fallait que je me confie réellement sur mes états-d’âme, sur mes ressentis, et aujourd’hui, je trouvais bien plus facile de le faire ! Alors dire à mon mari que j’avais peur d’apprendre des choses qui me ferait perdre confiance en moi, n’était plus si exceptionnel que cela. Mais Paris, déterminé, ne perdait pas de temps à entrer dans le vif du sujet et de me demander si j’avais eu d’autres hommes pendant notre séparation, et là encore je grimaçais tout en me recroquevillant dans ses bras. « DES Hommes…faut pas penser qu’il y en a eu des tas. En fait…euh… » Je prenais le temps de dire les choses, pour ne pas employer les mauvais mots et faire paniquer Paris sans le vouloir « Je ne te cache pas qu’il y a eu des opportunités, mais…j’ai pas…enfin ! Je n’ai jamais pu… Je n’ai pas fréquenté d’homme dans le sens biblique du terme, si tu veux. Parfois je sortais – enfin ON me sortait – pour me changer les idées, et je me suis fait accostée c’est vrai, mais j’ai jamais donné suite. Mais…il y a eu ce collègue de travail : il a été pas mal présent pendant notre séparation. Il me voyait malheureuse déprimée et tentait de me changer les idées. Et je passais quelques moments sympas. Et je ne te cache pas qu’il a voulu tenter sa chance. Il m’a donné plusieurs fois rendez-vous. Mais… le truc tu vois, c’est que : Dès qu’il m’a embrassé, un soir…j’ai su que ce n’était pas la peine d’aller plus loin. Il n’était pas toi. Ça n’avait pas de saveur, je n’avais pas d’envie et pire…j’ai rien ressenti. Et pour être honnête j’ai vraiment cru sur le coup que j’avais plus de cœur, tellement il ne s’était rien passé en moi. » Je me souvenais encore de la fois où j’avais appelé Amanda en catastrophe pour le dire que j’allais finir vieille fille, pire encore que j’allais sans doute finir frigide parce que je n’avais plus de libido !...mais bon, ça, peut-être pas la peine de l’évoquer au risque de voir Paris se moquer gentiment. Et puis d’ailleurs, c’était à mon tour de lui demander ce qu’il en avait été de cette séparation de son côté. « Et toi ?…Je sais déjà que ton « célibat » n’a pas du passé inaperçu chez les femmes... » Paris et sa carrure d'athlète, son beau visage, ses traits d'Apollon, son âme protectrice et loyale...forcément, ça ne passait inaperçu pour personne


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Summer & Paris
« Pourquoi, ils n’ont pas le droit à une part de gâteau ? T’es dure avec eux ! » lâcha-t-il sur un ton laconique, en jouant les innocents de première catégorie. Oh, il avait tout de même le droit de jouer un peu avec les nerfs de son épouse et puis, il adorait lorsqu’elle exprimait clairement le fond de sa pensée. « A moins que je me trompe sur la nature du dessert ? » lui dit-il avec un grand sourire tandis qu’elle lui donnait des nouvelles de sa meilleure amie. Ces deux-là, malgré les années, continuaient de faire la paire. « Je suis content qu’elle était présente à tes côtés, au moins, tu n’étais pas toute seule pour aller aux rendez-vous mais à présent, je reprends mon rôle, qu’elle le veuille ou non… Après tout, cela fait longtemps que je n’ai pas joué les mari astronaute en colère » lui dit-il en rigolant légèrement. Paris en profita pour lui indiquer qu’elle pourrait sûrement se faire une journée spa toutes les deux mais Summer lui avoua qu’elle avait quelques problèmes à se laisser toucher. « Oui je m’en rappelle, c’était limite si je ne devais pas faire l’échographie à la place du toubib » lui sourit-il en se souvenant d’une fameuse séance où Summer était si mal à l’aise qu’il avait proposé en rigolant de tenir l’espèce de caméra.

Cette légèreté dans leur conversation fut rapidement oubliée quand enfin, il osa aborder un sujet bien plus sensible et grave à ses yeux : leur séparation de six mois avant la conception de Caleb. Un sujet lourd de conséquence qu’il n’arrivait plus à nier ni même à enterrer au fond de sa conscience. Il avait besoin de savoir et la réponse qui lui apporta sa femme fut à la fois douce et amère. Un autre homme l’avait embrassé, avait souhaité le remplacer dans son rôle de mari. Ses poings se fermèrent aussitôt mais contrairement à ses années passées, le militaire avait appris à se contrôler. Aussi, détendit-il ses doigts. Le passé était le passé et elle n’avait rien ressenti durant ce baiser… « Mais tu voulais tout de même essayer avec cet homme ? » lui demanda-t-il nerveusement en se passant une main sur le visage, laissant quelques gouttes d’eau se faufiler sur ses joues et sa mâchoire carrée. « Non, j’ai eu des propositions plus ou moins discrètes mais j’ai jamais donné suite. Tu m’obsédais complétement alors je me suis plongé dans le boulot et la bouteille. Ce n’est pas la période la plus vertueuse de ma vie. L’ironie de l’histoire c’est que c’est ma mère qui a fini par me mettre un bon coup de pompe dans le derrière pour me convaincre de revenir vers toi, de tout faire pour que tu me reprennes. Pour être honnête, je t’ai vu une fois avec ce type. Je venais souvent devant l’appart sans trouver la force de monter et de sonner et puis, un soir, je t’ai vu revenir avec un mec. Si tu savais combien j’ai eu envie de sortir de la voiture pour lui casser la gueule mais j’ai préféré partir. Après tout, nous étions séparés, tu avais le droit… même si ce soir-là, je me suis murgé au pub du coin. »


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Summer & Paris
Paris faisait le malin avec moi, et bien que je sache qu’il se moquait un peu de moi, je ne pouvais pas m’empêcher de rire de bon cœur en lui répondant « Ouais c’est, fait celui qui n’a pas compris ! T’es pas plus innocent que moi sur le sujet ! Tu sais très bien de quel genre de dessert on parle » et pour conclure, je décidais de l’éclabousser gentiment au visage d’un petit geste de la main à la surface de l’eau. On discutait ensuite d’Amanda et quand Paris se montrait plus que déterminé à reprendre son rôle à mes côté, je ne cachais en aucun cas ma satisfaction sur le sujet « J’adore Amanda hein, mais il y’a des choses pour lesquelles elle n’aurait jamais pu te remplacer ! Oh et puis, je crois qu’elle sera bien contente finalement : Je devais pas être drôle et agréable tous les jours avec mes sauts d’humeur » Surtout quand on sait que même pour elle parfois, il avait été difficile de me toucher même pour me réconforter ! Non pas que je ne voulais pas, je ne me contrôlais pas vraiment dans ces moments-là. Tout ce que je savais, c’est que seul Paris réussissait à m’atteindre sans problème dans ce genre de situation ! Il était le seul à m’apaiser, à ne pas me sentir mal à l’aise à son toucher…Paris en avait lui-même de sacré souvenir. « Ouais bah j’avoue, que ça m’énerve un peu : C’est juste plus fort que moi ! Et le pire, c’est que je me sens encore plus mal après avoir refouler les gens après !! »

La discussion pourtant légère avait réussi à nous mener à un non-dit présent depuis trop d’années. Et sans doute Paris avait-il besoin de crever l’abcès maintenant qu’il savait qu’il n’aurait plus à partir loin de la maison. Savoir ce qu’il s’était passé pendant ces 6 mois, nous permettrait à tous les deux de repartir sur de bonnes bases. On allait devoir retrouver nos marques de vie de couple ensemble, de vie de famille !! La confiance de l’un et de l’autre devait régner. Je comprenais ce besoin de communiquer sur le sujet, bien sûr ! Mais j’avais juste peur de ce qui en découlerait….Quand Paris m’avait demandé si j’avais fréquenté des hommes, je ne souhaitais en aucun cas lui mentir : Bien qu’il ne s’était rien passé d’important avec ce collègue enseignant, Paris méritait de connaitre l’existence de celui-ci. Le militaire avait raison sur un point : on était séparé à l’époque, donc j’aurais pu refaire ma vie…mais il était pourtant rester mon mari. On avait pas divorcé, et ce simple fait montrait sans conteste que ni lui ni moi n’avions eu réellement envie de faire notre vie l’un sans l’autre. Je sentais Paris se crisper un peu derrière moi, et ses poings se fermer durement…mais je gardais une prise rassurante sur ses avant-bras. Avais-je souhaité tenter ma chance avec mon collègue ?? Je levais les yeux en l’air pour y réfléchir un instant, mais la réponse était pourtant déjà sûre et certaine : « Non pas vraiment…à vrai dire, je ne m’attendais pas vraiment à ce genre d’évolution de sa part. Je cherchais juste de la compagnie ; d’être rassurée par la présence d’un homme pas loin. Seulement la présence…le soutien, l’accompagnement. Mais il m’était difficile de vouloir d’autre bras, ou un autre corps que le tien. » Et c’est suite à ces mots que je demandais à Paris ce qu’il s’était passé de son côté. Finalement le constat était le même pour lui comme pour moi. Sans le vouloir, j’avais retenu ma respiration dans l’attente de sa réponse et quand il avouait n’avoir jamais pu concrétiser avec une autre, je soupirais rassurée…Mais à mesure que j’écoutais mon mari, je ne pouvais m’empêcher de faire ce lourd bilan : On avait gâché notre temps. Pendant ces 6 longs mois, l’un comme l’autre nous espérions revenir en arrière et se redonner une chance. Mais la peur du rejet, ou je ne sais quoi d’autre encore, nous avait fait reculer. Je souriais honteusement avant d’avouer dans un soupir : « Tu aurais dû me le dire plus tôt…Si tu savais le nombre de soir, où j’ai attendu dans le noir, assise dans le canapé du salon, un signe, un appel de ta part ! J’espérais que tu reviennes en me disant qu’on avait ridicule, que J’AVAIS été ridicule…C’est la perte de cet espoir qui m’a fait accepter de passer plus de temps avec mon collègue. J’en avais marre d’attendre un signe. Je me trouvais idiote et désespérante…et un beau jour, je me suis dit que tu devais sans doute avoir mieux à faire que de vouloir revenir vers moi, que ton boulot te prendrais finalement toujours ton temps et…j’ai fini par me dire que je devais te laisser partir, te laisser vivre ton rêve, sans espérer que tu reviennes un jour… » Un silence s’installa, pendant lequel je me blottissais un peu plus contre Paris, l’arrière de ma tête posé contre son torse, avant que je ne rouvre la bouche : « Tu ne m’avais jamais dit que Grace était responsable de notre réconciliation. Il faudra que je pense à la remercier !! »


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Summer & Paris
La conversation était des plus sérieuses et Paris tentait avant tout à garder le contrôle de ses émotions car la dernière chose qu’il voulait lui faire subir, c’était bien une crise de jalousie de son cru. Oui il était jaloux. Mortellement. Summer lui appartenait autant qu’il lui appartenait, il ne pouvait imaginer un autre corps que le sien, un autre sourire que le sien. C’était juste impensable, inimaginable. Dans le fond, ils s’étaient éloignés l’un de l’autre en pensant que c’était la solution miracle à leurs problèmes, à leurs nombreuses disputes. Sa femme lui avait longtemps reproché ses absences et lui, il avait été las de son côté de se battre pour reprendre ses marques à chaque fois qu’il rentrait de mission. Paris voyait les enfants grandir, la garde-robe de sa femme évoluer avec les années, des objets de décorations remplaçant d’autres. Par moments, il s’était senti comme un étranger dans sa propre maison mais c’était un sacrifice qu’il avait accepté de faire pour sa carrière et atteindre son but. Pourtant, en voyant son ange aussi malheureux, aussi seul, il avait pensé que la solution était de s’effacer pour de bons, de garder uniquement un lien avec son fils. Ethan était toute sa vie, son unique enfant à cette époque mais également le seul lien possible avec Summer.

Toutefois, il n’avait pu se résoudre à l’oublier complétement, à faire comme si cette séparation était bénéfique. Chaque jour, chaque soir, il s’enfonçait un peu plus dans son travail, dans la bouteille. Une façon comme une autre d’évacuer son mal-être, de résister à la tentation de revenir la queue entre les jambes pour demander pardon, pour faire des promesses qu’il ne pourrait pas tenir sur le long terme. Paris avait été persuadé à l’époque que c’était la seule chose à faire pour le bonheur de son épouse : la laisser vivre sa vie auprès d’un autre homme qui saurait répondre présent tous les soirs. « Je pensais que tu ne voulais plus de moi à cause de mes absences, que même si je revenais, le problème serait le même. Tu méritais un homme qui rentre chaque soir à la maison, qui t’embrasse, te fasse l’amour, prenne soin de toi. Qu’est-ce que je pouvais t’offrir ? Des années à te sacrifier pour que je réalise mon rêve ? Pourtant quand je t’ai vu avec lui, je n’avais qu’une envie lui casser la gueule, faire en sorte de t’éloigner… Le pire, c’est que je me servais de notre fils pour avoir des informations » lâcha-t-il avec un rire amer. Oh il avait été idiot à cette époque et pourtant, il avait fini par revenir, la queue entre les jambes grâce à sa mère. « Ma mère ne voulait pas que je gâche ma vie comme elle l’avait fait des années avant moi. Elle m’a convaincu que l’amour était plus fort que l’absence, que nous avions toute la vie devant nous pour être heureux et qu’un jour où l’autre, je serais un vieux militaire tout croulant et que je serais bien forcé de rester à la maison… Et puis je t’aimais trop pour te laisser quitter ma vie et te laisser à un autre homme » avoua-t-il en déposant un baiser dans ses cheveux, la serrant davantage contre lui. « Et cet amour est toujours aussi fort »


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Summer & Paris
Les absences de Paris avaient été pesantes ! Beaucoup trop pesante pour moi au fur et à mesure des années ! L’entendre me dire aujourd’hui qu’il avait pensé que la solution avait été de me laisser vivre ma vie avec un autre homme bien plus présent, me rendait coupable. A l’époque, c’est ce que je lui avais servie durant l’une de nos dispute, ou fatiguée de me battre, de lui crier que j’avais besoin de lui et pas d’un mari fantôme dans ma vie, j’avais fini par lui dire que je méritais d’avoir un homme présent à mes côtés pour m’aider à élever notre fils ! A l’époque, l’emploi de mes mots ne m’avait pas fait réaliser leur poids, et surtout la mésentente ! Je ne faisais pas comprendre à Paris que je voulais d’un autre homme présent dans ma vie, mais bel et bien de LUI, présent dans ma vie et dans celle de notre fils ! Ethan avait été notre premier enfant, et aussi mes premières VRAIES craintes ! Je me mettais une pression monstre sur la manière de l’élever, de ne pas le mettre de côté, comme Paris et moi l’avions été dans nos familles respectives. Je voulais tant qu’Ethan vive dans un cadre solide et avec ses deux parents qui s’aiment et surtout qui l’aiment, que j’avais fini par reprocher à Paris de me laisser tomber, de penser à lui et à son rêve avant tout le reste. Je me souviens de la dispute ultime qui avait été le point de départ de notre séparation : Je m’étais sentie tellement mal ce soir-là que j’en avais pleuré toutes les larmes de mon corps, en me fustigeant d’avoir gâché nos vis, et surtout celle d’Ethan…je me sentais pas heureuse c’est vrai…mais je m’étais sentie encore moins heureuse après cette séparation. Faire ma vie sans Paris n’avait jamais été une chose à laquelle j’avais osé penser. Et une fois sur le fait accompli, j’avais bien vite déchanté.

Écoutant Paris me dire qu’il avait souhaité me permettre de vivre une vie épanouie avec un homme présent, je regardais devant moi, dans le vague, en hochant difficilement la tête pour signifier que j’écoutais et prenait conscience des sentiments de Paris à ce moment-là. Et c’est le regard autant dans le vague, obnubilé par le souvenir de cette vie lointaine sans Paris, que j’avouais  innocemment : « T’as jamais été vraiment absent…Physiquement oui, tu l’étais…mais…Il suffisait que je regarde Ethan…que je regarde notre fils pour me dire que tu serais toujours là. Que quoique je fasse, tu serais toujours présent…et c’est peut-être justement ça, qui était à la fois rassurant et énervant. » Je pivotais légèrement dans la baignoire du mieux que je pouvais afin de pouvoir observer du coin de l’œil paris en lui expliquant ce que j’entendais par-là : « Au début quand je me sentais impuissante, que j’étais excédée par cette vie ou tu étais loin, il me suffisait de regarder Ethan pour me sentir revigorée : Il était la preuve vivante que tu restais lié à moi, que tu ne me laissais pas tombé ; que ton métier n’était rien comparé à ce fils que l’on avait engendré….mais plus le temps passait, plus je regardais Ethan en ressentant ce manque. Il me rappelait alors que tu n’étais pas là, que j’étais seule avec lui. Et c’est toujours dans ces moments, que je finissais par être nerveuse, en colère et que je te faisais tous les reproches dans nos communications. Je m’entendais faire, et j’avais envie de me foutre une claque à chaque fois…Mais je t’assure que voir Ethan grandir, et te voir en lui devenait insupportable parce qu’il faisait ressortir cette addiction viscérale que j’avais pour toi, et que je ne pouvais plus assouvir comme avant. Je ne pouvais plus courir dans tes bras pour me rassurer comme avant, je ne pouvais plus venir me blottir contre toi, ou t’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour te parler et me sentir rassurer par le simple son de ta voix. Même ça, ça ne suffisait plus à me calmer. Tout ce que je savais, c’est que j’avais besoin de toi, et que je ne pouvais pas compter sur toi. Mais à l’époque, je préférais oublier égoïstement que TOI, tu n’y étais pour rien, que tu étais loin de vouloir nous abandonner, que tu subissais tout autant que nous…Et j’en suis désolée. Parce que si j’avais été moins bornée, et plus forte mentalement ou moins sentimentale, je nous aurais épargnée cette séparation et cette souffrance… »


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Summer & Paris
« Arrête, il était normal que tu me fasses tous ces reproches bébé… Tu te débrouillais pour gérer le boulot, la maison et l’éducation de notre fils. Je n’étais pas assez présent et crois-moi, j’aurais aimé l’être bien plus mais en même temps, je dois avouer que dans les derniers mois avant notre séparation, c’était limite si je n’avais pas envie de sauter sur la première mission qui passait pour fuir la tension qui régnait entre nous. Je sais que c’était lâche mais je n’en pouvais plus. Par moment, je me sentais presque comme un étranger dans ma propre maison… Je sais que cela peut te paraitre totalement dingue ou même impensable mais le simple fait de ne rien décider pour la décoration ou de voir notre fils grandir voire seulement toi me racontant tout ce qui se passait dans vos vies… C’était comme être spectateur de ma propre famille. Et puis, avec nos disputes, je me sentais rejeté, fautif et injustement puni » commença-t-il par dire. Il était temps qu’il crève tous les abcès dans leur couple pour partir sur des bases plus sereines et surtout plus honnêtes. « Je sais également que j’ai fait passer ma carrière avant ma famille à cause de mon envie de me prouver que je valais quelque chose, que je pouvais réaliser mes rêves. Je sais également que sans ton soutien, je n’en serais pas où j’en suis aujourd’hui. Je ne dis pas cela dans le but de t’accuser de quoique ce soit car il est bien évident que dans cette histoire, nous avons chacun nos torts… C’est juste que même si je me suis accroché de toutes mes forces à ma carrière, tu me manquais atrocement. Au début, c’était diffue, trop absorbé par le nouveau monde que je découvrais mais au fil des années, c’est devenu de plus en plus pesant de te quitter, de vous quitter. J’avais besoin de toi autant que de réaliser mes rêves. Je crois que je me suis simplement laissé bouffer par le boulot » lui apprit-il en soupirant, déposant un baiser sur sa tempe en caressant sa joue. La conversation n’était pas facile ni à tenir ni à subir mais ils faillaient qu’ils expriment ce qu’ils avaient sur le cœur. Summer lui avait donné sa version de l’histoire, il fallait qu’il lui donne la sienne pour qu’ils puissent comprendre combien ces épreuves avaient dures à surmonter. « Je suis tout de même heureux que nous ayons réussi à passer au travers, que nous n’ayons pas perdu de vue ce qui était essentiel : notre couple. A deux, nous avons toujours été plus fort et à présent, je sais que plus rien ne pourra nous séparer. Notre famille est enfin réunie et bientôt, nous bâtirons une belle maison pour élever nos enfants… Je ferais même un potager dans le jardin » lui dit-il les yeux rieurs.


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Summer & Paris
Laisser nos cœurs parler et avouer ce qu’ils retenaient depuis des années pouvaient amener à bien des malheurs parfois. Mais Paris m’avait appris au fur et à mesure des années que ce genre de confidence avait du bon. Et aujourd’hui encore il me prouvait le bienfondé de ces révélations. Je l’écoutais me parler, et me dire ce qu’il avait ressenti pendant les mois précédant notre séparation. C’est sensation d’être rejeter de sa propre vie, d’en être étranger. Je n’avais pas imaginé les choses dans ce sens à l’époque, et maintenant que Paris me le disait, je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable de ce sentiment de rejet qu’il avait éprouvé. Oh, je sais que je n’aurais pas pu faire quoique ce soit pour changer les choses, mais…peut-être que si je l’avais moins chargé en dispute et reproche à l’époque, il aurait pu se sentir encore maître de sa vie ?! « Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, Paris…surtout que je ne demandais qu’une chose : que tu participe à notre quotidien. Mais j’ai jamais réalisé que de ton côté, tu pouvais te sentir rejeté…j’en suis désolée. » Je me tournais un peu plus dans la baignoire et déposais un baiser sur sa joue humide, alors que je sentais de Paris avait encore besoin de parler, de dire ce qu’il avait ressenti à l’époque. Il en venait alors à parler de sa carrière de son entêtement à réaliser son rêve pour se prouver quelques choses. Et dès ses premiers mots, je me permettais de lui dire simplement sans vraiment vouloir l’interrompre : « On a tous envie de se prouver des choses. Ton comportement était normal et légitime mon cœur… ». Puis je laissais mon mari continuer dans sa lancé, l’écoutant avec patience et véritable attention. « Finalement, c’est le fait que l’on se manquait, qu’on avait besoin de l’autre qui a fait qu’on ne supportait plus l’absence…Quand on y pense, la séparation à encore plus creuser le gouffre et le manque. » Paris posait ses lèvres sur ma tempe et je fermais les yeux à ce doux toucher en souriant, satisfaite avant de passer une main derrière moi pour venir caresser le visage de mon homme, mon sourire grandissant à mesure que j’entendais Paris parlait avec optimisme de notre couple et de l’avenir qui se présentait à nous . « Han oui…une maison. NOTRE maison ! J’ai tellement hâte, tu n’as pas idée à quel point ! D’ailleurs en parlant ? Est-ce qu’on pourrait envisager une maison à étage, mansardée ? Tu sais pour créer une salle de jeu pour les enfants ? Comme ça on y met tous leurs jouets et jeux là, et j’ai plus à me batailler avec eux pour qu’ils rangent correctement leur chambre ! »


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