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Je ris à sa réflexion. Je le taquine et il arrive toujours à sortir une connerie plus grosse que lui qui me fait rire aux éclats, comme une gamine. Oui, je suis ce genre de minettes de quatorze-quinze ans qui rigole aux blagues de son petit ami. Bon, sa blague est drôle et ça me montre une nouvelle facette de son caractère. C'est tout ce qu'il me faut pour être bien. " Bon, maintenant je te préviendrais de ce genre de changement " Soufflais-je, taquine jusqu'au bout. Oui, ça me fait sourire tout ça. Et puis, je compte bien faire un sacré bout de chemin avec lui... Bonaventure est tout ce que j'ai toujours cherché... Un homme attentionné, posé, calme, avec ses qualités et ses défauts, ce qui le rend irrésistible au possible. J'embrasse ses lèvres et termine de ranger mes affaires. " Ça marche, on a un deal " Je ris légèrement mais reprends ce que j'étais entrain de faire. Il faut que je me dépêche sinon on va finir par rester là ce soir et je serais franchement dégoutée. Maintenant qu'il m'a parlé de quinze jours de vacances loin de Cambridge, je suis pour. J'espère que cette fois, il n'y aura rien pour toujours compromettre... Je m'en voulait de penser aussi négativement. Mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin de passer du temps avec mon petit ami, de le découvrir encore un peu plus. Je souris légèrement. " T'es sûre que t'es pas Dunster toi ? Parce que t'es quand même super intelligent " Soufflais-je en riant. Oui, les étudiants en médecine se connaissent tous plus ou moins. Je dis bien plus ou moins parce que je n'ai jamais été plus sociable que ça. La preuve, Priape et moi étions dans la même maison depuis sept ans mais nous nous parlions réellement que depuis un an tout au plus... Comme quoi... Je le dévisage quand il parle de faire chambre à part en Argentine. " On verra bien qui craquera le premier alors " Et j'avais des arguments de choc pour le faire flancher. Lui aussi, bien entendu. Mais bon, si j'avais envie de jouer la difficile à approcher, je le ferais sans grand soucis. Je lui vole un baiser et entre dans l'ascenseur en le pressant un peu, lui demandant de me donner la poubelle. Ce sont mes affaires, c'est pas très hygiénique et il ne sait pas où est le vide ordure. Je préfère y aller, pouvoir fangirler quelques secondes entre les poubelles puantes avant de filer vers l'aéroport et de s'envoler pour l'Argentine, donc. J'acquiesce. Ok, un guide sur le pays. Visiter, je ne suis pas contre mais s'il me fait balader à travers les chaleurs actuelles toute la journée, il risquerait de regretter amèrement ce petit voyage en amoureux. Je le regarde et fronce les sourcils. " Tu veux m'épuiser et tu tentes de me faire passer un message ? " Que je suis un peu capricieuse sur mon confort de la nuit et que je dois bouger pour perdre le gras - invisible - que j'ai sur les fesses ? " Ça me va si on peut trouver un truc sympa à faire. J'ai pas envie non plus de survoler l'Argentine " Si je me déplace, ce n'est pas pour rien. J'ai détesté n'être que de passage à Paris en novembre dernier... Surtout avec les évènements qu'il y a eu. J'aurais tellement voulu aider, apporter mon expérience aux médecins mobilisés. Mais je m'étais envolée en matinée pour rentrer à Harvard. Les portes s'ouvrent au rez-de-chaussée et je lui souris légèrement. " Vas-y, je te rejoinds.. Essaye de pas te faire kidnapper par une de mes voisine tu veux " Je ris légèrement et descends au sous-sol pour jeter les poubelles. Un large sourire est présent sur mes lèvres et rien ne peut l'effacer, même pas l'odeur nauséabonde des poubelles. Je suis tellement heureuse... Je balance le sac à l'autre bout du local et remonte rapidement. Je secoue ma veste et mon tshirt, de peur qu'ils sentent la pourriture dû à mon court passage dans le local. J'arrive rapidement à la voiture de Bonaventure et monte du côté passager. Je prends sa main dans la mienne et lui souris. " Une nouvelle aventure et l'Argentine donc " Un large sourire se dessine sur mon visage. Je l'embrasse et sors mon téléphone. Il faut que j'appelle l'hôpital et plus vite que ça ! Sienna, ça attendre d'être à l'aéroport. Elle doit être entrain de s'éclater là...
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Faire le pitre, dire des bêtises, jouer sur les mots, Bonaventure adorait cela surtout lorsque son public se limitait à Andrea. Cela pouvait paraitre fou qu’une femme ait pu, en si peu de temps devenir une part importante de son univers mais c’était bel et bien le cas. Le jeune homme ne pensait qu’à elle, il ne voyait qu’elle également. Le reste ? Cela ne comptait pas. A quoi bon s’appesantir sur les choses négatives lorsqu’il entendait son rire cristallin ? Un son mélodieux qui avait le don d’apaiser ses souffrances, de le rendre à nouveau fort et fier. Le jeune homme ne s’était pas senti aussi bien depuis des années et il serait fou de ne pas en profiter. Il avait beau jouer les charmeurs, les plaisantins, il n’en restait pas moins à la merci de sa petite-amie. Andrea tenait à la fois son cœur entre ses doigts mais également ses illusions, son espoir d’être à nouveau heureux. La vie, il la savait chienne mais Bonaventure voulait croire que leur couple avait une chance de surmonter les différents obstacles qui se dresseraient sur leurs routes. Ce voyage n’en était que la première étape : apprendre à vivre l’un avec l’autre, à passer outre les petits défauts, les petites manies. Un couple, ce n’était pas toujours dire amen mais c’était faire des compromis qui allaient dans les deux sens. C’était avancer dans la même direction, main dans la main. Trop de couples se séparaient à causes des individualités ou pour des prétextes bidons. Lui, il voulait construire quelque chose de solide, il voulait partager des choses mais il allait également devoir composer avec les propres envies d’Andrea. « J’ai juste un sens de la déduction et de l’observation… si je veux vraiment faire carrière, j’ai intérêt à garder un esprit affûté » rétorqua-t-il avec un léger sourire. Modeste le monsieur.

« Est-ce un défi que tu me lances trésor ? »rigola-t-il en arquant un sourcil, intéressé. Andrea lui vola un baiser et l’entrainant vers les ascenseurs où la question de la poubelle fut vite réglée. Les arguments de la jeune femme se tenaient ! Il ne ferait que leur faire perdre du temps à jouer les preux chevaliers. « Non du tout… T’épuiser est d’une certaine façon un de mes projets mais je crois que tu te méprends sur la méthode que je souhaite avant tout employer » rigola-t-il en lui lançant une œillade complice. « Pour le reste, j’ai surtout envie que tu profites du voyage et je sais que tu n’aimes pas dormir à la belle étoile. Je te promets que quoiqu’il arrive, tu auras un lit pour passer la nuit » lui dit-il tout simplement. Oui, ce voyage allait être leur façon à eux d’apprendre à vivre avec les désidératas de l’autre, à s’adapter à l’autre également. « Oh j’en suis sûr que nous trouverons ! » ajouta-t-il au sujet de l’Argentine.

Bonaventure se dirigea vers la voiture, mit la valise dans le coffre et attendit que sa belle soit de retour et s’installe sur le siège passager. « En route ! » lança-t-il, la laissant prévenir l’hôpital et envoyer les sms à cette fameuse Sienna. La route jusqu’à l’aéroport ne fut pas très longue, une demi-heure seulement. « Comment on s’organise ? Tu vas voir si tu trouves un guide sur l’argentine pendant que je réserve nos deux places sur le premier vol ? » lui proposa-t-il histoire de gagner du temps surtout si le vol était en partance dans moins de deux heures car il fallait encore enregistrer les bagages.
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" Tu comptes donc être détective ? " C'est bien ce qu'il faisait à côté de ses études donc bon, je me demande si c'est vraiment le job qu'il veut faire. Chercher des gens, les espionner, tout ça quoi... Je ne sais pas comment je me positionne face à ça. Si ça peut aider des gens à se retrouver, je peux le comprendre, l'accepter... Mais s'il venait à briser le coeur de quelqu'un en prenant des photos compromettantes... Je ne sais pas. Je sais bien qu'il ne peut pas parler de ses patients avec son entourage mais bon. Avoir un petit ami qui peut savoir tout sur vous sans vous en parler, ça fait quand même flipper, quand on y pense. J'espère qu'il fait bien ça parce qu'on lui demande et non pas pour espionner les gens qu'il connait. Et voilà que je me mets le stress toute seule, que je me fais des films alors que je sais pertinemment que Bonaventure est un amour et qu'il ne ferait de mal à personne. " Je suis très mauvaise perdante alors je risque de tout faire pour te faire craquer tu sais " Soufflais-je avec un léger sourire. Oui, oui, je suis prête à me balader en sous vêtements pour le faire flancher, à lui envoyer des photos plus que suggestives et tout ce qui va avec. J'ai de la suite dans les idées et je n'ai peur de rien. Surtout vu le plan qu'il semble vouloir prévoir pour notre voyage. Bouger souvent, visiter, changer de villes... Alors je pouvais me balader à moitié nue dans les couloirs, dès le lendemain je ne verrais plus le staff ni les clients. " Je peux dormir à la belle étoile sur un matelas " Lançais-je en riant légèrement. J'espère bien qu'il va me fatiguer d'une manière plus sensuelle et sexuelle que le fait de faire de la marche toute la journée... Je ne suis pas folle hein. En tout cas, j'espère que ça va aller pour nous. Parce qu'avec nos prothèses, ça risque d'être difficile. Il ne prend pas de médicaments et je n'ai rien pris avec moi. L'oxycodone est proscrite et c'est la seule chose qui me soulage quand ça ne va vraiment pas... " Je veux profiter aussi de ce voyage mais... Tu sais que je n'en profiterais pas si t'es pas heureux non plus... Je peux être un peu chiante mais si tu veux dormir sur un matelas gonflable sur le sable ou juste sur un sac de couchage, on le fera " Parce que c'est notre voyage. C'est Andrea et Bonaventure en Argentine et pas "Le voyage d'Andrea en Argentine, avec son petit ami". Non, non. Je veux qu'on garde une bonne expérience de ce voyage, qu'il nous lie encore un peu plus... C'est lui et moi et non pas lui / moi. Un tour par le local à poubelles et je suis rapidement avec lui dans l'habitacle de la voiture. Je téléphone à l'hôpital, leur explique que je pars quinze jours en Argentine, suivi d'une semaine de spring break. Ou deux, je ne sais plus. Mon supérieur accepte et me souhaite de bonnes vacances. Je dois être la fille qui prend le maximum de vacances à quelques semaines d'intervalles... Mais je crois que l'hôpital se fiche de bien de tout ça tant que j'ai mon quota d'heures... Et puis, il y a bien des gens pour me remplacer. " On fait ça... Tu me diras à combien ça revient hein " Je sais bien qu'il voudra tout me payer, qu'il a de l'argent mais je ne veux pas être un poids financier pour lui. Je détesterais qu'il finisse par se dire que je profite de lui ou je ne sais pas quoi. J'ai aussi de l'argent et de quoi payer mon voyage. Il y a un an et demi, je n'aurais même pas été capable de payer l'essence en fin de mois mais maintenant, c'est différent. Il gare la voiture et je le regarde. " Je suis une femme indépendante ok ? Je veux pas que tu me payes absolument tout. Même si je sais que tu vas tout faire pour le faire... " Il est comme ça. S'il avait pu m'acheter la lune pour la Saint Valentin, il l'aurait fait sans hésitations. " J'ai pas envie d'être entretenue de cette sorte d'accord ? " C'est dégradant je trouve. Et il sait que j'ai un sacré nombre de valeurs. Et que ça risquerait de me mettre en colère, de jouer avec le feu pour lui montrer que je peux me débrouiller comme une grande. Alors Bona, pas d'excès... J'ai pas envie d'être un poids financier, vraiment pas...
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« En réalité, j’aimerai devenir consultant pour le FBI ou pour les forces de police. Avec ma prothèse, je ne peux pas devenir policier alors c’est pour moi une façon d’exercer cette profession tout en étant libre de mes choix, de mes mouvements. Je sais que bien souvent, la profession de détective est entachée des clichés. La partie « adultère et autres » ne m’intéresse pas. Je veux enquêter sur des disparitions, des meurtres, des cas non élucidés par la criminelle. Je veux venir en aide aux gens, apporter des réponses à des vieilles interrogations, redonner de l’espoir ou simplement leur permettre de tourner la page » lui expliqua-t-il avec ferveur. Bonaventure ne se voyait pas comme un petit détective qui vivrait en fouillant les poubelles ou dans les vies des autres pour dénicher de vilains secrets. Ce n’était pas son ambition. Lui, il visait bien plus haut : il voulait enquêter, résoudre des mystères, retrouver des gens, être utile à la société d’une façon concrète et compatible avec son éthique personnelle. Oui, il voulait un métier où il pourrait garder sa conscience avec lui.

« Aïe… Je suis tout autant mauvais perdant que toi ! Je crois que nous sommes face à un problème… C’est là que tu vas me dire que tous les coups sont permis pour remporter la victoire ? » rigola-t-il car quelque chose lui soufflait qu’Andrea pouvait se révéler un adversaire à la hauteur de ses espérances ou de ses pires craintes. C’était au choix ! Mais justement, la compétition n’en sera que meilleures tant qu’elle restait bonne enfant. Le but n’était pas qu’ils en finissent aux mains. Andrea en vint peu après à lui confier qu’elle voulait également qu’il se fasse plaisir durant le séjour, que ce n’était pas ses vacances à elle mais à eux -du moins est-ce ainsi qu’il interpréta les choses. « Oh mais je suis heureux ! Okay j’admets que j’aime voyager à la dure mais dans le cadre de mes séjours sportifs. En dehors de ça, être avec toi, dans une chambre d’hôtel, c’est tout aussi bien. Et puis, on verra sur place…. Je suis certain que nous trouverons une façon bien à nous de conjuguer ces vacances » lui dit-il.

Arrivé à l’aéroport, Bonaventure proposa de distribuer les tâches et sa petite-amie en vint à lui dire qu’elle souhaitait participer aux frais. Le métisse comprenait largement son point de vue, il le trouvait même respectable et admirable. C’est juste qu’il ne voulait pas qu’elle se ruine alors qu’il avait les moyens de les faire voyager. « Je sais que tu es une femme indépendante Andrea et je respecte cela… mais j’ai tout de même le droit de t’offrir des cadeaux non ? Ce n’est pas pour t’entretenir » protesta-t-il avant de lui sourire. « D’accord, on fera moitié moitié et on ne fera aucune dépense inutile ou trop grosse… Je n’ai pas non plus envie que tu t’imagines que je veuille t’impressionner avec mon argent, ce n’est pas mon but… Je veux juste que tu sois à l’aise et surtout que tu ne te prives pas de me demander de temps en temps des choses. J’aime te faire plaisir ! C’est puéril je sais mais j’aime te faire des cadeaux… j’essaierai simplement de rester dans la limite du raisonnable. Cela te va comme compromis ? » lui demanda-t-il avant qu’ils ne se séparent. Devant la commerciale, il hésita avant d’opter pour la seconde classe. Si Andrea devait payer son billet, il n’allait pas jouer les crétins et prendre le plus cher mais il n’allait pas lui faire l’affront de la faire voyager en classe éco car cela signifierait qu’il la considère comme pauvre. Bon sang, il allait avoir mal au crâne avant la fin des vacances.
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Je souris suite à ce que Bonaventure me dit... Ça me fait tellement plaisir de voir qu'il est comme ça, qu'il a le coeur sur la main et qu'il veut dédier sa vie à aider les autres. Je ne peux que partager son enthousiasme puisque c'est ce que je fais : sauver des vies quand je le peux. Il y a des cas impossibles et il en sera de même pour Bonaventure. Tout ne peut pas être rose ou tout beau... C'est mission impossible. " Tu veux devenir mon Reid chéri en fait " Souriais-je. Oui, s'il y a bien une série que je ne loupe pas, c'est Esprits criminels. J'espère juste qu'on ne finira pas comme Hotchner et sa femme.. " Enfin, plutôt mon Morgan à moi " Ouai parce que même si Reid est mon personnage préféré, Bonaventure a plus de points en commun avec Morgan. Le physique, l'intelligence et tout ça. Et moi, je me rapproche le plus de Pénélope. Ouai, bon, pas physiquement mais sinon le reste, je pense que ça peut le faire... Sauf si on prend en compte le fait qu'elle ne touche pas Morgan. Ça, ça va clairement pas le faire avec le jeune homme parce que j'ai déjà hâte de me retrouver dans ses bras, de l'embrasser et de ne faire plus qu'un avec lui. La conversation file rapidement vers le fait qu'il veut que l'on fasse chambre à part. " Tous les coups sont permis ou.. mieux ! On fait des économies et on ne prend qu'une chambre " Bah oui voyons, c'est ça la vie, la vraie. Faut faire des économies surtout si monsieur est gourmand en voyage. Parce qu'il faut changer d'hôtel mais ça inclut aussi changer de ville et donc il y a le transport à payer... Oui oui, je pense déjà à ce genre de choses. Je suis partante quoi qu'il me propose. Je l'écoute et souris. Je veux que tout se passe bien, qu'on se sente bien. J'ai pas envie qu'on arrive au Chili aigris et dégoutés l'un de l'autre. " Musée, visite, marche et dodo. Ça va être géniaaaal ! " Je parais surexcitée et je le suis. Mais je ne parle pas de sexe, bien entendu. Ce genre de choses, ça ne se prévoit pas mais alors pas du tout... Ça se fait comme ça, sur le coup, sur l'envie, sur... un lit ! Ou pas. La douche était une très bonne alternative. Surtout qu'il fait chaud en Argentine et qu'on risquerait de surchauffer tous les deux... Cette pensée m'arrache un sourire. Arrivés à l'aéroport, on quitte rapidement la voiture pour entrer dans le lieu en lui même. Je tire ma valise derrière moi d'une main et je tiens celle de Bonaventure de l'autre. Un large sourire se dessine sur mon visage. Je suis bien, heureuse et je sais que je peux tout lui dire, qu'il ne se vexera pour une histoire de quelques dollars... C'est juste que je ne supporterais pas qu'on me paye absolument tout. " Merci " Soufflais-je en l'embrassant après qu'il dit que s'il le fait, c'est en guise de cadeaux et surement pas pour m'entretenir. Je l'écoute et le regarde. Je vois son point de vue mais bon... Je ne veux pas que si, au grand malheur, on se sépare, qu'il pense que j'ai profité de lui ou quoi que ce soit. Avoir un petit ami indépendant est une belle nouveauté pour moi mais je ne compte pas en profiter. Les plus petites attentions sont souvent les plus mignonnes. Et s'il venait à me laisser un baiser sur la joue au réveil, ça aurait le même effet qu'une robe à plusieurs milliers de dollars. Je n'ai grandi avec rien alors la plus simple attention me comble. " Ça me va.. J'ai pas l'habitude d'être gâtée de la sorte tu sais.. Et j'ai vraiment pas envie de devenir ce genre de femmes qui se pavanent comme des reines parce que leurs hommes ont de l'argent. On ne manquera de rien, c'est sur, mais pas la peine de m'en mettre plein la vue ok ? Même pauvre je serai là avec toi " Soufflais-je. Oui, le compte en banque, c'est pas ce que je regarde mais alors pas du tout. Un dernier baiser et on se sépare. Je file direction le petit local qui vent des guides et en prends un sur l'Argentine. Je le feuillette rapidement, le paye et retourne vers les guichets. Je tire ma valise à travers les halls de l'aéroport et fais un signe à Bonaventure quand je le vois. " Alors ? On décolle à quelle heure ? Et où est notre premier arrêt ? " Buenos Aires ou ailleurs ? Tout me va tant que je suis avec lui.. Même si je dois avouer que j'ai un peu peur. Partir à l'aventure comme ça, c'est pas trop mon style. Je prévois toujours tout un minimum. Surtout le lieu où je dors.
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Bonaventure voulait bien être tout ce qu’elle désirait : Reid ou Morgan ; bien que cela lui rappelait leur première conversation dans ce restaurant où ils avaient longuement débattu du cas du profiler et de son amie et collègues Pénélope. Ce souvenir lui arracha un sourire et c’est avec plaisir qu’il lui répondit qu’il voulait bien être Morgan à conditions qu’elle soit sa Pénélope mais qu’ils oublient le côté amical. Le jeune homme ne pourrait pas se contenter de l’amitié d’Andrea, plus maintenant. Depuis qu’ils avaient fait l’amour pour la première fois, il avait soif et faim d’elle. Ne plus la toucher, se contenter de la regarder au loin, uniquement lié à elle par l’amitié ? C’était impensable et inconcevable. « Tu sais que ton programme est parfait ?! » s’exclama le métisse qui se voyait déjà parcourir l’Argentine, main dans la main avec elle. Oui, visiter les lieux historiques, observer les merveilleux paysages, faire quelques boutiques pour se ramener des souvenirs et surtout, prendre de magnifiques photos. Bonaventure ne pouvait s’imaginer faire un voyage sans prendre de photos et il comptait bien mitrailler Andrea sous tous les angles.

La question de l’argent fut d’ailleurs rapidement abordée à leur arrivée à l’aéroport. Bonaventure comprenait très bien son point de vue mais il ne voulait pas non plus se priver. Il aimait faire des cadeaux mais ce n’était pas pour autant qu’il la couvrirait d’or. Au contraire, il avait simplement envie de lui acheter des petits souvenirs, des cadeaux qui LUI ferait plaisir. La valeur monétaire ne rentrait pas en ligne de compte. Après tout, lui-même était toujours mal à l’aise avec l’idée de porter une montre super chère. Ce n’était pas un homme très bling-bling et ses cadeaux en allaient de même. « Andrea, quand je parle de tes faire des cadeaux… Je ne sais pas, c’est juste par exemple, un petit bracelet brésilien qui te ferait plaisir, un livre, des choses pour lesquelles, je te verrais totalement flasher. Je n’ai pas envie de te donner l’impression d’être entretenue ou que je veux t’écraser avec mon argent. Simplement, te faire plaisir. Je suis né dans une famille aisée, je ne renie pas mon héritage mais je suis quelqu’un de très simple dans mes goûts. Pour preuve, à la Saint Valentin, les hommes offrent des bijoux, moi, j’opte pour du chocolat et un gros nounours… Limite, tu pourrais me traiter de pingre » rigola-t-il, préférant tourner la chose avec humour pour lui faire comprendre que jamais, il ne la verrait comme une croqueuse de diamant. « Tu es et tu resteras toujours la même à mes yeux Andrea, qu’importe ce que nous réserve l’avenir. Je sais que tu es une femme aux gouts simples, qui veut simplement profiter des instants que lui offre la vie et c’est ainsi que je te vois » lui confia-t-il avec tendresse ayant été à deux doigts de lui dire que c’était ainsi qu’il l’aimait.

« Le vol pour Buenos Aires est dans deux heures et demi. J’ai vu pour nous réserver une chambre dans un petit hôtel confortable et abordable. Je me suis dit que nous pourrions rester trois jours là-bas à flâner et jouer les touristes. On m’a conseillé par la suite de visiter Puerto Iguazu du côté argentin » lui dit-il en prenant sa main dans la sienne, direction l’enregistrement des bagages. Ils étaient un peu juste au niveau timing mais ça passerait sans problème. « Tu as pu prévenir tout le monde ? »
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Avec Bonaventure, on peut déconner et être sérieux en même temps. J'ai l'impression que rien de ce que je pourrais dire le fera reculer, que je peux être une petite nunuche, jouer avec lui - gentiment bien sûr - et que rien ne le fera fuir. Je lui reparle sans soucis de ce vieux parallèle que j'avais fais lors de notre rencontre et il est toujours aussi réceptif. Encore plus même. Parce que là, si je suis Pénélope, je vous jure que je ne reste pas loin de Morgan. C'est fou les parralèles qu'il peut y avoir entre nous et cette série. Enfin, presque, parce que je suis loin d'être une douée en informatique. Je sais des choses, je sais me servir d'un ordinateur mais aller pirater des sites, des comptes, rechercher des gens selon quelques critères... Pas mon style mais alors pas du tout ! Je suis douée de mes deux mains mais pas pour ça. Moi, c'est plutôt avec un bistouri en main que je suis bien, heureuse. " C'est le programme qui est parfait ou moi ? " Demandais-je avec un large sourire, demandant un peu de compliment au beau métisse. Oui, on peut faire ce qu'on veut, j'aime qu'on me complimente et quand c'est lui, c'est encore mieux. Quand ce sont les patients, ça me fait rapidement rire, je déconne avec eux, les charmes pour leur faire plaisir... Surtout qu'une fois sur deux, je les vois dans des situations plutôt compromettantes... On en voit des vertes et des pas mûres à Cambridge, il ne faut pas croire. L'aéroport est devant nous et je souris quand on entre. Ça me rappelle mon retour il y a quelques mois. Je me suis retrouvée dans cet aéroport, complètement seule mais tout allait bien, j'étais de retour à la maison. Ça a été difficile au début mais j'ai fini par me réhabituer aux gens, à la vie plus calme que ce que j'avais connu en Afghanistan, en Iraq et au Liban les semaines précédentes. Je le regarde et secoue la tête de droite à gauche. " Tu dis vraiment n'importe quoi Bona, t'es au courant ? " Pingre ? Lui ? Non, je ne crois pas. Les fleurs et l'ours en peluche ont été parfaits... D'ailleurs, j'arque un sourcil. " Il y avait une boite de chocolats ? " On est parti tellement vite que je ne l'ai même pas vu, c'est pour dire... En tout cas, tant qu'il ne me voit pas comme une profiteuse, ça va. Après tout, je lui propose vraiment - et sérieusement - de payer mon billet. Là, il va devoir tout avancer mais pour aller au Chili ou même pour bouger à l'intérieur de l'Argentine, c'est bibi qui régale... Je file rapidement vers le kiosque, prend ce don j'ai besoin et retourne vers le jeune homme. J'écoute son programme et souris largement. " Tout est bon pour moi... Je ne connais rien mais je pense que ce petit truc nous aidera à visiter les plus belles places du pays " Lançais-je en lui montrant le petit guide que j'avais précédemment acheter. Je le glisse dans mon sac et on se dirige vers le lieu d'enregistrement des bagages. Normalement, il ne devrait même pas y en avoir besoin puisque nos bagages vont la taille de bagages à main. " Oui... De toute façon, je n'avais que Sienna à prévenir donc ça va vite " Je souris et lâche sa main lorsqu'il faut passer l'un après l'autre pour les bagages. J'ai bien fais exprès de ne rien prendre qui pourrait gêner les détecteurs. La jeune femme nous guide vers notre porte d'embarquement et je pose ma valise sur le tapis à roulettes avant de prendre une caisse et de commencer l'effeuillage. Talons, gilet, bracelets, bagues, les barrettes qui tiennent mes cheveux en couronne de tresses... " J'arrive pas à enlever mon collier Bona, tu peux m'aider ? " Demandais-je en tenant mes cheveux lâches. Je porte le collier qu'il m'a offert. Il n'allait pas du tout avec ma tenue alors je ne l'avais pas avec ma robe de chez Elie Saab mais dès que je me suis habillée pour venir, je l'ai remis. Je le laisse faire, attends que l'employé de l'aéroport me dise de venir et avance. Ça bipe rapidement et je soupire. " Attendez " Soufflais-je au jeune homme avant de filer vers mon sac que j'éventre. Où est ce putain de document ? Je finis par le trouver. " J'ai été amputée de la jambe droite il y a trois ans et il y a des métaux dans la prothèse qui font que... " Que ça sonne. D'habitude, les employés sont plutôt sympas mais là, je vois à son regard qu'il va me faire chier. " Vous voulez que je l'enlève c'est ça ? Que je me ridiculise devant tout le monde ? Que je fasse peur à cette petite fille là haut ? " Je doute qu'être agressive soit la solution. Mais là, ça me dépasse un peu...
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« Les deux mon capitaine ! Normal, il vient de la plus parfaite des petites têtes » lui dit-il avec un sourire charmeur mais également malicieux. Andrea lui réclamait un compliment et il ne pouvait que le faire seulement, nous parlions de Bonaventure. Il ne pouvait pas le faire très sérieusement ! Il avait beau être dévoué à sa petite-amie, il n’en restait pas moins capable de faire la part des choses et ne pas se transformer en petit chien obéissant. De tout de manière, connaissant Andrea, elle finirait par s’ennuyer. Tous les deux aimaient les petites chamailleries visiblement et il n’allait pas s’en priver car c’était un bon moyen de rigoler. « Et oui, il y avait une boite de chocolats ! » acquiesça-t-il avec une grimace. Oh ils n’étaient pas perdus, il ne faisait pas si chaud que ça dans sa chambre à la Quincy House du coup, les chocolats devraient être encore pleinement comestibles à leur retour du Chili.

Les billets dans la main, Andrea lui présenta alors le guide qu’elle venait d’acheter. « Nous aurons le temps de le compulser dans l’avion dans ce cas » surenchérit-il tandis qu’ils se présentaient tous les deux à l’enregistrement des bagages où elle lui demanda de l’aide pour son collier. Le métisse s’empressa de l’aider, gardant le collier dans le creux de sa main pour qu’elle ne le perde pas. C’est alors qu’elle passa sous le portique mais comme elle s’y attendait, ce dernier bipa à cause de sa prothèse. Bonaventure sent que sa petite-amie va rapidement s’énerver si bien qu’il décide de la contourner. « Bonsoir… Veuillez-nous excuser, nous avons décidé de partir sur un coup de tête et nous sommes particulièrement stressé. Je suis moi-même amputé de la jambe droite ! » avoua-t-il en tendant le papier qu’il avait sorti de son sac peu avant. Bonaventure eut le même regard. « Mon père me dit toujours que la sécurité fait défaut dans les aéroports américains mais je vois que vous prenez votre travail très à cœur… Cela rassurera mon père ! D’ailleurs mon trésor, il faudra que je te le présente mais tu sais, avec son statut de sénateur, c’est pas très évident enfin bref !» lâcha-t-il faussement désolé avant de s’attaquer au bouton de son jean avant que l’employé ne l’arrête. « Remontez simplement votre pantalon pour que nous puissions constater la présence de la prothèse » grommela-t-il de mauvaise grâce. « Bien sûr ! Pas de souci » dit-il en relevant son jean de manière à ce qu’ils puissent constater de la prothèse. Une fois qu’ils furent passés, Bonaventure rigola. « Je ne savais pas si cela allait fonctionner mais j’ai remarqué que lorsque son supérieur se rapprochait, il avait tendance à se raidir. Je me suis dit que jouer sur sa peur liée à son supérieur lui fasse rendre les armes. Certaines personnes sont facilement impressionnables par le pouvoir et je me suis dit que cet homme, avait visiblement un problème avec ça. Si jamais j’avais fait un scandale et qu’il s’avérait exacte que j’étais bien le fils d’un sénateur, son supérieur aurait pu lui tomber sur le coin du bec et ça, il ne voulait clairement pas » expliqua-t-il. C’était un coup de bluff. « Je n’avais pas envie que l’on finisse avec une fouille corporelle et qu’on rate notre avion »
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Je ris légèrement quand il m'appelle petite tête. eh, il faut que je lui rappelle qui a intérêt Harvard après seulement deux ans sur le territoire et donc deux ans de scolarisation ? Je suis plutôt une grosse tête. Le genre de nana bien intelligente... Ce n'est pas pour rien que je suis à la Dunster House même si j'ai longuement hésité avec la maison où est le jeune homme à l'heure actuelle. Je le regarde et soupire légèrement. " Et bien dès qu'on rentre du Chili, j'viens manger ça " Je souris largement. On pourra en manger tous les deux. C'est aphrodisiaque il parait... Je ne peux pas dire, j'ai rarement mangé du chocolat avant de passer à l'action. Jamais en fait... Je ne pourrais pas me souvenir de mes repas avec mon ex mais je doute que manger des croques monsieur au poulet avait un effet aphrodisiaque... Après tout, on ne sait jamais ! Ce serait quand même le comble. Le poulet aphrodisiaque ! Il vient de Thaïlande ou bien ? Je n'ai jamais cru à ce genre de fabulations. Pour moi, camembert, sucette à la fraise ou jambon de poulet, on a besoin de rien pour avoir envie de faire l'amour à son petit ami ou même à un inconnu... Libération des hormones et tout ça... Ouai, j'achète pas trop. " Y a combien de temps de voyage d'ailleurs ? " Demandais-je au jeune homme avec un large sourire... Je le scrutais du coin de l'oeil, prête à le voir paniquer parce qu'il n'aime pas l'avion. Ça m'amuse, je trouve ça rigolo et j'y peux rien. Je suis prête à ce qu'il me broie la main s'il le souhaite, qu'il me prenne dans ses bras parce qu'il a peur de périr dans un crash ou autre... Je suis prête à l'entendre crier 'on va tous mourir' s'il le faut. Et je ne me moquerais pas de lui, là, parce que je sais que les peurs sont irrationnelles et qu'on est pas dans un film dystopique où on peut apprendre à contrôler ces dernières, à les combattre à la va-vite et tout ce qui va avec. Et puis, les super 'héros' des temps modernes n'ont pas de prothèse et ne doivent pas baisser leur pantalon afin de prouver qu'ils ne planquent rien dans leur prothèse. Non, bah non, ce serait vraiment tue l'amour quoi. Je regarde le monsieur de la sécurité avec un regard de feu et entends la voix de Bonaventure à côté de moi qui, lui aussi, bipe. Forcément, on est le couple d'handicapé de l'aéroport ! On dit souvent que les sourds et muets finissent toujours par se retrouver... Et bien sachez que les amputés aussi. J'écoute Bonaventure et souris largement. Et oui, ça sert à ça d'avoir un papa sénateur, à faire pression. Je ne sais même pas à quoi consiste son emploi mais c'est pas grave, s'il me permet d'éviter de me déshabiller, ça m'ira très bien. Bona lève son jean sans grande difficulté mais moi, c'est autre chose. Quelle idée ai-je eu de mettre un jeans slim putain... Je galère légèrement et remonte le tissu jusque mi mollet. " C'est bon ça suffit ? " Demandais-je avec un large sourire. Il a intérêt à dire oui sinon je me déshabille et je l'assassine à coup de prothèse. Ça lui convient et je tire sur mon jeans pour le remettre en place. Nos affaires arrivent rapidement et je me rhabille. Chaussures, bijoux, gilet... La totale. Je descends ma valise du tapis, laisse Bonaventure remettre mon collier et on file vers les portes d'embarquements. Je l'écoute et souris. Il est observateur. Parce que moi, je n'ai rien vu à part un pauvre con qui a décidé de me faire chier. C'est la première fois que ça m'arrive et pourtant, j'ai pris de nombreuses fois l'avion depuis l'été dernier... Je souris à sa dernière phrase et l'attire vers moi. J'embrasse ses lèvres et reste collée à lui. " La seule personne qui a le droit de me faire une fouille à corps, c'est toi " Soufflais-je en glissant sa main - que je tenais dans la mienne - sur mon ventre. Je ris légèrement - enfin comme une enfant - embrasse ses lèvres et le tire vers la douane. Un tampon de plus, une vérification de plus et on arrive enfin dans l'air de notre futur embarquement. " Tu veux boire ou manger quelque chose ? " Demandais-je à mon petit ami avant d'entrer dans une zone de duty free, après lui avoir laissé mes affaires. J'achète ce qu'il faut et prends même un magasine pour faire la lecture un peu. Le genre de trucs pour se vider le cerveau quoi. Je reviens rapidement vers lui et me pose sur ses genoux, aucun siège libre à côté de lui. Je l'embrasse avant d'ouvrir le magasine. Je tombe sur une photo de mon dernier shooting et referme le magasine aussi tôt. C'est la première fois que je me vois comme ça... Ça me fait bizarre..
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« Le voyage dure quatorze heures et nous aurons deux heures de décalage avec Boston » lui apprit-il d’une voix blanche. Quatorze heures d’avion, il allait mourir avant ! Pourtant, Bonaventure s’était aventuré jusqu’en Chine mais il avait toujours veillé à prendre avec lui un léger sédatif pour dormir -le seul médicament qu’il s’autorisait afin de ne pas paniquer en plein vol. Or, en partant sur un coup de tête, il n’avait pas pu passer à la pharmacie pour se faire prescrire ce remède à base de plante puisqu’il ne prenait rien de chimique, que du naturel. Le coup du portique de sécurité lui permit donc de se défouler et surtout d’oublier cette problématique. Le métisse n’avait franchement pas envie de passer pour un peureux aux yeux d’Andrea. Mince, c’était leur premier voyage et déjà, il allait passer pour le mec qui chouine en avion. Génial comme première impression. Non, il allait y arriver, serrer les dents et penser à tout sauf au fait qu’il serait dans une carlingue à plus de huit milles mètres d’altitude. Par contre, qu’on ne lui sorte pas le coup de : l’avion c’est tout de même le moyen de transport le plus sûr au monde. Son cul en papillotte !! Allez dire cela au mec qui va se crasher… voler n’était pas naturel, est-ce qu’il avait la tronche d’un piaf ? Voilà que le stress remontait en flèche.

Se concentrer sur l’employé de l’aéroport lui permit de canaliser toute cette tension et surtout de les faire passer sans encombre. Le jeune homme rattacha le collier de sa douce avant que celle-ci ne se retourne vers lui pour l’embrasser, chassant toute crainte de son esprit. « J’espère que vous aurez plein de choses à vous reprocher mademoiselle car je compte être un employé très zélé dans la fouille » murmura-t-il contre ses lèvres avant de l’embrasser, la soulevant légère du sol avec un sourire. « Je sais déjà la punition que je vous infligerai… une journée passionnelle au lit en ma compagnie… Vous pensez survivre à cela mademoiselle ? » lui demanda-t-il avant de l’embrasser à nouveau, la reposant bien vite sur le sol. Il faut dire que poser sa main sur son ventre lui avait donné des idées peu catholiques ! Le couple se dirigea vers la porte d’embarquement et Andrea lui demanda alors ce qu’il voulait prendre. « Je veux bien un sandwich si tu en trouves un sans porc s’il te plait et un coca » lui demanda-t-il avant de se laisser choir dans le seul siège disponible, accueillant peu après sa petite-amie sur les genoux. « Pourquoi tu fermes le magazine ? J’ai même pas eu le temps de lire » râla le métisse avant de prendre une bouchée de son sandwich poulet mayonnaise. « Tu en fais une tête ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » lui demanda-t-il alors qu’il aurait aimé pouvoir lire par-dessus son épaule pour patienter.
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