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Je me contentai d’un raclement de gorge nerveux en entendant parler des conneries que Leevy et moi avions pu nous dire… et faire d’ailleurs. Je baissais les yeux. J’étais là pour passer une bonne fin de journée, pas pour remettre des sujets fâcheux sur le tapis. Et la blonde faisait surement parti des thèmes épineux, surtout vu le nouveau tatouage qui ornait sa nuque. Clairement il ne fallait pas parler de ça maintenant. Ni même des supposés ronflements de la demoiselle. « Arrête d’essayer le tue l’amour avec moi Talya, ça marche pas… » Ca ne marchait pas car j’avais envie d’elle, je la désirais tant que même en l’imaginant ronfler comme un ours ne suffisait pas à calmer ma faim. Je me penchai, mes lèvres glissant dans son cou, le long de son buste, descendant peu à peu. Ma main s’aventurait sous le drap, sous son T shirt, doucement, effleurant sa peau comme si c’était la plus précieuse des étoffes. Ma bouche continuait son chemin alors que la jeune femme se donnait verbalement et littéralement toute entière à moi. Et comme si c’était finalement le signal que j’attendais, ma main termina de relever son T shirt complètement pour que mes lèvres poursuivent plus aisément leur course fiévreuse sur sa peau. Sa poitrine constitua donc mon premier arrêt, ma bouche se délectant de l’un de ses seins avec douceur alors que l’autre était victime des caresses de mes doigts. « Maintenant je vais franchement être obligé de venir sous la couette avec toi… » soufflai-je entre deux baisers enflammés. Et histoire de mettre ma menace de la dévorer à exécution, je m’écartai un instant, soulevai le drap pour pouvoir m’y glisser, avant de reprendre mon petit goûter là où j’en étais. Son ventre donc, arrêt suivant pour mes lèvres avant de descendre un peu plus encore, s’arrêtant à la lisière de sa lingerie. Mes mains caressèrent ses cuisses du bout des doigts avant de venir se saisir de la dentelle de sous vêtement avec la ferme intention de m’en débarrasser. Sauf que c’est à ce moment précis que la réalité de notre condition de jeunes parents nous rattrapa. Les cris de Mila retentirent, la petite venant surement de réaliser depuis son berceau que l’heure de manger était bel et bien arrivée… Et c’est avec un soupir sincère que je sortis de dessous la couette. « On est maudits… » Heureusement qu’on avait encore toute la soirée et toute la nuit pour nous… C’est cette pensée qui me fit trouver le courage de m’extirper du lit et de me calmer rapidement pour pouvoir assurer mon rôle de super papa.
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