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Aliénor et moi, nous venions d'être rejoints par sa nounou @Maëlys Helington et par son parrain, @Wyatt S. Guerin qui était aussi l'un de mes meilleurs amis. J'étais content de me retrouver en leurs compagnies à tous les deux parce qu'ils faisaient partie des personnes en qui j'avais le plus confiance. Ma fille s'était aussitôt précipitée dans les bras de son parrain toute contente de le voir tandis que Maë me parlait. " Le déguisement que tu lui as trouvé est parfait. Merci mon chou ! " souris-je avant de déposer un baiser sur sa joue avant de reporter mon attention sur Wywy et ma fille. Ils étaient mignons ces deux-là. " Mon vieux, t'as enfin terminé ton rebizutage ! Sinon comment va mon petit neveu ? ". A ce moment-là, une jeune femme (@Blue-Ivy Singleton) embrassait Aliénor sur la joue... Mais avant que je ne puisse la distinguer, la jeune femme s'était déjà éclipsée ! Sauf qu'au moment où @Camille L. Dickens venait nous rejoindre et nous saluait, je la saluais avec plaisir en retour. " Coucou mon chaton ! Je suis content de te voir, tu nous fais une sorcière ce soir ? ". Je ris légèrement avant de me figer alors que [b]Ali se frottait bizarrement la joue et elle sautait des bras de son parrain pour se coincer à ma jambe. ZE VEUX MA MOMANNNNNNNN !. WTF ?! Je ne savais plus trop quoi faire là ! " Maman n'est pas mon coeur... On l'appelera demain si tu veux ! " mais la petite s'était mise à pleurer, ce qui m'obligea à la porter dans mes bras et à lui fredonner une petite berceuse. Cela la calma un peu mais elle sanglotait toujours un peu... Je ne savais vraiment pas quoi faire de plus.
- berceuse:
Sweet and low, sweet and low
Wind of the western sea;
Low, low, breathe and blow,
Wind of the western sea;
Over the rolling waters go
Come from the dying moon, and blow,
Blow him again to me,
While my little one, while
My pretty one sleeps.
Sleep and rest, sleep and rest
Father will come to thee soon;
Rest, rest, on mother's breast,
Father will come to thee soon;
Father will come to his babe in the nest,
Silver sails all out of the west,
Under the silver moon,
Sleep my little one, sleep,
My pretty one, sleep.
C’était un peu dégueulasse de faire ce genre de choses non ? Non ! Cela m’avait fait un bien fou. J’avais retrouvé ma princesse pendant un instant. En m’en allant, sans me retourner, je l’entendais pleurer. Au tour d’Andrew d’entrer en action et de tenir le seul rôle où il avait vraiment l’air convaincant… Celui du père. Mais la tâche s’avérait être bien plus difficile que prévue. J’affichais un sourire satisfait sur mon visage tout en me plaçant contre un arbre d’où j’observais la scène. C’était mon animation de la soirée. Je voyais Ali pleurer et Andrew la bercer. Je n’entendais pas ce qu’il lui disait, mais ça la calmait… Du moins, un peu. J’étais très satisfaite de moi. Si je le pouvais, j’avancerai jusqu’à eux et je la prendrais dans mes bras. Mais je ne le pouvais pas. Surtout pas au milieu d’autant de personnes. Ils ne comprendraient pas. Ils me prendraient pour une pédophile, une kidnappeuse d’enfants. Ils seraient bien loin de la vérité en gros.
@Andrew R. Windsor
La capacité extrêmement dérangeante qu'il avait pour l'énerver simplement par le fait d'exister, lui faisait grincer des dents. Ses premières paroles lui avaient donné une triste envie de courir se cacher dans les bois, s'enfoncer dans leur noirceur, juste pour hurler ou épancher sa colère teintée d'une tristesse qui n'avait pas lieu d'être. Elle se rapprochait insidieusement de la limite du pathétisme lorsqu'elle s'amusait, brusquement, à vouloir lui parler. Elle finirait en papier mâché, broyé et brûlé avant l'aube. Une fois le contenu de son verre renversé, elle attendit une réaction. Elle ne se fit pas attendre. Il avait l'air de totalement se foutre qu'elle lui ait bousillé ses chaussures qui auraient pu lui offrir tout un rayon de pack de bières. Elle le fixa, froidement. Mon plus fin stratagème pour attirer l'attention est souvent de montrer mes seins ou crier des trucs obscènes. Mais vu que tu dois être du genre frigide ou asexué ... Je tente pas le Diable. Elle haussa un sourcil lorsqu'il sous entendit qu'il lui avait manqué. Elle ne répliqua pas. Elle ne dirait rien, le silence était l'une des meilleures solutions en réponse à certaines remarques. Il finit par commander un second verre, cracha dedans et le lui tendit ... Elle ne le prit pas mais le fixa droit dans les yeux Un plaisir ? Certainement. Quelle doux plaisir que de se revoir ici. Tout près d'un feu. Un feu qui me fait de l'oeil depuis que j'ai vu ta gueule. Me jeter dedans ou t'y pousser ? Gros dilemme. Elle snoba totalement le verre, hésitant à s'en aller pour fuir, encore. Comme elle l'avait toujours fait.
Elle eut un sourire presque sadique lorsqu'il évoqua la belle cicatrice dont elle était l'auteur. Elle avait agit, encore une fois, sous le coup de la colère. Il venait de lui faire perdre son boulot, de la jeter dans une fontaine, de lui rejeter en pleine figure l'être si minable qu'elle laissait paraître. Elle se demandait alors pourquoi elle était encore là, tentant de trouver une faille, quelque chose qui le ferait se dévoiler. Un brin de colère, la haine, à nouveau. Elle serra les poings, espérant presque avoir le cran de lui en balançant l'un d'eux dans son visage arrogant. C'est toi le Diable ? Laisse moi rire. Tu n'as même pas eu le cran de me pousser dans le vide... Alors me laissait cramer, ce sera sûrement trop dur pour toi. Elle se laissait aller à une attitude nonchalante, une attitude totalement calculée et fausse. Rien de tout cela n'était sincère. Tout était basé sur des mensonges. Elle se sentait encore prête à jouer, provoquer pour mieux régner dans un jeu totalement guidé par leur rancœur mutuelle. Elle trembla de colère quand elle entendit sa dernière réplique, elle se rapprocha vivement de lui avant de murmurer, sur un ton glacial Bien. Alors tu ne viendras pas me chercher lorsque tu n'auras plus rien auquel te raccrocher, lorsque, dans un moment de mélancolie soudain, tu voudras t'épancher sur l'ennuie que te procure ton existence. Je ne serais sûrement plus là. Elle marqua une pause puis un sourire, plus triste peut-être. Je suis étonnée. Je m'attendais à un mec avec des couilles, je me retrouve devant quelqu'un d'aussi lâche que moi. Elle se détourna, remettant la capuche de son déguisement sur ses cheveux détachés et s'enfonça dans la forêt, voulant s'éloigner. L'air semblait soudainement empoisonné et trop lourd.
Après avoir trouvé ton costume de poupée machiavélique et t'être préparée pendant un minimum de deux heures - Bah quoi ? Il fallait quand même que ce soit parfait ! Tu te rendis donc à la forêt de Salem complètement métamorphosée. Une fois sur place, tu te dirigeas vers le buffet et commença par prendre une assiette de ce qui semblait être de la purée de pomme de terre avec de la viande hachée. Rien de très haute gastronomie, mais ça allait être bon quand même. Tu mangeas doucement en te promenant, disant bonjour d'un signe de tête à ces gens que tu ne reconnaissais pas, mais qui devait te connaître parce qu'il te faisait également des signes. Tu finis ton assiette plutôt rapidement après quoi tu décidas d'aller sur le bord du graaaand feu pour te réchauffer. Qui sait, peut-être finirais-tu par croiser des visages connues - même déguisé ? ~
Halloween, cette fête me rappelait tant de souvenirs de gosses. On tapait aux portes, demandait des bonbons et si la personne n'en avait pas, on la maudissait. Je me souvenais même avoir saccagé le jardin d'une maison une fois avec ma soeur ce qui me fit doucement rire. C'était en l'honneur de tout ces souvenirs que je me dirigeais vers la forêt de Salem, déguisé en sorcier. Mon costume était tout ce qu'il y avait de plus simple : un chapeau noir pointu, une fausse baguette et une verrue sur le nez. Ce soir, pas d'emmerdes, juste des étudiants qui comptaient bien s'amuser même si, malheureusement, je ne connaissais encore personne. Mine de rien, je me dirigeais vers les citrouilles et, observant le liquide étrange à l'intérieur, je décidais d'attendre que quelqu'un en prenne pour voir le goût.