Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLes enquêtes impossibles (Clay et Anna) - Page 6
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


Les enquêtes impossibles (Clay et Anna)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Les Enquêtes Impossibles
 
Anna, Priape & Clay / Septembre 2015
Alors que mes phalanges esquissent encore une seconde les lacets qui enserrent mon buste, prêtes à m'en débarrasser, je m'octroie ce droit étrangement pernicieux de me délecter de cette lueur qui trône au fond de ses yeux. Une à une, en effilochant le temps, les attaches sont effleurées, et je m'espère en train de rendre ce moment des plus obsédants. Décidée à le hanter, jour et nuit, jusque dans les draps de sa petite amie. Incontrôlée et démesurée dans mes réactions, puisque je suis fiancée, promise à un autre pour le restant de ma vie, mais dans l'incapacité de ne pas ployer face à cet homme qui s'infiltre un peu trop souvent dans les abysses diaboliques de mon esprit. Et comme je l'imagine me déshabiller, je commence à le faire, n'ayant pas de mal – ou peu – aidée par l'alcool, à envisager ses doigts sur ma peau cherchant à me faire frissonner comme il a su le faire, un soir d'été. Bien vite, mes ignominies taciturnes trouvent grâce dans ses prochains gestes, cette paume qui s'impose sur moi, me contraint à venir m'accoler contre lui, dans une nouvelle danse, plus il m'accule et plus je capitule. Rends les armes quand sa langue perfide me confie " Je te préfère plus tactile " Mais c'est l'interdit qui te galvanise. Qui nous électrise. Nous englobe dans cette curieuse cage de dépravation, dans laquelle sur mon être il impose un nouveau rythme, une nouvelle inspiration. Comme un écho, les pulsations qui font vibrer mon corps viennent assourdir mes tympans, qui ne perçoivent plus de musique tandis que de ses doigts intrusifs il défie le temps. Mes lèvres si proches des siennes doivent lutter afin de ne pas aller s'écraser sur cette bouche aux résonances reptiliennes, qui m'accusent au quotidien de félonie, telle une pluie diluvienne. Ma peau au contact de ses doigts frissonne, cela va de soi, parce qu'il possède indéniablement la clé pour me faire flancher. Désirs sexuels, besoins charnels. « T'as rien d'une danseuse.... » Et comme une conne je me mets à penser « Pourtant, je me suis appliquée. » J'en soupire, tout de même, parce que bourrée de cette perceptible fébrilité. Ma candeur, il la prend et la jette, à souhaits. « bien que tu en aies tous les charmes et l'assurance, je dois l'avouer. » Trop proche de lui, quand son mouvement se stoppe faute de mes vêtements restant, j'en crache un autre soupir, aliénée. Mes avis complètement faussés. Et quand sa paume va se coucher sur ma cuisse, j'en oublie même où nous nous trouvons, tout ce qui fait que la négative est la seule issu possible à notre union. Pourtant, excitée, je ne peux le nier, je regarde ses doigts remonter, et s'affairer à dénuder ma peau, ou plutôt tenter d'y accéder. Sensuelle, je n'ai plus à coeur de lui résister, et balancer la tête en arrière, encline à l'érotisme de la situation, laisse à ses doigts le loisir de découvrir et d'effleurer. Quand finalement le bustier est détaché en entier, s'ouvre avec dextérité, ma poitrine par le rehausseur dévoilée, j'en mords un sourire lorsqu'il vient recouvrir un de mes seins, de toute sa main. Redresse le visage, pour aller quémander le sien d'un « Clayton. » Implorant, de ne pas me laisser sur ma faim, ou de ne pas rester sur la sienne, puisque depuis ses jours qui nous séparent de cette nuit, je me retiens. Je me sers de sa surprise contre lui, puisque mon corps, habile et souple, se déplace, afin de me fondre en cavalière coinçant de mes cuisses cet amant prohibé. Délectable fruit défendu. Mes phalanges contre ses joues, leur intiment de se relever, j'en croise de mes prunelles ébènes les siennes azurées, que je capture, et j'essaie de garder son attention aux aboies. Prêt à n'entendre que moi. N’obéir qu'à moi. « Rentre pas avec elle ce soir. » C'est une supplique, une prière. Je me fais païenne en le désignant comme dieu. Conquise par ce dessein ardant de me faire prendre dans son pieu. Une volonté extrême de ne l'avoir qu'à moi, de me laisser aller à croire que si je le voulais un peu plus fort, ce serait tous les soirs que nous guiderions dans une même danse nos corps. C'est un sous entendu, une invitation, clairement même une proposition, que j'agrémente d'un ; « Et ne bois plus. » Parce que je me refuse à penser que le whisky pourrait l'empêcher de bander quand je suis prête à nous donner une autre nuit pour nous vautrer dans les bras de la définition même de la lubricité. Pareille à notre perversité qui n'attend que de se développer. Ailleurs que sur cette banquette où bien des connards se sont astiqués. C'est pour ne pas le laisser penser que je me joue encore une fois de lui en paroles, que je scelle ce pacte, d'un faible baiser, dans lequel je trouve quand même le temps de voir sa langue et la mienne s'entrelacer. Quelques minutes encore et j'aurai terminé pour la soirée, quelques minutes à m'attendre, à faire preuve de docilité. Un court et simple laps de temps à patienter, chose qu'il n'a pas su faire la première fois, et j'en viens à me demander, en quoi ce serait différent pour ce coup là.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

Enivré par la beauté du trésors que je viens de déterrer, le corsé entièrement délié, mais aussi par ce qui se distille au fil des secondes dans mes veines, et je ne parle pas uniquement de ce qu'elle y a distillé, ma main s'égare sur l'une des rondeurs parfaites offertes à un regard gourmand, hémisphères d'une douceur qui m'interpelle lorsqu'elle soupire un nom ressorti d'outre tombe. « Clayton. » Il se lit aisément la fascination sur mon visage et dans le silence de nos regards, la tension gagne. A un tel point qu'elle se décide et glisse rapidement de mes jambes pour prendre ses marques, viscéralement enchâssé entre ses cuisses d'une audacieuse emprise. Et je ne pourrais plus longtemps lutter à ce qu'elle impose à mon regard dans ce moment enclin à la perversité: ses deux seins enfichés dans une lingerie qui n'en porte seulement que le nom. Alors ma main, aussi joueuse que sa jumelle, vient palper ses atours femelles quand les siennes viennent effleurer mes traits. « Rentre pas avec elle ce soir. Et ne bois plus. » J'en comprends aisément toute la subtilité lorsque mon buste suit le mouvement qu'elle a voulu me voir adopter, me redressant légèrement vers ses lèvres pulpeuses et engorgées de lubricité. La solitude du soir, il y a déjà quelques temps que je ne la connais plus pour m'abandonner au pouvoirs des mots crus qu'Amy a le don de faire éclater dans la fureur de nos ébats.  " Impossible... "  Je le regrette mais c'est d'autant plus vrai que je me suis engagé à la raccompagner elle ce soir et c'est une promesse que je vais devoir tenir dans quelques minutes seulement, le temps d'une autre danse, quand Malcolm rentrera également de son coté.

Encore une fois, elle me prend au dépourvu parce qu'à la suite de mes mots elle vient chercher sur ma peau un contact que je croyais pour toutes danseuses défendu, écroue ma mâchoire entre ses doigts délicatement afin de m'inciter à lier mon souffle au sien. Ma volonté ne lui résiste pas longtemps cependant puisque déjà ma main savoure le soyeux de ce voile qui la chemise sans rien cacher de ses reliefs intimes. Et dans un moment de lucidité, mon geste, mes doigts sur ses lèvres cachetées, envieux d'en connaitre l'humidité, se figent avant de souffler suspendu à sa bouche entre deux souffles courts: " Tu m'as baisé. " Parce qu'à la base de cet aparté qui ne résultait que d'une opposition de principes, elle ne devait que me chauffer. J'ai presque un instant perdu de vue quel était son but premier lorsque tout à l'heure, au bar, elle me l'a sournoisement proposé. Elle était d'une telle volupté que j'ai failli, non, j'ai littéralement plongé la tête la première entre ses seins fièrement dressés. Et si regarder n'est pas tromper, caresser l'est. Alors c'est ma propre colère, frustration à me savoir si peu coriace face aux charmes de cette femme que je retourne contre elle au même instant où mes mains empoignent ses cuisses de part et d'autre des miennes. " Tu vas devoir nous ramener tous les deux .... chez moi, " et supporter le bruit de nos ébats parce que cette nuit, nous serons trois. C'est vicieux et sournois mais j'escompte me venger de ce coup bas, que j'ai pourtant bel et bien cherché en la défiant de m'offrir ce que j'ai toujours voulu acheter: sa fierté.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

Je démantèle le vrai et le faux, les jeux et les idéaux. Je m'imprègne de lubrique quand la scène s'impose en érotique. Je franchis des limites, et les entend, les perçoit encore, au moment où il veut me résister d'un « impossible » qui donne à mon envie de le faire flancher tellement plus de vivacité. Pour ce mot prononcé, mon orgueil dans chaque caresse, lorsque ma propre poitrine m'oppresse. Baiser ses lèvres afin de le voir heurter ma peau en de nombreuses déclinaisons de fausses tendresses. Ca me démange, ça me prend au corps, une sensation délectable que j'adore. Un besoin insatiable de le ressentir se presser entre mes reins. M'acculer de coups bien placés, avec vigueur, ardeur.

Mes envies animales décuplées lorsqu'à la force de ma bouche sa main se fait insolente, future parjure de sa relation stupide avec Amy, histoire qui n'existe que pour m'emmerder, je le sais. Il a choisi celle qu'ici plus qu'une autre je peux détester. Elle glisse, cette paume, elle est un sacrilège à elle seule, elle le parfait pinceau du libertinage, elle provoque et enrage. Embrase. Epouse mes courbes prêtes à se déchaîner, finalement attendre d'être rentrés semble surfait. Je maudis la dentelle, le supplie, taciturne, de l'arracher, charnelle. Volonté d'être prise en amont par ses doigts, aspire à les sentir se fondre en mon être liquéfier. Ma respiration saccadée contre lui, j’excepte de le recevoir, avide de son doigté qui se fait languir. " Tu m'as baisé. " Il me crache quand j'en lâche un soupir, comprenant parfaitement qu'il ne satisfera pas mes désirs de lui. Déjà ses phalanges remontent, ses mains viennent se cramper sur mes cuisses, quand mon orgueil laisse de plus en plus un goût amer sur la langue avec laquelle j'ai bien voulu à nouveau savourer la sienne.

Ma fierté totalement ébranlée, mon assurance petit à petit en train de s'étioler. L'envie irrésistible de le frapper aux bouts des doigts. Et quand je m'aperçois qu'il va ouvrir sa putain de bouche, je retiens un « Ta gueule » inutilement. " Tu vas devoir nous ramener tous les deux .... chez moi, " Instinctivement ma mâchoire se resserre, c'est de manière presque volontaire que je m'empêche de parler. De lui montrer qu'il peut m'atteindre aussi facilement. Si j'ai pu croire un seul instant ma haine envers lui en train de s'amoindrir, je veux bien être foutue au bûcher pour mon erreur, accepter d'entendre le dies-irae qu'on servait aux sorcières dans le temps. Parce que sur le moment, là, maintenant, jamais encore je n'avais ressenti pareille aigreur envers quelqu'un. J'en clos une seconde mes paupières quand mes mains vont se planter sur les siennes, mes ongles les étreignant, si je pouvais lui faire mal, si seulement. D'une pression je les retire de moi, quand j'ouvre les yeux sur les siens qu'il me vend malicieux. A quel point je peux la vomir sa belle gueule, bordel.

Chaque sensation précédente est remplacé, par un venin encore plus mauvais que celui du sexe débauché. C'est la rancœur qui me gagne, c'est ce semblant de déshonneur. « Lorsqu'une fille te demande de la baiser, contentes-toi de le faire, enfoiré. » Ce sont mes pensées qui se désordonnent, ce sont mes tympans qui de colère bourdonnent. C'est ma voix, qui se pourrait tremblante. C'est mon assurance qu'une seconde j'ai pensé déchante. Mais que je retrouve quand proche encore, je lui respire ; « Oh je vois. » Menteuse, cela va de soi. Je me redresse, sans aucune maladresse. J'oublie l'impact de ses mots, quand je ne pense qu'à ceux que je vais lui répliquer. Lui faire comprendre combien je n'aime pas qu'on se refuse à moi. Pauvre gamine trop gâtée. Foutue frustration qu'il vient de provoquer.

Sans le regarder une nouvelle fois, je prononce avec négligence, prémices aux ébats que l'on pourrait avoir, avec véhémence. « Et je me glisserai entre elle et toi ? » Mes doigts vont ramasser les presque pans de tissus qui pouvaient me couvrir avant notre aparté. « Tu voudras que je couine comment dis moi ? » Je lui demande en me positionnant face à lui, un sourire sur les lèvres, inclinant mon visage afin de jauger du sien. Me rhabillant. « Tu préfères que je la lèche ou que je m'attarde sur toi ? » Je m'arme de nonchalance, je lui dépeins des idées. Je simule, je créer. Je lui vends une nuit cavalcadante sur des genèses lubriques. De l'oisiveté  sensuelle si peu catholique. « Que je crie son prénom ou le tien ? » Que j'en invente des tas de refrain. Au rythme que je lui sers à présent, tout en nouant à nouveau ce bustier qu'il n'aurait mieux valu pas détacher. A terre à cause de mon penchant pour la vanité.

Mes atours cachés, je laisse à mes inspirations le temps de se frayer un chemin dans l'alcool qui martèle son âme, avant de m'approcher à nouveau, soupirer, feindre, presque geindre. Suspendue à son visage que j'écroue entre mes paumes, sadique. « Pauvre connard. » Je réplique. Et donne tape légère à sa joue, qui se pourrait bien plus profonde, le claquant pour atteindre les profondeurs de sa chair. Démontrer ma haine. Mais de loin, je préfère, le blesser à ma manière. « T'es un grand garçon, tu sauras rentrer à pieds. » Un dernier sourire, carnassier. C'est toute ma candeur qu'en l'achevant j'ai récupéré. Personne encore avec moi n'a réussi à gagner. Et ce ne sont pas mes volontés de chienne qui un jour vont changer cela. Je suis reine, et tu n'es que toi. Victorieuse, je me retourne déjà, pas la peine de rester plus longtemps dans cet endroit.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

Ne me soustrayant pas de son regard faute de ne vouloir passer pour un couard, je sens ses griffes se planter dans le cuir de mes mains et vivement les écarter de leurs prises qu'il me plaisait pourtant de caresser. Par vice, par cruauté, alors que je lui ai invectivé que ce soir elle devrait nous supporter. Quoi... Cette pensée ne te plait pas autant qu'à moi? De notre petit duel je suis l'heureux vainqueur, ne t'en déplaise. Pourtant elle me subtilise cette sensation de triomphe au profit d'une autre, pour me projeter dans une toute autre digression mesquine, trop obsédé par cette nouvelle perspective. « Oh je vois. Et je me glisserai entre elle et toi ?» C'est effectivement le petit délire qu'elle vient de faire naitre dans mon esprit déséquilibré. Si j'avais jusque là un quelconque semblant de supériorité sur elle, cette proposition de plan à trois vient de l'escamoter. Qui serait assez con pour refuser une telle occasion, un tel don de sa part? Annalynne Malcolm s'adonnant aux plaisirs du treesome, chienne sous ma coupe pour une nuit seulement... Blonde et brune s'attouchant dans un moment d'égarement et moi, ayant le choix entre elles deux à chaque instant, donnant du plaisir à l'une comme à l'autre en divers attouchements. Elle a quitté le confort de mon jean pour aller ramasser les vestiges de son impudique pudicité. « Tu voudras que je couine comment dis moi ? » Suppliante, implorant mon nom sous l'effet de ma langue venant caresser tes tréfonds. Mais je n'en dis rien et continue de l'examiner, méfiant parce que c'est ici même qu'une fois déjà elle m'a baisé. Elle réajuste sa jupe tout en m'attisant: « Tu préfères que je la lèche ou que je m'attarde sur toi ? » Les deux à la fois... Me chevauchant pendant qu'elle, assise également sur moi et dont je savourerais les épanchements, t'embrasserait sauvagement, jurant le plaisir dans un abandon sans limite que nous lui donnerions à deux. Imagine juste un instant, la sensation de quatre mains te gratifiant de caresses aux couleurs différentes, le fait de se donner sans pour autant s'appartenir. C'est pas ce que, au fond de toi Malcolm, tu désires ardemment? « Que je crie son prénom ou le tien ? » A choisir, aucun des deux. Seulement tes gémissements qui déchirent le silence du fait de me ressentir, aller et venir entre tes flancs et de sa langue à elle soulignant tendrement cette poitrine exaspérante que tu es en train, putain, de couvrir.

Ce que j'avais sournoisement retiré est à présent réaligné, bustier qu'il m'est difficile de supporter maintenant que je sais ce qu'il recèle de sa féminité. Elle se rapproche pendant que grivois, j'entrevois toutes les possibilités de cette soirée dont elle m'a dépeint les licencieux dessins et me berce une dernière fois de douces évoques en m'encadrant de ses mains. « Pauvre connard. » Sourcils subitement froncés et lèvres entrouvertes, je viens de comprendre qu'une fois de plus elle m'a berné et discerne dans ses yeux cette volonté intacte de ne vouloir se courber. Putain... j'ai encore flanché si facilement à ses avances que s'en est même lamentable. Alors lorsqu'elle flatte ma connerie en me tapotant la joue, je n'ose répliquer et la fusille pour le moins frustré de ce qu'elle a pu en moi susciter. « T'es un grand garçon, tu sauras rentrer à pieds. » C'est-à-dire que... Elle se redresse avec ses airs d'impérieuse, pas mécontente de m'avoir damé le pion sur un terrain que je pensais conquis et maitrisé, plus vicieux et sournois qu'elle, c'est du moins ce que je supposais. Et comme si je n'étais rien qu'un chien, elle me tourne le dos pour quitter cette pièce où l'on ne part normalement que séduit et soulagé. " Ce n'est pas pour moi que je m'en fais..." Elle s'est figée un instant avant de reprendre avec nonchalance. " Parce que maintenant... " Amy doit être éreintée par ses danses.  Je ne l'espère pas parce qu'avec ce qu'elle a implanté dans mon esprit, elle va devoir redoubler d'efforts pour me calmer ". Rentrer à pied n'est donc plus une possibilité.

Sa candeur à la con, je vais l'évincer. Alors je me redresse tant bien que mal et vais la rattraper en quelques enjambées pour avachir ma main sur la porte dont elle allait saisir la poignée. Un peu groggy par l'alcool ingéré, je ne me rends même plus compte que je la détaille avec envie pour lui souligner que: " Tu devrais lui prêter. Ca m'a plu." Et souligne de mes doigts les courbes cachées de son soutient gorge bien trop échancré, dissimulé son bustier. Quoique sur Amy, l'effet serait différent puisqu'on ne verrait plus beaucoup de cet artifice malheureusement. Poitrine trop généreuse comparée à celle qu'elle a affichée. Mais quand bien même, je sais pertinemment que le résultat ne serait le même. Alors j'en perds inconsciemment mon sourire pour reprendre contenance et divague encore sur ce qu'elle a insinué. Ne rentre pas avec elle ce soir... Si seulement j'avais le choix. J'ai maintenant envisagé la possibilité de me montrer loyal et fidèle envers une femme alors si je cède maintenant, qu'est-ce que vaut ma parole, ma dignité...  " Fallait te décider avant. " Parce qu'apparemment, même si elle est déjà engagée et moi aussi, je lui plais toujours autant et la réciproque également.
Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

Prendre la porte, me tirer, avant qu'il ne puisse reprendre un semblant d'esprit et venir m'acculer de paroles destinées à me blesser. Ca ne lui a pas suffit ? De jouer les pucelles effarouchées ? De me faire celui qui dit non ? Ma fierté n'en a pas assez pris pour ce soir ? C'est bon, tu l'as ta putain de victoire, t'as réussi à me faire mal, tu devrais t'en satisfaire. Je suis touchée dans ce que j'ai de plus précieux, pourquoi continuer, sérieux ? Pour une pauvre simulation de ménage à trois ? Je t'en prie, je t'aurai fait rêver trente secondes, c'est déjà ça. Laisse moi partir, j'ai plus la force ce soir. Non, forcément, ce serait trop lui demander. Il est comme moi, Clay, il aime tellement gagner. Le faire en paroles et pas seulement en pensées. Afficher sa grandeur qu'il pense minime face à celle que m'octroie ma position. " Ce n'est pas pour moi que je m'en fais..." C'est en resserrant ma mâchoire que j'arrête la course de mes mouvements. Putain … " Parce que maintenant... " Mes paupières se closent, mon soupir se suspend. « elle va devoir redoubler d'efforts pour me calmer. " Parfait, puisqu'à moi tu la préfères, qu'est ce que je peux y faire ? Je pense avoir assez supplié, et ça me fait assez chier. Avec condescendance je hausse la main, brasse du vent et lui souhaite, vipère. « Grand bien te fasse. » Sois fidèle, et ne viens plus me chercher. Et que ma jalousie trépasse.

Et ma paume sur la porte que je commence à ouvrir avorte son élan puisque c'est l'un de siens qui me surprend, m'empêchant de sortir. Lorsqu'il me détaille ne me reste qu'une idée, celle d'en finir. Ca n'en vaut pas la peine, ça brûle dans mes veines. " Tu devrais lui prêter. Ca m'a plu." Ses esquissent une nouvelle fois, mais ça n'a plus le même effet sur moi. Ca me débecte, c'est aussi simple, de ses caresses j'en veux plus, j'en veux pas. Et pourtant c'est avec violence que je me dis qu'elle peut crever, que jamais rien je ne lui prêterai. Une seconde il semble se battre dans les tumultes de son esprit et j'en ai la confirmation lorsqu'il ose me souffler " Fallait te décider avant. " Ah oui, vraiment ? J'ai loupé le gros lot, c'est ça ? Je n'ai pas misé sur le bon timing, le bon numéro ? Arrêtes un peu, parce que ta stupidité rend presque l'instant malheureux. « Je dormirai pas à l'appartement. » Ce n'est pas comme si j'avais des comptes à lui rendre, mais j'ai dans l'idée de lui faire comprendre que je peux parfaitement me passer de lui, tout comme lui me l'a murmuré en refoutant sans cesse Amy sur le tapis. Comme s'il était sincère, comme s'il y croyait à son idylle surjouée. « J'ai pas besoin de toi pour me faire sauter. » Des hommes qui se feraient un plaisir de me combler, je sais où en trouver. « Maintenant si tu permets, j'ai un copain à appeler. » Posant ma main sur son torse, je l'invite à se reculer afin que je puisse enfin sortir et mettre un terme à notre aparté. Un pas en arrière de fait, j'ouvre enfin, focalisée sur mes volontés. « A demain, si je ne prends pas trop goût à ses coups de reins. » Moi aussi, je peux jouer à ses jeux, là, tu vois ? Même si j'aurai préféré que tous viennent de toi. Et je passe finalement l'encolure de la porte, décidée à aller dans les vestiaires me changer. A trop aimer se détester, c'est tous les deux, qu'on passe à côté.
Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

 Je suis à la pointe de l'agacement, du désappointement lorsqu'elle me dit ce soir ne pas vouloir dormir à mon appartement. Quoi? En ces quelques semaines elle n'a jamais découché, ou plutôt si mais que pour aller travailler et rentrer l'odeur de la clope et de l'alcool imprégnée dans ses vêtements. Mais là, elle vient d'heurter mon amour propre qui sans raison cherche pourquoi un tel revirement de situation. « J'ai pas besoin de toi pour me faire sauter » Je n'ai jamais dit le contraire, ai même crains cette idée qui au fil de notre collocation commençait à me ronger. Une femme comme elle pour une nuit peut bien trouver de quoi entre ses cuisses s'amuser. Il lui suffirait de les écarter pour qu'un faible d'esprit vienne s'y fourvoyer. « Maintenant si tu permets, j'ai un copain à appeler. » C'est encore plus mauvais que je la dévisage à présent parce qu'il s'agit apparemment d'un régulier, peut-être son fiancé quoiqu'elle n'a jamais osé lui donner ce sobriquet pompeux. Petit copain...Que c'est gamin. Elle fait mieux que çà d'habitude. Je suis partagé entre le fait qu'elle me mente pour me diminuer, chose faite que je tente tant bien que mal malgré mes phalanges venues sur la porte se crisper, de cacher, et le fait qu'elle ait vraiment une autre relation dans le placard qu'elle ne ressort que lorsque tous ses premiers plans cul foirent. Petite garce qui se joue des sentiments, même s'il ne s'agit que de ceux situés au fond d'un sous-vêtement. Elle me pousse de sa paume, poids mort qui bouge lentement pour faire un pas en arrière trop facilement à sa demande, et elle prend la porte. « A demain, si je ne prends pas trop goût à ses coups de reins. » Elle est petite celle-là mais elle pique et j'en lâche un rire gras incontrôlé pour lui bramer lorsqu'elle a fait quelques pas dans la salle principale. " Jamais il ne te fera couiner comme moi ! ", la pointe du doigt pour me récupérer de l'autre main sur le mur juxtaposé. " Et tu l'sais çà..." Parce que j'en gage que cette nuit à été pour elle unique. Des putains j'en ai retournées et je sais ce qu'une femme est en droit d'espérer lorsqu'elle vient se donner. Les quelques clients les plus proches nous dévisagent subitement, volant la vedette pour quelques secondes seulement à ces danseuses exubérantes dont je me fous royalement . Les yeux rivés sur cette silhouette qui se faufile parmi la clientèle, rien que d'apercevoir certains s'attarder sur elle m'irrite déjà. Et pourtant je n'ai aucune raison de la réclamer elle et ses faveurs, d'en faire ma chienne apprivoisée, c'est ... de la possession gratuite et malavisée. Jalousie injustifiée qui me gagne à chaque fois qu'un connard ose la déshabiller du regard.  

Elle quitte la pièce centrale pour s'engouffrer dans le hall des loges et des vestiaires, porte qu'elle avait déjà empruntée avec l'autre toquard un peu plus tôt dans la soirée. Non. La suivre serait m'abaisser à un niveau qui ferait de moi un candidat récusé, indigne de la courtiser, sans compter qu'Amy doit se défaire de ses paillettes également. Les yeux obscurcis par les vapeurs alcoolisées, je porte une dernière fois mon poignet à mi-hauteur afin de juger de l'heure qu'il est. Dans 5 min, je quitterais avec la blonde cet établissement et tirerais un trait sur la brune et tout ce qu'elle a pu me susurrer de débauche et de censure. Bras vautré sur le pan de mur dont la main vient accueillir ma tempe, je déconne à plein tube lorsqu'il s'agit de faire le bilan. Et puis quoi, que veux-t-elle réellement? S'attendait-elle à ce que je lui fasse preuve de fidélité et d'une confiance aveugle alors que Madame est fiancée de son coté, engagée avec une gueule de gominé? C'est qu'elle se fout un peu de la gueule du monde, un comble. Graviter en hauteur lui a depuis le temps donné des envies de grandeur. Mais n'oublie pas Malcolm, ici, tu n'es qu'une femme comme une autre. Alors je suis là comme un con à peser encore le pour et le contre, la brune ou la blonde et mes envies dérivent sur l'une, sur l'autre... Et ce n'est pas avec le temps qui m'est imparti que je vais trouver une réponse. Mon regard ne cesse de se heurter à cette porte par laquelle elle a quitté la pièce, obsédé par les promesses qu'elle a chanté à mon oreille, sirène qui s'est faite vipère, et sans en être conscient j'ai déjà fait un pas dans sa direction.

Je traverse donc la salle aux couleurs aveuglantes, me protège du revers de la main de ces flashs névralgiques qui me brulent les yeux pour passer la porte des vestiaires où quelques filles s'étonnent encore de ma venue. Très vite, les protestations retombent en faveur de la blonde du fond qui l'ouvre pour les calmer toutes et ce sont des rires qui emplissent bientôt le vestibule. Malcolm est là elle aussi, assise un peu plus loin devant l'une des nombreuses coiffeuses. Sans conteste, c'est sur elle que mon attention tombe en première pour revirer sur Amy qui est venue à ma rencontre. Et si plus tôt dans la soirée j'avais dans l'idée d'aller avec elle dans les wc assouvir un certain besoin, elle est à présent très loin. Elle s'accroche à mon cou pour venir poser sur mes lèvres l'un de ces baisers sans émotion, qui ne sont placés que pour montrer une certaine possession. " On y va? " Qu'elle est chiante... " Ton manteau..." Tête en l'air malgré ses 28 ans, elle repart vers sa loge pour s'enquérir de son blouson pendant que je m'approche de la brune, posant ma main l'air de rien sur sa table et murmure dans une autre direction: " Si... Si je la raccompagne seulement..." à défaut de passer la nuit entière avec, tiendras-tu tes alléchantes promesses ?
Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

Appeler un copain semble être quelque chose qu'il a du mal à avaler, et rien que pour cette raison je me permets de jubiler. Même si pour dire vrai, depuis que la collocation a débuté je ne suis pas allée me faire sauter, j'ai encore moins ramené quelqu'un jusque chez lui, malgré ce que j'ai pu lui affirmer lors d'un échange de textos cherchant à le brusquer, l'énerver. Au contraire, je suis une - on ne peut plus - gentille fille, bien docile. Disciplinée à devoir supporter les épanchements auxquels ils s'adonnent, Amy et lui. Ébats qu'il préfère vivre avec elle, plutôt qu'avec moi. Bordel mais elle a quoi de plus celle là ? C'est ici, que je comprends, ici que je me hais, et que je le déteste lui tout entier. Comment puis-je en être arrivée au point de me comparer à une putain ? Je suis Annalynne Malcolm, et ce n'est pas rien.
Ma frustration mise à mal, je ravale mon orgueil, ma putain de fierté qu'il a réussi à totalement ébranler, comme si elle n'avait jamais existé, défaite et dégoutée, c'est d'un pas décidé que je tente de me tirer au plus vite de l'endroit, et même son rire ne me stoppe pas. " Jamais il ne te fera couiner comme moi ! " Ca par contre, il est clair que ça m'arrête. Mon élan fracassé, j'en mords l'intérieur de ma joue pour me contrôler, ne pas me mettre, comme une hystérique, à hurler. Ta gueule, putain. Foutu saoulard qui ne sait pas garder sa langue liée. " Et tu l'sais çà..." Ta jalousie et ta possessivité ? Elles me donnent envie de dégobiller. Elles sont injustifiées, elles me donnent le bourdon. Tapent sur mon système à répétitions. Je me suis offerte, t'a décliné l'invitation, pauvre con.

Et les regards jonglent de lui à moi, tandis que lentement, comme bridée, je me retourne pour le regarder. Évidemment, je sais ses dires véritables. Malgré l'alcool qui battait dans mes veines à ce moment là, notre nuit, a été d'une unicité grisante. Prise d'un besoin cuisant de le baffer en le gratifiant d'un « T'étais obligé ? » Mais je préfère, et de loin, lui laisser mon dos qui s'éloigne comme simple spectacle, et accuse les prunelles d'autres hommes sur moi se déposer, bandes de ratés. Cependant ce n'est pas vers le bar que je me décide de retourner, non, c'est mon accoutrement qu'il me faut retirer, ainsi que mes affaires à récupérer, et suite à mes paroles, trouver quelqu'un chez qui dormir. Mes pas me dirigent donc vers les vestiaires, et sans trop regarder celles qui se trouvent déjà là, je me fraie rapidement un chemin jusque la coiffeuse qui m'est attitrée.

Bien que seulement serveuse, je me dois, de représenter l'endroit. Le Nirvana. Les rêves au bout des seins dévoilés mais aussi des verres commandés. Et de mes quelques affaires, je dépose les perles et autres paillettes, avant de glisser dans mes résilles et la jupe en cuir qu'il me plaît de renfiler. Positionnée face au miroir, je regarde mes traits, tirés par la fatigue accumulée, mais aussi irrité par le précédant intermède auquel on s'est livré. Un foutu grand n'importe quoi, que je prends en pleine gueule lorsque je le vois pénétrer dans la féminité de la pièce. Amy, toute à côté, déjà toute sourire … Et je me retiens d'être dépitée. Clos mes paupières afin de ne pas totalement me décomposer. Rouvrant les yeux sur mon propre portrait, je me concentre, lorsque j'attrape de quoi me refaire une beauté avant de quitter les lieux. Après tout … je suis censée être rencardée. C'est d'abord sa main que je remarque, forcément. Et le regarde sur le côté, lui ne me faisant pas réellement face. Tellement enchaîné. Comme s'il avait promis à Amy toute sa vie. Ca me gonfle, Clay, ce jeu, il me gonfle maintenant. Tu veux d'elle, tu veux de moi ? Je ne vais pas encore te courir après, j'ai assimilé le ressenti que ça fait de se voir refuser, et tu veux que je te dise ? La princesse à qui on a toujours tout accordé n'a franchement pas apprécié. Donc venir encore jubiler sur le fait que tu vas la prendre par tous les côtés, c'est peu dire, mais j'ai pas envie de débattre sur le sujet. " Si... Si je la raccompagne seulement..." Vraiment ?

J'en fronce les sourcils, c'est donc à mon tour de peser le pour et le contre. Ce n'est pas comme s'il avait fait l'effort du siècle pour me choisir. Je vaux mieux qu'elle, et le fait qu'il en ai autant douté ça a l'art et la manière de m'avoir rendue amère. Lui dire oui pour le laisser dormir sur sa béquille après semble être une solution des plus attrayante. Juste pour me venger, pour lui faire comprendre qu'être un second choix, ça me mets hors de moi. Et ce n'est qu'à ce moment que je réalise un détail que j'ai tendance à oublier lorsqu'il est à mes côtés. Il en est un aussi. Minuscule prise de conscience qui fait pencher la balance pour de bon, quoi qu'en dise mon irritation. Une fois rentrés, je le ferai ramper, juste un peu, pour le plaisir de jouer avant de me voir moi aussi, le supplier. Et tout en redessinant mes lèvres d'un coup de pinceau apposant du rouge carmin sur ces dernières, je lui gratifie d'une phrase pute à souhait. « J'écarterai les cuisses sans sourciller. » Mon regard planté dans le sien qui se veut me fuir, dans le reflet que me renvoie le miroir. Laissant glisser ma langue sur ce que je viens de maquiller, sexuelle, j'attrape sa main en lui soufflant. « Mais pas de faux plans. » Hors de question que je sois une nouvelle fois en faveur de sa putain relayée au deuxième plan. J'en ai clairement ras le bol de voir sa factice histoire se dérouler sous mon nez. Alors il n'a pas le choix, ce soir, je ne veux son attention que sur moi. Et lorsqu'elle revient, sa catin pour se pendre à son bras, je m'impose, dictatrice. « Il a trop bu, il peut pas te ramener. » Ni même te baiser. « Je vais conduire, et te déposer. » Et me tourne vers Clay, souriant fièrement, tandis que je tends la main à son égard, pour lui balancer. « Tes clefs ? » Fais ton choix, c'est maintenant ou jamais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

 Amy n'est toujours pas réapparue dans mon champ de vision que la brune assise me fait grâce de sa répartie légendaire « J'écarterai les cuisses sans sourciller. » Très bien, c'est tout ce que je désirais. J'opine de la tête oscillant vers elle un court instant avant de retourner à ma surveillance, toujours à l'affut de la blonde qui pourrait nous surprendre. Mais ce sont ses doigts qui se font plus pressants dans un geste indélicat que d'autres filles pourraient apercevoir. « Mais pas de faux plans. » L'attaque est mesquine mais pourtant bien présente dans sa phrase. A ce que je sache, je ne lui ai jamais fait faux bond. Elle a à présent toute mon attention et je détaille d'elle chaque trait, maquillé ou non, de sa bouche vermeille finement redessinée à ses prunelles qui ne me lâchent pas une seconde, autoritaire et sensuelle derrière son miroir. Son arrogance m'amuse un instant parce que sous ses airs de dictatrice, c'est qu'elle doute de moi et donc d'elle forcément, de sa capacité à me foutre à ses pieds alors que je suis le premier à me fourvoyer entre les cuisses d'une partenaire.

" Et qui vient de m'en faire un à l'instant..." celui d'un plan à trois dans lequel je me voyais déjà. Le pied que de ressentir leurs langues parcourir de long en large mon membre, deux chiennes à mes genoux que j'aurais su grassement remercier pour leur tendre dévotion. Mais soudainement, c'est une paire de talons hauts qui encrent de leur résonance les lieux. Alors je m'empresse dans un instinctif réflexe de dégager ma main de la sienne pour conserver - pour une fois moi aussi - les apparences. Parce que si je peux sauter Amy un autre soir, Annalynne, elle, c'est une toute autre histoire. Autant dire que jouer sur les deux tableaux me poserait problème si Malcolm me le proposait plus souvent. Mais là, c'est une occasion rare qu'il ne faut surtout pas laisser passer même si je dois vivre avec quelques remords après. La blonde vient aussitôt s'accoler, exaspérante et niaise à souhait avec son petit sourire aguicheur qu'elle donne à tous y compris à ses passagers. Je ne me fais pas d'idée sur notre relation, elle n'est que de passage dans ma vie, un simple banc d'essai à la monogamie. Et pourtant même si je ne suis que comme elle un objet qui la soulage durant nos nuits, je ne peux nier que je l'apprécie.

C'est cet instant précis, celui où elle passe finement ses doigts sur une barbe naissante que Malcolm choisit d’intervenir, se lève et nous avise: « Il a trop bu, il peut pas te ramener. » A quoi joue t'-elle subitement...« Je vais conduire, et te déposer. » C'était pas du tout ce qui avait été convenu. Elle prend les devants comme si j'allais lui faire réellement un coup de pute au dernier moment. Je ne suis pas aussi sournois que toi Malcolm et je n'ai qu'une seule parole, si je dis seulement la ramener, c'est ce que je ferais parce que tu ne m'attendras pas éternellement, je le sais parfaitement... Et ce n'est plus sa rivale qu'elle dévisage mais bel et bien moi lorsqu'elle me réclame, paume ouverte et exigeante : « Tes clefs ? » Je reste quelques secondes à la figer, irrité du peu de confiance qu'elle peut m'accorder tandis qu'Amy resserre soudainement son étreinte sur mon bras puisqu'elle a capté le sous-entendu et s'étonne : " Pourquoi pas avec la tienne? " Parce qu'elle m'a foutrement bien coincé faut l'avouer et s'assure ainsi que je n'irais pas plus loin, que je ne te toucherais pas plus qu'elle ne me l'autorise contre ses faveurs. Alors dévisageant la propriétaire de la main tendue, c'est pourtant à ma quotidienne que je m'adresse les mâchoires crispées : " Parce que je viens aussi..." Mais que je ne descendrais pas à la même station que toi tout simplement, mon voyage ne s'arrêtant plus à ta porte. Petite futée...

Maintenant ou jamais... Mes yeux sont les premiers à se soustraire de sa vue, mes doigts en second pour aller s'enquérir de ce qu'elle a, dans un faux semblant de supplique, exigé. Les clefs sont déposées lentement dans sa paume et putain que j'ai cette sensation désagréable, l'impression que les rôles se sont soudainement inversés sans y avoir été préparé au préalable... Moi sa pute à qui elle peut tout demander contre cette partie de jambes en l'air qu'elle a suggérée. J'étais pourtant celui qui contrôlait l'avancée de notre soirée dans cette pièce exigüe à coté.
Amy fait déjà la gueule, pour le plus grand plaisir d'une autre j'imagine, lorsque nous nous dirigeons vers la porte de sortie et contournons le bâtiment afin de rejoindre le parking. Même un peu enivré, je n'ai de mal à retrouver mon véhicule facilement, pick-up assez récent d'un noir émail qui se différencie des autres de part sa taille un peu plus grande. Un regard sur la barmaid avant de lui abandonner le volant définitivement et je reste bloqué sur ses talons hauts à elle aussi. A coup sur, elle va m'abimer le tapis. Mais insister pour conduire maintenant et c'est sa parole qui sera remise en doute, ainsi que cette nuit promise, gage de sa part trop précieux pour être aussi stupidement gâché puisque ses cuisses et sa fierté souillée par mes allées et venues le valent amplement. " Tu sauras retrouver toute seule la route ", sans chauffeur ni gps, ma paume déjà sur la portière arrière où Amy a trouvé place également.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

 " Et qui vient de m'en faire un à l'instant..." Non, Clay, vraiment ? Tu vas pleurer sur ce factice moment ? Pourtant t'aurais bien dû le deviner – puisque c'est tout de même un peu que tu me connais – que ce n'est pas mon genre de partager. Que je n'aurai pas pu supporter te voir t'occuper d'elle plutôt que de moi. C'est logique, je suis une princesse à qui tout revient de droit. Puis … Avec Amy, franchement ? Elle me répugne bordel, et si ce n'était pas totalement le cas avant, le voir accroché à elle n'a rien arrangé à mes instincts meurtriers. Bien que je ne sois en droit de rien demander. Je ne sais même pas d'où elle sort, ma foutue possessivité. Celle que je nourris à l'égard de celui qui se devait – à la base – que de m'héberger histoire de se faire pardonner de sa bêtise, celle de tout avoir enflammé. Mais à sa phrase je ne pourrais pas répliquer étant donné que sa copine vient de nous rejoindre et que comme électrisée sa main vient de quitter la mienne, j'en ravale mes mots au goût piqué et referment sur elles mêmes mes griffes acérées. La blonde se frotte déjà et dans le miroir j'observe leur instant de complicité, j'en ai des envies de gerber. Je la jalouse si bien que ça me rend dingue, que je sens ma gorge obstruée au moment de reprendre contenance et d'avaler ma salive qui s'est soudain teintée d'une amertume que je désire cracher. C'est incroyable, combien ça me fait chier.

Alors je choisis ce moment pour me lever, pour ne pas encore plus m'énerver sachant pertinemment que je ne peux rien revendiquer, et que de plus, c'est un homme que je suis censée au plus au point détester. J'affirme vouloir la ramener chez elle, bien qu'envisager la laisser rentrer à pieds est quelque chose qui tend à me plaire, il faut croire que j'ai une once de conscience tout de même, et main tendue vers mon colocataire je patiente afin qu'il donne une réponse positive à ma requête. Sachant que c'est ici que tout se joue dans la suite des événements de la nuit. Et l'autre qui s'accroche un peu plus, et ouvre la bouche, me donne le bourdon, à croire qu'elle ne connaît pas ce dicton à la con. « Soit belle et tais toi. » Bien que je la trouve incommensurablement moche, mais il est vrai que je n'affirme pas – sur ce point seulement – ma totale objectivité. " Pourquoi pas avec la tienne? " Une oeillade lancée de biais, et je suis à la limite de lui planter que de son avis on peut parfaitement s'en passer. Que si elle ose un peu plus me contrarier, je vais l'envoyer chouiner auprès d'une autre fille qui pourrait s’acquitter de la mission que je me suis – comme une idiote – imposée. " Parce que je viens aussi..." En même temps, elle n'est pas tant débile que ça, elle sait très bien qu'on vit ensemble, toi et moi. Ca m'a déjà coûté plus d'un regard assassin à souhait. Mais jamais d'attaque directes, pas si bête la guêpe, elle sait que je ne suis pas de celle qu'on essaie de défier.

Il hésite encore et mentalement je compte les secondes les alliant à son désir de venir se vider entre mes cuisses. Prenant son comportement comme des arguments contre les volontés précédemment énoncées. Mais enfin, les clefs sont déposées dans ma paume, et j'en esquisse un sourire reptilien. Suffit de survivre au voyage, et faut croire que tout ira bien. Qu'il va pallier à la frustration imposée à mes lubriques desseins. C'est donc à trois que l'on se dirige vers la sortie, ayant tout de même cette curieuse impression d'être la cinquième roue du carrosse, de trop, ce n'est pas comme si j'avais des remords, non, je me demande juste ce que je suis en train de fabriquer. Fiancée, en passe de devenir l'une des plus grandes puissance du pays, à emmerder un couple juste pour la satisfaction égocentrique de mes envies. Un tyran, qui se joue des gens. Mais je ne peux me résigner à croire qu'il est réellement amoureux d'Amy … Puis, de toutes les façons, en quoi ce serait différent ? Je suis une Malcolm, je prends, je jette, je reprends. Peu importe le reste, les gens. Dans le parking, on se dirige vers la voiture et bien que la pétasse à ses côtés tire une gueule de six pieds de longs – et que je suis encline à adorer la chose – je trouve toujours qu'elle gonfle rien que d'être présente. Me disant que ça m'aurait bien plus, dans sa voiture, me faire prendre. Totalement salope aliénée. La voiture ouverte d'une pressement sur le bouton de la centralisée, Amy ronchonnante – intensément chiante – s'assoit à l'arrière sur le siège passager. Et c'est à ce moment là que Clay précise ; " Tu sauras retrouver toute seule la route " J'en ai directement un rire dément, incontrôlé, avant de cracher à son égard « La blague. » Comme si je savais où elle peut habiter sa décolorée.

Chauffeur attitré, vraiment, c'est à ce rôle qu'il veut me relayer ? Je crois qu'il n'a même pas idée de ce qu'il est en train de signer. Et c'est donc sans entrer dans la voiture, lui pareillement, que je le détaille une seconde, de trop sûrement, avant de lui balancer. « Vaut mieux que tu passes devant, pour me guider. » Proposition faite, juste comme ça, tu vois, pour être certaine que ton attention ne sera pas accaparée par autre chose, voir une autre personne. C'est simple, vraiment, je ne passerai pas une dizaine de minutes à vous regarder vous peloter dans un foutu rétroviseur sans pouvoir rétorquer. Hors de question, et pour être honnête, vaut mieux pas que Clay joue au con. Parce qu'à défaut de trouver le chemin de mon entre rein, il va devoir se contenter d'astiquer son frein à la main.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les Enquêtes Impossibles
ft. ANNALYNNE & CLAY

  « La blague. » Elle qui se targue de tout connaitre de son monde ne sait vraiment donc pas où je passe quelques nuits par semaine? Non sérieusement, ne sait-elle jamais posé la question alors que peut-être, vicieuse comme elle est, profite de mes absences pour se donner du plaisir seule dans mes draps à défaut de m'en faire à nouveau profiter... C'est en fait qu'elle n'en a rien à cirer et pourtant elle s''amuse à me détailler, tas de viande qu'elle souhaite sentir se raidir dans la sienne. Son regard, je l'accuse un instant avant d'en faire tout autant. Si elle souhaite réellement m'abaisser au titre d'une barbaque qu'elle s'acharne à attendrir juste par plaisir, elle ne sait vraiment pas ce qui l'attend une fois acculée dans ma chambre. « Vaut mieux que tu passes devant, pour me guider. » Ou pour plutôt ne pas pourvoir la toucher, la blonde qui déjà s'impatiente derrière la vitre semi-teintée. Je ne suis pas dupe de sa manigance même légèrement bourré parce que cette femme là, c'est au quotidien que je dois la supporter.

" Soit " ,  sèchement prononcé tandis que ma paume quitte la carrosserie au profit d'une autre poignée qu'elle veut donc me voir agripper. Les yeux d'Amy se sont eux aussi détournés, frustrée de se voir ce soir incommodée par les caprices de sa collègue faussement pieuse. Une chance encore qu'elle ne soit au courant de ce petit intermède à deux. Finalement c'est Anna la grande gagnante de cette histoire puisqu'elle pourrait d'un seul mot, d'une seule parole, mettre un terme à cette relation qui lui déplait, faudrait être con pour ne pas s'en apercevoir. Tout ce qu'elle ne peut contrôler, elle tend à l'exterminer alors mieux vaut pour l'heure faire profil bas jusqu'à obtenir ses pleines faveurs.  Un léger sourire à son intention et je troque mes plans pour faire le tour de la voiture, passant à coté d'elle et aller me saisir de la portière coté passager. Un dernier soupir rageur en la fusillant et je prends place juste devant Amy. Encore une fois, bien joué parce qu'il me sera évidemment peu aisé de la regarder via le rétro ni même en me retournant une fois attaché.

Alors du trajet je ne l'ouvre pas une seule fois même quand Amy bronche de son coté faute de se voir dans quelques minutes éjectée. Je ne me contente que de régler le GPS qui se trouvait dans la boite à gants et de le planter sur le tableau de bord pour après contrefaire du mieux que je peux cet état d'ébriété qu'elle m'a imputé. Assoupi la majeure partie du temps, j'ouvre quelques fois cependant les paupières pour observer les ruelles, n'ayant pas entièrement confiance en elle. Et cette troisième voix féminine n'est pas sans m'exaspérer aussi, toujours a répéter cent fois les instructions que dois suivre Annalynne.  Ma paume s'écrase sur ma face à la quatrième répétition et grogne à notre capitaine de soirée: " Tourne à droite qu'elle t'a dit. Et vite avant qu'elle ne recommence de son accent mécanique et que je ne perde tout contrôle. Au final fermer les yeux m'apporte un certaine sérénité durant les quelques minutes qui nous séparent de notre point d'arrivée, au pied d'une villa récente que ma blonde partage avec une étudiante dont je ne me rappelle jamais le nom. Clarissa, je crois, doit dormir en cette heure tardive puisqu'il n'y a plus âme qui vive dans le salon, toutes les lampes étant éteintes. La voiture s'arrête pour mon plus grand soulagement à hauteur du portique et c'est ma blonde qui descend la première comme une furie, claquant la portière derrière elle. Quant à moi, après l'avoir regardée s'éloigner et ralentir devant sa porte d'entrée, c'est la brune que je dévisage, l'œil mauvais, ma main venant attraper les clefs restées sur le contacteur. " Que dirait ton père si une plainte pour vol venait entacher ton cv... Souviens-t'en. " Finalement, je les laisserais à sa merci et me dégage de l'habitacle pour aller nonchalamment rejoindre Amy. Les effusions ne sont pas non plus son fort, à croire que c'est un trait de caractère qu'elles partagent toutes deux et aux pleurs elle préfère seulement bougonner dans son coin, fusillant parfois celle qui se tapit derrière son volant. Mes doigts empoignent son visage comme pour mimer ce semblant d'affection auquel elle a le droit presque tous les soirs et la rapprochent un peu plus du mien. Elle a compris le message et à son tour fait le restant du chemin pour venir accoler ses lèvres aux miennes.  " Reste ce soir. " Et déjà ses mains empruntent un tout autre chemin et serpentent jusqu'à l’instrument de ses besoins. " et tu n'auras rien à faire. " L'invitation est alléchante mais on m'a déjà promis monts et merveilles. " Je ne lui laisserais pas ma bagnole. " Ses doigts audacieux se faufilent à la lisière de mon jean et joue les plaintives, s'épanchant encore une fois à ma bouche. " Tu la reverras demain. " Anna? Peut-être, ou peut-être pas... Ou parlais-tu de la voiture. " Non " Mes mains retirent les siennes soudainement et alors que je lui rends un dernier baiser, c'est vers Malcolm que mon regard se dirige, pas mécontent de lui prouver que je ne suis pas ce chien bien dressé et qu'il va être difficile de me faire obéir.   
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)