you believe one day we will no longer idiots ? w/ malou

you believe one day we will no longer idiots ?

Il appréciait ce léger moment de répits entre nous, une petite voix au fond de lui le mettait en garde de se méfier. Que cela n’allait guère durer trop longtemps et que leur prochaine dispute éclaterait bientôt. Il ne put s’empêcher de maudire cette voix intérieure qui lui gâchait un peu le moment. Mais après tout, peut-être qu’elle n’avait pas tord. Certes, ils avaient été plus ou moins francs tous les deux mais leur passé leur collait néanmoins à la peau et tôt ou tard, il surgirait de nouveau. Néanmoins, Camille ne voulait pas y penser, il profitait juste de cet instant dans ses bras. Lui, se moquait bien qu’ils soient en public ou pas, de toute façon qu’on se moque de lui ou pas, sa vie resterait la même. C’était un type ordinaire qui ne parlait à presque personne et lorsqu’il le faisait, c’était pour fouiner alors tu parles d’une réputation. Il était surpris de la tournure des événements, lui qui pensait rentrer directement chez lui et passer ses nerfs sur un fichu morceau de papier. Il faut croire qu’avec Malachy, il faut s’attendre à tout, au pire comme au meilleur. Le brun laissa échapper un petit face à sa phrase, levant les yeux au ciel. « Et bien, il est plutôt classe comme troisième prénom. Fais attention, je pourrais très bien fini par t’appeler comme ça.. » Lui aussi ne valait pas mieux mais au moins, Maly le reconnaissait. Dans cette histoire, ils étaient tous les deux stupides, chacun ayant des lacunes pour communiquer mais le blond n’était pas n’importe quel idiot, c’était le sien. Et quoi qu’il se passerait, Camille reviendrait vers lui, même si un jour, il décidait de lui piétiner le cœur, nul doute que Camille reviendrait. Preuve qu’il était le pire idiot de la terre.

Le brun secoua la tête. « Mais non, t’auras peut-être une chance de survivre. Puis comme si j’allais te laisser mourir, je ne suis pas si sadique que ça. » dit-il en roulant des yeux, avec un petit sourire. Puis, il ne sut pourquoi mais l’attitude du blond le fit redescendre sur terre. Un moment, il avait l’air d’aller bien alors que là, il ne savait pas comment l’expliquer mais il semblait ailleurs. Peut-être que finalement, Camille s’était trompé. Que tout ça n’avait été qu’une hallucination ou alors bien pire, une stratagème pour se moquer de lui. Rien que d’y penser, il sentit son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine et il finit par secouer les épaules lorsque Malachy prit la parole. « Arrête de t’excuser, sauf si tu as fais quelque chose de mal, tu n’as pas à être désolé, vraiment. » Peut-être qu’avec cette phrase, il lui donnait une chance de s’expliquer afin d’éviter que le brun ne souffre trop en découvrant la vérité. Finalement, sa main se détacha de sa joue et son corps suivit le mouvement. Il regarda le sol, ses mains dans les poches de sa veste. « On marche un peu ? » Camille n’avait pas envie de rester sur place ni même à cet endroit.

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Maly appréciait cette accalmie bien que temporaire avant la prochaine tempête qui aurait lieu entre eux. Parce qu'elle aurait lieu, c'était certain, il ne manquait plus que de savoir quand. Et au vu du degré d'inconfort croissant pour le blond, bientôt était une estimation correcte pour lui. Il ne voulait pas faire chier Camille avec ça, et il voulait vraiment passer outre, mais Rome ne s'est pas construite en un jour, et Maly ne s'assumerait peut être jamais, même en se forçant. Et a vrai dire on pouvait craindre que de se forcer ne rendre les choses encore plus dégueulasse entre les deux, qui possédaient déjà une relation compliqué et conflictuelles les trois quarts du temps. Pour le moment, il souriait gaiment à son petit brun préféré en parlant lui aussi sur le ton de l'humour. « Je suis presque sûr que tu dois avoir ce troisième prénom-là aussi... Mais tu veux pas l'avouer, pas vrai ? » Ils en tenaient une couche tout les deux, c'était sûr et certain en réalité. Maly tenait à lui, même si il ne devrait probablement pas, car tout ce qui arriverait au final serait une fin tragique et douloureuse, comme la première, et qu'ils pourraient s'éviter ça, en s'évitant tout court, mais.. Maly ne voulait pas voir partir Camille, ça c'était un des gros problèmes. Et alors qu'ils plaisantaient joyeusement sur des choses personnelles, l'attitude du blond commençait à se dégrader. « Je suis pas d'accord avec toi. Tu es sadique, beaucoup même. » dit-il avec un petit sourire. Sourire qui s'affaiblissait à mesure que le temps passait. Et Camille qui lui disait de ne pas s'excuser, ça n'aidait pas son cerveau, bien au contraire. Ils allaient retomber dans les mêmes disputes, et rien que cette perspective filait des crampes d'estomac au blond. Heureusement Camille ne tarda pas à s'éloigner de lui et mettre un peu de distance entre eux. Le blond se sentit un peu mieux, et un peu pire en même temps. Cela calmait son côté honteux et secret, mais ça lui faisait mal de se sentir mieux que Camille l'ai lâché. Et rien que pour ça, c'était à nouveau déjà le bordel dans la tête du blond. Il soupira doucement quand Camille lui proposa de marché, essayant de vider son esprit. « Oui.» Mais il était déjà bien content que Camille ne s'enfuit pas tout de suite. Il ne dit rien, mais Maly avait l'impression qu'il devait encore s'excuser, sauf qu'il ne voulait pas ennuyer Camille avec ça, encore une fois. Ce n'était pas le moment pour parler des choses qui fâchent, pas du tout. Alors le blond mit ses vilaines pensées de côtés, essayant de profiter de l'instant avec Camille à ses côtés.

«.»

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Mar 1 Mar 2016 - 9:56

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Le calme avant la tempête dirons-nous mais cela convenait parfaitement au jeune homme. C’était tellement rare qu’il voulait en profiter au maximum. Camille avait plus l’habitude qu’ils se disputent, qu’ils soient comme ça. Mais cela lui convenait parfaitement, c’était compliqué entre eux, beaucoup trop pour lui. A force, son cerveau allait griller à force de trop y réfléchir. Le brun se pinça les lèvres et fit semblant de réfléchir. Es ce qu’il était idiot ? Sûrement oui, dans tous les domaines mais vu qu’il était jeune, on pouvait lui pardonner n’est ce pas ? Il était encore en pleine apprentissage de la vie alors il pouvait se permettre de faire des erreurs. Il fallait juste qu’il prenne soin de ne plus les refaire afin de grandir que ce soit humainement et en maturité. Qui sait, peut-être que cette histoire allait le faire changer, à voir si ce serait en bien ou en mal. « Je fais finir par croire que tu me connais plus que moi-même mais ouais, tu dois avoir raison. Même si dans mon cas, ce serait plus mon deuxième mais je suis trop fier pour le reconnaître. Alors laisse-moi penser que je ne suis pas si idiot que ça d’accord ? » dit-il avec un petit sourire. Peut-être que finalement, ils pourraient trouver un terrain d’entente après ce moment.

Il l’espérait mais il ne voulait pas se faire d’espoirs. Il ne voulait guère que la chute soit trop douloureuse. Il avait déjà souffert, il n’avait pas de nouveau envie de connaître ce sentiment. Même s’il savait que s’il se rapprochait de nouveau du blond, il finirait par avoir mal. Pourquoi ce serait différent de la première fois ? Il lui donna un léger coup de poing à l’épaule, un sourire aux lèvres. « Tu vas voir si je suis sadique ! » Camille lui lança ce qui devait être un regard noir avant de se détacher, trouvant l’atmosphère changée. Et voilà que son cerveau faisait des siennes. Il s’imaginait tout un tas de scénario et aucun ne semblait être positif. Il ne pouvait pas rester sur place, ni regarder le blond dans les yeux. Il s’était sans doute moqué de lui, il ne serait pas le premier ni le dernier sans doute. Là, pour le coup, Camille, tu étais vraiment un idiot lui dit une voix dans sa tête. Camille mit ses mains dans les poches et commença à marcher. Il se mordilla la lèvre avant de prendre la parole. « Je crois que pour l’une des premières fois, je ne sais pas quoi dire. Je ne m’attendais pas à tout ça. Cela fait un peu beaucoup d’un coup.. » Surtout quand on se rends compte qu’en réalité, tout ça c’était juste de la moquerie pure d’après ce que Camille pensait.

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Mar 1 Mar 2016 - 17:37

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Avec Camille rien ne se passait comme prévu. Ce qui devait être juste une rencontre "banale" se changeait en dispute, pour aboutir a ce moment de paix et semble-t-il d'entente entre les deux zigotos. On pourrait être content et danser la polka, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et ce proverbe n'a jamais été plus vrai qu'entre ces deux là. Pour l'instant cela se passait bien, Camille près de lui, et une conversation sur la stupidité de l'autre le faisait sourire lui aussi. « En second prénom? Tu dois être vraiment idiot en fait.. Tu caches bien ton jeu Camille Idiot Emrys. » Fallait bien en profiter le temps que ça durait. Parce que les choses devinrent moins drôles après, Maly ne se sentait plus vraiment à l'aise, et ça se ressentait facilement malgré qu'il tentait de le cacher. Il sourit quand même en se prenant le coup de Camille sur l'épaule. Ce mec il avait décidé de le maltraité c'est pas possible. « Tu sais que si tu continues à me frapper je vais te répondre hein? » C'est vrai, il allait lui rendre les coupes dans l'épaule, Maly était tout sauf un homme battus,, même pour de rire, mais là c'était plus pour qu'il arrête et qu'il n'ai pas la mauvaise idée de recommencer ce genre de chose avec lui, tout de suite. Camille finit par lâcher le blond, qui apprécia malgré lui cette distance entre eux. Il avait un peu l'impression que ça n'allait pas fort chez Camille, il avait mis ses mains dans les poches, ne le regardait pas, et commençait à marcher. Maly voulait lui demander ce qui n'allait pas, mais il n'était pas sûr d'avoir une réponse, et n'avait pas envie que Camille lui réponde qu'il était le problème non plus. Il suivit le Brun de près, se mettant en fait à sa hauteur. Il jetait un oeil sur le brun, se demandant si il devait répondre à ça ou rien, il était un peu, paumé avec lui. Il tenta gentiment, d'une voix plutôt faible. « ... Dis.. est-ce que... ça va ?» Il avait l'impression qu'il devait encore s'excuser, mais là non plus, il ne le ferait pas si Camille ne lui donnait pas de bonne raison. Il avait pas envie d'être le type qui saoule le monde à s'excuser, il était pas comme ça de base, mais quand on tient énormément aux personnes, tout devient plus compliqué.

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Mer 2 Mar 2016 - 16:52

you believe one day we will no longer idiots ?

Décidément, Camille ne pourrait jamais les comprendre sur leur façon de se comporter lorsqu’ils sont ensembles, soit ils s’envoient des piques au visage soit ils pouvaient parler comme deux adultes responsables. Faut croire que parfois, un miracle arrive sans qu’on ne s’y attende. Maintenant, il restait à savoir jusqu’à quand celui-ci allait durer. Es ce qu’il allait disparaître aussi vite qu’il était apparu ou bien il allait leur accorder juste un moment de tranquillité. Le brun ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel face à sa réponse. « Tu n’es pas non plus obligé de confirmer mais bon, au moins je le reconnais bien que j’aimerais plutôt être Camille Super Intelligent Emrys. Mais on a pas toujours ce qu’on veut… » dit-il avec un sourire en secouant les épaules Puis, l’ambiance apaisante devint plus lourde si bien qu’il se détacha de lui et que ses doutes revinrent au galop. Il essayait de faire bonne figure et de garder le sourire mais l’envie n’y était plus. Pour le coup, il avait été le premier idiot. « Si je te frappe, c’est parce que tu le mérites puis je ne te fais pas si mal que ça si ? »

Peut-être que c’était le cas et que le petit Camille ne sentait pas sa force. Cela le surprendrait mais qui sait, on était à l’bri de rien ici. Une fois le blond lâché, il lui proposa de marcher afin d’éviter d’avoir l’air stupide debout, figé sur place. Et aussi parce qu’il n’avait pas envie de sentir ses jambes fléchir face aux nombreuses pensées qui lui torturaient l’esprit. Camille se contentait de marcher, sans trop regarder le blond à ses côtés. Un petit rire face à sa question se fit entendre alors qu’il regardait ses chaussures. « C’est plutôt à moi de te demander ça… Après tout, là tu dois être fier de toi n’est ce pas ? » Camille était un idiot et encore plus lorsqu’il s’agissait du sujet Maly, toutes ses pensées se bousculaient et il n’arrivait guère à faire le tri entre elles. Peut-être que s’il avait réfléchi deux minutes, il aurait compris mais ce n’était pas le cas actuellement. « Tu sais, tu n’as pas besoin de me mentir, j’ai compris pourquoi tu agissais de cette façon… » dit-il avant de pousser un léger soupir.

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Jeu 3 Mar 2016 - 16:41

you believe it?

C'était pas tout le temps compliqué, juste les trois quart du temps, histoire de bien prendre la tête. Fallait se faire à ça, et vivre avec, probablement, pour l'instant le blond avait ud mal à s'y résoudre, mais on parle de Maly, il a du mal pour tout cet homme là. Maly lui adressa un sourire avant de lui répondre bêtement. « On s'en fiche, tu seras Mr Parfait de toute façon. » Et jamais il n’enleva ça de la tête du blond malheureusement. Camille était un mec violent, heureusement que Maly était pas le genre à se laisser marcher sur les pieds, vous imaginez sinon ? Il leva les yeux aux ciels « Ben si, ça fais affreusement mal justement. » Un petit sourire s'afficha pour lui indiquer qu'il se fichait de sa poire gentiment. Et les choses redescendirent facilement. Camille s'éloignait, évitait de le regarder, et Maly se sentait soulagé, et ça, ça le faisait sentir coupable. Il osa à peine lui demander si ça allait, et comme toujours, il fut pas déçu de la réponse qu'il se prit comme une gifle en pleine face. Bon il se dit que Camille disait fier de lui, de l'avoir fait céder à son bon vouloir et que le brun ne soit pas encore parti. Il essayait d'imaginer le coté positif de cette phrase, jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche une seconde fois, ruinait ses tentatives de prendre les choses du bon côtés pour de bon. Il avait envie de lui balancer une réplique aussi mesquine et cinglante qu'il en avait l'habitude, juste parce que ça le gavait déjà. Cinq minutes, il suffisait de Cinq Minutes pour que Camille passe de "tout mignon" à "super chieur". Même lui il essayait en vain, de faire des efforts pour pas être aussi insécure que le brun. Il soupira. « Non, je ne suis pas fier de moi. J'ai honte en pensant à ce qui s'est passé y'a pas même cinq minutes. Tellement honte que j'en ai la nausée. Et si tu crois que je m'amuse à me donner en spectacle de la sorte pour te torturer, t'es vraiment un gros con.» Il avait envie de lui balancer son poing dans la figure pour osé dire des choses pareilles. Lui mentir? Comment diable pouvait-il penser une seule seconde qu'il serait capable de prendre un homme dans ses bras de la sorte, pour s'amuser? Rien que cette idée lui donnait envie de vomir, en fait, tout lui donnait envie de vomir. Ouais son côté Homophobe refaisait surface, ce putain de côté de merde qui voulait pas lui fiche la paix, et ça c'était à cause du brun. Comme si ça l'amusait d'être de la sorte, comme si il avait envie que les gens puissent penser qu'il est tordu comme ça. Il sortait avec des femmes, et se montraient avec, c'était pas pour se foutre de la gueule de Camille en faisant semblant de tenir à lui, surtout en publique! La rage du blond commençait déjà à remonter, remonter de se rendre compte que rien ne serait jamais possible avec ce type, puisqu'il ne faisait que penser au pire, tout le temps. Et il n'avait aucune envie d'être sympas en ce moment. Pas si peu de temps après s'être exposé, il aurait bien aimé que ça dure plus longtemps, comme si rien n'avait jamais aucune importance pour Camille, quand ça venait de Maly, que ce soit des mots, ou des actes, ça ne durait que deux secondes pour le brun. Et ça lui foutait les nerfs.

«.»

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Sam 5 Mar 2016 - 9:03

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Camille devrait sérieusement pensé à acheter un livre qui l’aiderait à mieux comprendre les autres parce que pour l’instant, il restait dans le flou le plus total. Déjà qu’il n’était pas forcément à l’aise avec les autres, si en plus c’était compliqué, sa tête finirait sans doute par exploser. Et il n’avait guère envie de se retrouver à l’hôpital psychiatrique. Le brun soupira en levant les yeux au plafond. Il se demandait bien où il pouvait aller chercher ça. « Parfait moi ? Oui c’est ça, dans une autre dimension alors parce que je suis loin de l’être. Je suis ordinaire, peut-être même un peu trop. Limite insignifiant. » dit-il en secouant les épaules. La perfection n’existait pas de toute manière et il ne se prétendait nullement l’être. Il savait très bien qu’il avait des défauts et même si à chaque année, il se faisait la promesse de les corriger, ses bonnes résolutions finissaient toujours au placard. Lorsqu’il lui fit une remarque sur sa manie de le frapper, il lui fit un petit sourire comme pour se faire pardonner. « J’ignorais que j’étais si costaud que ça ! » Camille fit semblant de bomber le torse, fier de lui. Il n’était pas le plus musclé des hommes, Il était juste… normal oui c’était le bon mot pour le qualifier. Et c’était peut-être sa normalité qui le faisait douter de tout. Même de la sincérité du blond à l’heure actuelle. Il avait tellement peu confiance en lui, que cela lui semblait juste étrange qu’il lui fasse de tels aveux. Il allait sans doute se réveiller et s’apercevoir que tout ça n’était que le fruit de son imagination.

Si c’était le cas, il devrait sérieusement songer à être interné. Peut-être qu’il devrait y faire un séjour, de quoi calmer son esprit. Sauf qu’il aurait mieux fais de se taire, encore une fois c’était lui qui avait encore gâché l’ambiance. A croire qu’il n’était bon qu’à ça, à se comporter comme le parfait idiot. « Alors pourquoi tu l’as fais ? Pourquoi juste après, tu te comportes étrangement ? Je suis peut-être un con mais tu devrais peut-être arrêter de te comporter de la sorte. Un coup, j’ai l’impression d’avoir en face un vrai Maly sincère et la seconde d’après, quelqu’un d’autre, quelqu’un qui regrette tout. Comment veux tu que je ne doute pas quand tu envoies des signaux différents ? » dit-il s’exclamant, agitant ses bras. Il n’avait pas envie de se disputer, pas encore une fois, pas après ce léger moment de paix. Un soupir franchit ses lèvres alors qu’il baissa la tête, regardant de nouveau le sol. « Je n’arrive, décidément pas à réfléchir correctement quand t’es près de moi. » murmura-t-il plus pour lui-même que pour le blond. Camille avait juste envie de rentrer et de s’enfermer dans sa chambre dans le noir. Il voulait juste que sa tête arrête de tourner et que ses questions disparaissent de son esprit. Le brun redressa la tête, le regardant avec des petits yeux se mordillant l’intérieur de la joue. « Désolé d’être un idiot… » Oui, il le reconnaissait et il n’en était pas fier. Il quelques pas et se laissa tomber sur le premier banc qui se trouvait à sa portée.

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Sam 5 Mar 2016 - 15:57

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Camille ne voulait pas comprendre ce qui sortait de la bouche de Maly. Il faisait tout pour déformer et chercher la petite bête. Même quand Maly disait quelque chose de gentil, comme maintenant, Camille se sentait obligé de lui dire qu'il se trompait, que ce n'était pas vrai etc.. c'était vanant de supporter un type pareil. « Arrête de dire des conneries pareil tu veux. Et je t'interdis de me contredire sur ce sujet là. » Camille était parfait, justement comme il était, avec ses imperfections, il était parfait, il n'y avait rien à changer, mais ça il ne voulait pas le comprendre. Maly joua le jeu avec Camille et ses soit disant coups qui faisaient mal. Mais c'était de toute évidence le début de la fin. Maly lui avait dit ce qu'il pensait, il s'était un peu retenu sur l’énervement que procurait ce genre de réaction de la part du brun, mais au moins il avait été clair. Il espérait que le message soit passé, fort et clair. Et dès que Camille ouvrit la bouche à nouveau, Maly en était sûr, le message n'était pas passé, Camille n'avait rien compris, et ne semblait pas vraiment vouloir comprendre. Blond était agacé, vraiment, et les reproches de Camille n'arrangeait à rien son malaise et sa honte d'être là à discuter de ça. Il se sentait un peu stupide, comme si dire quoi que ce soit, ou faire quoi que ce soit au brun ne servait à rien. Ils avaient toujours les même disputes, sur le même sujet, et si ce n'était pas sa honte d'être homo et de vouloir le cacher, c'était Camille qui remettait en cause la sincérité du blond, ses propos, ou simplement sa façon d'être. Et ça, ça le gavait royalement. Et dire qu'il y a pas cinq minutes ils étaient tranquille. Maly aurait dû le savoir, ça ne dure jamais, pas avec Camille. « Idiot devrait être ton premier prénom, vraiment en fait. » Le blond avait à nouveau envie de partir. Camille était une des rare personnes qui lui donnait envie de partir aussi vite qu'il était arrivé. Il suffisait qu'il ouvre la bouche pour dire des choses désagréables à entendre. Voilà, il avait réussit son coup, il avait encore créer des histoires pour rien. « Tu t'attends à quoi franchement? Je ne suis pas comme toi. Et je ne serais probablement jamais comme toi. Je déteste ça. Je me déteste, et ça me donne envie de vomir d'être comme ça. Est-ce vraiment si dur à comprendre que me donner en spectacle de la sorte me rende si étrange? Je fais des efforts mais t'attends pas à ce que je sois comme toi. » Ah ça non, il risquait pas de se promener mains dans la mains et de s'embrasser tous les cinq mètres en publique. Non. Jamais. Rien que d'y penser, ça lui tordait les boyaux. Maly jeta un oeil sur Camille qui s'excusait, et tout ce qu'il voulait c'était pouvoir oublier complètement ces trois dernières année de sa vie, et surtout tout ce qui touchait de près ou de loin au brun. « Non c'est moi le débile. Rien ne changera jamais entre nous. Tu me reprocheras toujours de pas être comme toi. J'aurais dû laisser tomber. » Maly restait debout planter là, à regarder Camille, comme si il regardait une cause perdue. Et c'était exactement ça. Il se demanderait toujours si Maly était sincère, et Maly en aurait marre. Et ils se disputeraient, encore, et encore sur ce même sujet. Maly se maudissait d'avoir ouvert sa bouche pour lui demander si ça allait. A vrai dire, venir ici avait été une perte de temps considérable, et à part le mettre mal à l'aise, et lui briser le coeur, il ne pourrait rien attendre de Camille. Et c'était dur à supporter.

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Mar 8 Mar 2016 - 6:03

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Décidément, cette journée était vraiment peu commune, voilà qu’il était entrain de faire de l’humour avec le blond. Chose rare qui méritait d’être soulignée. Il faut dire qu’ils passaient plus de temps à se disputer qu’à se taquiner et Camille préférait largement cette ambiance moins pesante. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres, peut-être que leur relation irait en s’améliorant et qu’ils arrêteraient de se prendre la tête ? Il l’espérait bien qu’une petite voix dans sa tête lui conseillait de se méfier, de ne pas trop croire en cet instant au risque d’être déçu plus tard. Après tout, il suffisait d’un rien pour que la situation ne dégénère, un mot de travers et ce serait retour à la case départ. Camille se mordit la lèvre, levant les yeux au ciel, presque désespéré par ce qu’il entendait de la part de Maly. « Très bien, je vais me taire mais ça me fera pas changer d’avis à mon sujet. » dit-il en secouant les épaules. Lui parfait ? Es ce que Malachy l’avait bien regardé au moins ? Il n’avait rien du type parfait, c’était juste un type perdu ayant grandi trop vite et qui enchaînait les erreurs. Voilà la description qu’il pouvait faire de lui et il était loin d’être ce mec parfait. D’ailleurs, la perfection n’existait pas sauf dans les songes ou dans les romans. Et lui était réel. Mais ne voulant pas plus énerver le monsieur d’en face, il se tut. Quoi que vu l’état actuel de l’ambiance, il aurait pu très bien le contredire. Maly était de nouveau énervé et lui en avait marre. Un soupir franchit ses lèvres tandis qu’une main passait dans ses cheveux. Es ce que c’était de sa faute s’il ne croyait pas à cent pourcents le blond ? Après tout, il y avait de quoi douter de sa sincérité, de lui tout entier en réalité. « Et bien, au lieu de m’appeler Camille désormais, tu m’appelleras idiot. » dit-il d’un ton sec.

Oui, il était idiot mais es ce qu’il n’était pas à même de se poser des questions sur son comportement plus qu’étrange ? Une minute, il avait l’impression d’être réellement lié à lui et la suivante, Maly semblait distant. Comment il pourrait ne pas douter ? Camille n’était pas quelqu’un qui avait une grande confiance en lui et pourtant il l’accordait un peu trop vite aux autres. Et la chute faisait souvent mal alors là il décidait d’être méfier. Bonne ou mauvaise chose, il le serait probablement rapidement. « Mais qu’est ce que tu entends par comme moi ? Qu’est ce que je suis exactement ? Si ça te fait vomir alors pourquoi tu t’es laissé faire, pourquoi tu ne m’as pas repoussé me disant que tu ne pouvais pas ? Tu me fais penser que tu as changé mais en réalité, pas du tout. Peut-être que tu fais des efforts mais ce serait mieux d’en parler plutôt que de redevenir quelqu’un de froid juste après, comment je peux savoir que ça te gène autant ? Je ne suis pas si devin que ça.. » dit-il en soupirant. Il en avait marre de toutes leurs histoires, es ce qu’ils ne pourraient pas avoir un moment juste de répits qui durerait plus d’une minute ? Il faut croire que non. « Mais tu ne l’as pas fais, je ne veux pas que tu le fasses.. Je veux que tu fasses partie de ma vie de nouveau. » finit-il par murmurer en soupirant. Pourquoi c’était toujours autant douloureux d’être avec lui mais que sa présence lui était nécessaire ? Décidément, il ne se comprendrait jamais.

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Dim 13 Mar 2016 - 18:44

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Maly ne voulait pas savoir ce que Camille pensait à son propre sujet. Si on regardait, ce que pensait Camille de lui, était pas forcément top. Mais quand on demandait à Maly ce qu'il pensait de lui, c'était encore bien pire. Alors il n'avait pas envie d'écouter le brun là-dessus. « Ce n'est pas le but. » Faire changer Camille d'avis était impossible de toute manière, et peu importait la façon de s'y prendre, avec Maly ça ne marchait pas de toute façon. Et les choses semblaient, comme toujours, tourner d'une mauvaise façon. Rien ne change jamais. Maly balaya ses conneries d'un revers de la mains dans l'air. Il supportait en fait, de moins en moins bien quand Camille commençait à chercher les embrouilles. Il faisait tellement d'efforts pour être calme et civilisé, que ça en bouffait son capitale patience. Et dieu sait que Camille abusait énormément de ce qui lui restait comme patience... Et pis Maly avait pas envie de se disputer à nouveau. Il essayait d'être, comme il faut, de ne pas laisser ses sarcasmes parler à sa place. Mais quand il entendit ce que le brun lui disait, comme quoi il ne pouvait pas savoir ce qu'il pensait, et qu'il lui faisait croire des choses fausses, ça avait tendance à lui hérisser le poil quand même. Il lui répondit quand même calmement. « Ecoutes, le dernier qui m'a embrassé en publique s'est manger mon poing dans sa tronche d'Eliot. Je crois que ça en dit suffisamment sur moi. Et depuis le temps, tu devrais savoir, ce que je suis, et comment je vois ça. » Après tout, Halloween était une belle démonstration, tout ce qui s'était passé, c'était passé loin de la foule de la soirée. Il y avait bien une raison à ça. « Je n'ai pas changé, et je ne t'ai rien fait croire. J'ai juste eut peur que cette fois tu partes pour de bon. C'est tout. Et si je ne t'avais pas demander comment ça allait, tu n'aurais rien dit et m'en aurait voulu pour je-ne-sais-quoi. La communication ça marche dans les deux sens Camille. » Maly était agacé par le brun. Comme si il ne savait pas. Comme si ils ne s'étaient pas quitté exactement à cause de ça. Comme si ils n'allaient pas se quitter à nouveau à cause de ça d'ailleurs. Enfin il préférait croire qu'ils pouvaient régler ça, même si en cet instant on pouvait clairement se demander si ils seraient capable un jour de se comprendre sans avoir à faire une dissertation à chaque fois. Maly n'avait rien dit sur un ton dur, non cette fois il était resté calme, malgré son agacement face à cette situation. Il avait fait, en son âme et conscience, il avait fait ce qu'il pensait juste et correcte envers Camille, et pour eux, et ça ne suffisait pas. ça ne semblait pas suffire à Camille, et le blond ne savait pas vraiment ce qu'il voulait de plus de sa part. Il regardait Camille qui disait le vouloir dans sa vie à nouveau, mais il n'était pas convaincu. Pas convaincu que ça soit la meilleure chose à faire. Il le voulait lui aussi, il ne voulait pas que Camille s'en aille et disparaisse, mais il avait peur de ce que ça leur réservait, encore. Il soupira, avant de s'asseoir sur le banc, non loin de Camille, mais suffisamment éloigné pour garder un semblant de virilité homophobe intacte, avant de lui dire, sincèrement, et posément. « Je ne serais jamais comme toi. Et je n'ai pas encore qu'on se dispute à nouveau, sur ce sujet. Je ne veux pas que tu m'en veuilles parce que je ne suis pas comme toi. Je ne veux pas me sentir honteux et malade en essayant d'être comme toi pour te faire plaisir, ou me sentir coupable de ne pas être comme toi. Je n'ai rien de plus à offrir que ce que je suis. Et je ne penses pas que ça soit une bonne idée d'être dans ta vie à nouveau. Mais, je ne veux surtout pas que tu disparaisses de la mienne, je ne veux surtout pas que tu sois comme ça avec un autre, ou que tu te trouves une copine. Et rien ne compte plus pour moi, que ce que je t'ai dis tout à l'heure... » Maly était gêné, il ne pouvait pas regarder Camille en disant tout ça, parce que, clairement c'était une conversation bien trop intime, personnelle, il parlait de ce qu'il ressentait et voulait, et rien que ça, c'était hyper désagréable pour lui, mais c'était en publique, et le pire dans tout ça? Il n'avait pas envie de voir Camille, surtout si il disait que ça ne valait pas le coup, c'était plus facile à entendre, si il ne regardait pas la personne qui comptait le plus pour lui en ce moment. Maly se détestait, détestait son côté homo, détestait parler de lui, détestait faire ça en publique, mais il détestait aussi se faire rembarrer, être rejeter. En fait, ce mec il était mort de trouille pour tout, sa sexualité, ses envies, ses pensées, et même essayer d'avoir ce qu'il voulait. Le type insupportable parce que trop peureux, mais qui faisait toujours semblant d'en avoir rien à foutre, parce qu'il ne voulait que les gens sachent à quel point ça faisait mal. Et si Camille lui disait qu'il ne supporterait pas d'être avec lui, à nouveau, vu qu'il avait pas changé, il n'y aurait rien de plus douloureux sur cette terre qu'on ne pourrait lui faire. Il ajouta quand même un peu hésitant. « Si tu veux essayer. Je veux essayer. » De ne pas se disputer tout le temps, d'être à nouveau un couple, mais un meilleur couple cette fois. Même si ça serait tellement plus simple qu'il s'accepte, ce n'était pas encore le cas malheureusement. Maintenant il restait plus qu'à espérer que Camille abonde dans son sens.

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