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Les enquêtes impossibles (Clay et Anna)

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Je profitais de mon petit aparté avec la brune pour relancer la discussion. Parce que clairement, quand les deux étaient réunis, ce n’était pas possible. L’échange de piques prédominant et empêchant toute conversation. Visiblement, ma question était choquante. « Oui toi, des enfants… Mais genre pas maintenant, maintenant… » repris-je pour confirmer que ma question lui était bien destinée, mais qu'elle ne s'appliquait pas au présent immédiat. Je la connaissais sa situation compliquée, ses fiançailles imposées, son futur mari qu’elle envisageait avec un certain humour noir d’assassiner… Enfin apparemment, ce n’était pas que la question d’avec qui faire ce bébé, c’était aussi l’étape grossesse et les neuf mois de fabrication in utero qui semblaient m’effrayer. « Ok, ok, j’ai rien dit alors, on oublie… » Peut être qu’elle changerait d’avis… Avec le temps. Avec la bonne personne aussi. Et puis elle n'avait rien d'égoïste. Sinon elle m'aurait laissé dans ma galère l'autre fois plutôt que de se prendre de sympathie à mon égard et de me venir en aide. Elle s’excusa d’avance, qu’elle allait devoir retourner travailler. « T’en fais pas. Il est marrant. » la rassurai-je avec un petit rire. Il était drôle, bourru, brut de décoffrage, mais il était pas désagréable… J’avais juste du mal à comprendre pourquoi Léo s’était entichée de lui…
Mais ça devait être écrit quelque part que ce soir, le service d’Annalynne serait perturbé. Son portable raisonna et à l’expression de son visage, je compris que quelque chose clochait. « Qu’est-ce qui se passe ? » Lorsqu’elle me montra le cliché du soiffard inconscient, somnolant avachi entre le mur et les toilettes, je ne pus retenir un petit commentaire moqueur : « T’attires les saoulards ma pauvre… Enfin, il aurait pu choisir mieux comme endroit pour faire sa sieste. Le comptoir c’est plus confortable par exemple… » Autodérision face à mon propre état et à mes propres excès passés. Ce soir, j’étais nettement plus sage en comparaison. La paternité surement. Ca vous changeait un homme. Et alors que la brune se dirigea vers le sanitaires pour porter assistance à ce client alcoolisé, je la suivis : « Attends-moi je vais t’aider… Je te dois bien ça. » N’oublions pas que la dernière fois, la viande saoule c’était moi et que sans son intervention je ne serais peut être pas rentré en un seul morceau.
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« Oui toi, des enfants… Mais genre pas maintenant, maintenant… » Je me demande quelle mouche l’a piquée pour avoir dans sa tête cette idée. Les enfants c’est … moches et chiants, pour rester polie. Pour peu que la politesse me caractérise, il est vrai que c’est plutôt rare, mais devant quelqu’un que je devine fier, d’être père, autant ne pas m’étaler, sur le sujet tabou du jour – possible – où je me ferai engrosser. « Ok, ok, j’ai rien dit alors, on oublie… » De toutes les manières, si on en suit le plan, ce serait Alan, le père hypothétique de ces enfants, et rien qu’à cette pensée, j’ai du mal à ne pas retenir un élan de nausée. L’impression extrême de me répéter dans mes propres méandres spirituels, je me rends finalement à l’évidence en buvant la dernière gorgée de mon verre, et ressentant un peu trop l’alcool en moi. Il va falloir que je retourne travailler si je ne veux pas être celle à ramener parce qu’elle ne saura plus marcher. Je lui précise de ce fait que je vais l’abandonner, à Clay. « T’en fais pas. Il est marrant. » C’est bizarre comme on a surement pas la même définition de ce mot, marrant pour définir Cooper, ça ne me serait jamais venu à l’esprit, même si j’admets que parfois, on s’entend, et que vivre avec lui n’est pas des plus dérangeants, s’approchant même au fur et mesure de quelque chose de plaisant. Lançant une œillade vers les toilettes d’où j’espère voir sortir mon colocataire, je dois porter mon attention sur un objet inattendu, c’est vrai. Mon téléphone. D’abord les mots, et puis l’image téléchargée, j’en soupire, parce que je le hais, et que bien que ce soit le cas, je vais devoir me trainer jusque la-bas. Pour gérer ça, espérant qu’il n’en soit pas à l’origine. Mon irritation surement palpable, Priape en vient à me demander ce qu’il peut se passer, et de ce fait, réticente à le positionner au milieu de notre bordel, je lui montre tout de même ce que le diable vient de m’envoyer. Songeant, que je lui ai vendu mon âme, le soir où je l’ai rejoint. « T’attires les saoulards ma pauvre… Enfin, il aurait pu choisir mieux comme endroit pour faire sa sieste. Le comptoir c’est plus confortable par exemple… » Moqueuse, je lui offre un sourire, avant de prononcer. « Tu parles en spécialiste. » Mais levant les yeux au ciel, je ne me permets pas plus de commentaire, puisque déjà je me lève, et déteste me dire qu’il arrive à m’ordonner des choses, même à distance. « Je reviens. » Si je m’en sors indemne, de ce merdier suprême. Alors j’emprunte la même direction que lui lorsqu’il nous a quitté, sans envisager le fait d’entendre la voix et la présence de Priape me rattraper. « Attends-moi je vais t’aider… Je te dois bien ça. » J’en fronce les sourcils, parce que je n’aime clairement pas le fait qu’il puisse me « devoir » quoi que ce soit. Ce que je fais, je le fais en connaissance de cause, et je n’attends rien en retour. Surtout rien de personne. Mais je me mords l’intérieur de la joue, retenant une cinglante et me contenter de lui dire « Si ça te dit. » De toutes les façons, ce n’est pas comme si je pouvais le clouer à son tabouret, puis à dire vrai, elle n’est pas pour me déplaire, sa compagnie. Lorsqu’on arrive à hauteur de la porte des sanitaires masculins, je soupire un coup et pose ma main sur le bois abimé par les années et toutes les mains qui ont pu déjà la pousser. « J’y vais en éclaireuse. » Je prononce, carrément sérieuse. Parce qu’il est client, et que je me dois de ne pas le fourrer dans les affaires des autres qui pourraient mal tourner. Alors je passe la porte non sans lui glisser « Si dans une minute je suis pas revenue te chercher, viens me sauver. » Assures mes arrières, en clair. Dégoutée, je tente de ne pas détailler les lieux, les prunelles sur le sol « Cooper je te jure que si c’est une connerie … » Je vais encore plus te pourrir la vie, le fil de mes pensées stopper, lorsque mon regard trouve le sien de toute évidence satisfait d’avoir réussi à me trainer jusqu’ici.
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Anna, Priape & Clay / Septembre 2015
Quelques secondes puis quelques minutes passent mais toujours pas de réponse sur le téléphone et je commence à croire qu'Annalynne n'a pas pris au séreux ma demande lorsque finalement le battant s'ouvre sur l'extérieur et sa silhouette qui se faufile au travers tout en glissant à quelqu'un qu'il m'est impossible de distinguer: « Si dans une minute je suis pas revenue te chercher, viens me sauver. » Pour sur, je suis un véritable danger et ce n'est pas cet étudiant que tu connais qui pourra te protéger. Elle détaille très brièvement les lieux et ce gars en question qui, conchie sur les dalles crasseuses, émet de temps à autres quelques ronflements avant de me retrouver, me menaçant presque: « Cooper je te jure que si c’est une connerie … »Je lève les mains presque instantanément pour prouver de ma bonne foi puisque que pour une fois - et je dis bien pour une fois - ne n'y suis absolument pour rien. " L'était là avant. " Mais une autre pensée me traverse soudainement l'esprit, oubliant le pauvre con avachi pour me focaliser sur Malcolm. Elle aurait tout aussi bien pu avoir recours au videur. Après tout, virer un tel importun est plus de son ressort à lui que celui d'une serveuse qui plus est en pause et n'oublions pas....en si bonne compagnie. Alors dans mon état, accusant trop facilement l'alcool et les sensations qu'il fait naitre insidieusement, je me fais bien trop vite des idées quant à sa venue et me rapproche d'elle à la fois perturbé et complaisant.   " T'es venue seule..." Ce n'est pas une question mais un constat. Pas de Priape à l'horizon, pas de chaperon alors que c'était à lui de venir dans mon message. Sans plus y réfléchir alors que mes intentions soient bien loin d'être honorables, oubliant Amy, je m'approche d'elle et l’enlace de force contre le mur, entre agressivité et lascivité, " Alors comme çà, j'suis pas digne de procréer... " et cherche encore une fois contre son gré à l'acculer, écartant quelques boucles obsidiennes de ses traits lorsque la porte finit par s'ouvrir, jetant un froid sur mes élans.

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Je lui tendis la perche pour me faire battre j’avoue, soulignant son effet attractif sur la viande saoule, et forcément elle souligna mon côté spécialiste en la matière. « Tu noteras que je me suis bien assagi sur ce point. » Ce soir j’allais pouvoir rentrer, mon unique verre bu ne m’empêcherait ni de rouler, ni de retrouver ma voiture sur leur fichu parking. La brune était déjà en chemin vers les sanitaires lorsque mon âme redevable me poussa à la suivre. Pas que je pensais qu’elle avait besoin d’aide, elle avait surement plus l’habitude que moi d’avoir à faire à ce genre de client imbibé. Elle poussa néanmoins seule la porte, m’informant de sa volonté d’aller jauger la situation en éclaireuse, que je devais la rejoindre si dans une minute elle n’était pas sortie. Je patientais donc un instant comme convenu, mon regard se perdant dans la contemplation des lieux, le podium là bas sur lequel la petite amie de Clay semblait se mouvoir sans fin. Y’avait quelque chose qui clochait dans ce couple, quelque chose qui sonnait faux, mon instinct d’inspecteur gadget me le criait. Les secondes défilèrent rapidement, alors je finis par pénétrer à mon tour dans les lieux, inquiet pour mon amie, pensant simplement que le saoulard faisait des siennes et ne se montrait pas coopératif. « Il fait de la résis… » Et je ne finis pas ma question, mon regard tombant directement sur une scène toute autre que celle que j’avais pu imaginer : Anna, enlacée par Clay, une tension sexuelle palpable entre eux que même pour moi il était impossible de nier. Et en l’espace d’un instant, un éclair de compréhension me frappa, et soudain je saisis tout : de son –c’est compliqué- du début, au échange de regards et de piques auquel ils s’étaient amusés tout le long de la soirée, ou encore son attitude à elle à l’égard de la fameuse Amy… Tout prend son sens d’un coup. Mes prunelles dévièrent alors, gênées, et croisèrent le bougre vautré par terre, cela rendait leur petit rapprochement encore plus étrange. Je me raclai la gorge en m’excusant : « Je venais aidé pour lui, mais je… Je ne voulais pas déranger... Finissez ce que vous avez à faire. » bredouillai-je en saisissant déjà la poignée pour m’échapper.
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Et il lève les mains en l'air, comme un pauvre criminel, quand son seul crime est celui d'avoir sûrement trop bu ce soir. D'ailleurs, parlant d'alcool, je dois avouer, que la tête est un tant soit peu en train de me tourner. " L'était là avant. " Pour la première fois depuis mon entrée dans les sanitaires, mon regard se pose sur ma véritable raison de ma venue. L'homme vautré sur le sol, à un autre niveau que nous, plein d'alcool. Mais je n'ai pas le temps de réagir, ou tout du moins de répondre quoi que ce soit à ce sujet, puisque mon attention revient sur Clay quand il prononce d'une façon un peu trop lubrique, quelques mots. " T'es venue seule..." Et plus vite qu'il ne le faut pour le penser il s'approche de moi. J'ai ce mouvement, incontrôlé, de m'octroyer le droit de reculer, mais mon dos bute contre le mur, m'arrache un soupir bruyant de surprise. Encore plus lorsque ses mains s'en viennent à épouser mon corps, et que mon esprit fait rapidement le lien avec ce qu'il a pu – qu'il peut – se passer entre nous depuis quelques semaines déjà. Mes prunelles fixées dans les siennes, c'est un bruit de tambour qui résonne dans mes tympans. Totalement déconnectée de toute réalité. " Alors comme çà, j'suis pas digne de procréer... " Toute à lui, comme à chaque fois, telle une proie. Bien que pas encline à un rapprochement, j'accuse ma respiration accélérée lorsque ses doigts cajolent mes cheveux. « Clay. » Je commence sans savoir ce que je cherche à lui dire réellement, mon esprit complétement embué par notre proximité qui pour une fois n'est pas provoquée par moi. Sans contrôle mes mains se posent sur ses larges épaules et la tension présente ne s'amenuise pas, au contraire, elle grimpe en crescendo sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Mais j'accuse une nouvelle surprise quand la porte s'ouvre et que nos actes sont avortés par la voix de Priape qui dans ma tête semble résonner. « Il fait de la résis… » Non, à la vérité, c'est moi qui tente par tous les moyens d'en faire preuve, sans y parvenir. Aliénée par l'emprise que cet homme peut avoir sur moi, alors mes prunelles quitte mon colocataire pour se loger dans celles de Priape qui les détourne quelque peu. « Je venais aidé pour lui, mais je… Je ne voulais pas déranger... Finissez ce que vous avez à faire. » Alors tout se replace à l'endroit dans le cheminement de mes pensées, et mes mains qui étaient posées de par et d'autre de son être le lâchent afin de réitérer mon geste de façon plus énervée. Elles choquent son corps, à plusieurs reprises pour tenter de le faire reculer. Et cette envie futile et fugace de le ressentir au plus proche de moi  en un rien de temps s'efface. En faveur de l'irritation, de la jalousie qui me frappe quand je le vois avec Amy. Ses paumes, son corps, je veux qu'ils me délaissent quand je sais que durant bien des nuits c'est elle qu'il caresse. « Lâche moi. » Et je l'accule encore et comprends que mon échappatoire se trouve là, puisque grâce à la véhémence dont je fais preuve, j'arrive à me défaire de cette étreinte, m'échappe sur le côté, relève le regard vers la troisième personne consciente dans la pièce, pour m'entendre prononcer. « C'est pas ce que tu crois. » Comme si je devais me justifier de quoi que ce soit. « On est … On a …. » Je m'enlise, j'crois. Mes phalanges replace mes cheveux derrière mes oreilles, tremblantes, je récupère un semblant d'assurance. « Démerdez-vous avec ça. » Je désigne le mec moitié mort sur le côté. Parce que je sais même pas ce que je fous là. Je devrai travailler et non pas tenter de me dépétrer d'une histoire que j'assure ne pas désirer.
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Anna, Priape & Clay / Septembre 2015
Et à mon grand plaisir la barmaid ce soir ne semble plus aussi farouche, soupirant mon nom « Clay. » ou diminutif si l'on se veut porté sur la précision, avant d'apposer ses paumes de part et d'autre de mon encolure. Malheureusement ce moment d'intimité ne perdure lorsque nos attentions respectives se déportent, peut-être la sienne plus rapidement que la mienne faute de l'alcool qui cingle à chaque seconde dans mes veines, vers la porte d'entrée. « Il fait de la résis… »  Peu alerte, je n'ai pas eu la présence d'esprit de me dissocier d'elle et l'observe qui nous épie, à la fois gêné et surpris, ce qui est parfaitement compréhensible. « Je venais aidé pour lui, mais je… Je ne voulais pas déranger... Finissez ce que vous avez à faire. » Bredouille pas mon gars, on croirait que tu vois çà pour la première fois. Mais soudainement, se sont les mains de la brune qui s'écrase à maintes reprises sur moi, espérant me faire lâcher prise et s'insurge en un ordre presque sommaire: « Lâche moi. » Elle réitère ses gestes jusqu'à me faire faire quelques pas en arrière, aigri par ce qu'il vient de se passer, et surtout parce que j'ai manqué faute de son intervention à lui. Alors je grogne de mon coté la voyant se diriger vers l'autre ahuri: " Faudrait savoir ce que tu veux " tandis qu'elle tente vainement de se justifier auprès de lui «  C'est pas ce que tu crois. » Ah. Et pourtant moi j'ai une idée bien précise de la chose qui aurait pu... dû se produire s'il ne s'était pas pointé aussi tôt. Peut-être pourrions-nous rejouer la scène et lui laisser le temps de découvrir le tomber de rideau... « On est … On a ….» Je balaye alors du regard la pièce comme pour m'épargner de sa gêne grandement palpable avant de soupirer de toute cette confusion et rajoute en conclusion: " Non, on répétait juste un numéro de cirque.... "  Voilà, c'était pas si compliqué de tomber dans la dérision, surtout après trois...quatre verres de whisky. Aussitôt la brune fulmine et pointe du doigt la véritable raison de sa présence « Démerdez-vous avec çà. » T'as raison, fais comme si cela ne te regardait pas. Après tout, nous ne sommes pas dans ton bar... Après quoi elle détale et prend la porte, nous laissant tous deux à un moment de solitude.

Après un moment de silence à nous regarder en chien de faïence, il faut obéir et coopérer, s'occuper de l’inconscient et c'est sans réfléchir que je vais vers le gars vautré pour le fouiller, par habitude, avant de souffler à l'étudiant dans mon dos: " Va pas me dire que tu n'y as pas songé toi aussi lorsque vous étiez seuls... ".

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Je ne savais pas quoi penser de la scène que je venais de surprendre : est-ce que ce Clay, qui m’avait donné le sentiment d’avoir presque des projets d’enfant avec sa striptease, oui oui je suis crédule, était véritablement en train de tenter un rapprochement non consenti avec Anna qui le fit reculer en le frappant… Ou bien, est-ce que la brune n’essayait-elle pas tout simplement de sauver les apparences ? Est-ce qu’ils n’étaient pas amants ou quelque chose dans ce genre là et que par soucis de ne pas écorner l’image de la fille inaccessible qu’elle s’appliquait à cultiver, elle essayait de jouer les farouches devant moi alors que si je n’avais pas fait éruption ici devant eux, la suite aurait été toute autre… J’imagine que je ne saurais jamais. J’étais arrivé trop tôt, fallait croire… Surtout que les explications de la barmaid n’avaient rien de convaincantes, et la conclusion ironique du garçon appuyait plutôt ma deuxième version. Annalynne nous somma avec autorité de nous occuper du déchet humain qui jasait toujours complètement bleu sur le carrelage des sanitaires et elle disparut.
Un silence s’instilla entre nous, puis Clay s’activa, allant jusqu’à la viande saoule pour le fouiller. Il s’amusa à me souffler que j’avais moi aussi du y songer, quand je m’étais retrouvé seul avec la jeune femme. « Qu’est-ce qui te fais croire que je n’ai fait qu’y songer… » Insinuant malicieusement qu’on avait été plus loin, guettant sa réaction alors qu’il continuait de faire les poches du type bourré. « Tu fais quoi là ? » Il allait lui piquer son fric ou quoi ? Je m’approchai pour aider Clay à relever le pauvre bougre. « J’vais le ramener chez lui… » J’avais pas bu ce soir, j’étais en état. « Tu veux que je te ramène aussi ? » Parce que clairement, Clay, lui, il ne pouvait pas prendre le volant. Et connaissant la politique d’Anna sur la question, elle ne le laisserait pas repartir en voiture si il n’avait pas de chauffeur.

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Anna, Priape & Clay / Septembre 2015
« Qu’est-ce qui te fais croire que je n’ai fait qu’y songer… » J'ai presque eu le réflexe de relever la tête vers lui pour le fusiller, je dis bien presque. Mais ça ne marche plus à présent, t'es tout simplement pas son genre: elle les préfère avec un peu plus de cou... Pardon, de mordant. Ce que je cherche n'est pas dans ses poches extérieures visiblement, plutôt futé pour un gars qui s'est pourtant vautré faute de ne connaitre ses limites. Mais d'un coup c'est moi qui flanche légèrement, dérape lorsque d'une main je me reprends sur la cloison des chiottes. Un peu plus et je me retrouvais étalé aussi, trop saoul pour pouvoir tenir correctement sur mes deux guiboles. Alors un genoux à terre, finalement je reprends mes investigations et vais glisser une main sous sa veste dans l'espoir de trouver ses papiers. « Tu fais quoi là ? » Je sais que les amis d'Annalynne ne sont pas tous sortis de Saint-Cyr mais là, y'a du level si je puis dire. Çà ne se voit pas?  Je m'arrête un instant pour me retourner et le questionner du regard suite à sa demande, hochant de la tête nerveusement. « D'après toi?» Son portefeuilles une fois trouvé, j'en détaille le contenu avec le peu d'assiduité qu'il me reste avant d'en faire glisser son permis de conduire, pas peu fier de pouvoir aussi aisément le moucher. « Tu diras quoi au taxi lorsqu'il te demandera son adresse? » Il pourrait contre-attaquer sur le fait que ça sent le vécu à plein nez mais non et c'est sans doute ce trait de gentillesse que Malcolm apprécie chez lui... Et moi qui pensait qu'elle n'aimait pas se farcir les guimauves. Se farcir... Me revoilà en train de douter sur leurs petites affaires de pantalon détrempé parce qu'au final, elle aime peut-être varier les plaisirs. Il s'approche et m'aide à relever l'autre loque pour se proclamer Sam de cette soirée.  « J’vais le ramener chez lui… » C'est si gentil, si aimable...Et tandis que nous titubons faute du poids mort, il me propose quelque chose qui va me faire subitement sourire: « Tu veux que je te ramène aussi ? » « Non non. Je découche ce soir si tu vois où j'veux en venir, » puisque qu'à la base j'étais là pour ramener Amy chez elle et y rester toute la nuit. Il semble évident maintenant que c'est elle qui tiendra le volant jusqu'à Somerville. Mais à peine le battant des toilettes passé pour nous retrouver dans la salle à semi-éclairée de cette ambiance tamisée, c'est sur Malcolm que mon regard tombe « Anna me ramènera » Anna...Amy... à deux trois lettres près j'y étais presque.



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Bon la provocation n’avait pas marché, ou alors même bourré, Clay était suffisamment perspicace pour me voir venir avec mes insinuations à deux balles, et il ne mordait pas à l’hameçon, s’activant toujours sur le ronfleur pour… Non pas lui faire les poches mais trouver son adresse. D’ailleurs, Clay inspecta son portefeuille, trouvant surement l’info recherchée. « J’suis pas sûr qu’un taxi le prendra vu son état. » Oui il fallait mieux que je sois le chauffeur ce soir car aucun conducteur n’accepterait un type ivre mort dans son véhicule, le risque étant trop grand de se voir retapisser sa banquette arrière. « C’est quoi son adresse du coup ? » On sortit des sanitaires soutenant notre boulet et spontanément je me proposais de faire aussi office de taxi pour Clay, proposition qui le fit aussitôt sourire et qu’il refusa en parlant de découcher. Le sourire trahissait la folle nuit qu’il avait en tête. Je pensais spontanément à la stripteaseuse mais c’est un autre prénom qui s’échappa des lèvres du jeune homme. Un autre précieux indice pour mon enquête, sans compter que j’avais toujours en tête le début de –je ne sais quoi- que j’avais interrompu quelques minutes plus tôt dans les toilettes. « Oh… Je vois… » J’allais me contenter de toutes ces petites preuves amassées ce soir, il y avait clairement plus entre eux que ce que la brune voulait bien l’avouer. Peut être que Léonora avait eu tord de s’attacher à un type comme ça. Je le voyais pourtant, derrière ses airs bourrus, son côté sympathique qui avait pu plaire à ma meilleure amie… Mais non, je ne pouvais pas pousser Léo à espérer quelque chose avec un type qui sortait avec une fille tout en fantasmant sur une autre. Son regard sur Anna le trahissait, c’était clair comme de l’eau de roche. « T’es entre de bonnes mains avec Anna alors, elle a un vrai talent pour ça… » Parce que j’avais été le type bourré qu’elle ramenait cet été, donc je savais de quoi il était question. Et qu’importe si mes paroles, il les comprenait à l’envers et qu’il allait s’imaginer que les talents évoqués de la demoiselle étaient autres que sa patience avec les personnes alcoolisées. Oui c’était clairement ambigu, ça pouvait porter à confusion et c’était un peu le but. Lui mettre le doute sur elle et moi. Et qu’il ne la prenne pas pour acquise surtout, à se la jouer ainsi sur plusieurs tableaux… C’est d’ailleurs à la barmaid que j’adressais finalement un grand signe de main pour la saluer, soufflant à Clay : « Tu l’embrasseras pour moi, je vais pas m’attarder plus. » Pas avec le poids de la viande saoule que je soutenais. Je filai ensuite direction le parking avec l’inconnu avachi sur moi, me rendant un peu plus compte de la galère que j’avais fait vivre à Anna lors de notre toute première soirée…  

HJ : voilou, je pense que vous pouvez continuer sans Pripri, il a finalement un peu eu les infos qu'il voulait Les enquêtes impossibles (Clay et Anna) - Page 4 2474380249
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Anna, Priape & Clay / Septembre 2015
« Oh… Je vois… T’es entre de bonnes mains avec Anna alors, elle a un vrai talent pour ça…» Commence pas... En quelques mots il parvient, même alcoolisé, à m'irriter plus que ce que je suis légitimement en droit de démontrer.  Brièvement je rehausse le poids mort du sac à vin sur mon épaule avant de voir l'étudiant saluer celle qui s'impatiente au bar pour glisser sournoisement : « Tu l’embrasseras pour moi, je vais pas m’attarder plus. » Compte là-dessus et plutôt deux-fois qu'une mais certainement pas en ton nom. Il récupère le comateux et quitte finalement le club à ma grand satisfaction pour que je puisse reprendre ma place au bar. Tiens, je serais curieux de savoir lequel de nous deux elle aurait préféré voir lui tenir compagnie jusqu'à la fin de son service: celui qui s'amuse à se prétendre son amant ou celui qui la déjà chopée une fois dans ses draps ? C'est une question qui ne trouvera réponse faute de la poser quoique .... " Déçue? " Que je sois celui qui soit resté? Manque de pot, je m'aperçois lorsque je m'assois que j'ai gardé le portefeuille du gars dans ma poche arrière, le sors maladroitement pour le poser sur le comptoir et dépouille son contenu en visionnant assidument ce que mes doigts détiennent.

"  Hermès  Johansson " , grogné à l'encontre de celui qui se trouve photographié sur sa carte d'identité. Faut vraiment être cintré pour choisir un nom pareil quoique dans le genre mythologique et divinités outre-Atlantique, j'ai entendu bien pire ce soir. Quelques dollars à l'intérieur et une carte de crédit, et plus surprenant, la photo de sa petite amie. Ou peut-être sa sœur, qui sait.... Je contemple le cliché quelques instants avant de demander à Malcolm de m'en resservir un autre car la soirée s'annonce encore longue. Pas étonnant que ce gars ne vienne se rincer l'œil ici vu ce qu'il côtoie au quotidien, petite bourge bien habillée dans un costume cintré, le genre de fille coincée qui ne porte que du coton et des gaines démodées, loin des tenues lacérées et semi-transparentes que portent les danseuses exotiques qui se trémoussent ici.  Et Amy absente de la circulation, j'ai encore une autre question qui me brule les lèvres quand c'est au tour de Kendra d'apparaitre dans son costume ajouré et uniquement composé de liens si fins qu'ils ne peuvent rien cacher de sa féminité. " Et toi. Tu t'y essayes quand? "
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