TG n° 1 FUNDRAISING EVENT ▬ le bar igloo

« J'ai la tête d'une fille qui boit du Ricard en jouant à la pétanque, espèce de panda ? » lança la jeune femme en fixant, insolente, le barman qui avait l'air prêt à imploser. Elle n'y pouvait rien si il ne comprenait pas ce qu'elle demandait. Des shots de saké était peut-être trop demandé ? Lâchant un soupir agacé, elle demanda un simple verre de vin qu'il lui donna volontiers et assez vite, comme pour lui sommer de s'en aller, vite et loin. Attrapant son verre, elle s'éloigna en laissant un billet sur le comptoir. Elle était venue simplement pour voir qui elle aurait pu rencontrer, quelques têtes connues peut-être … Elle n'avait eu droit qu'à une ribambelles de tronches plus agaçantes les unes que les autres. Affichant une expression de circonstance, un léger sourire étirant ses lèvres, elle avança parmi les convives et se figea alors en plein milieu de la pièce. Ses doigts vernis de rouges carmins se resserrèrent sur le cristal. Un bruit agacé fusa d'entre ses lèvres avant qu'elle ne se décide à prendre son courage à deux mains, inspira une première fois et se décida à se diriger vers son … Non, décidément elle ne se résignerait jamais à l'appeler ainsi. Une jeune brune qui avait l'air aussi maigre qu'une poupée Barbie ayant subi une liposuccion l'accompagnait et un peu plus loin, un couple se laissaient aller à des effusions d'amour qui la firent grimacer. Se plaçant finalement devant l'Eliot qu’elle avait le moins envie de voir, elle afficha un grand sourire parfaitement hypocrite « Noah ! Quelle charmante surprise, si j'avais su que tu étais là je me serais sûrement fait porter pâle mais … - un rire désabusé avant de reprendre- j'ai légèrement la tête ailleurs en ce moment. » Trempant ses lèvres dans sa coupe et replaçant son téléphone dans la poche avant de son jean, elle jeta alors un coup d'oeil à la jeune rachitique près de lui « Tu ne me présentes pas ton … amie ? » Elle ne dit rien, elle attendait seulement de le voir mal à l'aise et bredouillant de brèves excuses auprès de celle qui semblait être bien plus qu'une amie au vu de la main qu'elle avait posée sur lui. Étrange … Étrangement ridicule, surtout.

Chase m'énervait au plus haut point, pas un énervement digne d'une comédie romantique où les assiettes volent et les couples se déchirent, mais non. Il m'énervait à me donner envie de tuer tout le monde avant de me donner envie de sauter de joie. Je vivais un ascenseur émotionnel avec lui et c'était complètement dingue de vivre ce genre de choses en sa présence. La preuve, je ne savais pas vraiment s'il avait conscience de ce qu'il venait de faire, étant donné que cela faisait quasiment une semaine que nous ne nous étions pas parlés à cause d'une dispute futile. Mais d'ailleurs, je me demandais aussi ce qu'il foutait dehors, à cette heure, alors qu'il était censé être assigné à résidence. Foutu procès, foutus assassins. Lorsqu'il m'annonçait qu'on irait féliciter Tate et Victoria plus tard, je ne répondais rien et je souriais simplement avant de l'entendre me demander si je voulais aller ailleurs. Je réfléchissais quelques instants et je me tournais vers @Echo A. Hamilton qui était accompagné d'une fille que je connaissais de vue visiblement « Je reviens, si ça va pas, n'hésite pas à m'appeler. Je sais que tu me détestes, enfin qu'on est pas trop amie, mais j'ai pas envie qu'il t'arrive des ennuis. » Et je posais une main délicate sur son épaule, avant de me tourner vers Chase « Oui, viens on s'éloigne un peu. » Attrapant sa main, j'enlaçais nos doigts avant de sortir de l'igloo, et nous éloignant de la foule oppressante qui était agglutiné pour faire des batailles de boule de neige ou pour boire un coup.

OUT
@Echo A. Hamilton @Chase H. Walton

Bonaventure était rassuré quant au fait qu’il n’avait créé aucun malaise. Au moins, pouvaient-ils poursuivre la soirée comme si de rien n’était. « C’est une armoire à glace son petit-ami. Le genre grand Apollon qui a autant de muscle que de cervelle. Le mec parfait en soi » répondit-il à Amanda. Lui un peu jaloux ? Légèrement. Disons qu’il était plus facile de se consoler en sachant que celle pour qui vous aviez eu un coup de cœur était en couple avec un mec insignifiant qu’avec monsieur gravure de mode aux éditions Atlas. « Oui, elle s’étend rarement sur sa vie privée si on regarde bien » acquiesça-t-il en réfléchissant mais Amanda lui laissa guère le temps d’approfondir sa pensée, lui posant une question très personnelle. « Seul n’est peut-être pas le bon qualificatif. Il se pourrait que j’ai rencontré quelqu’un. Pour le moment, on y va doucement mais elle me plait vraiment et j’ai vraiment envie que ça marche avec elle. Et toi ? Dis-moi, y-a-t-il un prince charmant ou dois-je passer une annonce dans ce bar ? »lui demanda-t-il avec amusement.

Je savais que le petit-ami de Summer était un vrai mannequin, elle me l’avait montré en photo et apparemment, il faisait même un mètre quatre-vingt-dix-huit, rien que ça. J’avais été ébahie devant cet Apollon et j’avouais que si en plus d’être beau il était intelligent, alors j’étais complètement jalouse de Summer. Nous parlions du fait que notre amie commune ne s’étendait que très rarement sur sa vie privée et il était vrai que la blonde ne m’avait jamais parlé de ses parents ou de ses quelconques frères et sœurs… Puis, d’un coup, j’avais posé peut-être une question un peu trop personnelle à Bonaventure, enfin, nous étions tout de même meilleurs amis, aucune question n’était trop personnelle après tout. Il m’expliqua qu’il avait un coup de cœur pour une personne, sans trop s’attarder sur les détails, je voyais qu’il ne voulait pas en dire plus. Alors, pour ne pas insister je le laissais parler et ce fut à son tour de me demander si j’avais quelqu’un, me proposant par la suite de faire une annonce dans ce bar. « Pas de prince charmant en vue… » Je soupirai un petit peu avant de reprendre : « Mais je t’en supplie, pas d’annonce ici ! En fait, je crois que je suis bien toute seule, même si j’avoue que parfois j’aimerai passer mes soirées à faire autre chose que regarder des séries… » Je souris un peu au jeune homme avant de boire un autre gorgée du liquide se trouvant dans mon verre.

En fait je me rendais compte maintenant à quel point je rendais ma petite amie furax, elle vivait clairement un ascenseur émotionnel avec moi… Je pouvais très facilement imaginer dans quel état elle se trouvait avant que je n’arrive. Ne lui avais-je pas dit que je ne viendrais pas ? Eh bien si mais toujours est-il que je suis tout de même venu la rejoindre en mode « Suprise ! It’s me »… Et mieux que tout, du moins pour moi, je venais de carrément officialiser notre relation ! Néanmoins avant d’aller féliciter le couple présidentiel de l’Eliot House, je proposais à Phoenix de sortir pour avoir une petite conversation ou bien on attendait. Elle s’était alors tournée vers « son amie » - je n’en savais trop rien – et elle lui disait que si ça ne se passait pas bien, elle ne devrait pas hésiter à l’appeler puis elle s’était de nouveau tournée vers moi avant de me signaler qu’elle était prête à aller plus loin. « Allons-y dans ce cas » dis-je tout simplement tout en la laissant me prendre la main et ensemble, nous nous dirigions vers un endroit plus calme, plus adéquat à une conversation privée. J’avais subtilisé une bouteille de champagne et deux coupes par la même occasion… Une petite célébration s’imposait non ? A voir !

Trahis, blesser, détruite. Mary a les mots pour le rassurer. S'il a toujours aimé la franchise de son amie, il a du mal à encaisser ces qualificatifs. Elle n'arrivera jamais à te pardonner. Antwan a envie d’arrêter Mary dans sa tirade. Ca ne va pas l'aider à aller mieux, mais l'enfoncer. Qu'est-ce qu'elle est en train d'insinuer ? Qu'il ne retrouvera plus jamais la confiance d'Elizabeth ? Antwan ne veut pas négliger l'espoir qu'il a. Si leur couple était définitivement mort, Elizabeth aurait rompu l'autre jour. Alors il faut la laisser seule, qu'elle prenne ses distances, qu'elle puisse respirer un air non pollué par Wayans. C'est ce qu'il avait prévu de faire jusqu'à ce qu'Elizabeth débarque à une soirée de sa confrérie. « Combien de temps ? »