Le temps a passé mais (presque) rien a changé

le temps a passé mais (presque) rien a changé. All of my memories, keep you near, in silent moments, imagine you'd be here, all of my memories, keep you near, the silent whispers, silent tears. together in all these memories, i see your smile, all the memories i hold dear, darling you know i love you till the end of time.

Que pouvais-je bien répondre à ça? Que c’était totalement possible. De toute façon ce n’était pas comme si j’étais son « frère » depuis notre naissance, c’est seulement lorsque j’avais 17 ans que sa famille m’a adopté. J’étais certain que même si je n’avais pas été adopté, j’aurais fini par être amoureux d’elle, étant si souvent avec elle. Ça me faisait un peu mal qu’elle ne puisse réellement pas croire un instant que je puisse avoir des sentiments plus forts que de l’amitié envers elle. Je ne savais pas comment lui faire comprendre que c’était vrai, sans lui dire. « Insensé? J’dirais pas… » Oui tu es très subtile mon cher! « C’est pas aberrant Salami, l’adoption il y a aucun lien de sang » Un peu compliqué à comprendre, mais pour moi c’était clair. Je n’avais pas été adopté à la naissance et alors j’aurais toujours grandi comme son frère, là ça aurait probablement été étrange. Je souris à l’écoute de Samara, elle se souciait toujours de moi, comme elle l’avait constamment fait dans mon enfance, dû à ma maladie. J’allais donc m’asseoir près d’elle. « J’suis venu en avion jusqu’à Boston puis en bus jusqu’ici et je suis arrivé hier soir… « J’avais tout de même été assez chanceux de la trouver aussi rapidement ici, n’étant même pas certain qu’elle était présente au Summer Camp.

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On resta en silence tous le deux jusqu’à ce qu’on soit assis tous les deux, c'est-à-dire quelques secondes, qui paraissait assez longues pour dire vrai, puis elle leva à nouveau le regard vers moi et je fis de même. Plus je l’écoutais, plus mon cœur se brisait. J’avais seulement le goût de me lever et partir oui, quitter cette forêt, cette ville, ce continent. Qu’est-ce que je faisais ici, sérieusement? Après ces paroles de la part de Samara j’avais toutes mes réponses, je n’avais plus besoin de rien savoir, tout était dit. « Ouais c’est ça… de l’humour. » En fait, tout ce que j’avais dit était vrai, rien de sarcastique ou que je ne pensais pas. Je baissais le regard vers le sol, ne sachant plus quoi dire. Je ne pouvais plus lui dire après ça ce que je ressentais vraiment, c’était fini, terminé. Puis, elle semblait tout de même heureuse que j’aille fait tout ce chemin que pour elle, pour moi c’était tout simplement logique. « Que pour toi… » Elle se rapprocha de moi et me prit par la taille, j’avais le goût de défaire ses bras d’autour de moi puisque ça me faisait mal –à l’intérieur- mai j’en étais totalement incapable alors je l’entourai également e mes bras, fermant légèrement les yeux.