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Summer & Paris
Qu’il était bon de rentrer chez soi. Voilà la pensée du Capitaine de l’Air Force Paris Maconahey alors qu’une voiture de l’armée venait de le déposer au pied de son immeuble, son sac kaki à ses pieds. Durant de longues minutes, il se surprit à contempler la façade du bâtiment comme saisi par l’instant. Six mois, c’était long surtout lorsqu’on les passait au-dessus de sa propre planète dans une station spatiale. Avec émotion, il se souvint de ces dix dernières années : entre les études, sa petite-amie, et ses histoires de famille ; Paris avait l’impression d’avoir vu le temps défiler devant ses yeux. Dix ans. Il s’en était passé des choses. La première : sa famille. Le clan Maconahey était réuni et heureux. Paris n’aurait jamais pensé que le Destin lui jouerait un tour aussi grand mais il en était heureux. Sa mère et son père coulaient des jours tranquilles à Washington avec Kaleigh et Ashlynn. La première, du haut de ses dix-sept ans rêvait d’espace comme son ainé et Ash’, elle, rendait les garçons totalement dingues avec son caractère de petite peste au cœur tendre. Aaron et Danika, à dix-huit ans étaient entrés à Harvard pour passer leur baccalauréat. Matthew lui, n’avait pas fait de grandes études mais bossait comme pigiste au New York Times. Il partait de rien mais comptait gravir les échelons tout en se donnant à fond avec sa petite-amie, son premier amour. Qui aurait pu croire que ce petit pervers, finalement, se rangerait des voitures à seize ans ?!

Vous vous demandez sûrement qu’en est-il de sa propre vie privée ? « PAPAAAAAAAAA !! » s’écria la voix d’un petit garçonnet de huit ans suivi très rapidement de celle de son petit-frère. Deux petits monstres qui sautèrent dans les bras de leur père tout heureux de les retrouver. « Hey mes champions ! Bon sang ce que vous m’avez manqué mes fils » s’écria-t-il avec un grand sourire alors qu’il faisait pleuvoir une pluie de baisers sur les joues de ses fils qu’il serra contre son large torse. Oui, contre toute attente, il était devenu père de deux garçons : Ethan, huit ans et demi et son petit frère, Caleb. Deux graines de champions qui faisaient son bonheur. La silhouette féminine de sa femme se détacha de l’encadrement de la porte de la cuisine et son sourire se figea. Elle était toujours aussi belle avec les années. Belle et sexy. « Salut bébé… » murmura-t-il en se redressant pour mieux s’approcher de celle qui faisait battre son cœur depuis dix ans : Summer. Leur couple avait tenu la distance malgré les embûches, malgré une courte séparation de quelques mois. « Je suis rentré à la maison » souffla-t-il comme à chaque retour de mission. Tendrement, il la prit dans ses bras avant de l’embrasser longuement sous les « beurk » de leurs fils. Puis, avec la même tendresse, il s’agenouilla devant elle pour caresser son ventre rebondi. Six mois. Elle était enceinte de six mois et c’était la première fois qu’il rencontrait son futur enfant. « Salut princesse… je suis en retard mais c’est papa… » dit-il au ventre en le caressant avec dévotion pour mieux l’embrasser. Oui, il était enfin de retour à la maison et dieu que cela faisait du bien de retrouver sa famille.



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Summer & Paris
La vie de famille, je crois que c’est quelque chose à laquelle j’ai toujours voulu aspirer. Malgré quelques conflits avec la mienne, j’ai toujours cherché à trouver un équilibre familial. Et ce schéma je l’ai connu très vite avec Paris. En sortant avec lui, c’était toute la famille Maconahey qui se trouvait dans le lot, et j’avais accepté volontiers. Pendant de longs mois ils avaient été mon nouvel équilibre…Oh je ne dis pas qu’il n’y a pas des jours où j’ai eu envie de vivre ma vie d’étudiante et de profiter de mon petit-ami, uniquement. Mais…chassée le naturel et il revient au galop. Les frères et sœur Maconahey avait retrouvé une vraie famille, avec leur vraie mère et en prime le père biologique de Paris, et cette petite équipe nouvellement crée avait super bien fonctionner. Tout était rentré dans l’ordre finalement ! Mais je ne sais pas si leur départ qui à joué sur notre humeur du moment, mais quelques mois plus tard, Paris et moi avions décidé d’avoir un enfant à nous ! On n’avait pas renoncé à nos rêves, bien au contraire, mais on avait décidé d’en avoir un en commun, et …c’est ainsi Ethan avait vu le jour. La naissance de notre premier fils avait été le symbole d’une vie qui commençait à prendre tout son sens pour moi. Les choses s’étaient arrangé petit à petit avec ma famille, ma mère surtout…et quand Ethan est venu au monde, je crois que je n’ai jamais vu ma mère aussi fière de moi. Et pourtant, je n’avais rien fait comme il fallait : j’avais quitté la pédiatrie, m’était lancé dans les concours pour devenir institutrice et pire ? Je n’étais même pas mariée ! Tout à l’envers et pourtant, elle m’avait regardé pour la première fois regarder avec fierté et s’était sans doute dire qu’à partir de maintenant, on avait beaucoup à partager. L’instinct maternel sans doute…

Tout se passait au mieux, malgré les circonstances, alors que Paris voyait le bout de ses études au point de toucher un peu plus du doigt son rêve, on a décidé de se marier pour sceller un peu plus notre union et prouver qu’on était prêt à se suivre à la vie à la mort, comme on se l’était toujours dit. Et l’année suivante, les choses ont commencé à prendre forme pour Paris…et les disputes avec…Ethan avaient deux ans et les allers et retours de son père n’était pas forcément bons pour son équilibre premier, si bien que la première année avait été une suite de reproche de ma part, sur le fait que je devais gérer un enfant angoissé et colérique à chaque fois que son père nous quittait pour une mission. Mais bien souvent, c’était le manque d’un mari à mes côtés qui me rendait fragilisée par cette situation. Si j’aimais Paris ?! Oh oui, à la folie ! C’est bien pour cela que j’acceptais tout ça…mais c’était bien plus dur que je ne l’aurais imaginé…surtout quand on a devant soi un bout de choux de 3 ans qui ne cesse de vous rappeler son père à longueur de journée, qui vous dit qu’il aimerait que Papa rentre bientôt et que vous devez tout faire chaque soir pour le rassurer sur le retour rapide du dit Papa, alors que de votre côté ? Vous pleurez chaque soir, dans un lit froid…Oui, vraiment dur. Mais pas insurmontable me direz-vous ? Eh bien…ça dépend : si les retours du militaire amène à des disputes, pas évident de pouvoir recoller les morceaux. Et c’est fatalement que Paris et moi nous étions séparés….Seulement quand on sait que je suis du genre à pleurer quand il n’est pas là, que j’ai besoin de lire comme j’ai besoin de l’air que je respire, on comprend vite que cette séparation ne peut pas durer. J’ai essayé mais….J’aime Paris plus que j’aime ma vie alors….On s’est remis ensemble, et on a mis sans préméditation un second enfant en route : Caleb ! Un garçon, encore ! Encore une bouille qui me rappellerait Paris à chaque départ, mais qui me permettrait de tenir. Oui, parce que ces deux enfants sont finalement deux boules d’amours ! Deux petits monstres parfois, je l’avoue, mais….mes deux protecteurs, comme leur père le faisait également avec moi.

Je les regardais tranquillement joué, ces deux têtes blondes, dans le salon, alors que je m’affairais dans la cuisine. Il y a un quotidien qui nous anime parfois, et on s’y sent bien, mais quand un évènement imprévu se pointe, au lieu de s’en sentir agressée, on trouve parfois que c’est la meilleure chose qui nous soit arrivé. Et c’est justement ce qu’il se passait aujourd’hui même : Alors qu’Ethan était en train de montrer comment garer les avions sur la piste dessinée sur le tapis de jeu, Ethan lâchait son jouet pour se lever d’un bond et courir s’écrier « PAPPAAAAA », très vite suivis par Caleb. Ils disparaissaient du salon vers l’entrée et moi j’avais le cœur qui battait à cent à l’heure ! Paris ? Ici, maintenant ?! Il m’avait pourtant dit qu’il rentrait demain ?! On devait aller le chercher ?! Toutes ces questions me traversaient l’esprit mais pourtant mes pieds avaient pris une décision bien plus importante. J’avais stoppé ce que j’étais en train de faire et me dirigeais vers l’entrée, avec une certaine impatience dans mes gestes. Et là je le vis : Paris, mon mari, le père de mes enfants…à la maison ! Je souriais à la scène qui se présentait devant moi, ne doutant même pas du bonheur de nos deux enfants à voir leur père enfin de retour. Et quand enfin Paris put se détacher des deux énergumènes, j’adressais un sourire radieux. Dieu que ce visage m’avait manqué ! « Salut mon cœur ! » répondais-je encore un peu fébrile parce que sa présence me rendait toute chose. 10 ans….même après 10ans, cet homme faisait battre mon cœur comme au premier jour, si ce n’est plus encore ! Je l’écoutais me redire cette phrase qu’il disait toujours à chaque fin de mission et je lui répétais alors celle que moi j’avais l’habitude de lui répondre « Pour mon plus grand bonheur », avant de l’embrasser amoureusement, touchant sa joue du bout des doigts. Et comme d’habitude, les petits faisaient part de leur écœurements…et dire que d’ici quelques années ils s’y mettront également…

Parsi se mit à genou devant moi pour faire face à mon ventre arrondi. Oui, j’étais enceinte à nouveau…avant de partir en mission, Paris m’avait offert à nouveau un si joli cadeau et dieu merci, cette fois ci c’était une fille qui allait débarquer au sein de la famille Maconahey. Paris n’avait pas pu assister à ce début de grossesse et c’était la première fois qu’il se trouvait « face » à sa fille. Ce premier contact avait raison de moi : Je passais ma main dans les cheveux de Paris et les lui caressait tendrement, alors que mes hormones me jouaient des tours (non c’est plus l’émotion et le fait que t’es une incorrigible sentimentale), me faisant pleurer de joie. Les larmes coulaient sur mes joues, mais mon sourire lumineux ne me lâchait pas alors que je sentais des mouvements se faire dans mon ventre « Je crois qu’elle est plus que ravie de te voir !! » déclarais-je à l’attention de mon mari, avant d’ajouter dans un murmure « Tu nous as tellement manqué…. »

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Summer & Paris
Ses fils, sa femme. Il n’avait besoin de rien d’autre pour être heureux. Leur vie de famille n’avait pas été rose ni sereine mais ils avaient réussi à surmonter les obstacles notamment cette rupture. Paris, lorsqu’il y repensait était toujours d’humeur maussade parce que c’était un pan de sa vie qu’il regrettait amèrement mais perdu dans sa carrière militaire, il n’avait rien vu venir ou plutôt si mais trop tard. Durant six mois, il avait vécu comme un ermite, s’entrainant jour et nuit pour oublier le chagrin que lui causait cette séparation d’avec sa femme et de leur fils. Ethan lui manquait chaque jour et le voir seulement le week-end avait été déchirant pour un homme aussi porté sur la famille. Et Summer dans tout ça ? Le militaire n’était pas certain un jour de trouver les mots pour qualifier le manque dont il avait souffert. Sa femme lui manquait chaque jour davantage et l’idée même qu’elle puisse refaire sa vie avec un autre homme, plus présent, l’avait tourmenté au point qu’il avait sombré plus d’une fois dans la bouteille pour tenter d’oublier leur séparation. Au final, il avait craqué, il l’avait supplié pour qu’elle le reprenne arguant du fait qu’il essaierait d’être plus présent mais qu’il ne pouvait pas non plus aller à l’encontre de sa hiérarchie. Sa femme avait épousé un militaire de l’Air Force avec tous les inconvénients que cela comportait.

Et puis Caleb était né de cette réconciliation mais il n’avait toujours été guère présent, s’assurant du mieux qu’il le pouvait que sa famille ne manquait de rien et surtout qu’elle sache combien il les aimait. Paris savait qu’il devait sa carrière en partie à Summer. Si sa femme n’avait pas été aussi compréhensive, aussi forte, jamais il n’aurait pu se consacrer à ses missions la tête froide. Il lui devait tellement… C’est pour cela qu’il voulait accepter cette proposition de job afin d’être auprès d’elle, auprès de leurs trois enfants parce que c’était tout ce qui comptait à ses yeux. Il avait réalisé son rêve d’aller dans l’espace, il l’avait vécu durant six longs mois. Maintenant, il était temps qu’il se concentre sur ce qu’il avait de plus cher : eux.

Il était de retour et sentir à nouveau les mains de son épouse sur lui, le rendait d’autant plus ému. Six longs mois qu’il n’avait pu la regarder, la toucher. Il avait pu la voir en vidéo mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’il ressentait là, présentement. Paris pouvait à nouveau se repaitre de la douceur de sa peau, sentir son parfum délicat. « Ah non, pas de larmes bébé » souffla-t-il en se redressant sur ses jambes pour venir prendre en coupe, le visage de sa jolie blonde et poser ses lèvres sur ses larmes pour les boire. « Vous m’avez tellement manqué » avoua-t-il à nouveau tandis qu’il l’embrassait avant de lâcher un petit rire alors que leurs fils s’agrippaient à lui. « Je suis définitivement de retour… si votre mère veut bien que j’accepte une proposition de travail à Washington. Je sais que cela nous fera à nouveau déménager mais c’est un emploi de bureau, d’astrophysicien à la NASA… je pourrais rentrer tous les soirs, il n’y aura plus de missions ou d’exercices mise à part une fois par an… » lui dit-il en plongeant son regard dans le sien alors que les petits trépignaient d’impatience que leur mère accepte. Ils voulaient garder leur père avec eux, pour de bons. « Grâce à toi j’ai réalisé mon rêve d’aller dans l’espace… Il est temps que je réalise le tiens, à savoir me consacrer pleinement à notre mariage, à notre famille »


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Summer & Paris
Savoir Paris était à la maison était déjà un rêve devenu réalité. A peine partait-il en mission que déjà je priais le ciel pour qu’on me le ramène bien vite à chaque fois ! Oh oui je savais pour quoi j’avais signé en épousant Paris. Je l’avais su même bien avant cela….il avait des rêves et j’avais été la première à lui dire que je le soutiendrais quoiqu’il arrive. Et c’est d’ailleurs pour cela que j’avais eu du mal à me supporter moi-même quelques années plus tard, alors que je passais mon temps à reprocher à celui qui était devenu mon mari et le père de mon premier fils, qu’il n’était pas assez présent pour nous…Je me souviens encore des fois où il prenait des nouvelles par vidéoconférence et que je lui parlait amèrement de ce qu’il se passait à la maison en disant qu’Ethan n’en faisait qu’à sa tête....je me souviens des mots de Paris qui disait qu’il était jeune et testait l’autorité que ce n’était pas méchant, et ça je répondais du tac au tac avec un ton acerbe qu’il était pas là, qu’il pouvait pas comprendre, que c’était facile de dire que les crises de notre fils ne prêtait pas à conséquence quand on est à des années lumières du foyer. Je savais que je faisais mal à Paris en disant cela à l’époque, mais son absence me pesait tellement à l’époque que le toucher ainsi me donnait la sensation de ne pas souffrir toute seule….Et malheureusement ce petit jeu nous a coûter. J’ai craqué, lui aussi, on s’est séparé….et je l’avoue : j’aurais pu refaire ma vie. J’en ai eu l’occasion. Mais, malgré la douleur, malgré le fait que Paris était loin de moi, que je lui avais fait tous ces reproches, et que je savais qu’il ne pouvait pas m’offrir plus que ce qu’il faisait à ce moment-là ?....je ne voyais pas ma vie sans lui. Même si on s’était séparé, mon cœur ne battait que pour lui. Et la douleur que j’ai ressentie avec cette séparation avait été finalement bien plus forte que celle que je ressentais lorsqu’il était simplement partie en mission. Vous me direz que techniquement ça ne changeait rien : il était absente physiquement dans les deux cas, la seule chose qui changeait c’était le fait qu’on se dise officiellement qu’on était plus un couple. Mais ce petit détail avait fait pourtant toute la différence dans mon cœur : là où je pleurais à l’époque tous les soirs le fait que Paris n’était pas avec moi dans le lit, j’avais tout de même la garantie qu’il y revienne un jour, en rentrant de mission….Or, une fois véritablement séparé, je pleurais simplement son absence et ne pouvait plus prétendre de le retrouver un soir dans mon lit, à mes côtés. Non, j’avais tout fait foiré. Et je ne pouvais même plus me regarder dans une glace pendant 6 mois ; temps qu’à durer notre séparation : j’avais promis à Paris que je le soutiendrais chaque jours durant et qu’il pouvait réaliser son rêve sans avoir la peur de me perdre….mais je l’avais trahi.

Heureusement pour moi, Paris n’avait rien perdu de ses sentiments à mon égard et lorsqu’il m’a supplié de lui donner une seconde chance, je n’avais même pas hésité : Peu importe les autres hommes, ce qu’ils pouvaient m’offrir…ils n’étaient pas Paris, et seul lui pouvait me rendre heureuse. Et la preuve en est aujourd’hui non ? Notre famille s’est agrandie, il a continué ses missions et on n’a plus jamais douté de la force de notre amour à tenir la route ! Comme je l’ai dit, c’était dur, mais ça en valait la chandelle ! Et le voir en cet instant devant moi, à saluer sa futur fille tout en cajolant ses deux jeunes fils, ça valait toutes les missions du monde. Je pouvais à nouveau le toucher, le sentir, le voir, admirer ses traits, et retrouver la sensation d’être « à la maison » dès qu’il était à nouveau dans les parages. Parce qu’un foyer sans Paris donnait toujours la sensation de quelque chose d’incomplet de temporaire…tout ce surplus d’émotion dès lors qu’il avait passé le pas de cette porte m’inondait de bonheur et me faisais pleurer de joie. Forcément Paris ne voulait pas de larmes, alors je lui souriais pour le rassurer en lui disant que c’était parce qu’il m’avait manqué…mais ses lèvres qui s’était posées au-dessus de mes joues pour venir faire disparaître ces larmes dans un baiser, me fit frissonner. Oh bon sang, que je regrettais juste une fraction de seconde d’être enceinte : dans le cas contraire, j’aurais pu lui sauter au cou et enrouler mes jambes autour de sa taille pour m’agripper à lui et ne plus le laisser repartir ! Surtout que cet uniforme qu’il portait faisait son effet sur moi ! 6 mois d’absence et un costume de capitaine de l’Air force sur le dos ?! Il m’en fallait bien moins pour avoir envie de lui en cet instant. J’allais demander aux enfants de lâcher leur père pour le laisser un peu bouger, mais les paroles de Paris me coupèrent net ! Je le regardais avec des yeux complètement ahurie alors qu’il expliquait qu’il avait une possibilité de travail à Washington : « T’es sérieux ? Un poste fixe ? À terre ???! » Lui demandai-je comme pour être sûre que je ne rêvais pas et que j’avais bien compris. Les enfants eux, avaient apparemment bien compris ce que cela voulait dire : Un Papa tous les soirs à la maison, si bien qu’il était déjà en train de s’exciter devant moi et de m’implorer du regard. Toujours sur le choc des mots de Paris, mais ayant peur que l’offre me passe sous le nez trop rapidement, je déclarais encore un peu interloquée : « OUI ! Oui, oui, Bien sûr, oui ! Enfin je veux dire….un poste fixe où tu peux rentrer à la maison ?! Peu importe où c’est, je prends ! » Répondais-je enfin en regardant Paris, souriant à la fois conquise et toujours surprise. Paris expliquait alors qu’il avait réalisé son rêve et qu’il voulait maintenant réalise le mien…Je laissais échapper un soupire tout en pouffant gentiment de rire : « Paris chéri : mon rêve c’était de pouvoir fonder une famille avec toi…tu as réalisé celui-ci depuis bien longtemps…le reste c’était juste du bonus. » lui soufflais-je avant de forcer tendrement Paris à se baisser, en le tirant par la nuque pour pouvoir l’embrasser. « On va enfin pouvoir se poser dans une maison alors ? » le questionnais-je comme pour être sûre. « Et je pourrais prendre un poste fixe dans une école ?! …..Washington…..on va vivre à Washington…. » Répétais-je les yeux dans le vague tandis que mon esprit imaginais déjà la vie qu’on aurait tous les 5 là-bas…. « Mais, je veux dire : Ce poste il est sûr ? où vous etes plusieurs sur le coup ? » demandais-je finalement, voulant savoir s’il allait falloir qu’on se batte comme des chiffonniers avec d’autres, pour avoir notre chance ?


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Summer & Paris
Paris n’en avait jamais vraiment voulu à Summer de tous ses reproches et autres petites piques. En réalité, il en avait plus ressenti un profond désarroi doublé d’une impuissance la plus totale que de la colère. Bien sûr, il avait été blessé qu’elle puisse s’imaginer un seul instant qu’être loin d’elle, loin de leur fils puisse lui être indifférent. A chaque fois qu’il partait, il laissait son cœur sur le pas de la porte. Le trentenaire avait toujours l’impression à chaque fois qu’il rentrait de n’être qu’un étranger dans la vie bien rangée de sa femme, d’être obligé constamment de se justifier. Cela avait été usant et étrangement, au départ, la séparation lui avait paru comme un soulagement. Un soulagement de courte durée car la douleur vint aussitôt le supplanter dans son cœur. Paris n’avait jamais supporté leur séparation mais celle-ci, avait été tellement dure à vivre qu’il avait plongé la tête dans le travail pour ne pas sombrer, pour ne pas oublier qu’un jour, Summer avait aimé l’homme qu’il était. Oh, il avait trouvé un véritable réconfort chez ses parents mais le besoin de voir et de toucher sa femme avait été tellement rude à supporter qu’il avait fini par craquer et revenir ventre à terre. Il ne pouvait pas vivre sans elle, c’était impensable.

Tout comme l’idée qu’elle ait pu rencontrer des hommes durant ces six mois de séparation. Paris n’avait jamais osé lui poser frontalement la question car il savait qu’il aurait très mal vécu la situation. Si un autre homme avait possédé sa femme… Dieu qu’il aurait eu des envies de meurtre alors il n’avait rien demandé, vivant constamment avec cette question en sourdine. La peur d’apprendre la vérité continuait de le tarauder tout comme celle qu’un jour, elle se lasse à nouveau de ses départs fréquents. Il n’était pas rare dans la vie d’un militaire de connaitre le divorce ou la tromperie. Les femmes devaient tout gérer à la maison et bien souvent se sentaient seules. Combien de collègues avaient vécu la chose ? Trop pour qu’il ne doute pas. Là encore, il n’avait rien demandé, comme si vivre dans le doute était en quelque sorte la punition qu’il s’infligeait pour la laisser seule des mois durant. Dans ce sens, Paris n’avait guère changé avec les années, il continuait d’être pessimiste malgré tout le bonheur que lui offraient les êtres les plus chers à son cœur.

« Oui je suis sérieux, un poste dans un bureau, loin du service actif » répéta-t-il devant l’incrédulité de sa femme. Il y avait longuement réfléchi et avait compris que c’était le mieux à faire. Paris voulait être auprès de sa famille ! Il avait réalisé son rêve, il n’avait plus rien à se prouver, il pouvait enfin profiter de son épouse et de leurs deux fils. « Oui, une maison rien qu’à nous avec un jardin… Je veux un chien ! J’ai toujours voulu d’un chien… On pourra vivre comme une famille normale et je rentrerais le soir, tous les soirs. Tu finiras par en avoir marre de me voir mais c’est pas grave car tu devras me supporter comme au temps de nos études » répliqua-t-il avant de l’embrasser longuement tandis que les petits sautaient de joie autour d’eux. Leur famille allait être réunie définitivement. « Ce poste est sûr, on me l’a proposé et en prime, je pourrais travailler avec mon père…La NASA ne sait pas ce qu’elle fait de nous mettre tous les deux en présence, on va faire sauter Washington » rigola-t-il en ayant une tendre pensée à son père, astrophysicien irlandais qui bossait depuis neuf ans pour la NASA en tant que chercheur détaché. « Il faut que je me change, j’ai pas quitté ses fringues depuis le débrief de ma mission » lui dit-il non sans l’embrasser à nouveau. Paris embrassa à nouveau ses fils en leur promettant de jouer avec eux dès qu’il aurait fini de poser ses bagages car comme à chaque fois, le militaire avait besoin d’un peu de temps pour atterrir et reprendre ses marques.


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Summer & Paris
Je n’en revenais pas …après toutes ces années à déménager, à ne pas avoir de point fixe pour se poser…après tout ce temps à sacrifier – volontairement – certains rêves pour pouvoir en réaliser d’autres, Paris proposait enfin qu’on pose un pied à terre et qu’on ne bouge plus ?! Oui, parce que même s’il n’y a que lui qui techniquement, touchait rarement le sol ces derniers années, les enfants et moi n’avions pas plus de point d’ancrage, de lieu ou faire nos racines. J’étais encore prise par l’émotion du retour de Paris à la maison, et de la surprise de cette proposition, que j’avais du mal à assimiler tout ce que me disait mon mari. J’avais retenu « jardin », « chien » et surtout, SURTOUT ! « Rentrerais tous les soirs »… Je secouais machinalement la tête en l’entendant me dire que j’allais finir par avoir du mal à le supporter à partir de maintenant. Il est fou : s’il y a un bien un truc que je veux par-dessus tout en ce moment, c’est de l’avoir à mes côtés chaque jour que dieu fait ! Je ne veux plus avoir à paniquer de le savoir là-haut dans l’espace, je ne veux plus avoir à dormir seule, à être obligé d’aller chercher un vêtement à lui qui aurait encore son odeur que je pourrais serrer fort contre moi le soir !...et encore, je faisais bien pire des fois : Je me souviens encore de la fois j’avais fait garder les enfants pour un après-midi shopping avec Amanda et que j’avais disparu de son champs de vision pour entrer dans une parfumerie…j’avais été jusqu’à aller rechercher le parfum de Paris dans les rayons et à me shooter avec tellement le manque de lui avait été trop fort. Bon je vous épargne les sanglots qui avait suivis et le fait que j’étais passé pour une folle dans les magasins. Mais voilà où j’en étais rendu. Alors oui, entendre Paris me dire que tout ceci était enfin terminé, qu’il avait envie de ce poste à Washington et qu’il allait en plus travailler avec son père ?! Cela me remuait complètement, bousculait tous mes sens et me donnait envie de…envie de…RHHHAAA BORDEL, mais pourquoi j’ai suis devenue cette grosse vache là ! Je peux même ne pas sauter dans les bras de mon homme en cet instant ! Franchement tout un tas d’images me venaient en tête ; parmi celles-ci aucune n’incluaient les gosses et ce ventre arrondi qui gâchait tout le côté sexy… et pourtant. Pourtant ! 6 mois ! SIX LONGS MOIS sans cet homme en face de moi, cette bombe de capitaine en costume…six mois sans sa peau, sans ses mains, sans sa bouche ! Il fallait que je rassasie là, ça devenais vitale. Une voix ne cessait de résonner dans ma tête en disant «  t’es grosse t’es grosse t’es grosse, il ne peut pas avoir envie de toi » et une autre voix avait envie de fermer la gueule de la précédente en hurlant plus fort «  oui mais on a envie, on a envie, on a eeeennnnnvvvviiiiieeee !!! »

« C’est….c’est super chéri !! Ça va être génial ! » Tentais-je de dire pour montrer mon enthousiasme, tout en restant en contrôle face aux enfants. J’adore mes fils, hein ? La chair de ma chair, le fruit de mes entrailles etc….tout le monde sait de quoi je parle, mais... LA ?! Maintenant, tout de suite ?! J’ai envie qu’ils aillent voir ailleurs, qu’ils aillent jouer tiens ! Et ça tombe bien, parce que Paris est en train de dire qu’il doit aller se changer, sous-entendu qu’il est content d’être rentré, mais qu’il a besoin de se poser un peu. J’allais acquiescer, mais, je réalisais enfin ce que ça voulait dire : Il veut se changer ?! I veut retirer ce costume ? SANS MOI ?! Non mais il est malade, il n’a pas intérêt de me faire ça… Il fallait que je prenne le contrôle de la situation là. J’arborais mon air de maman autoritaire qui ne laissait plus le choix à ses enfants : « Bon Ethan, Caleb, vous avez entendu, vous allez avoir tout le temps pour profiter de papa maintenant…alors, vous aller le laisser se reposer un peu et…allez jouer dans votre chambre ! et PAS DE BÊTISES !!! » Hurlais-je à travers la pièce alors que les deux terreurs partaient déjà en courant pour faire la course jusqu’à la chambre ! Et alors que Paris emboitait le pas, prêt à rejoindre NOTRE chambre pour se changer, je l’agrippais par le bras et le sommais de s’arrêter net en l’attirant vers moi « Minute Capitaine…pas si vite » lui disais-je avec un léger sourire en coin. « Hors de question que vous quittiez cet uniforme….sans mes yeux experts pour vérifier que vous l’enlevez bien ! »


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Summer & Paris
Paris était totalement inconscient des pensées qui agitaient l’esprit de sa femme. Il ne voyait qu’une chose : le bonheur de retrouver les siens, de partager à nouveau leur quotidien. Oh comme il était plus que ravi d’avoir eu cette nouvelle opportunité de carrière. Il allait enfin pouvoir être chez lui et profiter de son épouse comme il se doit -et autant dire que le fait qu’elle soit enceinte ne rentrait même pas dans sa ligne de mire tant il y avait des positions tout aussi agréables à prendre. « Tu n’imagines même pas combien » répliqua-t-il en souriant, ce qui fit apparaitre les légères petites rides qu’il avait autour des yeux. A trente-quatre ans, Paris n’avait toutefois pas perdu sa superbe et encore moins de son impressionnante carrure. Au contraire, les entrainements militaires n’avaient fait que la rendre d’autant plus imposante et ferme. En somme, il possédait toujours ce même corps d’Apollon que sa femme aimait tellement toucher et étreindre. Summer non plus n’avait rien perdu de sa superbe. Les années avaient fait d’elle une femme incroyablement sexy qui continuait toujours à l’exciter matin, midi et soir -et en bonus la nuit quand il se réveillait. Alors autant vous dire que ces six mois passés loin d’elle lui donnait qu’une envie : lui faire l’amour.

Or, pour l’heure, il avait surtout besoin d’une bonne douche. Summer décela son besoin de se poser car elle envoya leurs fils dans leurs chambres respectives pour jouer. Décidément, les petits lui obéissaient aux doigts à et l’œil mais pas étonnant… Elle avait toujours su y faire avec les enfants même les plus turbulents. Avec un sourire, il s’apprêtait à gagner leur propre chambre lorsqu’elle l’arrêta en lui attrapant le bras. « Oui bébé ? » la questionna-t-il pensant qu’elle voulait discuter de ce travail mais elle le détrompa aussitôt. « Femme perverse ! Viens plutôt me l’enlever » déclara-t-il en rigolant non sans lui mettre une claque sur les fesses et la dépasser pour aller dans leur chambre. Hors de question qu’ils s’amusent à ce petit jeu-là dans le salon car la dernière fois, Paris avait passé plus d’une heure à expliquer à Ethan ce que papa et maman faisaient sur le canapé. Et croyez-le ou non, cela avait été la conversation la plus surréaliste de toute sa vie. Arrivé dans leur antre, Paris prit quelques instants pour observer la décoration, un sourire rêveur aux lèvres. « Bon sang ce que ça fait du bien d’être enfin à la maison… »souffla-t-il car six mois, seul dans l’espace (car on ne pouvait pas parler de compagnie vu le coéquipier qu’il avait eu)… Dieu que ça avait été long.


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Summer & Paris
Les enfants avaient-ils envie de se faire mousser ce soir, en se montrant tels de bons fils modèles devant leur père ou la punition de la semaine dernière avait-elle finalement faire son petit bonhomme de chemin dans la tête de mes deux petits monstres adorés ??? Allez savoir, personnellement je me fichais de connaître la raison du moment qu’il me laissait un moment avec leur père ! Ce dernier d’ailleurs n’avait vraiment semblé comprendre mon stratagème, vu qu’il filait déjà dans la chambre. J’avais réussi à le stopper en l’agrippant par le bras et riais maintenant aux éclats alors que Paris me qualifiait de femme perverse « Je vais pas te l’enlever je vais te le déchirer ! » lui répondais-je d’un air taquin que Monsieur se mettait déjà à me passer devant, non sans me claquer les fesses ! Rhhhaaa voilà un p’tit truc qui m’avait manqué ! Mais bien que je me délectais du retour des bonnes vieilles habitudes, je ne pouvais pas m’empêcher de taquiner un peu Paris « Hey, t’as pas honte ?! Et puis vas-y, fais courir une femme enceinte, t’as raison » lui lancais-je sans réussir à défaire mon sourire de mon visage alors que Paris prenait les devants pour rejoindre la chambre…Une fois à l’intérieur, je l’observais en restant derrière lui, voyant mon mari admiratif devant cette décoration qu’il connaissait pourtant bien. Mais une fois qu’il déclarait être content d’être à la maison, je ne pouvais que comprendre ce qu’il ressentait : si lui revenait en adoration face à ce cadre, cette ambiance que représentait notre chambre, moi je revenais en total adoration de le voir LUI, dans CETTE chambre.

Je faisais alors un pas vers mon homme, me plaçant derrière son dos en passant mes bras sous les siens, devant lui pour plaquer mes mains sur son imposante taille, et un partie de son torse. Et enfin, je pressais mon corps contre le sien, me débrouillant comme je pouvais pour me coller à lui malgré mon ventre bien arrondie qui se mettait en travers de mon chemin « Bon sang ce que ca fait du bien de te voir enfin à la maison » répondais-je finalement en écho aux paroles de Paris. J’inspirais profondément contre son dos pour m’imprégner de son odeur en même temps que je marquais à nouveau l’empreinte de son corps contre le mien. « Je suis contente que tu puisse enfin resté définitivement…parce que je crois bien que je n’aurais pas pu te laisser repartir une nouvelle fois… ». Je desserrais mon étreinte pour laisser mon mari se retourner et lui adressant un faible sourire mais un regard sérieux j’osais lui dire la plus grosse de mes dernières pensées du moment « Je suis sérieuse mon cœur, je crois que je n’aurais pas pu en supporter plus…te savoir loin de moi, c’est du plus en plus déchirant chaque jour. Et puis dans cet état-là » ajoutais-je en baissant la tête pour me désigner du regard « Je suis deux fois plus émotive, et angoissée… » Alors que je révélais tout ça, mes larmes que je ne commandais clairement plus depuis 2 mois – faute aux hormones – dévalaient mes joues. « Je suis désolée, je sais : j’ai promis que je ne devais plus pleurer à chaque fois que tu repartais ou revenais mais là…Paris, je t’assure que je suis à bout sans toi. » et je me plantais alors sur la pointe des pieds devant lui pour lui prendre un baiser que devait faire mourir ses larmoiements que j’aurais du taire…


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Summer & Paris
« Ah non ! La dernière fois j’ai du expliquer au magasinier pourquoi il me fallait un nouvel uniforme et je n’ai pas encore envie de passer pour un crétin qui se serait fait attaquer par un ours au cirque » rigola-t-il de bon cœur en secouant la tête de droite à gauche. Sa femme pouvait le lui enlever mais pas le déchirer sous peine de fessée vraiment très sévère. En parlant de fessée, il ne se priva pas pour claquer une main sur l’adorable postérieur de son ange, vieille habitude qui avait la dent dure -en même temps pourquoi cesser un truc qu’elle aimait ?! « Mais bébé, personne ne te demande de courir, c’est pas ma faute si tu es assoiffée de mon corps au point de me courir après » la taquina-t-il de bon cœur avant de filer de ses longues enjambées vers la chambre où il stoppa net. Pour une personne ordinaire, une chambre était une chambre mais pour lui, cela représentait tellement de choses. Voilà six mois qu’il avait passé loin de ses murs et comme à chaque retour, il avait l’impression de découvrir les lieux.

Summer vint se blottir dans son dos et il posa l’une de ses mains sur les siennes, effleurant cette peau douce du bout des doigts. « Je ne suis pas mécontent d’être rentré… Six mois, c’était long là-haut » se confia-t-il avant qu’elle n’en fasse de même. Oh Paris connaissait parfaitement ce refrain mais à présent, elle n’avait plus à donner le change ou même essayer de vivre sans lui. A partir de maintenant, ils ne se quitteraient plus. « Ce n’était pas facile pour moi… de te laisser, de vous laisser. Il ne se passait pas un seul instant sans que je ne pense à toi, sans que je me demande ce que tu faisais, si tu allais bien, si malgré tout, tu continuais de sourire » lui dit-il alors qu’elle le contournait pour l’embrasser. Délicatement, il balaya ses larmes d’un revers de ses pouces après avoir pris son visage en coupe. « Tu n’as plus à y songer. Je suis là… pour toujours. Je sais tout ce que je t’ai fait endurer Summer, ses absences, nos disputes. Crois-moi, j’aurais aimé que cela se passe autrement entre nous mais à partir de maintenant, tout va changer. Je resterai avec toi » lui promit-il avant de l’embrasser à nouveau car il avait besoin de ce contact pour se rassurer, se dire que malgré son chagrin, malgré sa solitude, jamais elle n’avait songé à le remplacer. Cela le tuait à petits feux. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il entendait tellement d’histoires de militaire rentré et dont l’épouse avait changé toutes les serrures. Oh beaucoup de militaires trompaient également leur conjointe mais l’inverse était vrai. Les absents ont toujours tort n’est-ce pas ? « Je suis rentré à la maison bébé… et je ne veux plus être nulle part ailleurs qu’auprès des miens. Je t’aime tellement si tu savais. Je te promets une chose : je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te faire oublier toutes ces années d’absences. »


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Summer & Paris
Alors que nos lèvres se lâchaient, mes mains venaient se poser sur celles de Paris qui prenait mon visage en coupe. Ses pouces séchaient mes larmes et je lui souriais à nouveau timidement « Je sais que c’était dur pour toi aussi…je ne veux pas me montrer égoïste en disant cela, pardon » m’excusais-je tendrement alors que mes pouces caressaient le revers de ses mains. Puis les prenants dans les miennes je venais poser un baiser sur une de ses paumes en songeant à ce que Paris était en train de dire…l’air désapprobateur, je préférais lui répondre clairement sur ce qui m’avait le plus fais mal : « Ce n’est pas les disputes que je veux retenir Paris. Crois-moi celles-ci j’ai tendance à les oublier très vite, à la minute ou je n’entends plus ta voix après nos conversations virtuel…ce qui me fait le plus mal, c’est de ne pas pouvoir te prendre dans mes bras quand j’en ai envie ; d’être là dans le lit à lire un truc, ou à corriger un devoir, et de me de tourner la tête pour partager une anecdote sur le sujet, et de voir…que tu n’es pas là. Ce sont simplement les détails idiots finalement, qui sont petit à petit s’accumulent qui font qu’au final je craque…..Mais j’ose à peine imaginé ce que c’est quand, de ton côté, tu n’as même pas la possibilité de quitter les lieux, de prendre l’air et de voir d’autre personnes que les gens qui t’accompagne durant le voyage » Oh oui c’était un truc que j’imaginais et je pouvais donc comprendre que pour Paris, les choses n’avaient pas été simple non plus.

Je me laissais bercée par les paroles rassurantes de mon homme qui me promettait de chasser tout le mauvais de cette incroyable expérience, et profitait de ce moment de contact rapprocher pour lâcher les mains de paris et faire courir les miennes sur le corps de ce dernier. Au travers de son uniforme, je laissais mes paumes deviné les muscles qui s’y cachaient, mon cœur s’excitant déjà à l’idée de retrouver ce contact qui lui avait tant manqué. J’avais l’impression qu’il était encore plus musclé que la dernière fois où il avait déposé ses bagages ! Ce n’est pas moi qui allais me plaindre de ça, vraiment ! Mais…comment dire : à mesure que mes mains s’attardaient sur le torse de Paris, sur ses larges épaules, ou tâtaient ses biceps, je commençais à perdre de mon enthousiasme….Oh ce n’est pas le corps de Paris qui me faisait redescendre de mon extase, non ! C’est plutôt le mien, en fait… Alors que lui devenait de plus en plus sexy et musclé – sans parler de son âge et des rides qui avaient accompagné ses années et le rendait encore plus beau et attirant pour n’importe quelle femme – moi j’enchainais les grossesses, et me sentais aujourd’hui peu à mon avantage. Bon, okay je ne suis pas non plus quelqu’un qui me laisse aller : N’importe lequel de mes proches pourra vous confirmer, qu’après un repos forcée après mes accouchements, je reprenais bien vite le sport, raffermissais mon ventre, mes muscles, et bien plus encore (les enceintes savent très bien quel autre genre de muscle on nous demande de rééduquer après un accouchement. D’ailleurs, je bénis ces cours là). Mais aujourd’hui, je n’étais pas en mesure de faire toute ces choses. Alors forcément, mon sourire commençait à disparaître et j’hésitais soudain à déballer le joli cadeau qui se présentait devant moi. « Euhmmm, tu veux….tu veux peut-être aller prendre une douche et te détendre un peu avant, non ?! Tu dois être éreinté. Ou si tu veux, je te prépare un bain ? » lui proposais-je prêt à me dérobée tout de suite pour quitter la chambre et lui préparer ce fameux bain maintenant.


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