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Summer & Paris



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Summer & Paris

Je me laissais aller à l’orgasme avec retenue alors qu’en réalité, Paris venait de provoquer un réel tsunami en moi. Dieu que cette sensation m’avait manqué !!! Il n’y avait finalement que lui qui était capable de produire toute cette vague d’émotion et de plaisir. Bien sûr, à un certain moment de notre vie – et même encore un peu aujourd’hui – j’avais pensé que Paris avait sans doute réveillé ceci chez une autre femme que moi. Les militaires femmes n’échappait pas à la règle concernant les relations amoureuses, et un homme comme Paris dans les rangs ne passait inaperçu…encore plus si on le savait séparer et libre comme l’air. Alors oui, j’avais vu la peur et le doute persistant que Paris avait éprouvé du plaisir ailleurs…mais à chaque fois que l’on se retrouvait lui et moi, et que l’on se donnait ainsi l’un à l’autre, je finissais par me dire que personne, PERSONNE d’autre que moi pouvait ressentir ça avec lui…et inversement. Comme si au final, lui et moi étions fait pour être ensemble ; aussi bien mentalement que physiquement. Certains pouvaient dire que l’on était le Ying et le Yang réuni, moi je préférais tout simplement penser que l’on était le noir et le blanc. Le jour et la nuit. La terre et le ciel. Deux entités bien différentes mais qui n’existent pas l’une sans l’autre. Et c’était cette certitude de complémentarité qui me laissait croire que peu importe s’il avait tenté sa chance ailleurs avec une autre femme…c’était avec moi qu’il serait le plus entier. (Sans doute parce que je voulais qu’il se sente tout aussi entier que moi, lorsque je suis avec lui. C’est d’ailleurs plus ça que je devrais dire…)
Mes jambes ne me tenait plus vraiment debout tellement mon plaisir m’avait submergé pour me laisser pantelante, mais je pouvais compter sur mon mari pour me garder contre lui. Il s’asseyait sur le rebord de la baignoire, comme précédemment, et je prenais place sur ses cuisses en gémissant de contentement, encore un peu embrumée par le plaisir qu’il avait provoqué en moi. « Tout va très bien mon amour… » Le rassurais-je en posant ma main sur la sienne qui était apposée sur mon ventre rond. « Je crois même qu’elle peut maintenant t’être reconnaissante: Elle sera bien plus en paix à l’intérieur. Ces derniers temps, j’étais un peu stressée et speed…Là, tu m’as bien calmée ! » Je riais doucement alors que je levais mon autre main pour venir caresser la nuque de mon homme « Je t’aime encore plus » m’amusais-je à lui répondre, les yeux fermés et le sourire aux lèvres, avant de tourner la tête pour venir embrasser sa joue puis la commissure de ses lèvres. « Je préférerais un bain finalement…Comme ça je pourrais rester encore un peu dans tes bras » et je prenais les dernière forces qu’ils me restaient pour me relever et laisser Paris en faire de même pour remplir la baignoire. Ce n’est que lorsqu’il se plantait devant la baignoire pour regarder l’eau couler et vérifier la température, que je venais coller mon corps nue contre son dos et que j’entourais sa taille de mes bras, un peu dérangée par mon ventre rond. Tant pis, je voulais garder un contact avec mon Mari, peu importe comment. Inspirant profondément, on restait un instant silencieux avant une once de lucidité me reprenne et que je ne déclare « Je vais finir par être douée pour ne plus faire de bruit en faisant l’amour….T’as vu ça ? Pas un seul toc-toc à la porte pour savoir ce qu’il se passe !!! » fis-je remarquer tout en déposant un baiser dans le milieu de dos de mon homme.

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Summer & Paris
L’orgasme avait été saisissant comme à son habitude, le laissant comblé et transi de bonheur. Faire l’amour à Summer avait toujours été jouissif et cela depuis ce fameux jour dans sa loge mais au fil des années, l’amour n’avait fait que renforcer ce sentiment, lui faisant habilement comprendre que jamais plus, il ne pourrait se détacher de cette femme. Elle était l’unique à son corps, son cœur et son âme. En vouloir une autre ? Vérifier si l’herbe n’était pas plus verte ailleurs ? Hors de question ! C’était même impensable. D’ailleurs, durant leur séparation de six mois, Paris n’avait même pas cherché à remplacer son épouse ou se consoler entre d’autres cuisses. Plus rien n’avait de goût sans cette femme à ses côtés si bien qu’il s’était plongé dans le travail pour oublier son désespoir, sa souffrance et sa solitude. Les rares moments de bonheur qu’il avait eu, c’était lorsqu’il pouvait rendre visite à son fils et la voir elle. Un moment de bonheur et de souffrance à la fois car il ne pouvait ni la toucher, ni l’embrasser. Elle était inaccessible.

A présent, cette épreuve était derrière eux, un vilain souvenir qui parfois, venait le hanter dans ses moments de doutes. « Tu as toujours été angoissée à chaque fois que je partais en mission mon ange mais c’est fini… Tu n’auras plus à t’en faire car je resterai bien avec toi et rentrerai tous les soirs pour prendre soin de toi et de notre famille. Le temps où tu te débrouillais seule et révolue » lui dit-il avant de l’embrasser encore et encore et de lui réaffirmer son amour. Summer en vint à lui réclamer un bain et il s’occupa aussitôt de faire couler l’eau pour mieux sentir sa femme se coller contre son dos. Un léger rire secoua ses épaules. « Mais moi j’aime quand tu fais du bruit… surtout quand tu couines, c’est totalement excitant… Et je ne parle pas des moments où tu oses me réclamer certaines choses de manière salaces » lui dit-il avec un léger sourire en se retournant pour mieux l’embrasser, une main sur sa nuque, l’autre se perdant au milieu de son dos. « Tu me dis si l’eau n’est pas trop chaude ? Je sais que j’ai toujours tendance à faire les bains trop chauds » reconnu-t-il comme à son habitude. Le nombre de fois où Summer y mettait un pied et couinait à cause de la chaleur ne pouvait plus se dénombrer sur ses doigts.


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Summer & Paris
Derrière Paris, à l’enlacer comme je le pouvais, je me mettais à rire – bouche contre sa peau – alors qu’il avouait qu’il préférait m’entendre couiner ou venir lui parler de manière plus salace pour l’ordonner de me faire du bien. Je déposais alors une multitude de baiser sur son dos avant que Paris ne se retourne pour m’embrasser, en me tenant la nuque. Ce simple geste me faisait du bien…cette façon qu’il avait de marquer son envie de posséder mes lèvres me faisait toujours craquer. Je profitais ce moment pour passer mes bras dans son dos, et marquait ce dernier en plantant doucement mes ongles dessus…juste assez pour laisser des petites traînées rougies et parallèle en glissant juste qu’au creux de ses reins « Et moi j’aime bien quand tu râles…quand ça sort du plus profond de ta gorge et que ça se mélange à un gémissement. C’est à la fois sexy et excitant ! » Avouais-je avec un sourire charmeur alors que mes mains se logeaient maintenant sur le fessier de mon mari. J’agrippais ces deux rondeurs musclées à pleines mains et les pressais contre mes paumes, avant de devoir lâcher ses fesses à contre cœur pour aller vérifier la température de l’eau.

Je me penchais pour plonger ma main dans la baignoire et en entendant la remarque de Paris, je me mettais à rire : « Ouais bah je vais finir par croire que pendant tout ce temps tu faisais exprès de mettre une eau trop chaud. Vu qu’apparemment tu aimes m’entendre couiner !! » Je faisais quelques vagues avec l’eau en faisant des ronds du bout des doigts, et hochait la tête, convaincu ! « C’est nickel là ! …enfin ça se trouve c’est aussi chaud que d’habitude, mais vu que ma température est montée en deux temps trois mouvements avec toi, je dois être moins sensible à la chaleur de l’eau. » Je me sentais prête à aller dans le bain, mais Paris devait se placer avant. Alors lui prenant la main derrière moi, je lui demandais de se lancer « Vas-y le premier, ensuite tu m’aides ? …tu n’imagines pas à quel point j’ai envie de ce bain. Depuis la dernière fois que t’as eu ta permission, j’y suis pas retournée…trop peur de glisser, et qu’il arrive quelque chose au bébé... » Paris entrait alors dans le bain et c’est debout qu’il attrapait mes mains tandis que j’enjambais la baignoire pour entrer à mon tour : « Par contre les deux monstres là….eux ils en ont bien profité !! Crois-moi ! »


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Summer & Paris
« Bébé, t’es au courant que si l’on continue sur cette lancée, je vais exiger un second round et que tu devras expliquer à nos fils pourquoi papa et maman sont enfermés depuis trois heures dans la salle de bain ? » lui demanda-t-il avec un grand sourire qu’elle ne pouvait guère voir à l’heure actuelle puisqu’elle était toujours collée à son dos. De tout de manière, cela s’entendait dans le son de sa voix et après tant d’années de mariage, Summer savait lorsqu’il plaisantait ou non. En même temps, elle ne l’aidait pas à se concentrer sur la discussion avec ses mains qui se baladaient dans son dos et sur ses fesses. « Mon ange… je te signale qu’on a pas le temps pour un second round et j’ai envie de te prendre dans une position plus confortable pour toi » rigola-t-il en glissant un bras derrière elle pour lui mettre une petite fessée  sur le haut de la fesse. A la place, il préféra lui donner la mission de contrôler l’eau -mais même cela, elle arriva à le détourner… Ne jamais laisser six mois sa femme sans sexe, elle était incapable de se raisonner après coup songea-t-il non sans amusement.

« T’es pas possible Mme Maconahey » rigola-t-il en se glissant dans le bain le premier pour mieux l’attirer entre ses bras en faisant attention à ce qu’elle ne glisse pas. Ce n’est qu’une fois calée entre ses jambes et contre son torse qu’il relâcha la pression en l’enlaçant. « Je m’en doute. Ils n’ont pas été trop pénibles pendant mon absence ? N’empêche, en six mois, ils ont bien grandis, j’en reviens pas… Je crois qu’ils vont être aussi grands que moi » dit-il avec tendresse comme à chaque fois qu’il évoquait ses deux grands garçons. « Au fait, j’ai oublié de te dire mais Matt’ va être papa ! Il me l’a dit lors de notre dernière connexion sur Skype. Ils ont vécu la même chose que nous : l’oublie de préservatif mais contrairement à nous, il y a bien un bébé à la clé… Tu vas être tata » lui apprit-il avec un grand sourire. En dix ans, il s’en était passé des choses et surtout, il avait réussi à tenir sa promesse : sa fratrie n’avait plus jamais été séparée suite à leur placement et avait vécu heureuse. « J’ai encore l’impression que c’était hier qu’il râlait à cause du bruit qu’on faisait et qu’il avait la tête complétement rempli de films porno » rigola-t-il de  bon cœur en se souvenant du bon vieux temps.


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Summer & Paris
Installée dans la baignoire, je souriais encore malicieusement après avoir entendu Paris m’interpeller par notre nom de Famille commun maintenant, et me dire que j’étais incorrigible, je suivais de mes bras les siens qui m’enlaçait et les caressais tout le long des avant-bras avant de déposer un baiser sur sa peau en répondant : « Tu crois quoi ?! Tu pars 6 mois et tu crois vraiment que je vais jouer les filles chastes et surtout, PAS DU TOUT en manque ????!! » Je fis semblant de glousser et ironiquement ajoutait : « Tu t’es pas marié avec la bonne blonde alors !! » Je me calais ensuite contre le militaire alors que l’on discutait maintenant de nos enfants. Paris les trouvait changé en 6 mois, et j’hochais la tête à l’affirmative à plusieurs reprise tout en ouvrant grand les yeux, comme une évidence : « Si tu savais, je redoute le jour où ils me dépasseront…Sans rire, rien que pour Caleb, j’ai viré une bonne dizaine de pull et t-shirt parce qu’il ne rentre plus dedans…et je ne parle pas de son jean favoris. Ça faisait pêche à la moule, et j’ai eu le droit à la grosse crise de larme ! » Et à peine lui avais-je expliqué ce fait qu’un autre me tiltait d’un coup « Oh, ça me fait penser d’ailleurs que : je lui ai promis qu’il irait avec toi s’acheter son prochain VRAI jean !... Parce que monsieur en a marre des jeans avec élastiques à la taille ! Il veut celui avec tous les boutons comme Papa, avec les grandes poches derrière !»

Je m’amusais à faire des ronds avec mes bras à la surface de l’eau alors que Paris m’annonçait la nouvelle concernant son frère, et que j’ouvrais de gros yeux de surprise ? « Quoi ?! Il va être papa ?! July est enceinte de combien ?? » Demandais-je tout en me retournant vivement d’un quart de tour, pour pouvoir observer Paris. « J’ai l’impression d’avoir pris encore 10 ans de plus maintenant ! Une chose est sûr, c’est le bien le portrait craché de son frère celui-là ! Oublié le préservatif …. » Bon là je sais, j’exagérais ! Et d’ailleurs, je me pinçais les lèvres effrontément pour m’empêcher de rire. Parce que question première fois sans préservatif entre nous, c’est limite si cela n’avait pas été moi la responsable de l’oubli, vu comment j’avais fini par sauter sur Paris par manque ! « Apparemment, les films pornos l’ont bien aidé ! » osais-je dire en plaisantant, en me remémorant la période ou Matthew faisait le pauvre adolescent innocent qui en avait marre d’entendre des gémissements dans la pièce d’à côté. Je me souviens encore de la fois, où j’avais finis par lui dire pour le faire rougir (comme il s’amusait à me faire rougir en parlant de ce qu’il savait de nos nuits avec Paris) que si il gueulait, c’était surtout parce qu’on l’empêchait d’entendre les « dialogues » de ces films pornos !



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Summer & Paris
« Oh non, je me suis pas gouré de blondes ! J’ai juste pris la plus obsédée » la taquina-t-il de bon cœur. Lui-même pourrait lui faire l’amour matin midi et soir mais pour l’heure, il voulait aussi savourer simplement l’instant présent à savoir de l’avoir dans ses bras. Il faut dire que sa présence lui avait énormément manqué. Six mois dans l’espace, à observer la terre en hauteur, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire, quel vêtement elle mettait tel ou tel jour. Summer lui avait manqué plus qu’elle ne pouvait l’imaginer pour autant, Paris savait qu’il ne regrettait en rien cette dernière mission. Il avait pu réaliser son rêve d’aller dans l’espace et ça… malgré tout l’amour qu’il avait pour sa famille, cela n’avait pas de prix. Lui, le gosse au passé douteux, celui qui s’était forgé à la seule force de ses bras, avait réalisé son rêve d’aller dans les étoiles. Au moins, il avait la satisfaction de pouvoir dire à ses enfants que lorsqu’on voulait quelque chose dans la vie, il fallait se battre pour l’obtenir. Ce n’est que comme cela que l’on réalisait ses rêves et non en restant les bras ballant à attendre que quelqu’un d’autre le fasse à notre place. « Et je suis censé lui trouver ce jean où ?! Tu sais que tu n’es pas au bout de tes peines. Ma mère râlait souvent à cause de ça surtout quand je me suis pris trente centimètre en un été et qu’elle a du prendre un second job pour refaire mon stock de fringue » lui dit-il. Oui, Summer n’était pas au bout de ses peines.

En parlant de ça, il lui apprit au passage qu’elle allait être tata, Matthew allant avoir un enfant avec sa petite-amie. « Elle est enceinte d’un petit mois à peine » lui répondit son mari tout en ramenant ses cheveux sur l’une de ses épaules pour pouvoir déposer de légers baisers au creux de son cou. « M’en parle pas… Je l’ai pratiqué élevé ce gosse et savoir qu’il va être père à son tour, ça me fout un coup de vieux ! » dit-il avant de la pincer légèrement. « Je te signale qu’on était deux dans cette histoire d’oubli hein ! » râla-t-il pour la forme en voyant qu’elle se retenait de rire. Décidément, elle méritait une bonne fessée -si seulement, cela ne lui faisait pas autant plaisir. « C’est un Maconahey… Il a ça dans le sang » rigola Paris. « N’empêche, par moment, j’ai l’impression de rêver : mes frères et sœurs, tous heureux… Ma mère qui a finalement retrouvé l’amour de sa vie dans les bras de mon père biologique… Matthew qui va fonder sa propre famille et nous… qui attendons notre troisième enfant. Bordel, le temps passe vite » lâcha-t-il en caressant son ventre gonflé par la grossesse.


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Summer & Paris
Evoqué nos enfants, c’était aussi devoir admettre qu’ils grandissaient bien trop vite. J’avais l’impression que c’était hier que je prenais encore Caleb dans les bras parce qu’il avait eu sa période « câline » après l’un des départs de son père pour une nouvelle mission. Je compte pas les fois où il avait piqué une crise parce que je ne pouvais pas le prendre sur mes genoux ou le soulever de terre parce que j’avais fini par avoir mal au dos ou était occupée. Alors oui, ils grandissaient, et pas seulement en âge. EN TAILLE, c’était pire. Paris se demandait où trouvé le fameux « vrai jeans comme papa », et me rappelait bien malgré moi que le budget vêtement allait être un problème encore pendant longtemps. « Ouais bah écoute, va falloir que je refasse les comptes pour élargir le budget habillements parce que je sens que je vais devoir y retourner le mois prochain pour les chaussures déjà… Oh et pour le jeans, va chez Levi’s directement. J’ai reçu le prospectus il y a pas longtemps sur la collection vintage hipster pour les mômes…les jeans avaient l’air bien sympa. Par contre, prend lui une taille de plus que celle qu’il a quand vous irez, d’accord ?! » Je ne me voyais pas assister à nouveau à une crise de larmes dans 5 mois à peine parce que le jeans comme papa ne serait plus à sa taille…

Je me penchais en avant (du moins comme je le pouvais) pour m’emparer de la fleur de bain qu’il était posé sur le rebord de la baignoire et la plongeait dans l’eau tranquillement avant de rire parce que Paris réagissais à ma petite provocation au sujet de lui et son frère. « Donc si on était deux, ça veut dire que eux aussi…dis ?! » je me retournais avec une idée malicieuse en tête, et telle une gamine, je voulais marquer le coup pour l’annonce de cette grossesse « J’ai une idée parfaitement dégueulasse et machiavélique en tête…et si on invitait Matthew et July à venir dîner à la maison, et qu’on leur faisait croire qu’on n’était pas super ravie pour eux ?! Tu sais en mode parents moralisateurs, prêts à leur faire un sermon sur les préservatifs ?! J’ai envie de voir la tête de Matthew se décomposer de honte » Je me marrais toute seule, bien que je savais que ce n’était pas cool de faire ça mais…allez…Matt méritait bien que je l’embête un peu. Et c’est sans surprise que Paris se sentait soudain nostalgique et admiratif du parcours de tout le monde. Quelque part, je pense que ce genre de constat qu’il faisait, il avait pris l’habitude de le faire à force de louper certains moment de nos vies. Peut-être que rétablir l’évolution des choses l’aidait à se rappeler qu’il n’avait pas vraiment loupé quoique ce soit et que tout était encore neuf d’hier. Alors, comme il faisait le bilan de sa famille, je me devais de faire le bilan de la mienne : « Ma mère et mon père qui arrivent enfin à s’entendre et s’aimer…ma sœur qui fait toujours autant ce qu’elle veut de son cul, mais qui n’a plus l’attention de tous…mon frère qui emménage pour la première fois en couple avec son petit-copain...Ethan, qui a sans doute trouvé sa première "amoureuse"…ouais, lui aussi….il va trop vite. » lançais-je en grimaçant légèrement. « Je redoute de me lever un matin et d’entendre que je vais devenir grand-mère !! »


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Summer & Paris
« Pour une quoi ?! » lâcha-t-il en clignant des yeux. Pour Paris, Summer était en train de lui parler chinois car il n’avait mais alors aucun sens de la mode et encore moins des différents mouvements ou il ne savait quoi. Son truc vintage, cela ne lui parlait absolument pas. Le militaire continuait de s’habiller toujours de la même façon : jean, polo, T-shirt. Des trucs simples, confortable et surtout indémodable. De tout de manière, la majeure partie de ses journées, il les passait en treillis alors le week-end, il était plutôt du genre à s’habiller simplement. « Tu sais quoi ?! Limite, on devrait faire les courses tous ensemble -surtout avec toi ! » répondit-il à sa femme avec un pauvre sourire de l’homme qui n’a franchement pas envie de se taper les magasins de mode. La seule fois où il avait fait les magasins avec un pote pour refaire la garde-robe de ses frères et sœurs, cela avait tourné au désastre.

« Ahahaha » fit-il semblant de rire alors que la conversation se détournait de leurs enfants pour pointer celui qu’attendait son frère cadet. Matthew, bientôt père de famille. Le temps passait trop vite que par moment, Paris avait l’impression d’avoir tout raté. « Tu es une femme sadique, je te préviens, il voudra se venger après coup… Moi je vous laisse vous démerder entre vous ! » lui dit-il avec cette fois-ci, un véritable rire qui secoua ses épaules. Matt’ allait lui en faire voir des vertes et des pas mures à la pauvre Summer mais cette dernière le lui rendrait au centuple. Dans le fond, sa femme et son frère étaient de vrais gosses. En tous les cas, il ne disait pas non à sa proposition car lui-même aimerait bien voir la tête qu’allait tirer son frère face à sa jolie blonde. « Par contre préviens July, ça serait con qu’elle nous fasse une fausse couche sous le stress » ricana-t-il avant de se sentir d’humeur nostalgique. Oui, les années passaient bien trop vite et de voir où en était sa famille, le comblait tout autant que cela le plongeait dans une certaine nostalgie. Il avait l’impression qu’Ethan faisait ses premiers pas il y a encore quelques jours mais non, son fils était déjà bien grand et le second prenait le même chemin. « Tu as encore du temps devant toi avant d’être grand-mère mon ange » lui dit-il en déposant un baiser sur sa joue. « Mais oui, nos enfants grandissent vite mais je suis heureux de me dire qu’ils ont eu l’enfance que j’ai toujours rêvé d’avoir… même si je regrette de ne pas avoir été aussi présent que j’aurais aimé l’être »


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Summer & Paris
Je riais gentiment en entendant Paris me dire qu’il était préférable de faire les courses ensembles. « Ah nan nan. Tu vois le problème c’est que Caleb est dans sa phase "y’en a marre d’avoir maman sur le dos tout le temps !" Alors allez l’emmener acheter un jean et l’essayer ? C’est limite bouffer son espace vital ! Alors que Papa…ce n’est pas pareil ! C’est JA-MAIS, pareil ! » Je souriais, bien contente de me dire que maintenant, il allait pouvoir gérer son rôle, et que j’allais être la première à ne plus subir les pleurnicheries ou les « mais non, z’veux pas !! Chui un grand z’veux pas que tu viennes !!! » Je venais alors tapoter gaiement l’avant-bras de mon mari à plusieurs reprises et lui dis « Tu vas gérer t’inquiète pas !! Un vrai papa super-héros » ajoutais-je en riant légèrement.

On parlait ensuite de Matthew et du fait que ce dernier allait être papa, et quand je proposais de lui faire une sale blague, je n’étais pas plus étonnée de voir Paris rire mais me dire qu’il ne voulait pas y participer ! Les duels Matt-Summer étaient bien connus maintenant ! A chaque fois c’était une question de rendre la pareille à l’autre ! Un coup de crasse de Matthew et je répliquais dans la semaine…et puis au final, on avait espacé les vengeances, afin qu’elle devienne plus surprenante et peu prévisible. « Comment ça tu nous laisse nous démerder ??!!  Est-ce que ton frère t’a raconté sa dernière « fierté » ?! Nan, j’suis sûre ! Ton super frérot a eu la gentillesse de m’offrir un T-shirt avec écrit un gros "Seul Spécimen de Baleine Terrestre" dessus ! »  Voilà finalement ce qui m’avait poussé à obtenir vengeance ! Mais Paris avait raison sur le coup : il fallait prévenir la future maman, histoire de ne pas la stresser pour rien ! Et puis elle avait l’habitude maintenant, elle connaissait notre petit manège. « Je l’appellerais demain après-midi, histoire de le faire quand ton frère est pas là ! Et je lui propose de dîner ce Vendredi ?! » Demandais-je pour m’assurer que Paris était d’accord pour recevoir du monde cette semaine. Mais forcément, le fait de parler de bébé, et d’enfant qui grandissait me rappelait à quel point le temps passait vite ! Okay j’exagérais en me voyant déjà grand-mère, mais je me rappelle encore très bien de la remarque de Grace à la maternité, juste après la naissance d’Ethan « Profites-en boucle d’or : Tu penses que tu as du temps devant toi, et un jour tu te réveilles, ton gosse à 15 ans et rêve déjà de quitter la maison…bon à mon avis, le vôtre attendra au moins sa majorité, mais…le temps passe si vite ! » J’écoutais maintenant Paris se sentir enfin heureux de pouvoir profiter pleinement de ses enfants, malgré quelques regrets ! « Tu peux pas être partout chéri ! Et puis, je ne crois pas que les enfants t’en tiennent rigueur…bon okay, ils ont pleuré certains soirs parce que leur père n’était pas là pour les border. Mais à côté de ça, ils sont toujours super fiers quand ils parlent de toi aux gens. Leurs amis, les enseignants, leurs entraineurs…ils ont tous l’image du papa de l’espace ! Et puis tu leur as permis de rêver. Et ça, il n’y a aucun regret à avoir là-dessus ! »


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