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Roylee ✻ I can't remember to forget you

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J'ai pas peur de l'orage, mais quand il fait sombre comme le couloir de la mort et qu'un éclair surgit de nulle part, là j'ai peur pendant quelques secondes. Je me souviens que quand j'étais gosse, Tessy venait frapper à ma chambre quand elle avait peur et on dormait ensemble. J'étais le grand frère protecteur même quand il y avait des tempêtes. Je suis sur qu'elle devait se sentir mal à l'heure actuelle. Je prenais mon téléphone pour lui envoyer un texto et en effet, comme le précisait Leevy, il n'y avait pas de réseau. Je soupirais dans mon oreiller puis je relevais la tête en faisant un faible sourire. J'avais du mal à croire que sa cruelle mère gardait notre fils, rien que de savoir qu'elle pouvait le prendre dans ses bras me donnait froid dans le dos. Mais je devais faire bonne figure, faire semblant de rassurer Leevy. C'était un peu mon rôle de papa. Je n'ai pas peur. lançai-je amusé en regardant blondie qui squattait sous la couette. Ouais Royce tu viens de t'effrayer à cause d'un éclair. Pourquoi j'avais l'impression de faire que de la merde? C'était clairement pas mon jour, d'abord je mettais Leevy mal à l'aise avec ma révélation et maintenant on se rendait compte qu'Oscar était loin de nous alors qu'il faisait monstrueux dehors. Mais peut-être que si tu me fais un câlin on sera un peu plus rassurés? un grand sourire se dessina sur mes lèvres et je la regardais tendrement. Je donnerais n'importe quoi pour qu'elle s'endorme dans mes bras, car dormir tout seul avec ce temps de merde, j'étais vraiment pas chaud. Oui j'ai un peu la trouille, je l'avoue. Je suis amoureux d'elle et je veux la récupérer, donc c'était normal que j'essayais quelques approches de temps en temps. Je suis sensé la reconquérir d'après ce qu'elle m'a dit.
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Je sentais bien que cette soirée allait être compliqué, déjà parce qu'on allait pas pouvoir faire grand chose en sachant qu'il y avait pas d'électricité et faut dire que sans ça y'a rien à faire dans la vie, en plus on s'inquiétait pour Oscar et finalement la présence de Royce me perturbais. Aller, bon courage. La meilleure solution ça serait de dormir jusqu'à demain sauf qu'il devait être vingt-heure du soir à peine donc ça risque d'être difficile. J'affichais un petit sourire quand il disait ne pas avoir peur, ouais on verra au prochain éclair comment tu réagis. Je le fusillais ensuite du regard en mordant le coin de ma lèvre quand il vint me demander de lui faire un câlin pour se rassurer, bonjour la fausse excuse. Mais il jouait bien le jeu et il savait bien que j'étais rarement capable de résister à son beau sourire. Tu m'énerves. Oui il m'énervait parce que j'étais pas capable de lui dire non, je me bougea dans la couette pour ensuite venir m'enfouir dans ses bras en laissant ma tête se poser dans le creux de son cou. Bon d'accord mine de rien j'étais bien dans ses bras. Ça marche pour toi ? T'es plus rassuré ? Dis-je en levant mes yeux vers lui en faisant une petite moue alors que je finissais par me redresser légèrement en me tenant d'un bras contre le lit. C'est pas que j'suis pas bien dans tes bras mais j'suis pas capable de rester là sans rien faire en ne sachant pas si Oscar est en sécurité ou non. Tu me tues si j'te dis que j'ai envie d'aller à l'hôtel de ma mère pour voir ? Dis-je d'une petite mine inquiète, il sera peut-être pas d'accord pour bouger avec moi si monsieur à peur de l'orage mais moi je savais que j'allais me tracasser toute la nuit si j'étais pas rassurée, puis si il lui arrivait quelque chose je m'en voudrais sûrement toute ma vie de l'avoir laisser à ma mère.
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J'étais content, j'avais ce que je voulais. Mais je grimaçais car je trouvais le câlin trop court, j'en ai même pas profité. Je passais une main derrière ma tête et je regardais Leevy qui se redressait. Non j'étais pas rassuré, ça n'a servis à rien. On va dire que oui. je faisais un petit sourire un coin qui disparut la seconde d'après. Attend quoi? Elle veut aller à l'hôtel de sa mère? J'avais pas envie, ça se lisait sur les traits de mon visage. Je soupirais puis je regardais le plafond pour peser le pour ou le contre. J'ai pas envie de voir sa mère mais c'est pour Oscar et j'ai dis que je ferai tout pour le protéger. C'était la connerie de Leevy d'avoir donné Oscar à la mauvaise personne et j'avais l'impression que c'était moi qui devait la réparer. TU iras voir à l’hôtel, moi je te dépose juste devant. dis-je d'un ton ronchon. Je quittais la couette pour mettre mes chaussures et je prenais les clés de voiture. Je regardais par la fenêtre et rien n'avait changé. Je prenais les vêtements secs de Leevy et je les posais sur le lit pour qu'elle se change. C'est une belle mort non? Mourir pour risquer de sauver la vie de leur enfant. Je l'imagine déjà en gros titre sur la première page des journaux. je me montrais toujours aussi râleur mais si je faisais ça, c'était pour mon bébé donc je n'avais pas trop le choix. J'attendais qu'elle se prépare puis je la conduisais prudemment jusqu'à l'hotel qu'elle m'indiqua. Je me garais juste en face et je restais immobile dans la voiture. C'est hors de question, qu'elle y aille mais moi je ne bouge pas d'ici.
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Franchement c'est pas que je voulais pas rester des heures dans les bras de Royce à lui faire des câlins mais ça je préférais le faire plus tard quand je serais vraiment certaine de la sécurité d'Oscar. J'aimais mon fils plus que tout alors j'suppose que c'est normal que je sois si inquiète. Je lui disais finalement que je voulais passer à l'hôtel de ma mère et sa réaction ne m'étonnais pas. T'inquiètes pas, j'ai jamais dis que que tu devrais la voir. Dis-je en levant mes yeux au ciel, j'voulais déjà pas qu'il la rencontre quand on était ensemble alors encore moins maintenant donc il devait pas se faire de soucis. Je me levais alors du lit pour rapidement enfilé mes vêtements qui étaient tout chaud grâce au séchoir et ils avaient pas bougés, bravo Royce. Arrêt de dire des trucs comme ça, tu vas nous porter la poisse. Dis-je d'un petit soupire quand il parlait de mort et tout ça, d'accord j'ai compris que ça le saoulait de faire ça mais quand il saura que tout va bien il se calmera. Enfin si tout va bien. Nous rejoignions ensuite la voiture et franchement Royce géré trop pour conduire vu que c'était hyper dur de conduire sans lumière et avec tout cette pluie. Une fois qu'il se gara devant l'hôtel je pris une petite inspiration pour ensuite le regarder un instant. Merci. Dis-je en déposant un baiser contre sa joue, parce que oui merci de faire cet effort. En sortant je courrais rapidement pour entrer dans l'hôtel et m'informer à la réception pour avoir la chambre de ma mère. Une fois fait je rentrais dans la chambre un peu affolée en cherchant mon fils du regard et je l'entendais très vite pleurer. Il pleure, mais tout va bien ouf. Je venais alors rapidement le prendre dans mes bras et je me rendais compte qu'elle était même pas là, putain quelle inconsciente. Je lui laissais un mot pour dire que j'avais pris Oscar pour ensuite à nouveau courir jusqu'à la voiture en protégeant le petit. Elle était même pas là, elle la laissé seul, putain j'suis trop idiote en pensant qu'elle pouvait s'en occuper. Dis-je d'un soupire alors en bordant doucement Oscar dans mes bras, je m'en voulais trop et je savais que Royce allait me râler dessus pour la mère irresponsable que je suis.
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Leevy me déposa une bise en guise de remerciement et je poireautais dans la voiture en attendant qu'elle se ramène. J'allumais la radio mais je la fermais rapidement en entendant tous les gribouillis qu'il y avait, c'était impossible de capter une fréquence. J'étais nerveux. C'était la première fois que j'étais si proche de la mère de Leevy. J'étais juste à côté de l'endroit où elle habitait et je restais là à ne rien faire. Peut-être qu'un jour je croiserai son chemin, mais je n'avais pas envie de la voir pour le moment. Elle ne me connait pas et elle me traite comme un bon à rien, tout ça car je suis ruiné. Dix minutes plus tard, Leevy revenait dans la voiture avec quelque chose dans ses bras. Mes yeux doublèrent de volume en entendant des pleurs et je manquais de faire une crise cardiaque lorsqu'elle disait que sa mère ne le surveillait même pas. T'es sérieuse?! lui criai-je dessus mais je regrettais vite vu qu'Oscar pleurait encore plus. Je serrais le volant, me retenant d'aller à l'intérieur de l'hotel pour chercher après cette bonne femme qui n'était même pas capable de s'occuper d'un enfant. Elle est folle cette femme, comment elle t'a élevée? En te laissant dans le berceau toute la journée? Je veux la trouver et lui dire qu'elle n'a plus intérêt à approcher mon fils. dis-je plus calmement mais avec autant de rage. Je ne lui permettrais pas de risquer de la vie de la seule chose pour laquelle je me battais encore aujourd'hui. Car sans Oscar, je serais totalement déboussolé, dépressif, et tout ce qui suit. Donne-le moi. lui demandai-je gentiment en lui tendant mes mains pour qu'elle me donne Oscar. Je portais le bébé contre moi et je collais ma joue contre sa tête pour essayer de le calmer. Mon coeur battait encore rapidement, j'ai eu tellement peur.
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J'étais vraiment folle de voir que ma mère avait laissé Oscar seul, mais merde elle avait quoi dans le cerveau ? J'savais très bien que j'aurais pas dû lui faire confiance en lui laissant mon fils mais elle avait tellement insisté que j'avais pas pu dire non. Mais là la grand-mère maternelle c'est terminé. J'étais quand même rassurée de voir Oscar sans séquelle mais bon j'me disais que j'avais vraiment bien fait de passer à l'hôtel. Je revenais donc rapidement dans la voiture avec le bébé dans les bras pour ensuite entendre les cris de Royce après lui avoir annoncée la nouvelle, bon pas étonnant. J'pensais que je pouvais lui faire confiance, j'suis désolée, je savais pas qu'elle serait si irresponsable. Dis-je d'un soupire, au fond ma mère c'était pas occupée de moi quand j'étais petite c'était toujours des nourrisses, pas pour rien que j'étais partie très jeune de la maison, mais bon Royce ne savait rien de mon passé mais ce qu'il disait était pas vraiment faux. C'est bon t'énerves pas j'ai compris la leçon, je lui laisserais plus. J'aimerais qu'il arrêt d'en rajouter parce que je m'en veux déjà assez et puis j'voulais surtout pas qu'il aille rencontrer ma mère, c'était vraiment une mauvaise idée. Je lui donnais ensuite Oscar comme il me le demanda pour ensuite prendre une grande inspiration pour calmer mes nerfs vu que c'était beaucoup d'émotion d'un coup. Il est en sécurité maintenant, tout va bien, on peut rentrer. Dis-je finalement d'un petit sourire histoire d’apaiser les tentions, bon maintenant y'avait plus de raison de s'inquiéter donc tout va bien ?
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Je jetai un coup d'oeil à Leevy et je soupirais. Elle avait l'air vraiment désolée donc je ne vais pas chercher à la faire culpabiliser plus. Je pense qu'elle a retenu qu'elle fera plus attention à qui elle confie notre bébé. J'ai eu tellement peur, je ne veux plus que ça se reproduise, c'est me rendre cardiaque tout ça. Si on commençait déjà à galérer à s'occuper d'Oscar, comment ça va être dans les prochaines années? Je donnais un bisou sur le front du bébé puis je le donnais à maman pour que je puisse conduire. Le temps paraissait plus calme, les nuages gris se dissipaient. Je ne proposais pas pour autant à Leevy de la ramener à Cambridge. Je pense que c'était mieux qu'on reste à trois, en famille, avec la frayeur que nous avions eue. Oscar était la seule partie de nous deux qu'il restait, le fruit de notre amour, mon amour, mon fils. Blondie sait que j'ai déjà perdu un enfant, alors limitons les dégâts. Soudain, la ville fut de nouveau éclairée et j'étais un peu obligé de lui poser la question. Je te ramène? après tout, je lui avais promis de la reconduire chez elle. Je ne voudrais pas l'encombrer plus avec ma personne alors qu'elle se pose des tas de questions.
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J'étais rassurée de ne plus l'entendre me crier dessus, c'était déjà assez de pression comme ça cette histoire et je pense qu'on a vraiment évités le pire. Alors plus la peine de se faire du mal. Je récupéra Oscar dans mes bras quand il me le donna, alors que je voyais bébé s'endormir pendant le trajet. Je faisais pas vraiment attention si il me ramenait à mon appart ou chez lui vu que là dans mes pensées je n'étais plus vraiment en mode je me pose des millions de question sur lui et notre relation mais plus sur ce qu'il venait de se passer. Une fois qu'il se gara devant chez lui j'voyais en effet tous les lampadaires de la ville s'allumer et mon regard se tourna vers le siens quand il me posa la question fatidique. Cet événement ne m'avais plus donnée envie de rentrer chez moi, j'voulais juste qu'on soit tous les trois en fait. J'en sais rien, c'est comme tu veux. Dis-je pas trop sûre de moi alors que je regardais un instant le bébé, ah je sais. J'dois sûrement lui donner son biberon, changer sa couche tout ça, donc j'suppose que ça pourra pas attendre jusqu'à chez moi. D'accord je prenais l'excuse de notre fils pour faire passer le message que je voulais bien rester et c'était pas cool de faire ça. Mais j'allais pas lui dire d'accord on reste ensemble alors que y'a pas plus tard qu'une heure je le saoulais parce que je voulais être seule et rentrer chez moi.
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Quelle histoire les amis. J'ai eu la frayeur de ma vie et je sais que j'en aurais encore avec Leevy et bébé Oscar. On était jamais au bout de nos surprises. Mais bon, actuellement, l'enfant était en sécurité donc on avait plus rien à craindre. C'est si fragile, il aurait pu lui arriver n'importe quoi. Je garais la voiture et Leevy me disait qu'elle préférait rester à la maison. Je ne sais pas si elle restait pour bébé ou pour moi mais ça m'était égal. Je peux pas lui en vouloir de vouloir le meilleur pour son fils. J'hésitais à lui dire que j'étais un grand garçon et que je pouvais lui donner le biberon moi même, changer sa couche, tout ça, juste pour la taquiner, mais je me contentais d'hocher la tête. Ouais, t'as surement raison. lançai-je peu convaincu mais amusé. Une fois à l'intérieur, j'allais voir le disjoncteur pour voir si le courant fonctionnait toujours, s'il n'y avait pas des dégâts et hop, la lumière fut! Je chauffais le lait d'Oscar tandis que maman lui changeait la couche. Les filles le font mieux muhaha. Une fois que bébé était tout propre, je donnais le biberon à Leevy et je laissais tombé dans le canapé, complètement épuisé. Cette journée ne finira jamais.
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N'empêche on pouvait pas dire qu'on l'aimait pas notre gosse, d'accord ce soir il était pas vraiment en sécurité mais si nous n'étions pas des bons parents on serait sûrement rester sans rien faire donc je pense qu'on peut quand même être fière de nous. Enfin des inquiétudes dans le genre j'étais bien consciente que c'était pas la dernière fois, c'est ça d'avoir un enfant. Je lui faisais un petit sourire quand il accepta en quelque sorte que je reste chez lui, il faisait pas de réflexion sur ma bonne fausse excuse et j'en étais rassurée. Une fois chez lui j'allais dans la chambre d'Oscar pour lui changer sa couche vu que j'savais bien que comme maman est là c'était pas papa qui allait se fatiguer. Je lui mettais ensuite son pyjama et je venais récupérer le biberon que Royce avait préparé pour ensuite venir m'asseoir près de lui dans le canapé en donnant le biberon au petit. On fait quand même une belle équipe tous les deux. Dis-je en détournant mon regard sur le brun en affichant un petit sourire. C'est clair qu'à deux c'était toujours plus facile avec un enfant. Tu veux je nous cuisine quelque chose ? J'ai faim et j'suis certaine que ça te changera des plats congelés. Dis-je amusée, ouais j'voyais pas trop Royce se faire à manger en sachant qu'il habitait seul puis je savais qu'il aimait quand j'lui faisais des bons petit plat haha.
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