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Roylee ✻ I can't remember to forget you

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Ce qui est efficace, c'était la pluie. Pourquoi? Car elle avait le don de me refroidir illico presto. C'était drôle à dire mais c'était vrai, la pluie avait tout nettoyé, tout balayé et j'arrivais à reprendre un peu mon calme. C'est comme quand on a l'impression qu'on va péter un câble et qu'on s'enferme dans la salle de bain pour se rafraîchir le visage, ça nous calme. Je marchais même dans les flaques d'eau, les mains dans les poches en train de me faire souffrance à réfléchir. Je me détestais de faire de la peine à Leevy, j'avais presque envie de me faire mal aussi pour le coup. Alors que je pensais être assez loin de la voiture, blondie me rattrapa en me tirant par le bras pour que je lui fasse face. Je plissais mes yeux en la regardant s'exprimer vu que la pluie troublait ma vision. Non, elle n'a pas à s'excuser, elle a le droit de m'en vouloir, je suis un connard de première et je pourrais jamais changer ça. Même en sa compagnie elle souffrait. Qu'est-ce que je devais faire? Ne plus la voir? C'était tout bonnement impossible. Je faisais un pas vers elle et je prenais son visage entre mes mains. Je chassais ses cheveux mouillés de son front et je prenais quelques secondes avant de répondre. Tu sais... je ne t'oblige pas à une prochaine fois. Si ça te fais tant de mal de me voir car tu penses à ce que j'ai pu faire avec d'autres, alors dis moi que tu ne veux plus me voir. finalement peut être qu'elle ira mieux si on s'évitait pendant quelques temps? des semaines ou des mois. Je prenais une petite pause pour chercher après mes mots. Malgré tout ce foutoir, j'étais sur d'une chose; je ne voulais pas la perdre. J'ai pas envie de continuer à te voir si c'est pour recevoir tout le temps des reproches. Je veux juste... profiter de ta présence comme avant, comme... je ne sais pas. je secouais la tête et je laissais tomber mes mains. J'avais trop du mal à m'exprimer. Je me sens tellement vide sans toi. soupirai-je en baissant le regard vers nos pieds. C'était la première parole touchante que je disais depuis la dernière fois qu'on avait parlé sérieusement et je sais que cette phrase lui fera l'effet d'une bombe lorsqu'elle l'entendra. Je m'attendais au pire, j'étais prêt à recevoir une gifle si elle voulait. Ma vie sans Leevy était tellement différente, tellement banale et il m'a fallut un mois de séparation pour m'en rendre compte.
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J'étais un peu sur le cul de voir la bague de fiancaille dans les affaires de Royce, j'étais certaine qu'il s'en débarrasserait le plus vite possible pour faire une croix sur moi. Putain ça me perturbais tout ça, j'aurais mieux fais de toucher à rien et de rester gentiment dans la voiture. Mais au moins de voir ça, ça m'avais stimulée à sortir pour aller près de lui et essayer de lui faire des excuses pour c'que j'avais dis. Parce que oui j'étais bien consciente qu'il méritait pas mes reproches alors qu'il était en droit de se taper la terre entière si il le voulait. Mais si j'avais envie de venir vers lui c'est parce que je voulais pas le laisser seul dans un salle état, j'le connaissais par coeur quand il était pas bien et c'était jamais bon signe. J'avais beau ne pas être avec lui j'pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter pour lui, c'était juste naturel. Je fronçais mes sourcils en le sentant venir prendre mon visage dans ses mains et ses paroles ne me plaisais vraiment pas. Très bien j'avais mal, mais faut croire que je préférais avoir mal que de lui dire adieu. Plus le voir, ça c'est quelque chose qui fait mal. J'ai pas envie de dire quelque chose que je pense pas, je préfère avoir mal près de toi que loin de toi. Dis-je en ressentant une boule à la gorge, j'pouvais juste pas m'empêcher de lui dire c'que je pense réellement mais si j'lui mentais il allait vraiment s'en aller et là oui j'allais vraiment souffrir. Profiter de ma présence comme avant ? Il sait au moins que c'est pas possible ? Tu m'as larguée comme une pauvre merde mon vieux, l'oublie pas ça. J'étais prête à lui répondre mais il m'annonça finalement se sentir vide sans moi, il se fout de ma gueule là j'espère ? Quoi ? Dis-je un peu sous le choque alors que je le laissais lâcher mon visage pour ensuite rester plusieurs secondes sans un mot, je comprenais pas ce qu'il essayait de me dire mais tout c'que je savais c'est que c'était juste pas compatible avec notre relation d'aujourd'hui. T'avais pas l'air de te sentir vide quand tu me disais vouloir avancer tout seul, voyager et faire des nouvelles rencontres. Dis-je un peu plus froidement, oui je le comprenais plus et j'étais énervée de voir que tout son charabia c'était peut-être que du fake. T'as décidé de continuer ta route sans moi Royce alors t'es pas censé te sentir vide, au contraire t'es censé être mieux, c'est pas pour ça que t'as tout arrêté hein ? Dis-je en sortant mes mots à une allure phénoménal vu que j'étais sous un effet de stresse en parlant de tout ça. Mon dieu on avait l'air de gros débiles à se cailler sous la pluie et continuer encore et encore à se faire du mal à ne pas réussir à savoir c'qu'on veut vraiment.
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C'était dramatique tout ça. Est-ce qu'elle s'entendait parler? Elle préférait souffrir avec moi dans sa vie plutôt que souffrir toute seule. J'avais envie de lui dire qu'elle s'en sortira beaucoup mieux si je restais loin d'elle mais je m'abstenais car d'un côté, j'avais pas envie qu'elle soit loin de moi. Je l'aime bordel et elle me manque. Je regrettais de lui avoir dit que c'était le vide dans ma vie sans elle, enfin, je pense que j'aurais fini par lui avouer, mais pas tout de suite, pas lorsqu'on rencontrait un moment de faiblesse. Mais c'était plus fort que moi, c'est mon coeur qui prenait la parole. Je l'écoutais me faire la morale et elle avait totalement raison. Je ne pouvais pas me défendre lorsqu'elle sortait exactement les paroles que je lui avais dites. Je frissonnais et je passais une main dans mes cheveux pour les secouer car ils devenaient tout plats à cause  des gouttelettes d'eau. Je sais. dis-je tout bas en relevant le regard vers elle avec une mine désolée qui se voulait sincère. Au moment où je l'ai quitté, je me suis sentis bien, libre avec une nouvelle bouffée d'oxygène, mais elle n'avait été qu'éphémère et maintenant j'avais des remords qui me rongeaient les os. Je te demande pardon, je suis assez perdu en ce moment. J'fais souffrir la fille que j'aime, je fais le vrai connard avec les filles et j'ai vraiment l'impression de ne pas assurer mon rôle de père. je ressentais un pincement au coeur. J'avais vraiment besoin d'un câlin mais je n'en méritais certainement pas. J'me sens seul, abandonné, comme si je ne me reconnaissais plus. J'ai beau faire toutes les conneries du monde, je reste toujours aussi minable. je rigolais de mon état à me lamenter devant Leevy qui était bien gentille de m'écouter. Trop gentille même. Je déglutissais, j'avais trop mal partout et cette douleur je la connaissais bien. C'était quand j’intériorisais tout ce que je ressentais, tout ce que je pensais et que la limite était dépassée. Du coup cette capacité à tout refouler explosait. Voilà pourquoi je laissais tout couler à coeur ouvert. Bon, je suis bipolaire aussi, évidemment je n'étais pas dans la normale mais ça n'excusait pas. Je suis pas prêt à te laisser filer... je m'en rends compte que maintenant. avouai-je finalement, comme si c'était un poids en moins sur mes épaules.
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J'savais pas vraiment si j'faisais partie des seuls au courant de la bipolarité de Royce mais j'savais que dans ce moment là j'pouvais pas le laisser tout seul et c'est donc pour ça que je n'hésita pas à venir le rejoindre sous la pluie. C'était bizarre mais avec tout le mal qu'il m'avait fait j'pouvais pas m'empêcher de toujours m'inquiéter pour lui. Mais une fois face à lui il était entrain de me faire un gros fuck-up et j'avais vraiment du mal à comprendre ce qu'il voulait me dire. J'venais mordre le coin de ma lèvre en le regardant quand il disait savoir après c'que je lui disais, putain j'voyais qu'il était mal et j'aimais pas ça. J'avais juste envie de le prendre dans mes bras et lui dire que j'le pardonne juste pour qu'il se sente mieux. J'savais pas trop quoi lui répondre, d'accord il me faisait souffrir mais il me rendait aussi heureuse. Arrêt de te faire du mal comme ça, si t'arrives encore à me faire sourire c'est que tu me fais pas tant souffrir que ça. Je disais un peu ça pour le rassurer parce que oui j'avais aussi mal à mon coeur quand je savais qu'il couchait avec des filles et qu'il m'avait lâché comme une moins que rien mais c'était pas pour autant que j'avais envie de lui en vouloir. Et ne sous-estime pas le père que tu es, Oscar a beaucoup de chance de t'avoir crois-moi. Dis-je en lui criant presque dessus afin que mes mots fassent un peu plus d'impact et qu'il se réveille pour comprendre qu'il disait des conneries. Puis c'est clair que si j'étais la seule à m'occuper d'Oscar ça serait la misère. A la suite de ses mots j'voyais bien que c'était sa maladie qui jouait plus qu'autre, toujours quand il faisait une crise il se prenait comme la pire des merdes et j'aimais vraiment pas ça. Arrêt ! Réveille-toi, il est où le Royce pleins de confiance en sois ? Très bien t'as fais des conneries et t'en fera sûrement encore mais c'est comme ça que ça ce passe. Dis-je en le fixant toujours alors que je fronçais mes sourcils quand il disait ne pas être prêt à me laisser filer, ça voulait dire quoi ça ? Qu'il regrettait de m'avoir quitté ? J'crois que je voulais même pas savoir parce que la réponse allait me faire plus de mal qu'autre chose. Alors je me contentais d'à nouveau prendre son bras et le tirer doucement vers pour le serrer dans mes bras en venant doucement caresser l'arrière de sa tête. J'ai pas envie de connaître tes regrets. Dis-je simplement. Fallait bien que je lui dise, parce que oui j'avais eu mal et il pouvait pas me dire tout ça maintenant. Aller viens on va se mettre au chaud, j'ai pas envie que tu tombes malade. Dis-je en me reculant doucement pour venir déposer un baiser contre son front alors que je le tirais avec moi jusqu'au bar, je tremblais carrément de froid et la chaleur de l'intérieur me faisais du bien. Et puis au moins j'savais qu'en étant ici il pourra peut-être éviter de me sortir des paroles qui me perturbe totalement le cerveau.
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J'ai tellement de choses à lui dire, mais elle ne voulait rien entendre, ce qui me rendait encore plus mal. J'avais tout ça au fond de moi qui m'étouffait et je ne pouvais même pas m'en libérer. Leevy avait beau essayer de trouver les mots pour me rassurer, cela ne fonctionnait pas. Elle ne comprenait pas et de toute évidence elle ne voulait pas comprendre, comme elle le disait distinctement devant moi. Elle ne voulait pas connaître mes regrets. Alors j'allais les taire à jamais? Les enterrer et continuer ma vie seule à les traîner derrière mon dos jusqu'à la fin de ma vie? J'en ai bien peur. J'affichais une petite mine et j'hochais la tête plusieurs fois pour lui faire comprendre que j'étais d'accord, je ne lui dirais plus rien, je gardais tout pour moi et tant pis pour ma poire. Comment pouvait-elle être aussi gentille avec moi avec tout le mal que j'ai fais? Je suis vraiment un enfoiré. Dire que ce matin j'ai proposé à Alayna de se voir en cachette alors que Leevy venait de piquer une crise de jalousie. Je ne méritais aucunes d'entre elles. Même si j'ai essayé de forcer les choses avec certaines filles, même si j'ai essayé de m'accrocher, de tomber amoureux, ça ne fonctionnait pas tant que Leevy était dans ma tête. C'était impossible de l'effacer. Alors je resterais seul et malheureux jusqu'à la fin de mes jours, sans avoir l'envie de me remettre avec quelqu'un car je ne retrouverai pas le sentiment que j'ai eu avec mon ex. Et je sais que je passerai surement à côté de plusieurs belles histoires, je sais que je passais ma chance avec Palmyr, Ariel ou encore Alayna tant qu'à faire. Tout ça parce que je suis un abruti et que je méritais aucunes d'entre elles. Leevy déposa un baiser sur mon front puis elle m'emmena au bar qui était au bord de la plage. Belle vue, dommage qu'il faisait dégueu. Je ne pétais pas un mot pendant quelques minutes. Je retirais ma veste trempée pour la faire sécher. Heureusement, mon t-shirt était sec, mais le reste était mouillé. C'était assez désagréable mais drôle, car on aurait dit qu'on était tombé dans le port haha. Je suis désolé pour la pluie. Tu pourras venir te sécher chez moi si tu veux. ça m'étonnerait que le Drink nous prête des serviettes. Je commandais tout de même un cocktail et je choisissais celui de Leevy car je connaissais bien ses goûts et je savais qu'elle allait l'aimer. Ce n'est pas comme ça que j'avais imaginé les choses. On termine notre verre et on va se changer? J'ai pas envie de tomber malade j'ai un match important la semaine prochaine. rolala qu j'étais mal à l'aise quand je parlais maintenant. Je suis sur que je lui donnais l'impression de me faire chier.
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C'est pas que je voulais pas entendre ses regrets c'est juste que j'avais peur de les entendre. Peur qu'il m'annonce qu'il a fait le mauvais choix en me quittant, au fond c'est ce que j'ai toujours voulu mais j'pouvais pas oublier la peine que j'ai eu à cause de lui comme ça en claquant des doigts. En fait c'était juste trop tard pour avoir des regrets et ça fallait le savoir plus tôt. Peut-être qu'un jour je serais prête à l'entendre et lui avouer c'que je pense vraiment de mon côté mais pas maintenant. Je voyais qu'il semblait déjà fragile à se mettre sous terre en se faisant des reproches et puis j'savais que j'allais être méchante vu que l'histoire d'Alayna ça me restais en travers de la gorge, j'en parlais peut-être plus mais j'y pensais toujours. Non mais vraiment c'est bien pour la première fois que je me prend autant la tête pour un garçon, j'sais pas d'habitude c'est simple, j'dis ciao et c'est terminé. Mais là y'avait toujours quelque chose qui me donnais envie de revenir systématiquement vers lui. Nous finissions par rentrer dans le bar et j'venais enlever ma veste complètement trempée pour ensuite croiser mes bras contre sa poitrine en tremblant légèrement vu que j'avais vraiment froid. Été revieeeens. Je le laissais alors commander pour ensuite m'installer à une table avec lui et hausser doucement mes épaules à ses paroles. C'est comme tu veux. J'savais pas si je devais dire oui ou si j'devais dire non pour aller chez lui, donc autant lui laisser le choix. Bon Leevy qui sait toujours c'que tu veux, t'es où ? Oui vaut mieux, parce que si tu tombes malade ça va être l’apocalypse. Dis-je d'un petit sourire pour essayer de détendre l'atmosphère, parce que oui un Royce malade c'est un Royce qui pense qu'il va mourir à cause d'une petite grippe, enfin bon j'ai envie de dire que les hommes sont tous des chochottes quand il sont malade. Le serveur vint alors nous servir nos verres et j'venais alors boire une gorgée, c'était trop bon. J'vois que tu sais toujours ce que j'aime. Dis-je d'un petit sourire, je restais ensuite un petit moment à rien dire, c'était un peu gênant et après tout ça j'savais encore moins comment me comporter avec lui. Si j'te laissais m'avouer une seule chose que tu gardes pour toi, tu me dirais quoi ? Fuck, pourquoi j'ai fais ça ? Faut croire que je faisais que me contre-dire et changer d'avis. Mais j'vous le dis, cet homme me perturbe.
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Je n'ai pas demandé un rendez-vous pareil, et je ne savais même pas si s'en était un. Tout ce que je voulais c'était du soleil, de un, et de deux, je ne voulais pas d'embrouilles. Je voulais la faire rire, remémorer nos bons souvenirs et échanger quelques regards complices. Mais c'était tout le contraire. Il pleuvait, on était trempé avec le moral dans les chaussettes. En tout cas, me concernant, j'avais plus trop envie de sourire. Je proposais à Leevy d'aller se sécher chez moi après, mais d'abord, je tenais absolument à lui offrir un verre. Elle me taquinait à dire que j'étais une chochotte quand j'étais malade et c'était pas totalement faux. J'étais à deux doigts d'être hypocondriaque, mais je le vivais bien pour l'instant, ça s'aggravera peut-être avec l'âge. Je me contentais juste de lui sourire. Désolé si je lui donnais cette impression de parler toute seule mais j'étais déjà en conversation avec mes pensées. Ow, ça fait vraiment schizo dit comme ça. Tout à coup, j'étais beaucoup plus attentif lorsqu'elle me posa une question. Elle s'intéressait à ce que je voulais dire maintenant? Elle était comme moi, faut croire qu'on changeait vite d'avis. Euh et bien... une chose Royce, rien qu'une. Je baissais le regard et je passais une main dans mes cheveux en les caressant nerveusement. Je t'aime, elle le sait déjà. Tu me manques, c'est banal. Je suis rien sans toi, ça se voyait rien qu'à ma tronche. Je cherchais la meilleure chose qui pouvait lui mettre la puce à l'oreille. J'ai commis une erreur, sans doute la plus grosse erreur de ma vie. je relevais le regard vers elle et je ne sais pas pourquoi j'attrapais sa main sur la table. C'était cliché des films, mais ça aidait pour parler. C'est celle de t'avoir perdue. je caressais sa main du bout de mes doigts puis je retirais mon bras pour ne pas l'embêter le temps qu'elle encaisse ce que je venais de dire. Je prenais mon verre pour siroter l'alcool et je jouais avec la paille pour faire passer le temps. C'était dit et c'était bien résumé, si elle voulait plus de détails elle n'aura qu'à me poser les questions qu'elle voudra. Cela faisait du bien d'être sincère et surtout d'être écouté.
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J'avais du mal à comprendre cette situation, on se disputait ? On essayait de communiquer normalement ? Ou on subissait juste un moment hyper gênant ? Pouah j'en sais rien, j'suis perdue. Je commençais à en avoir marre de changer d'humeur à chaque fois que j'étais avec lui, une fois j'avais envie de l'insulter, ensuite j'voulais être là pour lui et finalement j'voulais être l'oreille prête à l'écouter. Faut croire que ses changements d'humeur c'était bien contagieux. Mais j'pense que j'aurais mieux fais de me la fermer en parlant de ma jalousie vu que c'était ça qui avait un peu tout déclenché, mais j'avais pas pu me retenir, j'y peux rien. Une fois nos cocktails servis je lui demandais finalement de me dire ce qu'il pensait vraiment. Je ne quittais pas mon regard de son visage tout en le laissant prendre ma main alors que je sentais mon cœur faire un bond dans ma poitrine en entendant ses paroles. Voilà c'était exactement les mots que je craignais. Au fond oui j'étais contente de l'entendre parce que j'pouvais pas dire le contraire sur le fait que j'attendais ça depuis longtemps mais maintenant que ça arrivait j'savais juste plus quoi dire. Que c'était trop tard ? Que j'avais eu beaucoup trop mal pour réussir à oublier ? Je.. Putain tu fais chier Royce. Dis-je d'un soupire en passant un instant mes mains contre mon visage pour tenter de me mettre les idées en place mais j'avais du mal. Qu'est c'que t'espères en me disant ça ? Que j'vais venir t'embrasser en te disant que tout est oublié ? Je me sentais mal de lui dire ça mais j'pouvais pas lui mentir. Je me reculais légèrement en posant le dos contre le dossier de ma chaise en baissant un instant le regard. T'es partie sans réfléchir et sans penser aux conséquences de tes actes, t'as vu dans quoi tu te retrouves maintenant ? Je t'aime plus que tout et j'sais que j'ai toujours voulu faire ma vie avec toi, mais j'suis pas un jouet que t'as le droit de jeter et reprendre selon ton humeur. J'peux plus te faire confiance. Je parlais avec assez de douceur vu que mes mots étaient déjà assez piquant pour que je m'énerve. Sauf que je me sentais mal de lui dire tout ça vu que je l'aimais et j'savais très bien que je voulais aussi le retrouver mais ça pouvait pas être si facile. J'avais limite plus mal de lui dire ça que d'entendre ses mots.
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Elle avait le droit de m'en vouloir et de lui dire que je la faisais chier, le contraire m'aurait étonné. Je ne m'attendais pas à quelque chose en particulier, je voulais juste qu'elle l'entende, c'est tout. Pour le reste, on verra plus tard au moment voulu mais tant qu'elle prenait conscience que je regrettais profondément de l'avoir éjectée de ma vie, c'était le principal. Je ne savais pas où poser mon regard, j'étais encore un peu mal à l'aise même si ça m'a soulagé de lui dire ça. J'avais l'impression d'être observé de tous les côtés et d'être jugé. J'aurais peut-être du lui dire dans un endroit plus intime qu'ici. Moi aussi je devenais parano. Je tapotais nerveusement mes doigts sur la table et je soupirais. Je ne savais même pas quoi lui répondre. Leevy disait le genre de trucs qui me coupaient l'envie de répondre. Elle me posait plusieurs colles et à chaque fois je devais creuser pour lui répondre. J'en sais rien Leevy, tu pourrais peut-être réfléchir de ton côté. imaginer les choses, viser le pour ou le contre, mais faire quelque chose quoi! Je chassais ma main de la table et je posais mon dos sur le dossier de la chaise. Je croisais mes bras comme si j'attendais quelque chose et je la fixais attentivement. Je souriais bêtement quand elle parlait de confiance. Quand est-ce que j'avais trahi sa confiance? Il fallait qu'elle m'éclaire là. Pourquoi tu n'as plus confiance en moi? Je suis bien en train de te dire la vérité, je suis honnête, tu ne peux pas me reprocher le contraire. je faisais une pause et je regardais par la fenêtre la pluie qui s’abattait sur le sable. C'est drôle, elle avait sortie la même réplique que j'avais dite lorsqu'elle voulait me récupérer en Egypte. Je ne suis pas un jouet.  Alors c'est tout? C'est comme ça que finit la relation de Leevy et Royce; deux personnes qui s'aiment mais qui ne pourront plus être ensemble à cause d'un manque de confiance? C'est ridicule. je retournais totalement la situation, je n'y voyais plus clair, tout ça car j'étais vexé d'entendre ses mots. Je lâchai un petit juron en hongrois puis je prenais le cocktail pour le vider d'une traite, même les glaçons, hop.
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Si j'savais qu'un jour il reviendrait vers moi de cette façon ? Oui un petit peu je l'avoue. Parce que oui sa décision de me quitter je la trouvais juste débile en sachant qu'on venait d'avoir un enfant et qu'il m'avait demandé en mariage. Mais moi j'avais pas envie d'encore et encore souffrir à cause de ses décisions prise sans réfléchir, putain j'avais l'impression d'en avoir bavée pendant des semaines pour rien du tout. Et c'est ça qui me faisais le plus de mal, j'aurais limite préféré qu'il me demande une pause pour se retrouver que de me dire que tout était terminé, là j'aurais sûrement eu moins mal. Surtout qu'il venait me dire ça au moment où j'arrivais à me reconstruire et même voir d'autre garçons. Il avait raison quand il disait que je pouvais réfléchir parce que c'est clair que j'vais en avoir besoin, j'pouvais pas lui donner une décision comme ça sur un coup de tête, non pour ça je n'étais pas comme lui. Si je te fais pas confiance c'est peut-être parce que j'ai peur que tu décides encore de me laisser pour vivre ta belle vie de célibataire. Peut-être que la confiance reviendra un jour mais là j'avais besoin de temps et mettre les choses au clair dans ma tête, parce que je pouvais pas me permettre de me refoutre mal à cause de lui. Mes mots étaient peut-être fort mais j'voyais qu'il avait besoin de réponse alors les voilà. J'arquais ensuite un sourcil à l'écoute de ses paroles, je rêve où il essaye de me mettre la faute dessus ? C'est juste une blague. Arrêt on dirait un adolescent qui râle parce qu'il a pas ce qu'il veut. Je secouais légèrement ma tête d'un air agacée pour ensuite prendre une petite inspiration pour éviter de m'énerver. Ce qui est ridicule c'est de vouloir précipiter les choses comme ça. J'ai pas envie de mettre fin à tout ça et tu le sais très bien. J'ai juste.. Besoin d'être rassurée et de savoir que tu feras plus la même erreur. J'suis désolée mais ta deuxième chance tu dois la mériter Royce. Dis-je en ne quittant pas une seconde mon regard du siens alors que j'faisais la même que lui en finissant mon verre rapidement, oui pendant ce genre de conversation ça faisait pas de mal.
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