romyr // i've got you under my skin.

Une fois. Une fois est le nombre de fois où je me suis retrouvée avec le cœur brisé. Ça fait mal et ça m’a suffit amplement. Alors, je crois que c’est normal si je suis effrayée et incertaine quand les sentiments et toute cette merde se présentent. Sinon, qu’on me pardonne. Franchement, je préfère presque terminer ma vie seule avec 100 chats et folle comme la dame aux chats dans Les Simpsons. Y a moins de chances que je me retrouve le cœur brisé, mais je sais qu’au bout d’un moment, je vais en avoir marre. Je me connais, je suis une éternelle optimiste. Je crois à l’amour comme une petite fille de cinq ans, c’est mon problème. Quand il me dit qu’il n’en a pas l’intention, j’ai un sourire intérieur. Même s’il le dit, y a des chances que ça arrive, je ne vais pas lui en vouloir. Royce ne contrôle pas l’avenir, moi non plus et nous sommes les cobayes d’un futur incertain. Tout peut arriver dans la vie. Enfin, j’ai presqu’envie de le remercier, mais je ne le fais pas. Je me tais préférant l’embrasser ici et là ou admirer son torse. Peut-être que j’ai la bave au coin des lèvres, je n’en sais rien et je suis trop gênée pour vérifier. Les doigts froids de Royce s’attardent à déboutonner mon jean et à le retirer avec ce regard qui met le feu aux poudres. « Je savais qu’elle te plairait. » C’est faux, mais elle me plaisait à moi. D’où pourquoi j’ai dépensé l’argent pour l’acheter sur le net. Je m’agenouillai sur le lit et m’approchai de Royce qui était debout. Je commence à déboutonner mon pull parce que je suis joueuse et que j’aime le voir afficher cette expression. Machiavélique Palmyr. Je termine avec le dernier bouton ne retirant pas pour autant celui-ci. « Reviens, j’ai froid. »

Il faudrait être fou pour pouvoir briser le coeur de Palmyr intentionnellement. Elle était juste inoffensive, qui voudrait donc lui faire du mal? Certainement pas moi. Je sais que je craque pour elle mais c'est pour ça que j'ai envie de faire les choses lentement. Ne pas me précipiter. Elle méritait qu'on lui court après, seulement si elle montrait un peu plus d'attention au fur et à mesure pour m'encourager. Je pouvais attendre des semaines ou des mois, ce n'était pas important. Tant que nous avions toujours cette complicité, c'était le principal. Et j'espère vraiment qu'un jour je pourrai dire que je suis réellement amoureux d'elle et que je la veux pour de bon. La dernière fois, j'avais voulu qu'on soit ensemble mais c'était assez flou dans ma tête et surtout dans la sienne. C'était beaucoup mieux maintenant, sans pression, juste elle et moi. Il n'y avait pas de triangle, Leevy ne faisait plus partie de ma vie... comme avant. Notre relation avait changée et ça me permettait d'éclaircir mes idées envers Palmyr la magnifique. Après avoir complimenté sa petite culotte, la quincy marcha sur ses genoux jusqu'à moi et je la trouvais incroyablement irrésistible lorsqu'elle jouait de ses charmes comme ça. Elle semblait plus à l'aise lorsqu'il s'agissait de coucher ensemble, elle avait pris de l'assurance, tout ça. Elle avait vraiment changée et j'étais ultra fan du nouveau palmier. Mon regard se posa sur ses mains qui déboutonnaient son haut et je devinais les courbes de ses seins. « Mmh un strip-tease, ça fait longtemps. » lançai-je en la dévorant du regard. Si elle continuait à me faire languir comme ça, j'allais devenir tout fou. Je retirai ma ceinture puis j'enlevais mon pantalon, toujours d'un geste rapide. « Je veux bien venir mais tu risques de t'enflammer chérie. » je passais le bout de ma langue sur mes lèvres puis je grimpais sur le lit pour revenir sur elle, m'installant entre ses cuisses. Je soupirais faiblement lorsque mon bassin fut en contact avec le sien. Deux tissus nous séparait mais la sensation était quand même agréable. « Je suis capable de te faire l'amour à n'importe quelle heure, n'importe où, tellement je suis fou de toi. » je tirai sur sa lèvre inférieure avec mes dents puis je l'embrassais tendrement, puis sensuellement. Ma langue caressa timidement la sienne et je pressai un peu plus mon bassin contre le sien. J'avais certainement pas envie d'être ailleurs qu'ici.

Ouvert au milieu, ce pull laisse facilement voir la courbe de ma poitrine. Boobzilla comme a dit Zéphyr à l’Halloween. Je ne le retirai pas au complet parce que je voulais que Royce le fasse à ma place. C’était un petit strip-tease personnel et où, il n’y a pas des billets qui flottent dans les airs. Ce qui se passe dans cette chambre reste dans cette chambre. Un peu comme à Las Vegas sauf que nous ne sommes pas là-bas. Et tout est beaucoup plus simple qu’il y a quelques semaines. Je lui demandai de me revenir près de moi en prétextant que j’avais froid alors que ce n’était pas le cas. Je n’aimais pas le voir aussi loin de moi-même si c’était seulement quelques mètres. Puis, mon corps entier était déjà assez réchauffé. Sa réponse me fit quand même sourire et je ne m’arrêtai pas au surnom qu’il me donna. Chérie. C’était la première fois qu’il me surnommait de cette manière et selon moi, c’était parce que tout était plus simple. Il n’y avait plus de complications entre nous ou dans sa vie. La mienne était naturellement compliquée. Je suis fixée sur ce que je ressens à l’égard de Royce, mais il y avait toujours Adrian. Quand je dis que je vais devenir une sœur, je ne mens pas. Je me laissai tomber sur le lit avec Royce entre mes cuisses, ça me fait frissonner. Je sais que l’effet que je lui fais parce qu’il me l’a déjà dit, mais il ne sait l’effet qu’il me fait. L’envie de lui arracher son boxer est là sauf que malgré l’assurance que j’ai prise, je ne suis pas à ce stade-là. Et j’ai envie de faire augmenter davantage la chaleur entre Royce et moi. Comme mon rythme cardiaque augmente. « Tu dis ça maintenant, mais ça ne sera pas le cas à 4 heures du matin. » Répondis-je avec avoir joué avec sa langue et l’avoir embrassé longuement. Je dis quatre heures, mais habituellement à cette heure je suis dans un sommeil profond. J’allais de nouveau l’embrasser en me collant encore plus à lui laissant descendre mes mains jusqu’à son caleçon avec lequel je jouai un peu. Puis, je pris les devants en le descendant lui faisant clairement comprendre que j’avais envie de lui, maintenant, pas dans mille ans. En remontant, ma main passa près de son intimité et ce n’était pas par accident. Pas avec le sourire affiché sur mon visage. « Et commençons par mon lit avant d’aller n’importe où. » Ferme ta bouche, Palmyr et embrasse-le. C’est ce que je fais.