KENYA ▬ it's Halloween

"Je lui ai juste dis que c'était un petit vampire ce soir qu'elle pouvait te mordre." Je rigolais car moi j'avais le droit à des bisous et j'étais fier pour une fois je n'avais pas un truc nul de la part de notre fille. Je souriais doucement, le regard coquin à sa phrase. "C'est un peu ça et ce soir tu seras ma viande à moi." J'étais un peu chaud pour le reste de la soirée, pas qu'un peu pour être complètement honnête mais faut dire que le décolleté d'Anya était convaincant, d'ailleurs je le regardais en marchant tandis qu'Anya discutait c'est à ce moment là qu'on ne voyait plus la petite. Mon cœur s'était complètement arrêté, je regardais partout jusqu'à la voir au bout de la rue, Anya était rouge de colère, ses yeux étaient sombres, elle criait, elle était méconnaissable. "Ne me regarde pas Alessia, je suis pas content non plus, on rentre maman à raison !" Je cédais tout le temps devant ses grands yeux mais là non juste non elle nous avait déjà fait une fois le coup, elle n'avait toujours pas compris alors là on devait mettre des barrières. Alessia se mettait à pleurer alors qu'Anya la tenait par la main, je ne disais rien, furieux aussi dans le sens ou un accident était rapidement arrivé, je ne voulais pas la perdre, non c'était… juste non. Je prenais la main d'Anastasiya alors qu'on marchait quand Alessia faisait son énorme caprice, elle tombait les fesses sur le sol, croisait les bras en pleurant. "Pas rentré !" déclara t'elle. Parfois elle me surprenait totalement, je me demandais ou on avait faillit dans son éducation pour la rendre si capricieuse, je sais que j'y étais pour quelque chose mais pas à ce point si?

Alessia était partie sans nous dire, avait traversée la route sans nous. Rapidement, la colère m'était montée. Je ne pouvais pas faire autrement que d'engueuler Alessia et sans prendre de pincette de toute manière ce n'était pas mon genre. Kenny me soutenait et j'en étais heureuse, d'ailleurs nous nous étions toujours dis que jamais ne nous contredirions devant la petite afin de ne pas perdre notre autorité et notre crédibilité. La décision était prise, nous allions rentré. Il était hors de question que nous laissions passer ça, surtout que ce n'était pas la première fois, Alessia devait comprendre. Cependant, alors que je lui tenais la main et que nous rebroussions chemin, elle faisait son caprice en se laissant tomber au sol. Je regardais Kenny, en fronçant les sourcils à cause de l'attitude de notre fille. Tu crois vraiment que ça va m'arrêter ça ? Tu me connais mal Alessia ! et pour le coup, j'attrapais sa main pour la lever sans vraiment de ménagement avant de la prendre dans mes bras. Tu vas pas me faire ça crois moi ! Tu te prends pour qui ? lui dis-je en l'engueulant encore et tu peux faire une croix sur tes bonbons je prenais son sac en le donnant à Kenny, alias, le ventre sur patte. Non mais j'y crois pas dis-je en secouant la tête et en marchant vivement. tu peux pleurer autant que tu veux, tu verras, tu t'arrêteras à un moment lui dis-je en la serrant davantage contre moi puisque madame essayait de s'enfuir. La voir pleurer ne me faisait rien, parce que je savais que ce n'était qu'un caprice et que ce n'était pas de la tristesse, de plus, elle m'avait tellement fait peur que je n'avais aucun scrupule, sa vie comptait beaucoup plus à mes yeux. Nous arrivions devant la porte, nous avions fait quelques maison mais pas tous le quartier comme c'était prévu. et tu vas te coucher de suite ! dis-je en la déposant au sol une fois à la maison.

Hallucinant, Alessia qui tombait les fesses sur le sol en pleurant à chaudes larmes c'était… j'en revenais pas mais alors vraiment pas, c'était une peste un monstre. Je prenais le sac de bonbons en regardant à l'intérieur, curieux, bon je ne mangerais pas les bonbons d'Alessia mais notre puce commençait à flipper en me voyant avec vu qu'elle s'agitait de plus en plus. "ça suffit Alessia !" m'écriais-je. J'avais jamais eu cette voix avec elle, autoritaire, sec et ferme, elle cessait tout de suite de bouger, merde quoi j'étais sans voix comment osait elle nous faire ça? On arrivait chez nous, Anya reposait la petite qui retirait ses chaussures et ses vêtements, elle reniflait mais ne pleurait plus en plus elle essayait de ranger ses affaires sur son petit porte manteau, je la laissais faire, elle était autonome, elle savait ou ranger comme elle savait qu'elle devait aller dans sa chambre. "Pas belle !" déclara Alessia à Anya. Je me pinçais pour ne pas rire alors que j'étais dos tourné, elle était incroyable, en plus elle s'enfuyait en courant dans sa chambre. "Hallucinant." Riais-je doucement en me tournant vers ma femme. "Tu veux toujours le bébé?" Je m'en amusais parce qu'il le fallait, on pouvait pas rester sur des choses négatives, c'était plutôt drôle de la voir insulter comme ça surtout Anya, moi encore j'en prenais souvent pour mon grade mais pas ma femme c'était dieu pour notre princesse. M'avançant vers Anya, je passais mes mains sur sa fine taille, la grossesse lui allait parfaitement, elle était à peine malade, elle était souriante, je la trouvais encore plus belle. Je prenais la main d'Anya pour aller dans la chambre vérifié qu'elle ne faisait pas de bêtise, Alessia essayait de se mettre en pyjama comme elle le pouvait, elle mettait son haut à l'envers mais on avait apprit à ne pas la reprendre pour ne pas la démoraliser à chaque fois qu'elle faisait un truc mal.

Alessia rangeait ses affaires, au fond, j'étais contente et heureuse qu'elle ne continu pas mais lorsque je lui disais d'aller dans sa chambre, elle me répondait. J'étais choquée. Pardon ?! lui demandais-je en la suivant au départ pour qu'elle me le répète, sauf que Kenny venait derrière moi en passant ses mains sur ma taille, comme pour me retenir. Il riait, chose qui m'énervait encore plus, je n'avais pas l'habitude qu'Alessia me parle ainsi et je n'avais pas envie qu'elle le fasse. arrête de rire, je trouve pas ça drôle dis-je en me défaisant un peu de son emprise. C'est pas possible qu'elle soit comme ça, on l'a pas élevés comme ça Kenny ! dis-je en soupirant et en allant dans le canapé lorsque Kenny me proposait d'aller la voir, discrètement. Non, je veux pas la voir lui dis-je en prenant un coussin pour le serrer contre mon ventre. J'avais envie de boire un verre de vin de me détendre, mais je ne pouvais pas, ni fumer d'ailleurs. Alors j'allais dans la cuisine prendre des bâtonnet de carotte, en m'acharnant dessus.

"C'est vrai on l'a pas élevé comme ça mais elle a des gênes qui font que… voilà quoi." Je rigolais un peu avant de la suivre, elle s'agaçait pour rien, c'était une enfant. "Bébé roh." Si à chaque fois que je me mangeais une réflexion par Alessia je faisais la gueule, je serais plus là depuis longtemps mais Anya n'était pas habituée, elle allait s'y faire au bout d'un moment. "Ok je vais la voir." Je laissais ma femme et ses carottes dans la cuisine pour aller voir Alessia qui était posée sur son lit, elle avait l'air de comprendre ses bêtises surtout qu'elle avait une tête toute triste, moins déterminé et capricieuse que tout à l'heure. "Tu es calmé?" dis-je en regardant notre puce, je me posais sur le lit, je ne la touchais pas avant de m'expliquer. "Tu sais que tu nous as fait peur? Maman a déjà dit encore et encore que tu dois traverser la rue avec elle ou moi, tu ne l'as pas obéis et en plus tu as fais un caprice, maman est triste là." Elle levait ses grands yeux bleus vers moi. "Bien oui Alessia, tu fais de la peine à maman, elle a eu peur, j'ai eu peur aussi puis là tu lui as dis qu'elle était pas belle, est-ce qu'une petite princesse comme toi doit dire ce genre de chose?" Je secouais la tête. "On attend de toi que tu ne recommences plus, on acceptera pas une nouvelle bêtise de ta part." Alessia hochait la tête, elle grimpait sur mes genoux pour faire un bisou et descendre ensuite pour aller dans le salon Anastasiya. "Mama." Elle se faisait toute petite, elle jouait avec ses mains, c'était mignon. "Pardon." Je fondais moi, Anya ne pardonnait pas facilement.

Je n'acceptais pas que notre fille nous parle ainsi, jamais je ne m'y habituerais parce que je n'avais pas à m'y habituer. Elle n'avait pas à le faire, tout simplement. Kenny partait la voir, quant à moi, j'allais m'acharner sur des carottes, parce que je ne pouvais pas me détendre avec une cigarette ou bien un verre de rosé. Finalement, j'allais dans le salon en prenant mes carottes dans un petit bol pour allumer la télé. Il y avait pas mal de film d'horreur pour cette soirée, j'aimais bien, sauf lorsqu'il y avait trop de suspense, je trouvais cela angoissant. Alessia et Kenny revenait dans le salon 5 bonnes minutes plus tard, la petite venait me voir, en se touchant les mains et en me demandant pardon. Au départ, je ne lui accordais même pas un regard. Non, j'étais concentrée sur ... quelque chose, mais tout sauf elle. Finalement, je tournais mon regard vers elle en attachant mes cheveux, elle avait encore un peu de faux sang et le teint pâle. Je soupirais, prenant du coton et du démaquillant que j'avais laissé sur la table tout à l'heure pour la débarbouiller en la prenant sur mes jambes, mais toujours en ne lui répondant pas. Elle tentait de me parler encore, de me faire un câlin en se jetant carrément contre moi et en déposant des bisous contre ma peau. Arrêtes Alessia, j'ai pas fini dis-je en prenant son visage entre mes mains pour le maintenir droit et pour terminer. Je posais le coton contre la table une fois fini. T'as pas été gentille Alessia, je suis vraiment pas contente de ce que tu as fait dis-je en me pinçant un peu les lèvres. Puis je veux pas que tu me répondes, on t'as pas éduquer comme ça avec ton père. C'est ça le résultat quand on veut te faire plaisir ? lui demandais-je en la regardant dans les yeux. Elle secouait la tête, je n'étais pas sûre qu'elle comprenne ce que je veuille dire mais au moins elle était calme, elle me disait oui et revenait vers moi, d'ailleurs, elle tendait les bras vers moi. Si ce n'était pas ma fille, je ne l'aurais pas prise dans mes bras, non, je l'aurais laissé ainsi et je me serais tourné comme ci de rien était mais là, justement, c'était ma fille. Alors je la prenais dans mes bras pour déposer un baiser sur le sommet de sa tête. Maman elle veut plus que tu fasses ce genre de chose, j'espère que c'est compris dis-je en la regardant à nouveau, mais rapidement, elle revenait contre moi pour poser sa tête sur ma poitrine, rebondis à cause du corset que Kenny m'avait pris d'ailleurs. Je le regardais en lui faisant signe de venir à côté de nous.

Alessia cherchait sa maman, j'avais peur qu'elle soit trop dure, qu'Anya décide de la punir avec de l'indifférence, ça restait une enfant de presque 2 ans on ne pouvait pas être si dur. Je les regardais échanger quelques mots tandis que je retirais ma cape, notre puce voulait faire des câlins à Anya et finalement tout s'arrangeait, je souriais un peu, la voir si calme, la tête sur sa poitrine me rappelait à lépoque ou Anya devait la calmer de la sorte, ça avait un effet apaisant. "Et moi?" dis-je en me posant sur le canapé après qu'Anya m'ai fait un signe de venir. "Je peux aussi me faire démaquiller." Alessia levait la tête, elle regardait sa maman puis le coton qu'elle avait toujours dans les mains pour le passer sur mon visage très maladroitement, l'attention était là, mon rire aussi, d'ailleurs c'est mon rire qui me perdait vu qu'elle avait fourré le coton dans ma bouche sans le vouloir. Je toussotais un peu en riant de nouveau. "Je vais le faire mais merci Alessia." Je continuais de me débarbouillé, Alessia avait l'air plus apaisée, plus heureuse, elle ne comptait pas partir si rapidement des bras de sa maman, c'était adorable, je me répétais mais je le pensais à chaque fois. "Bon vu qu'ici ça se fait des câlins sans moi, je vais faire à manger." Je me levais, j'avais beau avoir retiré ma cape, je portais toujours ce costume des années 1800 qui me moulait un peu, j'avais pas le courage de me déshabiller tout de suite. "Alors italien, chinois?" Je voulais une pizza et oui quand je disais que j'allais faire à manger c'était commander à manger.

Kenny demandait à se faire démaquiller et Alessia tentait de le faire, je la regardais faire, par moment je posais ma main sur la sienne pour la diriger, puis lorsqu'elle avait compris le mouvement, je la laissais faire, sauf qu'elle avait quelques ratés et le dernier fut magistral puisque Kenny mangeait le coton. Je riais, amusée par ce petit geste innocent. Je pense que ça serait mieux ... attends t'en a encore là je prenais un autre coton, je mettais du démaquillant et je lui enlevait le blanc qu'il lui restait dans le creux du nez mais aussi sur le bord de son front et ceci avec tendresse. Voilà tu peux aller faire à manger maintenant je lui tapais les fesses lorsqu'il se levait, en même temps, il était tellement moulé dans son déguisement que ça me donnait des envies. Des envies de profiter et de le toucher. Cependant Alessia tendait sa main pour faire de même et je secouais la tête amusée en baissant sa main  Non, c'est qu'à maman ça lui dis-je amusée. Hum j'ai envie ... j'ai envie de manger un petit déjeuner dis-je en penchant la tête en arrière pour regarder Kenny Oh oui avec des tartines, des céréales et compagnie, j'irais à la danse demain pour élimer tout ça lui dis-je en lui faisant des yeux de biches.

Anya s'occupait du reste, j'aimais me faire chouchouter par mes deux femmes, j'étais le seul mec pour le moment dans la famille alors j'essayais de profiter de mon statut on sait jamais peut-être qu'un petit mec pointerait le bout de son nez dans quelques mois me grillant la place. "Range ta main toi." Riais-je après le coup. "Tu l'as sortira ce soir." Je lui adressais un petit clin d'œil en me tournant et Alessia essayait de faire la même chose mais Anya la rattrapait, elle était possessive ma femme puis même un enfant tapé son père de la sorte ce n'était pas très convenable. "un petit déjeuner?" Ses envies de femme enceinte allaient me rendre fou. "Maintenant?" Elle me faisait la liste j'en revenais pas, je levais les yeux au ciel. "bon ok je te fais ça." Dis-je défaitiste. "Mais pas besoin d'éliminer à la danse demain, je m'occupe de toi ce soir." Murmurais-je proche de ses lèvres. Je lui volais un baiser rapide puis je me levais. "Je suppose que ton mini toi va vouloir la même chose donc j'en fais en triple." Je suivais Anya dans son délire de petit déjeuner déjà parce qu'il y avait du chocolat puis… en fait ce n'était pas plus mal, pourquoi s'arrêter toujours à des horaires. Je m'activais à la cuisine, trois chocolats chauds, des tartines, des jus d'orange que je pressais pour les filles, je mettais du temps mais quand je rapportais le tout sur un plateau, leurs yeux valaient le détour. "Et voilà mes princesses." Je me posais à coté d'Anya vu que la petite ne décrochait pas tout de suite la tête de la poitrine de sa maman, ni même les bras d'ailleurs, Alessia ne cessait pas de lui faire des bisous, de lui dire pardon, elle s'en voulait j'ai l'impression vraiment.

A croire que tu veux pas que j'y aille dis-je en riant un peu, puis lorsqu'il m'embrassait rapidement, je le regardais un instant en levant mes yeux T'as intérêt de me faire tout éliminter je lui faisais un clin d'oeil, le laissant ensuite aller dans la cuisine. Alessia disait vouloir la même chose, du moins à sa manière, ce n'était pas des phrases complètes, faut pas déconner. Puis Kenny revenait après avoir fait 2 chocolats chaud et du café au lait pour moi, il savait que j'avais du mal avec le chocolat chaud (aa) Merci lui dis-je en me redressant un peu. J'écartais un peu les jambes pour qu'Alessia s'y glisse, elle posait ses petites fesses sur ma robe, oui je ne l'avais toujours pas enlevé du coup, mais Alessia m'avait enlevé le maquillage que j'avais dans le cou, les fausses morsures. Hey, je suis pas une princesse, je suis ta reine moi dis-je en levant un peu la tête, ben oui, je voulais un titre qu'à moi, je ne partage pas le rôle dans son coeur. Je prenais des céréales, , que je mettais dans mon bol pour les manger tranquillement en laissant tomber mon dos contre le canapé, laissant le loisir à Alessia de bouger comme elle le voulait. tu manges quoi toi ? dis-je en me penchant vers Kenny en ouvrant la bouche pour mordre dedans, c'était une habitude. Ensuite, Alessia mangeait comme une cochonne, je la regardais amusée  Doucement ma chérie, papa à son repas, il va pas manger le tiens tu sais