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Affronter les soldes. PV.

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Priape & Paris
Les soldes. De toute sa vie, jamais Paris n’avait affronté pareille condition et pourtant, il pensait avoir tout vu… Mais non. Rien ne le préparait à voir ce spectacle, à ressentir ce frisson de peur à l’idée d’affronter un bataillon de femmes aux armes plus affutées que jamais. « Mec… Je crois qu’on fait la plus grosse connerie de notre vie en venant le premier jour des soldes… Regarde les… Le magasin est même pas ouvert qu’elles cherchent les leaders et les plus faibles des yeux »commença-t-il comme s’il se trouvait devant un programme animalier ou alors devant une rétrospective de combats MMA. Le Dunster n’avait pas peur de rentrer dans la cage lors de ses combats clandestins mais là… Non là, il avait limite envie de faire demi-tour. Il lança un regard à son ami Priape. Il avait accepté de venir avec lui mais savait-il dans quoi il s’embarquait ? Naïvement, Paris s’était dit qu’en arrivant peu avant l’ouverture, il y aurait moins de monde, qu’ils pourraient trouver des bonnes affaires pour habiller la petite de Priape et ses frères et sœurs. Malheureusement, il s’était trompé, c’était même le contraire. « J’ai l’impression d’être en territoire ennemi et qu’elles vont me sauter à la gorge. Regarde la rousse là-bas, j’ai l’impression qu’elle toise la concurrence » continua-t-il sur sa lancée, complétement hébétée de voir tout ce ramdam pour des fringues moins chères. Pour le coup, sa carrure impressionnante et imposante lui paraissait toute rikiki et mollassonne. Ils allaient se faire bouffer comme des bleus. Non, ce n’était pas une bande de bonnes femmes qui allaient lui faire peur… Foi de Maconahey !

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Nous voilà Paris et moi devant la galerie marchande avant même son ouverture, faisant le planton dans une foule de plus en plus dense, une affluence qui semblait faire fléchir la détermination de mon ami. Je parcourus les visages autour de nous des yeux après les paroles du dunster, cherchant à savoir si il disait vrai ou si il exagérait un peu, m’arrêtant sur la fameuse rousse qu’il m’avait désigné. « Mais non, mais non… » le contredis-je. Ok, clairement, on aurait dit une tueuse, mais histoire de ne pas perdre mon précieux partenaire de shopping, je jouais la carte de la réassurance : « Je pense qu’elle flashe sur toi en fait… Son regard là, ça veut dire qu’elle crève d’envie de t’arracher ta chemise et surement de te planter ses ongles dans ton dos… » Mouais... Bon pas pour réaliser un quelconque fantasme sexuel non, juste pour l’empêcher d’atteindre avant elle le dernier foulard à la mode ou le dernier sac à main à moins cinquante pour cent. Mais ça, je le gardais pour moi. « Ecoute, y’a du monde c’est vrai… Mais si ça se trouve les gens là, ils viennent juste faire leurs courses. » Je me berçais un peu d’illusion là surement. En vrai, ça devait être la première fois que je faisais véritablement les soldes. Mais j’avais une fille à habiller et à gâter désormais, et comme mon budget après les fêtes était plus que serré, je ne pouvais pas manquer cette journée. « Je suis sûr qu’on regrettera pas quand on sortira avec un sac plein de bonnes affaires… » Je sortis mon portable et pianotai dessus quelques instants pour illustrer mes propos : « Regarde la machine à bière en promo qu’ils vendent à l’intérieur. Pas cher ! On pourrait l’installer dans la salle commune de la dunster comme ça. » Si l’attrait des fringues bon marché pour ses frangins, frangines ne lui suffisait plus, ça, ça le remotiverait peut être.
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Priape & Paris
Priape ne semblait pas du même avis que lui concernant la rousse. Paris lui jeta un coup d’œil sceptique. Sérieusement ? Elle pensait à lui arracher sa chemise pour satisfaire un quelconque besoin primaire ?! « Mouais alors c’est une mante religieuse qui me flinguera aussitôt l’orgasme éprouvé… Je savais que je n’aurais pas dû m’endormir devant cette chaine animalière hier soir »soupira-t-il. A cause de sa mémoire, il allait lui bassiner les oreilles avec toutes les techniques de tueuses de la mante religieuse s’il ne se contrôlait pas un peu mieux. « Dis moi poto, c’est moi que tu cherches à rassurer ou toi ? Non parce que ce soit l’un ou l’autre, franchement, tu t’y prends comme un manche mais j’apprécie l’effort » répliqua Paris en lui donnant un petit coup dans l’épaule. Ouais, il était peut-être en train de paniquer et espérer être à cent lieues de cette foutue porte de magasin mais il devait se rappeler que c’était pour sa famille, que les petits avaient besoin de nouvelles tenues surtout Ashlynn. Du haut de ses cinq mois, elle grandissait à vue d’œil. Priape sortit alors l’argument le plus motivant de la terre. « Mec, tu sais me prendre par les sentiments. Je te propose qu’on la réserve de suite pour pas qu’on se la fasse piquer et après, on affronte la jungle ! » proposa-t-il à son ami. Hors de question que de passer devant une aussi belle affaire que cette machine à bière. Ce serait leur récompense pour cette matinée de shopping intense et dangereuse.

« Je crois qu’ils sont en train d’ouvrir… Prêt à entrer dans la fosse aux lionnes ? »lui demanda-t-il en voyant les femmes se positionner de façon à entrer le plus rapidement possible dans le magasin. Bon sang, elles avaient limite des techniques militaires mais même pas peur… Ils étaient deux hommes, bien solidement charpentés, ils n’avaient absolument rien à craindre n’est-ce pas ?!

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J’explosai de rire en écoutant l’interprétation de Paris. « Du moment qu’elle te bouffe pas ça devrait aller non ? » Je n’étais plus trop sûr de moi quand il évoquait la mante religieuse, c’était la femelle qui mangeait le mâle c’était bien ça ? En tout cas, Paris me perça à jour, il avait remarqué que j’essayais de me rassurer tout autant que lui. « En fait, c’est la première fois que je fais les soldes Paris… Donc je crois que t’as raison c’est surement moi que j’essaie de rassurer dans la manœuvre. » Ca devait pas être si terrible que ça, sinon ça se saurait. Je voyais déjà la une des infos demain : deux jeunes étudiants tués lors de l’ouverture d’un supermarché, assassiné par une rousse incendiaire… « En tout cas, si il nous arrive quelque chose, sache que je t’ai toujours apprécié… » fis-je avec un faux air grave en tapotant son épaule. Bon il ne fallait pas flipper, se remotiver ça valait mieux. Et une machine à bières, ça c’était de la motivation ! Paris proposait même qu’on la réserve. « On peut faire ça ? » m’étonnai-je en sortant mon téléphone pour exécuter le conseil de mon ami. Moi et les nouvelles technologies ça faisait deux. Mais effectivement, après avoir pianoté un peu sur l’écran, j’arrivais sur une page où l’on nous proposait la résa de la fameuse machine à pression. « J’appuie ici tu crois ? » demandai-je en montrant mon portable au garçon pour ne pas faire une fausse manip. Sauf qu’à ce moment précis, Paris annonça qu’ils étaient en train d’ouvrir et il y eut soudain un énorme mouvement de foule. Sentant qu’on me poussait de tout côté, chacun voulant être dans les premiers à franchir l’entrée, mon smartphone s’échappa de mes mains et alla s’écraser au sol. « Merde mon téléphone ! » ronchonnai-je, en essayant de me pencher pour le récupérer.

HJ : on a qu'à dire que le téléphone est cassé car il s'est fait piétiné, ça leur fera un truc de plus à acheter Affronter les soldes. PV. 3997999705
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Priape & Paris
« Bah techniquement parlant, la mante religieuse bouffe son mec ! Je te jure, c’est un coup à te flinguer ta libido ces conneries de chaines »soupira Paris en secouant la tête de droite à gauche. Il manquerait plus qu’il s’imagine Summer en mante religieuse et il finirait par rentrer dans les ordres déjà qu’il n’arrivait toujours pas à trouver un créneau pour coucher avec sa petite-amie. Deux semaines ! Deux semaines de frustration qui s’était soldé limite par une agression d’un garde forestier. « Bienvenue au club, j’ai jamais fait les soldes. D’ordinaire, j’hiberne durant cette période » marmonna Paris comme simple réponse en se grattant la tête. Ouais, y avait des périodes comme ça où il évitait tous les lieux publics pour ne pas être emporté par la foule car vu son niveau de sociabilité, il valait mieux. Un petit rire s’échappa de sa gorge quand son pote lui présenta ses hommages. « Pareil ! Cela aurait été un honneur d’être ton frère d’arme… Va en paix mon ami » tomba-t-il dans le délire en posant lui aussi sa main sur son épaule. Ils devaient avoir l’air de deux crétins mais ils s’en foutaient l’un comme l’autre songea-t-il avant que la machine à bière ne vienne sur le tapis. Là, il fallait limite imaginer Paris avec la musique « Also Sprach Zarathustra » qui découvrait une nouvelle merveille du monde. « Oui, tu appuies là je crois bien » hocha-t-il les épaules avant que l’impensable ne soit commis ! Il restait une machine à bière et ils n’avaient plus de téléphone. « J’y crois pas… »lâcha-t-il en l’aidant à récupérer son pauvre téléphone piétiné par une vingtaine de chaussures à talon. « Ils ont tué ton téléphone…. Priape… Mec, tu sais que je t’aime mais il reste UNE seule machine… alors je ne sais pas comment on va faire mais toi et moi, on part en guerre ! Mission : ramenez le soldat beer machine à la Dunster House en sécurité. Je ne te garantis pas un retour mon pote mais sache que si l’un de nous tombe, ça sera pour l’honneur de la Dunster House !! C’est la guerre… » dit-il avec le plus grand des sérieux. Les femmes voulaient la guerre alors elles allaient être servies car non seulement ils allaient leur piquer les bonnes affaires mais ils auraient leur machine chérie.

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Paris me confirma que l’insecte femelle mangeait vraiment son mâle et je grimaçais. Le commentaire qu’il ajouta ensuite sur l’effet dévastateur de ce genre de documentaire sur sa libido me fit marrer sur le champs. « Ouais tu devrais arrêter de regarder ça sinon ta copine va faire la gueule… » rigolai-je à ses mots, sans savoir si il avait ou non une nana. Un sujet qu’on avait jamais vraiment évoqué avec le garçon. C’était peut être l’occas’ d’en apprendre plus sur sa vie sentimentale. Enfin, on allait bien être occupés alors c’était pas sur. Parce qu’on était tous les deux novices en matière de soldes. Est-ce qu’on allait s’en sortir ? On en plaisantait en se saluant mutuellement, comme si on en réchapperait pas vivant. J’eus un petit rire en sentant sa main sur mon épaule puis on reprit notre sérieux, envisageant de pré-commander la fameuse machine à bière. Sauf que mauvais timing, les portes du centre commercial ouvrirent pile au moment où l’on manipulait mon portable qui finit par terre à cause du mouvement de foule. Je me penchais, tâtonnant en me faisant massacrer les doigts pour récupérer l’objet et c’est finalement Paris qui me le retrouva avec un air désolé. « Mon téléphone ! Put… ! » me lamentai-je en récupérant l’objet en piteux état. Là, exit la machine à bière de mon esprit. Je pensais à Talya et Mila en Ukraine depuis leur départ le 1er janvier, le fait que si je ne pouvais pas joindre mon ex et ma fille j’allais littéralement pêter un câble. « C’est compliqué à expliquer mais j’ai absolument besoin d’un nouveau téléphone. Donc mission : beer machine si tu veux, mais je rajoute la mission : new téléphone. »  Beaucoup de clients étaient déjà entrés dans l’enceinte du bâtiment et on se dirigea à notre tour vers l’entrée, passant les portes vitrées. « T’as raison, y’a plus qu’une seule machine alors je pense qu’il vaut mieux commencer par ça. » fis-je après réfléxion. La mission pour remplacer mon portable arriverait en deuxième. Je repérai le magasin d’électro-ménager et le montrai du doigts à mon partenaire de shopping. « Par ici. » Sauf qu’en arrivant devant le rayon, devant l’unique machine restante, je repérai la rouquine de la file d’attente qui s’avançait également vers l’appareil. « Paris, attention, mante religieuse en approche ! » m’écriai-je pour le garçon soit le plus réactif.
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Priape & Paris
« Ouais pas con… c’est pas le moment que je flingue ma libido sinon j’en connais une qui va râler très prochainement »avoua-t-il de but en blanc en pensant à Summer. Cela faisait peu de temps, deux jours, mais Paris adorait toujours autant dire qu’il avait une petite-amie. Un truc de dingue lui qui avait juré sur tous les fronts que jamais ni personne ne lui passerait la corde au cou. Il avait toujours assimilé l’amour à une forme d’esclavage, de prison à cause de sa mère. Mme Maconahey avait passé sa vie à chercher l’amour, multipliant les amants, les maris, les enfants. Elle avait totalement dégouté son ainé si bien qu’en vingt-cinq ans, Paris n’était jamais tombé amoureux… jusqu’à Summer. La Quincy avait su l’attraper dans ses filets sans faire le moindre effort et c’est peut-être cela qui avait joué en sa faveur. Elle l’avait laissé venir à elle, sans rien n’attendre.

Le Dunster fut rapidement ramené sur Terre avec la bousculade et le sort funeste réservé au téléphone de Priape. Ce dernier avait visiblement l’air attristé ! « Pas de souci ! Tu attends un coup de fil ? »lui demanda-t-il par curiosité tandis qu’ils entraient dans le magasin, jouant des coudes pour réussir à se faufiler entre les femmes et les rares hommes venus surtout pour le High Tech et les télévisions. Les deux amis se mirent d’accord que la machine à bière allait être leur première cible étant donné qu’il n’en restait plus qu’une. « Oh bordel je vais me la faire ! »grogna Paris à destination de la fameuse rousse. Il était hors de question qu’on leur souffle leur machine à bière. « Ecoute, on va se la faire en équipe… Tu fonces vers la machine, je m’occupe de la diversion, ça te va ? » demanda-t-il à Priape avant d’ajouter quelque chose qui ressemblait à un « Pour la Dunster mon frère ». Paris se dirigea vers la femme rousse dans l’intention évidente de lui barrer la route mais cette dernière comprit la manœuvre, changeant rapidement de trajectoire. Le jeune homme n’eut d’autre choix que de faire quelque chose de vraiment pas bien… il avança sa chaussure en avant et… lui fit un croche-patte.


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Sa réponse concernant les doc animaliers suffit à me confirmer qu’il avait bien une petite amie, et son air rêveur pendant quelques minutes ensuite était un indice assez clair de l’attachement qu’il devait vouer à cette demoiselle. « Bah je sais pas comment elle s’appelle mais elle doit être forte parce qu’elle arrive à te faire oublier la foule… » me marrai-je. Enfin, pas trop longtemps parce qu’avec mon téléphone HS je riais déjà beaucoup moins. Mon expression, et mes tendances habituellement non matérialistes, durent indiquer à mon ami que ce n’était pas juste pour l’appareil en soit que je me tracassais mais plutôt pour un appel attendu. Je le lui confirmai avec une mine tracassée : « Ouais… Un coup de fil de mon ex. Talya est partie en Ukraine, avec Mila. » Mon ex petite amie et ma fille à l’autre bout de la terre et moi j’étais injoignable désormais, c’était juste impossible. Déjà que leur départ me chamboulait… Enfin heureusement j’avais un bon partenaire de shoping, car notre première mission allait s’avouer ardue à remplir. Devant le rayon de notre future machine à bière, la concurrence était rude et la rouquine au regard de tueuse semblait avoir repéré la même proie que nous. Répartissant les rôles, Paris annonça qu’il se chargeait de la demoiselle. « Fais gaffe à ta chemise quand même, faudrait pas que tu aies des ennuis avec ta nana à cause de ça. » le taquinai-je avant de me reconcentrer. Moi, je devais foncer sur la machine. « Pour la dunster. » répétai-je sur un ton solennel avant de me lancer dans un petit sprint vers l’ultime appareil restant. Notre concurrente sembla gagner par la même détermination et tenta d’échapper au barrage humain que constituait Paris, sauf qu’elle trébucha, ou alors c’était peut être l’œuvre de mon pote, il avait surement utilisé les grands moyens, mais elle finit par plonger la tête la première en direction du rayonnage. Alors sans attendre, je fis de même, m’élançant en me jetant sur la machine… Et je fus le premier à l'atteindre. En la serrant dans mes bras comme un taré, je m’écriai : « On l’a ! On l’a fait Paris ! On l’a !!! » La jeune femme se releva en me jetant un regard désabusé, avant d’épousseter ses vêtements et de se pencher pour attraper… une machine à expresso située juste à côté. Ha. Peut être qu’on aurait juste du la laisser passer, peut être qu’elle n’avait jamais convoité le même appareil que nous… J’échangeai un regard avec Paris avant d'exploser de rire. Première mission remplie. Enfin il nous fallait encore affronter la file d’attente à la caisse.
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Priape & Paris
« Summer. Elle s’appelle Summer, elle fait partie de la Quincy House » répondit Paris avec une touche fierté. Il était totalement raide dingue de son ange blond qu’il peinait parfois à se rappeler qu’il détestait évoquer sa vie privée en public. Le problème, c’est peut-être que justement, il était de plus en plus amoureux de cette femme au point de vouloir le crier sur tous les toits. En parlant de petite-amie, Priape lui apprit que son téléphone lui permettait de rester en contact avec son ex-copine et leur fille. Il grimaça. Il ne pouvait que comprendre le désarroi de son ami car si on venait lui enlever sa tribu… Non, Paris ne préférait même pas y penser. « Tu crois pas que le plus simple serait d’aller la chercher et la ramener par la peau du cul ?! »lui demanda-t-il avec tout le tact qu’on pouvait lui connaitre. Paris était terre à terre : s’il désirait quelque chose, il allait le prendre. Or, Si Priapre voulait revoir sa fille, pourquoi ne pas aller la chercher ?! Au mieux, il récupérait la mère au passage… Au pire, il faisait une demande de garde exclusive.

Le shopping reprit néanmoins ses droits sur leur conversation. Ils avaient une mission si ce n’est trois à remplir. La première : la machine à bière. Il n’en restait qu’une seule. Une seule et unique machine pour leurs soirées. Il était hors de question qu’ils échouent si près du but. « Au pire, cela restera un secret et puis, je pourrais toujours dire que j’ai donné jusqu’à ma chemise pour habiller mes frères et sœurs »rigola-t-il avant de se mettre en condition. Le plan était simple : Priape fonçait vers la machine et lui, il détournait la rousse -mais de là à lui faire un croche-pied… ; Paris avait un peu (un peu seulement) honte de son comportement surtout quand il vit la rousse se diriger vers une machine expresso. « YEAAAH T’ES LE MEILLEUR MON FRERE !! »s’écria-t-il tout de même dans le magasin en levant le pouce gauche. Puis, à son tour, il éclata de rire en rejoignant Priape pour aller payer la machine. « Sérieux, ça restera entre nous le coup du croche pied »se marra-t-il. « Bon mission 1 accomplie ! Allons te remettre en contact avec le reste du monde maintenant »

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Le sourire niais du garçon quand il prononça le nom de sa copine, c’était assez éloquent. « Fais gaffe Paris, tu baves… » me moquai-je gentiment avec un petit rire. C’était bien la première fois qu’on parlait de la vie sentimentale du grand dadet alors c’était normal que je le taquine un peu. « Je la connais pas mais faudra que tu me la présentes un de ces quatre. » Puisque ça avait l’air d’être du sérieux, aux vues du ton et de son regard quand il en parlait. « Faudrait peut être que tu trouves un truc pour –Summer- aux soldes aussi tout à l’heure… » Ouais parce que la machine à bière, le téléphone et les fringues pour sa tribu et ma petiote ça ne suffisait pas, fallait que je nous rajoute une mission. C’était mon tour ensuite de lâcher quelques infos persos, abordant le départ de Talya. Paris avec sa grande poésie lâcha qu’il serait peut être plus simple d’aller la chercher pour la ramener -par la peau du cul-. Un rire franc s’échappa de mes lèvres. Comme quoi, même quand on parlait des pires sujets, ce mec me faisait marrer. « Ouais ouais, j’y ai pensé figure toi… » J’y pensais encore même. « Le soucis c’est l’argent… » Toujours l’argent. Je n’avais clairement pas les moyens de me payer un aller-retour pour Kiev comme ça, comptant. « Mais sa mère envisage de me payer le billet, que je fasse le voyage pour la ramener alors… » Alors c’est pas mon genre de profiter, d’accepter l’aide ou la thunes des autres mais là c’était tentant.

Enfin retour aux soldes. J’avertis en riant mon partenaire de prendre garde à sa chemise, la furie se rapprochant de nous. Il ne voulait pas rendre Summer jalouse. Mais le jeune homme avait déjà une excuse toute trouvée. « Elle est blonde ta copine ? » Non parce que son excuse était bidon, ça serait dur de lui faire gober ça. Cela dit, la rouquine ne s’attaqua pas à son vêtement, et de toute façon, le garçon avait trouvé une autre technique pour la mettre hors jeu. Un croche pied. Ouais, ouais, c’était vicieux mais amen : on avait notre machine. « Un croche pied ? Quel croche pied ? » répondis-je alors qu’il me confiait que ce petit détail resterait entre nous. « Tu connais la règle : ce qui se passe aux soldes, reste aux soldes. » On tairait donc tous les coups bas que nous allions devoir mettre en œuvre pour obtenir nos biens. Et alors qu’on patientait aux caisses, Paris reprit sur la mission numéro 2 : mon portable. « J’espère qu’on va trouver aussi facilement que pour la machine… » soupirai-je. J’étais prêt à me relancer dans un plongeon de l’extrême pour obtenir un nouveau téléphone. On arriva ensuite devant la caissière qui nous annonça le prix remisé de notre précieuse machine. Je sortis l’argent avec un grand sourire, trop fier de notre affaire et en réglant, je déclarai : « Et on est d’accord : Sienna aura pas le droit d’y toucher ? » Je m’en foutais qu’elle soit VP moi, je voulais pas rater une occasion d’embêter la blonde.
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