Are you jaelous ? • ROYLILAH

Je ris légèrement lorsqu'il s'excusa parce qu'il y avait bel et bien de l'ironie dans ma phrase. Moi je trouvais la situation plutôt drôle, j'avais envie que le malaise passe mais avec nos envies brimées, il y avait peut de chance que ce soit le cas. J'avais stoppé la main de Royce sur mon ventre, il venait de stopper la mienne caressant sa joue pour enlacer ses doigts aux miens et en me fixant droit dans les yeux il disait clairement qu'il n'était pas contre les bisous. Après tout ce qu'il vient de me dire je dois faire quoi ? L'embrasser où ? « Alors prends l'initiative de m'en faire un, je ne sais pas quelles sont les parties de ton visage qui me sont autorisées... » Je mordillais ma lèvre inférieure espérant clairement qu'il viendrait déposer ses lèvres sur les miennes pour jouer une nouvelle fois avec le feu. Il n'y avait que lui qui nous retenait de succomber une nouvelle fois à la tentation, c'était fou ça. Ma main libre passa sur son front et dans ses cheveux décoiffés pour dégager un peu son visage, comme si ça allait aussi me faire plus voir ses yeux et lire à l'intérieur de ceux ci. Non je n'avais pas encore ce dont là, tout comme je ne possédais pas le don de le stopper alors s'il m'embrassait je ne pourrais que le laisser faire même en sachant que ça n'avait rien de raisonnable. Pauvre de moi.

Delilah me demandait d'indiquer les endroits qu'elle pouvait embrasser. Je vais prendre un indélébile et faire des petites croix sur les endroits à ne pas toucher. Je souriais au contact de sa main dans mes cheveux. « Embrasse-moi ou tu as envie. » je ne vais pas chipoter pour ça. Je veux juste sentir tes lèvres Deli. J'entrouvris légèrement ma bouche et je caressais ses lèvres avec envie. Et je l'embrassais. Je cédais et ça faisait du bien putain. Ma langue frôlait la sienne pour danser ensemble. Ah non, ce n'était pas un bête baiser, c'était the baiser de cinéma ça. Je pivotais pour me retrouver en-dessous d'elle, la tête sur l'oreiller. Et elle, forcément, au-dessus de moi. Je ne sais pas si ça me dérangeait. A mon avis non mais cette position avait le don de m'exciter. On devrait s'embrasser debout en fait. Je rompus le baiser et je dégageais ses cheveux qui tombaient sur mes yeux. Putain mais j'avais trop envie d'elle maintenant. Mais faut pas. Il faut que je tienne mon principe sinon je pourrais jamais me mettre des limites. Delilah me torture. « Je vois que tu n'as pas sommeil. » dis-je en pliant mes genoux. C'est tout ce que j'arrivais à dire.

Je pouvais où je voulais. Ce n'était pas sérieux s'il voulait réussir à se tenir. J'allais le faire, j'allais aller trouver ses lèvres sans scrupule pour l'embrasser sans aucune retenue mais ce fut lui qui le fit. Au début, ses lèvres frôlèrent juste les miennes, puis elles furent plus pressantes et finalement il ne s'écarta pas mais sa langue vint trouver la mienne et il me bascula sur lui. Clairement Royce est ce que c'est comme ça que tu comptes savoir où tu en es et que tu vas me faire croire que tu ne ressens rien ? Je me laisse faire me retrouvant donc sur lui et l'embrassant avec fougue. Quand il me fait remarquer que je n'ai pas sommeil je me redresse, appuyant mon dos sur ses jambes qui sont derrière moi. « C'est toi qui voulait rentrer. » C'est lui qui était fatigué, ou un peu trop énervé que je danse avec quelqu'un d'autre, parce qu'il était jaloux, il l'avait un peu avoué. Mes mains se posèrent délicatement de chaque côté de son nombril pour remonter doucement et redescendre sur les côtés de son torse avant de recommencer à monter et se glisse dans son cou. Pourquoi est ce qu'il m'a fait basculer sur lui ? Je sens son envie monter et je dépose un petit baiser sur ses lèvres avant de me remettre gentiment à côté de lui en fixant le plafond alors que ma tête est calée contre lui : « Tu n'es pas censé avoir envie de me faire l'amour... » Et pourtant ? Je n'ai pas sommeil, il a envie, rien ne nous en empêche.

C'était différent à chaque fois que je l'embrassais. C'était de plus en plus intense et libérateur. J'avais demandé des bisous à la place mais j'ai craqué en l'embrassant langoureusement comme si j'allais la manger. J'étais assoiffé de Delilah. Whut je ne sais pas si c'est français ce que je viens de penser. Ce n'est pas faux. Je voulais rentrer et finalement je n'avais pas sommeil. Assise sur moi, elle posa son dos contre mes genoux et ça me donnait envie de tendre mes jambes pour qu'elle se retrouve en arrière. Haha, non ça serait pas drôle. Je laissais ses mains se balader sur mon corps, ce qui me faisait beaucoup d'effets. Clairement, ça ne m'aidait pas à retenir mes pulsions. Delilah finit par se glisser à côté de moi et j'inspirais en soufflant lentement. « Arrête de... » de quoi? De me le rappeler encore une fois? Je savais que Deli en mourrait d'envie, rien qu'en voyant la façon dont elle se collait contre moi. « J'sais pas si je vais te faire l'amour mais... je peux toujours faire ça. » dis-je en descendant ma main pour toucher le bas de son ventre. Mes doigts jouèrent avec l'élastique de sa culotte et avant qu'elle ne puisse protester j'attaquais son intimité avec des caresses. Bon le but c'est pas de nous chauffer un peu plus, c'est juste histoire d'apporter une partie minime de ce que voulait Deli. Si j'arrive à lui faire plaisir comme ça c'est bon non? Si c'est pas le cas, je suis totalement à l'Ouest.

A quoi est ce qu'on jouait tous les deux sérieusement ? Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis ? Non c'était même pire que ça. Plus Royce me repoussait et plus il avait envie de franchir ses propres barrières et moi, moi, j'étais juste incapable de ne pas avoir envie d'aller plus loin avec lui. J'étais parvenue à descendre de mon bel étalon pour aller dans son sens et ne pas céder à la tentation mais Royce n'avait pas dit son dernier mot. Sa main vint glisser doucement sur mon ventre pour aller se faufiler dans mon bas de sous vêtement et avant que je ne puisse dire quoi ce soit je le sentis commencer à jouer avec mon intimité. La chaleur monta jusqu'à mes joues et je tournais ma tête vers la sienne juste tout près de la mienne pour venir mordiller l'une de ses lèvres. Mes yeux se ferment et je profite simplement de ce qu'il est en train de faire. « Tu vas me rendre folle Magyar... » Surtout de me faire ça alors qu'il n'y aura rien derrière. Il pense peut être que ce qu'il fait avec ses mains et sa bouche ce n'est pas aussi grave que ce qu'il fait avec ce qu'il a entre les jambes ? Je n'en sais rien mais si j'avais un mec et qu'il s'amusait à faire ça à une autre nana, il prendrait la porte c'était sûr. Alors que j'étais restée assez sagement immobile me tortillant simplement de désir sous ses caresses ma main vint se promener une nouvelle fois sur son corps et effleurer son boxer déformé par l'envie. Ca lui fait du bien de se faire du mal ? Je ne passe pas ma main sous le tissu, je me contente de l'effleurer délicatement : on ne prend pas à pleine main ce qui est interdit voyons.

C'était 50/50, si on voyait les choses comme ça. Je lui faisais l'amour à moitié on va dire et je craquais à moitié. Je suis peut-être chiant mais je veux pas me permettre de coucher avec Delilah alors que le lendemain je coucherai surement avec Palmyr. D'ailleurs, je devrais arrêter. Si je mettais Deli au régime, je devrai peut-être mettre aussi la blondinette. Et j'irai voir ailleurs pour mes besoins d'homme. C'est triste à dire quand on sait que je me privais des femmes qui me faisaient du bien. C'est bon, trop tard, j'avais déjà ma main entre les cuisses de la jolie brune, ma princesse. Je riais doucement lorsqu'elle disait que j'allais la rendre folle. C'est un peu le but de la chose hein. Je ne chassais pas sa main près de mon boxer. Je te touche mais ne me touche pas. Non je ne vais pas lui interdire d'avoir les mains baladeuses, surtout avec ce que j'étais en train de lui faire. Je glissais mes doigts à l'intérieur d'elle vu qu'elle semblait m'avoir donné l'autorisation de continuer. J'adorais voir une fille prendre du plaisir, surtout Deli du coup. Mes lèvres jouaient avec les siennes en déposant quelques baisers lorsqu'elle n'était pas en manque de souffle. Je voulais lui donner encore plus donc je me faufilais sous la couverture pour atteindre l'intérieur de ses cuisses avec ma bouche. Je suis généreux parfois.