Soirée mousse géante !! [ouvert à tous]

Soirée Mousse

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ne soirée mousse? Sûrement une des idées les plus débiles de notre ère. Est-ce une soirée pour celles et ceux qui aiment se frotter le dos l'un l'autre? Est-ce une sorte de perversion déguisée afin de voir de jolies nanas en maillot de bains, et pouvoir toucher de partout sans que personne ne remarque rien? Sans doutes.
En réalité, si Lorenzo détestait tant ce genre de fête, c'est principalement qu'il ne pouvait pas pleinement y participer à cause de sa jambe folle. Se balader dans la mousse une canne à la main, n'était pas une très bonne idée. Déjà qu'à cause d'elle il était la cible de bien des moqueries, il préférait ne pas imaginer dans un tel lieu. Enfin, les moqueurs n'étaient jamais bien persévérant, et, de part ses années de formation à la canne de combat, rares étaient ceux qui réitéraient la chose.

En fin de compte, cette soirée mousse, l'italien finit par s'y rendre, canne en main, un vieux t-shirt gris, et un jean abîmé. Même si l'idée ne l'enchantai guère, l'idée elle, de pouvoir rencontrer plein de jeunes filles toutes plus belles les unes que les autres, elle, elle l'enchantait vraiment. Malheureusement, à peine le boiteux arriva à la fameuse fête, que ses projets se tournèrent vers d'autres choses plus importantes. En effet, alors qu'il se dirigeait vers le bar pour essayer de dérober discrètement quelque chose, il remarqua Murray, qui se crêpait le chignon avec un autre gars. Murray, était en quelques sortes la meilleure amie de Lorenzo, si ce n'est sa seule réelle amie. La seule personne à part ses deux parents en qui il pouvait avoir une confiance absolue. Alors, la voir s’engueuler avec quelqu'un … Il fallait absolument qu'il intervienne, voilà tout.

« N'est-ce donc pas là la délicieuse Murray? Que dis-je! La sublime Murray! »

Sur ses mots, la joute verbale s'arrêta net. L'italien avança difficilement jusqu'à elle pour lui baiser avec douceur la main, un sourire charmeur sur ses lèvres.

« Bon, hé bien … Il se passe quoi là? Encore un de tes nombreux prétendants qui n'arrive pas à accepter le fait que tu l'aies dégagé? »

Lorenzo n'avait pas l'habitude de se montrer si froid. Malheureusement pour l'inconnu, Murray était une des rares choses auxquelles il ne fallait pas toucher, à moins bien sûr, de vouloir attiser la colère de notre jeune estropié.

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L'

arrivée de Lorenzo sembla très vite calmer la belle, si bien que, toute la colère présente sur son visage quelques instants auparavant, disparut en un instant lorsque son ami arriva, en plus de cela, lorsque ce dernier lui fit un baise-main, un délicieux sourire s'afficha sur le visage de Murray, ce qui ne put que réjouir le jeune italien.

Lorsqu'il fit référence à la cible de sa colère, la belle demoiselle lui dit que ce n'était pas important, rien en tout cas qui pouvait les retenir ici. Elle vint prendre le bras droit de son ami pour avancer tel un couple loin de ce fameux bar, avant qu'un regard accompagné d'un de ses plus beaux sourire, pour lui dire que son héros venait de voler à son secours. L'italien prit une mine douteuse à tout cela, avant de donner quelques mots.

« Mais dis moi, les héros ne sont-ils pas sensés recevoir un doux baiser de la demoiselle en détresse une fois celle-ci sauvée ? Car bon … De ce côté là, j'me suis fait avoir. »

Il rigola légèrement avant de reprendre d'un ton un peu plus sérieux.

« Non, plus sérieusement, c'est tout normal, tu es mon amie, tu es peut-être la seule personne ici que j'peux réellement appeler ami. Je t'ai vu au loin, je n'ai pu qu'intervenir. Mais c'était qui ? Ne risque-t'il pas de revenir pour nous embêter de nouveau ? »

Il soupira longuement avant de regarder autour de lui quelques instants avant de s'arrêter, un léger rictus de douleur sur le visage.

« Je suis désolé ma belle, mais, il faut que je pose mes fesses quelques instants, le trajet jusqu'ici m'a bousillé. Je ne te retiens pas. Et puis, je ne veux pas faire de jaloux avec la reine de la soirée à mes côtés. Va t'amuser va. »

Un large sourire s'afficha sur son visage, espérant réellement qu'elle profite de la soirée, qu'elle ne reste pas à ses côtés juste par obligation ou autre.

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«Bien sur que je trouve. Moi même je fais de la danse depuis mon plus jeune age.» Je ne l'avais même pas remarqué ! «Avec plaisir. J'adore les toboggans.» Le toboggan ressemblait plus à un tube qu'à autre chose ! Elle grimpa à l'échelle de celui-ci avant moi et se lança, je la suivit alors de peu. Cristal criait et moi aussi, il y avait de quoi : ce toboggan était extraordinaire ! Elle s'écarta de peu avant la fin du toboggan et je plongea tête la première. En remontant de l'eau, elle me proposa de le refaire et lui tout de suite signe de la tête que j'était d'accord. Je nagea alors à toute vitesse pour arrivée la première lorsque je m'arrêta : «Regarde !» Une grosse bouée était caché derrière la mousse. Un énorme sourire apparût alors sur mon visage.

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urray semblait amusée par ce que disait son ami sur la récompense d'un héros. Elle souriait, et, son sourire était le plus beaux des trésors, le plus beau des bijoux. Pour Lorenzo, rien ne pouvait égaler le sourire d'une femme, un coucher de soleil? Une musique? Une peinture? Un film? Rien, tout n'était ne laissait qu'un goût fade à côté, et, celui de Murray n'avait nul égal. Et non, il n'était pas amoureux, du moins, c'est ce qu'il pensait au plus profond de lui. Seulement voilà, le temps qu'il passait en sa présence était à chaque fois un souvenir intarissable. La belle rentra dans son jeu, disant que les héros ne faisaient sûrement pas tout ça pour l’appât du gain, avant de venir lui apposer un doux baiser sur la joue, ce qui rendit heureux le jeune italien. Des baisers, il en avait reçu des tas, mais les siens, étaient … Différents.

« Certes, les vrais héros oui, mais, lorsque l'on voit ce qu'il y a à la clé, on a tous envie de devenir un héros. »

Un large sourire s'affichait sur son visage.

Lorsqu'il eut été question du fameux homme, Murray se gratta le bout du nez, avant de se passer une mèche de cheveux derrière l'oreille, comme si … Comme si elle était nerveuse, avant de répondre que c'était un simple mec, et qu'ils n'auraient aucun soucis.

Un peu plus tard, quand le boiteux voulu s'arrêter pour reposer sa jambe, et proposa à son amie de le laisser seul, celle-ci refusa et l'emmena sur un des tabourets du bar.

« Tu sais, je te suis reconnaissant pour ce que tu as toujours fait pour moi, et ce que tu fais toujours cependant, je sais que les fêtes ne te déplaisent pas, j'ai pas envie de te gâcher celle-ci. Surtout … Avec tout ces mecs qui te regardent, tu ne vas pas rester assise là avec un estropié. Si? »

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n regard étrange, noir se posait sur le jeune italien après un long soupir de la belle Murray. Il est vrai qu'à chaque fois que Lorenzo parlait des apparences, la jeune femme était bien souvent en désaccord avec lui, cette fois encore, elle lui signala à l'oral. Oui elle aimait la fête et était venue s'amuser. Oui, il y avait des mecs cannons, mais de son point de vue, le jeune italien l'était tout autant, ce qui le fit d'ailleurs légèrement sourire. Elle continua sur le fait qu'il était surtout bien plus intéressant. Puis, avec son ton de chef, la belle lui dit que, même si ça ne lui plaisait pas, elle allait passer la soirée avec lui. Et là-dessus, on pouvait lui faire confiance. La blonde était une de ses personnes qui respectaient toujours sa parole, quelle qu'elle soit. Murray tenta alors de détourner la faute sur lui, innocemment, disant que s'il ne voulait pas de sa présence qu'il le dise, et que surtout, si c'était les regard des autres qui l'effrayaient, ils pouvaient tout simplement partir.

Lorenzo sourit, en prenant avec une immense douceur la main de son amie, avant de recouvrir celle-ci de sa seconde main, pour enfin lui adresser quelques mots.

« Tu sais pourtant bien que je n'ai que faire du regard des autres. Dois-je te rappeler que j'ai vécu en fauteuil roulant? Et que, toute ma vie durant je serais obligé de marcher avec cette canne? En plus de cela, regardes mes habits, si le regard des autres me gênait, jamais je ne sortirai. Et concernant l'invitation à passer la soirée avec toi, comment refuser? Cependant, je pense à toi, voilà tout, tu es venue à cette soirée pour t'amuser, rester avec moi qui ne peut pas vraiment m'amuser à un tel endroit, est quelques peu … Idiot non? »

Son habituel sourire doux et chaleureux s'affichait sur son visage, tandis que ses mains caressaient avec douceur, les doigts de la jeune femme, pris au piège.

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Neal venait de se faire quitter par Marloes qui avait voulu aller avec un autre, un mec qui ne lui donnait pas forcément plus envie que ca de côtoyer mais après, chacun son avis. Le jeune homme la regarda donc partir avant de retourner au bar et de reprendre une bière, il recommença à regarder les gens passer sans se préoccuper de qui que ce soit, ni Marloes, ni Murray et ses regards noirs. Il était vraiment bien le dos sur le bar pour admirer ce qui se passait autours de lui, mais assez vite il eut envie de passer de l’autre côté du bar pour s’assoir sur un frigo comme a sa grande habitude, après tout il en avait bien le droit, c’était son camp qui organisait la soirée, Will était heureux au milieu des gens, il avait vraiment beaucoup de chance d’être chez les putafrange, c’était le paradis des fêtes tout ce que le jeune homme aimait. Il fini sa bière avant d’en prendre une seconde en regardant toujours ce qui se passait autour de lui, mais rien n’avait vraiment changé, c’était calme de chez calme pour lui.