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Toujours yeux fermés, je sentis l’une de ses mains se fondre dans ma nuque et d’un simple mouvement, rapide mais pas excessif, je me retrouvai totalement collé à lui. En plus de la pénétration qui s’établissait en moi et qui me procurait un bien fou, le corps de Noah provoquait sur mon épiderme des centaines de milliers de frissons qui gambadaient tantôt sur mon dos, tantôt sur ma poitrine. Il n’y avait aucun mot pour décrire les ressentiments que j’avais à l’intérieur, à la fois de mon cœur et à la fois de mon bas-ventre. Il était très doué et en six années complètes d’expériences folles et variées, je n’avais jamais connu tel bonheur d’approcher le septième ciel avec quelqu’un. Il envahissait mon esprit d’une folie incommensurable, je n’étais pas moi-même face au jeune homme, j’osais presque tout et j’imaginais que la confiance que nous avions acquis l’un envers l’autre profitait à cela.
Mes cheveux étaient toujours autant trempés et les gouttes d’eau provenant de ma crinière dégoulinaient le long de ma colonne vertébrale. Il avait le visage enfouit dans mon cou et le mien en était positionné de même avec le sien. Je respirais son odeur à plein nez et je sentais mon cœur battre encore plus fort à l’idée de pouvoir l’embrasser à nouveau. Mes cris se rapprochèrent et s’intensifièrent encore et encore, sentant venir des spasmes vers mon bas-ventre, je m’agrippai à Noah, les ongles enfoncés dans son dos. J’avais envie de l’embrasser mais ma tête tournait agréablement et les coups de bassin de mon partenaire m’empêchaient d’avoir une position stable.
Il m’attrapa encore une fois et me souleva par les cuisses. Je me tenais à lui fermement pour ne pas glisser. Nous étions toujours emboités l’un dans l’autre alors que Noah repris un baiser des plus fougueux. J’étais très heureuse à l’idée de pouvoir sentir ses lèvres toujours collées sur les miennes et avoir l’opportunité de jouer avec sa langue que j’adorais. Je le tenais très fort contre moi tandis que nous traversions les pièces. Je compris immédiatement que nous irions nous installer confortablement sur le lit, ce qui n’était pas pour me déplaire. Le marbre froid avait été excitant au début mais plutôt désagréable au fur et à mesure de l’acte. Il me déposa doucement sur le lit, éparpillant ainsi ma chevelure dorée et se stationna au-dessus de moi, les mains de part et d’autre de mon visage. Je le regardai dans les yeux cette fois et il reprit ses mouvements de bassin qui me firent encore plus m’envoler. Mes yeux se refermèrent instinctivement et mes gémissements reprirent tout autant. Le lit craquait, bougeait, cognait contre le mur et c’était toute en synergie avec mes vagissements. Je ressentais l’orgasme arriver, les spasmes dans mon bas-ventre se faisaient plus intenses et plus rapprochés. Les muscles périnéaux se contractaient encore plus autour de l’organe de Noah et ses lèvres venaient parfois enfermer les miennes, ses dents encercler ma bouche et ses baisers terminaient également sur le lobe de mes oreilles, ce qui me fit frissonner encore plus. Il finit par remettre son visage dans mon cou et je ressentais le besoin de venir caller une de mes mains derrière son crâne. Mes cris gagnaient en décibels et mes jambes se mirent à trembler ma respiration ne pouvait pas être plus haletantes qu’à ce moment précis. Mes lèvres se refroidirent et ma tête commençait à virevolter. Je n’arrivai plus à sentir mes membres supérieurs et inférieurs comme si tout mon sang s’était glacé dans mon bas-ventre. Noah m’embrassa une dernière fois, je le sentis trembler à son tour et mes doigts s’enfoncèrent encore un peu plus dans son épiderme chaud.
Il se retira et je sentis instantanément un liquide chaud couler entre mes jambes que je resserrai quelques peu. Je rouvris les yeux et remarquai le jeune homme qui était en train de me regarder. Il avait cet air sérieux et satisfait qui me plaisait énormément. Je souris quelque peu avant de me retrouver sur lui d’une seconde à l’autre. Il me serrait tellement contre lui que j’en devins toute étouffée mais cela me plaisait et ne me dérangeais en aucun cas. Ma tête était posée un peu au-dessus de ses pectoraux et j’avais donc le visage tourné sur le côté. J’entendais son cœur battre ce qui faisait indéniablement battre le mien de plus belle. Je récupérais doucement de l’effort que nous venions de faire, en silence, le souffle de moins en moins rapide mais les muscles de plus en plus engourdis. Il m’embrassa sur la joue, très fort, comme pour me dire qu’il m’aimait et que ce que nous venions de faire ensemble lui avait énormément plu.
Dans un souffle, il m’avoua qu’il était complètement fou de moi et j’en souris vivement. J’étais tellement heureuse d’entendre cela sortir de sa bouche et mon sourire vint s’agrandir encore plus. Je me redressai, les deux bras posé l’un devant l’autre sur son torse et vint l’embrasser avec tout mon amour et toute ma passion. Ce fut un baiser court mais intense, je le regardais une nouvelle fois, les yeux dans les yeux tandis que mes paroles sortirent : « Je crois être atteinte de la même folie que toi… » Je souris de plus belle avant de l’embrasser une nouvelle fois à pleine bouche.
La lueur du soleil levant commençait petit à petit à nous éclairer et cela signait la fin de la nuit. Nous n’avions toujours pas dormi et nos activités avaient été semblables à d’énormes efforts que nous aurions faits. Pourtant, je n’étais pas fatiguée pour le moment, mon corps, lui, l’était, mais mon esprit ne voulait en aucun cas que nous fermions les yeux. Je voulais lui parler, l’écouter, lui raconter un tas de chose car nous avions des tonnes de faits à nous dévoiler. Puis dormir aurait été, d’après moi, une vraie perte de temps….
Les bras de mon amoureux m’entouraient et me serraient toujours un peu plus. C’était une sensation que j’adorais et que je voulais savourer plus que tout. J’aurai voulu pouvoir rester ainsi jusqu’à la fin de ma vie tellement le sentiment que j’éprouvais provoquait en moi le bien être le plus extrême que je n’avais jamais connu. Dans le silence, je réfléchis quelque peu à ce que je ressentais pour Noah. Je me posais quelques questions sur les sentiments, l’amour, ce qu’il me donnait, toute ces choses qui faisaient que j’étais bien à ses côtés. J’en vins à la conclusion que j’étais amoureuse de ce garçon. En une soirée et une nuit, il avait provoqué en moi tellement de choses qu’il avait réussi à refaire naître en moi l’émotion que j’avais perdu, l’amour. Il était tellement unique, parfait et exceptionnel que je n’avais eu aucun mal à éprouver des millions de chose pour sa personne.
Ses doigts glissaient le long de ma colonne vertébrale ce qui avait le don de me faire frissonner et frémir d’envie. J’avais les yeux fermées et me laissait presque partir dans les bras de Morphée lorsque j’entendis la voix de Noah résonner. Il me dit qu’il m’avait acheté un cadeau et qu’il se trouvait là, au bout du lit. Je me redressai quelque peu pour pouvoir voir de quoi il s’agissait. Je vis un superbe ensemble de sous-vêtements bordeaux et noir ainsi qu’une chemise de nuit satinée noire également. C’était superbe et j’étais ravie que le jeune homme ait pensé à moi. Je le regardai quelque peu, encore une fois et l’embrassai de nouveau. Il était vraiment adorable et je n’imaginais pas à quel point je pouvais avoir de la chance de l’avoir désormais à mes côtés. Il ajouta ensuite qu’il préférait me garder contre lui ainsi, nue. Je ris quelque peu en le regardant et lui dis : « Ca me dérange pas de rester nue tu sais… Et merci...» Je lui fis un sourire assez coquin. Finalement, il commença à me caresser doucement et c’est à ce moment que je sentis quelque peu son membre se coller un peu plus à moi. Il s’arrêta net, comme s’il n’avait pas envie de réitéré la chose. Une de ses mains vint se poser délicatement contre mon crâne et je refermai de nouveau les yeux, tant la sensation me plaisait. Il me demanda ensuite si j’avais envie de dormir… A vrai dire, mon corps voulait dormir, c’était indéniable mais mon esprit, lui, ne voulait rien savoir. Alors, je me redressai, regardai Noah et déposai mes deux jambes de part et d’autre de son bassin, me retrouvant alors à califourchon sur mon prince charmant. Mes mains commencèrent à se balader délicatement sur son torse, lui proférant de délicieuses caresses. « Si j’ai envie de dormir ? Non, pas du tout… Mais peut-être que toi oui… » Je lui souris avec un petit air coquin et appuyai quelque peu mon bassin contre le sien. En réalité, j’avais soif, soif d’envie, soif de lui. Je ne savais pas qu’il était possible de ressentir autant d’envie envers quelqu’un. C’était fou mais il avait l’air plutôt réceptif à ce que je ressentais et j’avais l’impression que lui non plus n’arrivait pas à calmer cette envie si prenante.
Après tout, j’avais envie de profiter de cette nuit et l’imaginer interminable même si le soleil qui était en train de se lever me prouvait exactement le contraire. D’ailleurs, la lueur du jour commençait à pointer son nez et cette lumière nous éclairait de manière subtile. Je pouvais voir ses yeux posés sur moi, voir son corps et profiter ainsi de sa beauté. Je n’aimais pas forcément faire l’amour dans la lumière mais dans ce cas-ci, ça ne me dérangeait pas. Je voulais plus que tout que nous profitions de chaque secondes qui nous était données car cette nuit devait rester exceptionnelle jusqu’au bout.
Quelques pensées coquines traversaient mon esprit et repensant aux deux fois dernières, j’imaginais la troisième plus savoureuse encore.
Je posai mes deux mains de part et d’autre du visage de Noah et commençai à l’embrasser de nouveau. Fougueusement, langoureusement, passionnément… Tout dans ce baiser devait montrer à Noah que moi aussi j’avais encore envie de lui et qu’il pouvait faire de moi tout ce qu’il voulait. Mon bassin collé au sien donnait quelques à-coups qui, dans la finalité, devaient exciter le jeune homme autant qu’ils m’excitaient moi-même.
J’étais désormais à califourchon sur lui, les jambes écartées. C’était une position très sensuelle et je le savais. C’était bien pour cette raison que j’avais décidé de me mettre ainsi. J’étais consciente que c’était à peu près le meilleur moyen d’exciter une nouvelle fois mon compagnon. Je sentis ses mains se poser avec délicatesse sur le bas de mon dos, au creux de mes reins. Je frissonnais et je retins légèrement ma respiration lorsque ses doigts, en même temps que ses mains, vinrent me chatouiller quelque peu l’épiderme. Il me tira légèrement vers lui et je retombai presque complètement sur lui. Nos visages étaient très proches et cela me permis de lui donner un délicat baiser au niveau de son cou que je désirais tant. Je sentais son intimité être collée contre la mienne, augmentant petit à petit l’excitation qui m’habitait déjà. Cela s’apparentait presque à des caresses. Caresses énormément sensuelles. Je sentais une bouillante envie prendre mon bas-ventre d’assaut, c’était très intense…
Il me dit, d’une voix basse et suave, qu’il ne dormirait pas car j’avais encore un tas de choses à apprendre… Sauf qu’il ne savait pas que j’avais bien plus d’expérience que ce qu’il n’imaginait et que j’attendais vraiment de voir ce qu’il avait de si exceptionnel à m’apprendre. Il ajouta qu’il ne dormait que pour rêver et que lorsque la réalité était mieux que le rêve, le sommeil n’avait plus aucun intérêt. J’étais complètement d’accord avec lui et acquiesçai donc d’un petit sourire. Je sentis ses mains redescendre doucement jusqu’à mes fesses qu’il commença à pousser afin que nous subissions tous les deux, de délicieux frottements. C’était de plus en plus excitant, pour lui comme pour moi. Je sentais mon intimité se mouiller de plus en plus et je me mordis instinctivement la lèvre inférieure comme pour extérioriser l’envie qui grandissait en moi.
Mes deux mains me soutenaient et étaient posées de part et d’autre de Noah. Je me laissais totalement faire et guider par mon prince. Il savait s’y prendre et je me laissais totalement aller à ses fantasmes. Une vague de chaleur énorme envahissait de plus en plus mon bas ventre, ma respiration haletante traduisait le sentiment énorme que j’avais à ce moment-là. Il continua de parler en me disant que j’avais le contrôle sur absolument tout et que je lui faisais un effet dingue. C’était adorable mais je ne pouvais répondre tant j’étais concentrée sur mon propre plaisir.
Ces mouvements étaient langoureux et très sensuels, des picotements délicieux envahissaient l’intégralité de mon bassin et je sentais dégouliner entre mes jambes un liquide chaud qui signifiait sans doute que cela me plaisait énormément. Le jeune homme vint enfin déposer un baiser sur mes lèvres, j’en fis de même, voulant continuer quelque peu mais son regard intense vint couper ce moment amoureux. Je l’observais et lui également. Ses yeux me transperçaient et de manière intense. C’était dingue tout l’effet qu’il avait sur moi, rien qu’avec ce genre de regard. Puis sa bouche s’entrouvrit, je compris qu’il allait me dire quelque chose d’incroyable, un peu comme si cela était un secret inavouable. Ses paroles furent sensuelles mais surtout sexuelles. Je ne savais pas quoi répondre à cela, je continuai de le regarder, bouche-bée, muette comme si j’acquiesçai ce qu’il me disait.
Soudain, d’un coup, d’un seul, il me tira complètement en haut de son corps de manière à ce que je sois presque assise sur son visage. Mes bras se posèrent instinctivement sur la tête de lit et mon visage se posa sur ces derniers. J’avais la respiration entrecoupée par les déglutitions que ma gorge effectuait toute seule, le cœur s’emballait et mes membres inférieurs paraissaient être du coton. Je n’étais pas à l’aise avec ce genre de pratique car il fallait avoir une confiance totale en la personne qui effectuait ce type de chose-là. Néanmoins, je laissais faire Noah, me laissant complètement transporter par le désir, l’envie et surtout, le plaisir. Mes yeux se fermèrent automatiquement et je sentis la langue de Noah glisser délicieusement entre mes lèvres. Le plaisir augmentait de seconde en seconde et je ne tardais plus à gémir de nouveau. J’avais du mal à garder une vraie stabilité étant donné que je gesticulais quelque peu, le plaisir étant bien trop intense. Puis, j’étais folle, folle parce que moi, je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas lui donner autant de plaisir qu’il me donnait à moi. Il était en train de tout me donner et je n’appréciais pas spécialement ce concept. Mais pour l’heure, je me laissais complètement faire, gémissant de temps à autres lorsque sa langue exerçait la parfaite pression sur mon clitoris. Mes mains se resserraient à chaque fois et je n’arrivais plus du tout à garder mon calme, j’avais bien trop envie de recommencer l’acte. C’était un moment dingue, je n’avais jamais autant ressenti de plaisir de toute ma vie, il était très doué et il savait s’y prendre avec moi…
Noah était très doué, c’était incontestable. Il arrivait à me donner énormément de plaisir, plus que n’importe qui avait pu m’en donner auparavant. La douceur de sa langue et les mouvements qu’elle exécutait étaient subtils, ce mélange des deux provoquait en moi un bien être terrible. J’avais des frissons qui parcouraient l’entièreté de mon organisme et des spasmes envahissaient mon abdomen ainsi que mon bas-ventre. Ma respiration était très haletante et j’avais du mal à contenir les gémissements qui sortaient maintenant tous seuls. Puis, d’un seul coup, il se retira et se positionna derrière moi. Je sentis ses mains déplacer mes cheveux avec délicatesse et ses lèvres se poser délicieusement contre la peau de mon cou. Ses baisers me firent frémir, comme à l’accoutumée, mais j’adorais toujours autant ça. Ca me soulevait le cœur à chaque fois et pour moi, ce genre de baiser était le signe d’un amour inconditionnel. Je me délectais de ses baisers lorsqu’il se colla doucement à moi par derrière. Je pouvais ressentir toute la chaleur qu’il m’apportait, c’était captivant, rassurant, provoquant à la fois… Je sentis ses bras se déplacer lentement jusqu’à m’entourer parfaitement et il me serra furtivement contre lui avec le maximum de douceur. Ce genre de moments étaient mes préférés car ils traduisaient l’amour qu’il me vouait et tout l’intérêt qu’il avait pour moi.
Je sentis l’une de ses main descendre délicieusement vers mon entre jambe. Il se mit à caresser avec légèreté un des côtés. J’étais complètement folle à l’idée de faire l’amour une troisième fois avec lui. C’était dingue comme nous pouvions être accros l’un à l’autre. Il m’embrassa la tempe, d’une manière douce et évocatrice. C’était un baiser rassurant et protecteur. C’est ce que j’aimais chez lui, le paradoxe entre son côté bestial et son côté tendre. Les deux formaient un parfait mélange qui, je l’avouais, me faisait craquer plus que tout. Finalement, je le vis me regarder, comme ça, sur le côté. Je l’observais quelque peu, moi également, et un sourire se dessina sur mes lèvres. Mes mains vinrent caresser délicatement les bras de mon amoureux tandis que l’un des siens commençait à descendre le long de mon corps. Je sentis la lange du jeune homme se joindre à la mienne et nous débutions un baiser langoureux, tout aussi plaisant que les dernières fois. C’était délicieux, j’adorais sa bouche, ses baisers, sa langue, ses gestes, ses mains. Tout. Tout était absolument parfait et rien n’aurait été à changer. Ses doigts glissèrent lentement mais surement contre mon intimité déjà bien humidifiée. Je me cambrai légèrement au contact de sa peau contre la mienne et recommençai légèrement à gémir.
Son autre main vint se poser délicatement contre mon visage, me forçant à garder la tête tournée vers lui. Le baiser se fit plus intense, plus fougueux et bien plus langoureux encore, augmentant en moi l’envie de lui faire l’amour de manière sauvage. J’essayai de m’appliquer autant que je le pouvais à ce baiser si parfait à mes yeux. Ses doigts continuaient de me caresser et le désir montait encore, petit à petit.
Je le sentis bouger, son bassin se colla encore plus à moi et dans un coup, nous nous unissions encore, pour la troisième fois de la soirée. J’étais particulièrement bien excitée et cela pouvait se ressentir, j’imaginais, en moi. Notre baiser se rompit quelques secondes plus tard et mes gémissements reprirent presque instantanément. C’était bien plus fort que moi, je n’arrivais pas à contenir mes cris même si j’essayais de les retenir tant bien que mal. Le jeune homme approcha sa main de la mienne et finit par l’entrelacer avec la mienne. Mes doigts se resserrèrent tous avec force, comme pour signifier que j’adorais ce qu’il était en train de me faire. J’étais totalement livrée à lui et je savais qu’il adorait ça.
Ses vas et viens se faisaient de plus en plus intenses, de plus en plus profonds et de plus en plus rapide. Mes cris, eux, se rapprochèrent et s’intensifièrent également. J’avais envie de lui montrer qu’il me faisait du bien et que c’était un moment parfait pour moi.
Les minutes s’écoulèrent tandis que le plaisir augmentait petit à petit. Mes yeux fermés auparavant se rouvrirent et mes j’hurlais presque tant j’aimais cela. Je serrai les doigts de mon partenaire et, d’un coup je retirai ma main pour m’accrocher au drap. Je laissais Noah faire pendant quelques minutes encore alors que j’établissais dans mon esprit la suite des évènements.
Soudain, sans le prévenir, je me retirai du jeune homme, doucement, de façon à ce que ce ne soit pas traumatique ni pour l’un, ni pour l’autre et me mis face à lui. Je l’observai quelques secondes avant de poser mes deux mains sur ses épaules. Mes lèvres se rapprochèrent des siennes et je l’embrassai de manière simple et rapide. D’un seul coup, je le fis basculer en arrière pour qu’il se retrouve totalement allongé sur le lit. Sans plus attendre, je grimpai sur lui, attrapai son membre pour venir l’unir au mien une nouvelle fois et commençai à effectuer moi-même ces mouvements qui nous faisaient plaisir mutuellement. Je n’étais pas aussi douée que lui, la position voulait que ce soit plus dur pour moi que pour le jeune homme mais je me débrouillais et je pouvais ainsi, moduler mon plaisir comme je l’entendais. Je regardai d’abord Noah dans les yeux, lui montrant que moi aussi je pouvais commander, puis mes prunelles se fermèrent machinalement. Mes cris reprirent et mon crâne était légèrement retombé en arrière.
Noah avait la vue sur absolument tout. Mon corps était éclairé de plus en plus par la lueur qui provenait de l’extérieur, ainsi, il pouvait admirer toutes les parcelles de ma peau sans aucune exception. J’imaginais que cela pouvait l’exciter encore plus que n’importe quoi d’autre…
Je m’appliquai de plus en plus, j’essayais de réaliser des mouvements lents, longs et profonds. C’était ce qui me donnait le plus de sensation, ce qui me faisait le plus de bien. Je soupirais de temps à autres et mes gémissements suivirent également, confirmant mon plaisir. J’étais très méticuleuse et essayai d’offrir à Noah la possibilité d’atteindre le même plaisir que moi. D’abord, nous nous regardions légèrement dans les yeux puis finalement, j’avais fermés les miens et mis ma tête en arrière, ce qui nous empêchait de nous regarder. C’était un signe de bien-être après tout. J’entendais Noah soupirer de manière sensuelle, ce qui m’indiquait que lui aussi prenait un grand plaisir à ce que nous le fassions ainsi. J’étais très concentrée et essayai d’être la plus assidue possible, pensant avant toute chose à notre plaisir, à nous deux.
Je ne pensais absolument à rien, c’était un moment parfait et la liaison de nos deux corps n’avait jamais été si délicieuse.
Finalement, je rouvris les yeux et les posai sur Noah. Je le regardai en me mordillant légèrement la lèvre inférieure, tout en continuant mes gestes langoureux. Les mains du jeune homme se calèrent contre mes hanches pour m’aider par moment dans mes mouvements.
D’un seul coup, je me rapprochai de Noah, mes mains, qui étaient sur son ventre, vinrent se loger de part et d’autre de son visage et mes lèvres commencèrent à l’embrasser de manière fougueuse et amoureuse. Les muscles de mes cuisses commençaient petit à petit à fatiguer et j’avais de plus en plus de mal à bouger. J’étais essoufflée et les picotements que je ressentais dans le bas ventre m’empêchaient de faire tout ce que je voulais. Des spasmes violents commencèrent à naître en moi et j’avais l’impression que j’allais bientôt venir au terme de mon plaisir.
Mes lèvres se décollèrent de celles de mon partenaire et je le regardais maintenant dans les yeux, le souffle haletant et le cœur arythmique. J’effectuai encore quelques mouvements de bassin qui me donnaient instantanément le tournis. Mes lèvres commençaient à devenir froide et mes jambes se mirent à trembler toutes seules. Cette position m’avait toujours amenée très rapidement à l’orgasme et encore une fois, tout me confirmait que cela arriverai très rapidement. Mes doigts se resserrèrent sur les draps, je fermais de temps à autres les yeux quand le plaisir était intense et les rouvris pour observer mon amant.
Je ne tenais presque plus sur mes jambes, j’avais de moins en moins de force et réclamai de l’aide de la part de Noah. J’avais positionné mon visage près du sien et mes gémissements finissaient tout droit dans son oreille. Au bout de quelques longues secondes, mes gestes toujours actifs mais beaucoup moins précis, je sentis une vague de chaleur envahir mon ventre et mon intimité. J’arrivai au bout de mon plaisir, je ne savais pas si c’était le cas de Noah mais en tout cas, le mien était venu à terme.
Contrairement aux garçons, une fois l’orgasme atteint chez les femmes, l’acte peut perdurer encore, multipliant alors les montées de plaisir. Noah devait absolument prendre le relais, je n’en pouvais plus, tout mon corps tremblait et tous les spasmes que je ressentais dans mon bas ventre m’empêchaient de faire quoi que ce soit.
D’un seul coup, je déposai mes lèvres contre celle du jeune homme et commençai à l’embrasser d’une manière fougueuse et langoureuse. C’était sauvage, encore plus qu’au début, même si nos bassins restaient presque immobiles pour le moment, je ressentais toujours le plaisir augmenter. Les muscles périnéaux de mon intimité resserraient le membre du jeune homme, m’offrant tjrs plus de sensations. Ma langue caressait celle de Noah. Je devenais folle tant le plaisir était présent, j’essayai encore d’effectuer quelques mouvements bien que le plaisir m’était totalement paralysant.
Finalement, les mouvements s’arrêtaient complètement, je n’en pouvais plus, mon corps était bouillant et dégoulinant de transpiration. Ma respiration était au maximum de sa fréquence et mes lèvres se décollèrent de celles du jeune homme. Je le regardai, les yeux mi-clos, l’embrassant délicatement une nouvelle fois. Nous étions toujours liés et j’offrais à mon amant la possibilité de reprendre la suite des manœuvres.
La sensation était indescriptible, dès que nos intimités frottaient quelque peu entre elles, je ressentais un énorme spasme couvrir l’intégralité de mon abdomen. J’aurai voulu que cela continue et j’avais besoin de Noah pour y parvenir. Mon visage était très proche du sien, mes lèvres le frôlaient presque et il devait certainement sentir le souffle chaud de ma respiration contre lui. Mes cheveux étaient en pétard et d’une main fragile, je retirai les quelques mèches qui couvraient mes yeux.