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Les enquêtes impossibles (Clay et Anna)

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 " Soit " qu'il me crache pour toute réponse, avant que ses mouvements ne se déclinent en ma faveur, piètre victoire lorsque déjà je les imagine en train de se dire adieu devant chez elle, et foutre, encore une fois, le bordel dans ma tête, mon être. Alors je tourne la clef afin de mettre en marche le moteur, et me laisse guider non pas par la voix de Clay, que j'observe en biais, en train de somnoler, ni même par celle d'Amy, en train de ruminer à l'arrière, mais par celle du gps qui me tape légèrement sur le système. Mais peu importe, je reste parfaitement taciturne, enchaîne les changements de vitesse, les accélérations et ralentissements. Ecoute, bien docile, la route que la machine me dit de prendre, avant d'entendre la voix de mon colocataire répéter ce que je viens déjà d'ouïr plusieurs fois. " Tourne à droite qu'elle t'a dit. » Ma vision se détache de la route afin d'aller se poser sur lui, et j'envisage de me mordre la langue vivement pour ne pas lui balancer d'insulte qui pourrait couper court à ce pacte conclue il y a quelques minutes à peine. Cependant je ne peux contenir ma personnalité dans son entièreté et c'est pour cette raison que je me permets de répliquer. « Je ne suis pas débile. » Merci, tourner à droite, j'avais curieusement bien compris. Ce n'est pas une information qui relève du génie.

Enfin, notre étrange trio arrive face à la devanture de son habitation, et si elle sort la première de la voiture dans un claquement de porte si théâtral que j'ai des envies de la baffer elle, je me dis, comme une vraie conne, que peut-être Clay ne va pas sortir à son tour, rester à mes côtés, pour un je ne sais quoi, prouver qu'il est un peu plus sensible à la femme que je suis plutôt qu'à celle qu'elle est. Mais ses doigts cajolent le trousseau, et j'accuse ma connerie de façon amère, surtout lorsqu'il se met à parler de mon père. " Que dirait ton père si une plainte pour vol venait entacher ton cv... Souviens-t'en. " En un sens, il a raison de le préciser, parce que là, maintenant, j'ai franchement envie de me tirer. Me fiche de plus en plus des mots qu'on a pu prononcer, quand je l'observe courir – bon d'accord j'abuse un peu, mais mon esprit est aussi biaisé que possible, jalousie détournée – à ses pieds. Il y a des jours où je me demande, comment les choses auraient tourné, si je n'avais pas foutu cette pétasse entre ses bras, la première fois. Et à les voir se parler, s'embrasser, j'en refoule un besoin de vomir grandissant. Dans la clarté obscure, j'arrive même à discerner les mains de sa catin descendant sur lui, elle tente de le convaincre de rester. Et une seconde, une vraiment, je doute qu'il revienne jusque la voiture, qu'il m'accorde de le caresser à mon tour, sur toutes les coutures.

Alors envisageant de taper mon visage contre le volant pour contrer mes élans meurtriers, je me contente de voir son expression se tourner vers moi, après un énième baiser à sa dulcinée. Mes doigts resserrent leur emprise sur le volant, cramponner, et mes ongles s'en viennent à le griffer. Si proche de lui dans le salon privé et à présent à le partager. Pensée futile, inutile, parce qu'il est loin de m'appartenir, je songe à l'envers, je le sais, et la marque que porte mon doigt en synonyme du diamant qui le orne parfois vient me le rappeler. Illégitime de revendiquer quoi que ce soit de celui avec lequel je partage un toit. Ses pas le ramènent alors vers la voiture, tandis que moi je regarde derrière lui, savoir si elle se décide enfin à tirer un trait – ce soir – sur lui. Et après des hochements de tête assez sec, elle obtempère à mes volontés muettes. Si avant je ne l'appréciais pas, c'est pire maintenant, je le jure, c'est viscéral, alors c'est tant mieux qu'elle sorte de mon champs de vision, de notre équation. Clay rouvre la portière, visiblement, quelque peu en colère, et je ne peux pas m'empêcher de lui balancer. « Evite de faire la gueule. » Ca pourrait franchement me déplaire. « Dis toi que je te fais une faveur, t'auras pas à la sauter. » Après tout, je maintiens le fait que je vaux mieux qu'elle même s'il est vrai que je suis celle qu'il a niqué le jour où il a décidé de se foutre en couple avec elle, fidèle. Je lui sors un sourire angélique pour parfaire mes paroles, reprendre mon assurance, qui ne cesse de se tirer. A croire qu'avec sa pute, il parvient à tout me voler. Mais lorsque je remets le moteur en marche, je récupère, les pauvres part de moi, qui s'étendent ça et là. Ne voulant pas me dire qu'il pourrait regretter le choix – trop accroché à elle peut-être - de m'avoir préférée moi.
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Et pourtant même si je me prétends moins docile que ce qu'il n'y parait, j'esquive sa tentative en faveur d'une bien plus pernicieuse et dont elle n'a connaissance fort heureusement, la trompe déjà en détournant les talons vers les feux encore allumés. Ce n'est pas exactement pour rentrer chez moi que je vais rejoindre Annalynne à l'intérieur de l'habitacle même s'il est vrai que rien n'est encore joué. Un mot de travers suffirait à la vexer, je le sais et la réciproque n'en est pas moins vraie après cette soirée à se chercher entre désirs et querelles. Les nerfs à fleur de peau, je ne suis plus qu'à quelques pas de mon véhicule dont je ne suis même plus le maitre à présent et cela me démange fortement d'en reprendre le contrôle mais encore une fois, c'est cette couverture d'alcoolo dont elle m'a affublé qui tomberait à l'eau. Malcolm est donc pour le restant du trajet mon capitaine de soirée, ce qui m'excède à un point que vous ne pouvez envisager. Durant les quelques mètres restants, je la vois cependant au travers des vitres teintées dévisager celle que j'ai dû quitter. Alors quand ma paume se pose sur la poignée, elle délaisse presque satisfaite d'elle la blonde qu'elle vient de frustrer pour toute la soirée et appose son regard sur moi avant de persifler. « Évite de faire la gueule. Dis toi que je te fais une faveur, je l'attendais celle là, toujours aussi aimable même une fois qu'elle est sur le point d'obtenir ce qu'elle veut parce qu'elle ne l'a pas encore totalement emporté sur Amy, pas tant que je ne l'aurais pas dans mes draps. Finalement je tiens aussi les rênes de ce petit jeu et peux le faire perdurer encore un peu si tant est que je le veuille. « t'auras pas à la sauter. » La portière se referme sur ses mots alors que je me cale, encore un peu plus fatigué de devoir la supporter elle et ses attaques intempestives concernant la blonde qui ne fait plus à présent partie de l'équation. " C'est beau la jalousie " Prenant mes aises pour la première fois sur le siège passager et fermant les yeux quelques instants, je la laisse mettre le contact pour redémarrer mais lui fais part néanmoins d'un doute persistant. " J'espère ne rien perdre au change " Que tu seras tout aussi démonstrative une fois dans mon lit que dans cette loge, à l'écoute du moindre de mes besoins tout comme l'aurait fait ma relation du moment.

Et à l'instant où je commence finalement à somnoler durant le trajet, c'est mon téléphone dans la poche arrière de mon futal qui me sort de ma torpeur. Un peu groggy déjà, ma main se faufile jusqu'à l'endroit pour en extirper après plusieurs essais l'objet en question. C'est un mms de la part d'Amy, forcément, qui ne trouve pas le sommeil et me donne un aperçu de ce qu'aurait put être ma nuit si j'étais resté en sa compagnie. Alors sans réfléchir d'avantage aux conséquences de mon geste, j'incline l'écran vers mon chauffeur, dévoile le cliché érotique aux yeux de la brune et m'amuse de sa réaction bien qu'elle conduise. " Faudra faire mieux. "  

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" C'est beau la jalousie " qu'il me balance, et j'avoue en perdre une seconde ma contenance. Jalouse, moi ? N'importe quoi. Ce serait faire preuve d'un trop d'intérêt envers toi. Le problème n'est pas le fait que je sois jalouse d'elle ou pas, mais surtout que je ne l'apprécie pas. Avec sa blondeur, ces rondeurs. Même sa voix, je te promets, tu n'as pas remarqué à quel point elle peut insupporter ? Elle a tout et plus encore de ces femmes qui ne me ressemblent pas. Comment on dit déjà ? Pas le même pedigree, on ne joue pas sur le même palier. Je me fourvoie, évidemment. Envieuse depuis le premier jour, celui là que j'ai assuré à Priape ne pas avoir retenu, ne pas avoir compté. Trop longtemps qu'à cause d'elle je me suis découvert une nouvelle cupidité.

Je me refuse à ce genre de sentiment, normalement, faut croire que vivre avec lui est une chose encline aux tourments. Mais bordel, il a touché une corde sensible, je le sais. Et c'est pour cette même raison que je me contente de lui lancer un regard en biais. Mauvais. Avant de démarrer, de toutes les manières il n'y a rien de plus à ajouter. Si je le faisais, ça me desservirait. Ce n'est que lorsque j’enclenche la première vitesse, qu'il se permet. " J'espère ne rien perdre au change " Et je m'étouffe presque d'un « connard ». Accélérant sa putain de bagnole, en précisant. « Tu veux que je fasse demi tour ? » Rhétorique, évidemment, bien que s'il ose affirmer que c'est ce qu'il souhaite, je risque d'en devenir hystérique.

Alors je rumine en continuant de suivre le chemin qui nous mènera à notre bâtiment. Pensées étriquées, qui se ressemblent mais ne veulent s'imbriquer. Esprit papillonnant sur tout et n'importe quoi. Mais surtout sur elle, quelque peu sur moi. Et lui, au milieu de tout ça. Alan et mon père, au loin. Et le point culminant, Omnicom. Il y a elle, célibataire avant de le connaître, et dévouée à présent, tellement à gerber, et ça me hante, plus que ça ne le devrait. Il y a lui, parfait inverse, irritant, source suprême d'agacement, lequel je ne supporte qu'en de rares moments, tolérant sa présence, la trouvant même, parfois, plaisant. Un foutu côté captivant. Il y a eux, que je choisis de laisser de côté. Il y a mon entreprise pour laquelle je pourrai me damner. Sauf que ce soir, j'espère réitérer, le faire en faveur de Clay.

Je m'en justifie à moi-même comme un besoin animal, charnel, rien que bestial … avant qu'il ne reçoive un message et étrangement, je le devine d'elle, et j'en ai à nouveau des envies de rendre sur le volant. Elle est donc de ce style là, à lui dire qu'il lui manque après quelques minutes seulement ? Clair qu'elle est bien différente de moi. C'est dégueu, l'amour, les effusions, bordel, c'est fait pour les cons. Mais il incline le portable en ma direction, et j'ai le loisir d'apercevoir bien plus que quelques marques d'affections. " Faudra faire mieux. " Et je pile. Sur le coup. Pied droit appuyant de toutes mes forces sur le frein. Le faisant sortir de sa torpeur, et méritant les coups de klaxons que m'envoient les autres chauffeurs. Les mains tremblantes, fixées sur le volant, accrochées de force même, luttant contre mes instincts meurtriers, je crache entre mes dents. L'hystérie, c'est maintenant. « Range ça. » Parce que je jure de le péter s'il ne le fait pas. Il n'est plus question de jalousie. Non, c'est mon égo qu'il blesse, et chacun sait, qu'il n'a pas d'égal, qu'il est surdimensionné.

C'est toujours le volant que je regarde en cherchant ma tempérance, mais c'est la rage qui a prit de force ma conscience. Je ne vais pas passer le reste de la nuit à me demander ce qu'elle aurait pu faire, si ça lui plaît. Le but premier était de pouvoir se laisser aller, avec un mec capable de me faire, comme il a su si bien le dire, couiner, et pour sa part baiser sur laquelle il est censé se palucher. C'est mon erreur que je suis en train d'accuser. « Distinguée. » Et je ne parle pas de la photo, mais bien de la fille, que je qualifie d'ailleurs de ; « Pute de bas étage. » Peu importe si ça peut le vexer, après tout, peut-être qu'il est prêt à la défendre, qui sait. Clignotant enclenché, je redémarre, encore. Presque arrivés, mais dégoûtée. Victoire personnelle, il ne dormira pas avec elle cette nuit. Cependant, le problème se trouve donc là, il a gagné, lui aussi, je n'ai absolument plus envie de partager ses draps. Puisqu'il faut faire mieux, et que j'avais juste prévue d'être moi.

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Et ma tentative pour l'inciter à plus de lubricité ce soir nous entraine dans un arrêt impulsif, pied sur la pédale de frein écrasée à même le plancher juste après avoir aperçu Amy dénudée. Il lui en faut si peu pour s'offusquer que j'aurais pris plaisir à me moquer si je n'avais, moi aussi, eu le reflexe de planter les paumes sur le tableau de bord, le bruit du verre fendu sous ma main plaquée supplanté par les appels sonores des véhicules nous talonnant. « Range ça. » Vociféré pour ne pas changer... Mais je n'ai même pas la force d'en rire, la ceinture de sécurité me cintrant encore des suites du freinage d'urgence. Tant qu'elle n'aura pas délogé son pied de son support, je serais les côtes comprimées, souffle coupé, incapable de satisfaire à ses exigences tant que je ne pourrais combler les miennes qui sont de respirer.   « Distinguée. »  Le téléphone finit par tomber silencieusement dans l'obscurité lorsque ma paume vient se lever pour tenter de détendre la bande de nylon noir qui m'oppresse. « Pute de bas étage. » Elle finit par lever le pied afin d'embrayer et me libère très certainement involontairement de mon carcan. Alors d'une main je cherche à tâtons sur le tapis mon cellulaire en prenant garde tout de même de prendre appui de l'autre si jamais lui venait la folle envie de se venger en pilant de nouveau, la jugeant au passage lorsque je tente de défendre la petite attention de ma blonde en la reprenant: " Femme qui sait m'exciter..."

Sensation différente au bout de mes doigts, je touche au but lorsque j'effleure le verre qui s'illumine, zébré de part et d'autre de la coque signe qu'elle a finalement eu ce que secrètement elle a souhaité: l'écran est fusillé. Le malheureux est récupéré sous mon regard abattu puisque Amy a maintenant la poitrine déformée, fendue. D'un geste réitéré plusieurs fois, je parviens tant bien que mal à changer le contenu de l'écran qui peine à répondre à mon doigté. " Bravo " Il est bon à jeter. Et bien qu'elle m'excède sur ce coup, je dois avouer qu'il l'était déjà un peu sans quoi il n'aurait jamais aussi facilement claqué. Alors une fois l'objet glissé dans la poche de mon blouson, c'est vers des immeubles familiers que mes yeux s'égarent, de plus en plus nostalgique de ces moments passés durant lesquels je pense maintenant qu'elle m'a dupé. Elle ne voulait en aucun cas de moi mais juste m'écarter des contrées que j'aurais eu plaisir à profaner, jalouse d'Amy à ne plus douter. Ruminant ces tierces allégations, j'attends encore, muet, qu'elle stoppe la voiture pour lui cracher une déclaration: " T'as jamais eu l'intention de te laisser sauter, pas vrai? " Ce n'était que l'un de tes caprices d'enfant pourrie gâtée, comblée de m'avoir gâché la soirée, petit jeu sadique duquel elle peut désormais savourer la victoire. Amer de m'être fait à ce point leurrer par des atours savamment exhibés dans des belles broderies que je n'aurais certainement plus l'occasion d'entrevoir, je patiente jusqu'à ce qu'elle retire du contact mes clefs pour sortir et d'une main fébrile sur la carrosserie, aller juger des dégâts possiblement occasionnés des suites à sa tentative d'homicide ratée. " T'as de la chance qu'ils ne nous soient pas rentrés dans l'cul... "  Elle me l'aurait payé, en fric ou en nature, je l'y aurais forcée.

 

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" Femme qui sait m'exciter..." Oh je t'en prie, il ne faut pas un savoir faire atypique afin de faire bander. Mais j'apprécierai qu'il ne s'épanche plus sur le sujet. D'ailleurs, je prends le partie de ne pas répondre à son attaque, parce que je ne vois pas d'intérêt direct de lui rappeler le nombre de fois, que j'ai su le faire se tendre pour moi. Certes, le chiffre est maigre, plus que ce qu'intérieurement je le voudrai sans forcément me l'avouer, mais le talent reste le même dans ce cas. Quand je reprends ma conduite correctement, la synthèse de l'instant est dès plus simple, s'il me voulait à ce point, comme il a pu l'insinuer dans le salon privé, dans les vestiaires, à quoi ça lui servait de venir titiller mes nerfs avec la pute qu'il défini comme petite amie ? S'il est en colère, il n'a qu'à penser que c'est faute de sa propre stupidité.

L'abîme de mon esprit s'obscurcit, d'une lenteur extrême, et tout semble se bousculer sans que je ne parvienne à une véritable conclusion sur la suite de mes actions, mon égo ballotté, j'ai la curieuse sensation de le porter en bandoulière présentement, et il est heurté, et heurté encore par le corps d'Amy présent dans son cellulaire. Pourtant, cette chair, je la connais par coeur, pour la voir se déhancher sur scène alors que je sers mes verres, cependant c'est différent, forcément. Tel un poison, la jalousie, celle la même que je niais en bloc, transgresse le sang qui se déverse en rengaine dans mes veines. Et cette question idiote, et si elle comptait, juste assez pour m'évincer ?

Merde. Je suis Annalynne Malcolm, et je suis en train de m'écraser. Pour quoi ? Pour quelques choses journées durant lesquelles on arrive à cohabiter ? Pour un jeu intéressant juste parce que c'est l'interdit qui se permet de nous le dicter ? Quand je suis tout, il est rien, alors c'est volontiers que je m'incline pour laisser la place à sa putain. Même si « personne n'arrivera à me faire couiner comme lui » pauvre con au jeu de carton faussé. " Bravo " Je sors alors de ma torpeur, comprenant rapidement de quoi il s'agit, son téléphone s'est cassé, dans ma minime hystérie. Je n'en suis pas peu fière, pour être honnête, mais je ne dis rien, pour ne pas envenimer, pas encore tout du moins.

Je continue donc la route jusque notre bâtiment qui ne tarde pas à se faire voir à nos yeux. Lorsque je m'arrête, ses mots m'agressent. " T'as jamais eu l'intention de te laisser sauter, pas vrai? " Alors je lui lance un regard assassin, synonyme d'un « tu ne comprends rien », focalisé et bloqué dans le propre égocentrisme de sa conscience. Croit-il vraiment, ne serait-ce qu'une seconde que j'aurai supporté son intermède d'au revoir pernicieux avec sa dulcinée si je n'avais pas eu l'intention de le laisser me salir et apprécier. Putain, en redemander. Le problème c'est qu'il ne faut pas de trop s'amuser avec l'orgueil d'une femme qui a l'habitude de toujours gagner. Je réprime un ta gueule au moment où je lui rends les clefs et que je m'extirpe de cette foutue voiture qui me donne envie de dégobiller.

" T'as de la chance qu'ils ne nous soient pas rentrés dans l'cul... " Qu'il me balance alors que déjà vers son appartement je le devance. Je me retourne tout de même vers son ignoble personne et lui rend. « Sinon quoi ? » Un rire cristallin, détestable s'arrache à moi, quand je continue. « T'aurais fait un caprice, dis moi ? » La méchante Annalynne a cassé mon jouet. Comme si j'étais dans l'incapacité totale de le lui remplacer. Des voitures comme la sienne, je peux m'en payer des milliers. Même les assurances, j'en ai strictement rien à carrer. Il n'est dédommagement que je ne puisse payer. Je m'engouffre finalement dans la cage d'escalier, lieux où je le devine facilement me suivre par son souffle que je ressens presque tout prêt. Dans la moindre terminaison nerveuse que ma carcasse fantasque peut supporter. Mais quand la dernière marche s'approche, mes talons arrêtent leur martèlement. Faisant volte face pour affronter le regard de mon presque amant, contingent. Dans son élan, il ne remarque pas, et bute dans moi. Plus bas d'une marche, nos visages à même hauteur, je suis prise d'une impulsion qui m'en fait perdre la raison. Vélocement, ma bouche s'approche de la sienne, mais à défaut de laisser nos lèvre se perdre dans une danse diluvienne, je vais, carnassière, mordre son inférieure, plus que vipère.

Et lorsque je me retourne une nouvelle fois, je me parfais dans mes attitudes aussi putassières que princières. Parce que même si j'en ai douté, que ça m'a effleuré, le temps de me foutre en vrac, l'espace de secondes félonnes, je vaux mieux que n'importe qui. Que toutes les femmes, incluse Amy. Et si aucun ne pourrait me faire geindre à son experte manière, l'évidence se trouve juste là ; Nulle autre traîtresse ne parviendra à le satisfaire autant que moi.

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Que Dieu me pardonne pour le jour où je lui ai refilé le double des clefs afin qu'elle puisse y pénétrer sans avoir à me réveiller. C'est une erreur que souvent je me reproche, moi qui pensais faire une bonne action en lui proposant un hébergement en échange de son pardon.  Elle me devance déjà et se rit de moi, caressant alors encore de long en large la carrosserie à la recherche d'une éventuelle rayure sur le vernis. « Sinon quoi? T'aurais fait un caprice, dis moi ? Subitement je me redresse pour la voir elle et ses allures de maquerelle se faufiler au travers de la porte d'entrée. Certainement pas. Mais tu fais bien de te barrer... Et cette garce ne daigne même pas m'attendre, bien au contraire puisqu'elle presse le pas et disparait dans la cage d'escaliers où je m'engouffre également, délaissant à contre cœur mon bien qu'elle a insidieusement malmené, avant que ne viennent se délecter du spectacle les voisins à leur vitre subitement éclairée. J'ai pour moi la chance de ne pas être perché sur des talons aiguilles et la rattrape presque aussitôt, mes pas s'affranchissant des marches avec une lourdeur trahissant mon état de fatigue avancé. Jamais monter jusqu'au premier ne m'a paru aussi laborieux, me demandant à chaque enjambée de puiser dans le peu de lucidité qui tend au fil des minutes à s'éveiller. Il me faudra toute ma concentration afin de ne pas trébucher, la paume plaquée en appui sur la rampe qui effeuille à son passage la peinture craquelée.

Les yeux rivés sur mes pieds qui me mènent petit à petit vers cette fin de soirée que je m'imagine passer seul, je n'ai même pas saisi que la brune vient de s'immobiliser sur la marche suivante et, dans un rapide élan, de se retourner. C'est trop me demander et je la percute dans ma lancée, me heurte à son corps que j'ai tant désiré sans pour autant y songé. Regard méprisant à l'instant où nos yeux se croisent, je continue de la fixer, entre irritabilité et harassement, ne préférant accroitre ce mal être qui nous anime tous deux pour le moment. Après quelques secondes lourdes de part leur silence se produit l'impensable, ce que je n'osais espérer, plus après notre petit désaccord au cours du trajet. Elle s'élance et pris par surprise j'accuse ses dents venir empourprer ma lèvre d'une vive douleur, le souffle coupé. Ma nuque s'en est retrouvée raidie et moi comme paralysé par ce qu'elle vient d'amorcer. Emplit par la chaleur de cette morsure, l'excitation se lie à l'émotion, mais surtout à l'incompréhension. C'est pour ces moments là que je me damnerais volontiers afin de lui ouvrir le crane pour y déceler la vérité. A quoi pense-t'elle à cet instant... S'amuser? M'aguicher sans pour autant se livrer comme elle le fait avec tant d'autres contre quelques billets? J'avoue que le spectacle doit être très distrayant pour le peu que ça doit lui couter.

Et lorsque ses dents ont terminé, elle s'écarte pour mieux me contempler dans toute mon incapacité à l'interpréter. Ressentir mes lèvres privées du contact brulant des siennes, j'en ravale nerveusement toute fierté maintenant que j'y ai brièvement gouté...  Elle a réussi en un touché à faire beaucoup mieux que le visuel d'un écran gercé. Mais déjà elle se détourne à nouveau pour mieux me quitter. Le temps d'une enjambée, ce sont les deux secondes qu'il me suffira pour me réveiller de ce délire dans lequel elle m'a plongé et tente tant bien que mal d'analyser ce qui vient de se passer malgré l'alcool qui ronge chacune de mes pensées. Elle vient, je n'ai pas rêvé, de me donner l'autorisation de l'approcher. Encore perturbé, je la laisse me distancer de quelques mètres, choisis le moment où ses clefs trouvent leur place dans le barillet pour la rejoindre et brusquement l'accoler. Elle m'a allumé plus d'une fois durant cette soirée et son agressivité....une invitation contournée.

Au plus près d'elle, je lui susurre à l'oreille ce qu'elle souhaite m'entendre lui dire depuis le début : " Je sais ce que tu veux " au risque de me tromper, mais je pourrais en jurer que non. Fermant les yeux, il m'est à la fois enrageant et excitant de voir à quel point la lenteur de ma main se fraye un chemin entre les pans de sa veste à la recherche de ce que je souhaite caresser: corps guindé dans un corset noir lacé de rubans de satin rouge écarlate - joli rappel de ses escarpins - et jupe noire fendue à mi-cuisses laissant apparaitre le voile tressé parcourant ses jambes halées que je souhaite, pour moi, voir ce soir s'écarter... Tous ses attributs félins sont dans mon esprit rapidement dépeins tels que je les idéalise. A même le palier de mon appartement, elle est ardemment désirée, soumise au vice et même si les clefs dans un mouvement cavalier tombent sur mon perron, je continue avec cette même dévotion, donne du corps à mes élans, mes doigts éperonnant vivement l'ourlet bridant ses rondeurs avant de la coller, de l'oblitérer contre notre porte d'entrée et de ressentir à ma grande satisfaction le bourgeon pointer. Des caprices, je t'en fouterais... " Ici " à son lobe est soufflé. Et la nuit sera notre linceul car dès que la minuterie sautera, nous nous retrouverons seuls, portés par ce même dessein, ce même besoin. Incapable à présent de me concentrer sur autre chose que cette bouche brulante de désir, ardemment envieux de m'y introduire, ma paume quitte son sein en faveur de ses traits auxquels j'impose ma volonté et viens, viole dans un balai vorace cette langue jusque là interdite de pouvoir se lier.

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Ma langue, reptilienne, claque sur mon palais, en manque assuré de la sienne à laquelle je me suis consciemment refusée. Peut-être que ça aurait été trop simple que de me laisser faire dans les escaliers. Trop facile de me laisser décider. Ce que j'aime chez les hommes c'est qu'ils me tiennent tête, qu'ils osent m'affronter. Qu'ils me fassent fermer ma bouche. Un homme, un vrai. Pas une loque incapable de répliquer, assurément avec une telle personne, je me ferai chier. Ce ne sont que quelques pas encore qui me séparent de notre appartement, et ma paume se glisse lentement dans la poche de ma veste, où, dans le fond, se trouve de sa clef, le doublon. J'ai – je veux bien l'avouer – un moment d'hésitation quand j'essaie de faire entrer cette dernière dans la serrure. C'est mon être tout entier qui s'est paré d'une frustration qui semble battre dans la moindre de mes veines. Cependant je me refuse strictement à me retourner, à lui céder de façon plus directe, j'en ai déjà bien trop fait. Et je m'en veux, bon sang, je suis certaine qu'ils se moquent de moi, tous mes dieux. Qu'ils discutent entre eux, pour se fendre la poire et se dire avec une intense hilarité « Vous avez vu à quel point elle est accrochée ? » Bande de connards que je n'ai peut-être pas assez, tout au long de ma vie, sollicités. A la naissance dmanée.

C'est contre la porte que mon souffle claque quand je ressens sa présence se rapprocher. Son être agacé, excité, que je devine s'accoler contre le mien par avance, provoque mon errance. Mon mouvement est avorté à l'entente de sa voix. Hypnotique impact qu'il possède sur moi. A la différence que je ne suis pas saoule cette fois. " Je sais ce que tu veux " Je succombe déjà, comme happée par la force de ses paroles. Le bruit de mes clefs heurtant le sol ne me parvient presque pas, incapable de répondre quoi que ce soit, la gorge nouée. J'attends ses mains, qui finissent par me trouver. Totalement envoûtée par la véracité de ses mots, je me retourne, et je me laisse défaire par ses intrusives caresses. Dans son regard, j'entrevois ce qu'il envisage de me faire, et il n'en faut pas plus pour que mon rythme cardiaque s'accélère. Évidence qui tamponne mon mental ; « Ce que je veux c'est toi, là, tout de suite, prends moi. » Assujettie à ses désirs qui se confondent aux miens, c'est sans trop me débattre qu'à la force de son emprise je me laisse plaquer, dos à notre entrée. Dangereusement il s'approche, et c'est à ses lèvres que je me pends, lorsqu'elles s’entrouvrent pour me murmurer un seul et unique mot ayant la capacité de m'enflammer. " Ici " Une seconde mon regard défie le sien, air mesquin, malin, si intensément coquin. J'en perds ma respiration juste avant qu'il ne vienne me la couper. Sa bouche s'imposant à la mienne, sa langue intrusive démoniaque qui s'élance à la rencontre de la mienne. Et avec délectation, je réponds à ce baiser, quand gronde en mon intérieur une appétence nouvelle. Je le veux, ardemment, comme je l'ai voulu la première fois, mes ongles lui démontrent d'ailleurs en allant s'accrocher à sa nuque, s'agrippant.

Je ne saurai dire combien de temps a duré notre interlude carnassier, à se battre autant qu'on s'est embrassé, à se haïr comme l'on sait se désirer. Mais lorsque le noir a envahit le couloir, ma voix lui a ordonné en un chuchotement voilé par mes élans enclins à la sexualité. « Maintenant. » C'est sur notre palier qu'il m'a prise en premier, la nuit comme seul témoin de mes gémissements étouffés. Arrachant à mon être sensations orgasmiques à maintes reprises, et c'est pour cela qu'en pénétrant dans l'appartement, j'ai accepté, qu'on se mélange, encore une fois.

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