HOMECOMING ✽ Eliots & Lowells

Vraiment, ça passait mal, ça fait à peine quatre jours que je n'étais plus avec Leo et il se permettait d'aller toucher les fesses d'une autre fille mais le pire dans tout ça c'était qu'il touchait celles de ma femme : Elizabeth avec qui j'étais en froid. Comme quoi je devais pas vraiment lui manquer et je voyais Antwan qui regardait ça avec un sourire en coin, normal le type. Il fallait lui en mettre une dizaine pour qu'il atterrisse et réagisse celui-ci ou quoi ? Je voulais rester calme, digne parce que j'avais de la fierté mais non là c'était trop. Je pouvais pas encaisser ça et encore moins l'accepter et me taire semblait tout simplement impossible. C'est plus que bizarre, c'est franchement irrespectueux dis-je à Maxine, folle de rage. Honnêtement, je savais pas contre qui j'étais le plus en colère, Leo et Elizabeth. Ou Antwan tiens, il ne pouvait pas tenir sa copine en chaleur pour une fois au lieu de lui faire les yeux doux toute la journée ! Ça va on ne vous dérange pas trop ? dis-je à tout l'monde histoire de montrer que j'étais là. Tu veux que je te prête mon appareil photo Leo pour que tu puisses la prendre à poil elle aussi ? Je parlais calmement, je criais pas encore. Au tour d'Elizabeth. Et toi, j'te jure, j'te pensais pas avec si peu d'éducation, et surtout je pensais que tu me respectais plus. Tu ne te sens pas trop sale de faire ça avec mon ex et en plus devant ton mec ? D'ailleurs en parlant de lui, Antwan, franchement tu dis rien ? C'est ta copine qui se fait tripoter et que tout l'monde voit en sous-vêtements, mais j'sais pas moi, faut réagir un peu dans la vie ! C'était le jugement de tout le monde pour le coup. J'pense que la personne la plus clean aussi étrange que cela puisse paraître c'est Cody, franchement bravo mec tu as connu le mariage Calyzie bientôt tu vas connaître le divorce !

Je m’étais présenté au groupe. Un type dénommé Avery se présenta à son tour en m’empoignant la main. Je lui souris et regarda au alentour.  Les gens se faisaient peindre et c’était quand même marrant. Je n’arrivais pas à bien voir le stand, car il y avait beaucoup trop de monde. En effet, il fallait faire du bodypainting et cela allait être marrant. Se servir de Victoria comme toile allait bien me plaire. Je regardais Avery qui avait proposé à la demoiselle d’être la toile. «Absolument, je vais aider. On commence pas où?» Je fis un sourire très mignon et attendais le feu vert pour que nous nous avancions un peu plus.

Leo était très appliqué, il en arrivait à un violet tout à fait uniforme, bon c'était pas particulièrement coordonné avec le rouge de Cody et la Cristina Cordula en lui criait à la faute de goût, mais en artiste passionné qu'il était, il voyait là une forme d'art contemporain tout à fait visionnaire. Bref une fois la couche violette étalée, il s'attela à un jaune canari absolument sublime, empruntant un pinceau à l'amateur d'à côté, il commença à tracer joliment son numéro de téléphone sur la colonne vertébrale de Lizie. « C'est dommage que tu ne puisses pas voir le résultat c'est sublime ! Encore quelques touches ça sera parfait ! » C'était pas facile de se concentrer avec Antwan qui les regardait, en mode voyeuriste sur la plage du Cap d'Agde, mais Halberstam ne se laissa pas déconcentré. Enfin jusqu'à que Caly et Maxine débarque et pendant qu'il se faisait allégrement engueuler, il se laissa même aller à un petit sourire nostalgique. C'était peut-être pas le moment de lui signifier qu'il avait la gorge terriblement sèche depuis quatre jours et qu'il ne serait pas contre un petit don de salive mais il avait comme l'impression que ça allait lui revenir dans la gueule. Il leva les yeux au ciel. « J'ai gardé les photos, t'as gardé le coloc est-ce que je t'ai fait une scène moi ? Je pense pas. Puis tu vois le mal partout, je fais rien de mal, je PEINS. Laisse-moi exprimer ma créativité, j'ai besoin extérioriser mes sentiments. » Il la fusilla du regard, ça suffit les bêtises.

Adrian et le petit blond se présentèrent l'un à l'autre, et j'entendis enfin le prénom de celui avec qui je m'étais retrouvée bloqué de force durant des heures au Summer Camp. Avery. Ouais, ça allait en fait. Il était peut-être moins cassos que ce que j'imaginais, s'il était à Harvard après tout .. Quoi que tu m'diras, les mathers aussi. Oh merde, et si c'était un vert ? Et t'es à quelle confrérie, Avery ? Il avait beau être moins pire que ce que je pensais, j'allais pas traîner avec lui s'il faisait partie de la racaille. Courageux, t'es sérieux ? Et l'épisode du chauffeur pervers, on en parle ? répondis-je, faussement outrée. Moi aussi j'avais du le supporter pendant des heures, dis en passant. Le blondinet regarda autour de lui et sembla s’imprégner de l'ambiance du stand. Je propose que tu sois notre toile. La pudeur n'est pas un soucis de toute façon. Adrian va m'aider. Putain, l'enflure. J'allais dire non, catégoriquement, mais Adrian en rajouta une couche. Absolument, je vais aider. On commence pas où ? J'avais toujours autant envie de dire non .. puis je me rappelais pourquoi j'étais ici, de toutes ces histoires de sociabiliser les eliots et de se donner une image plus ouverte. J'étais la vice-présidence, j'devais donner l'exemple. J'crois bien que je te déteste. dis-je doucement à l'attention d'Avery, avec un petit sourire pincé. J'te préviens, t'as pas intérêt à faire de la merde, mon lapin. ajoutais-je en faisant référence à notre mésaventure du SC. Je lançais un petit regard à Antonia et Grenade pour les inviter à venir se faire peinturlurer elles aussi, puis m'avançais vers la table où se trouvait les peintures et enlevais mon gilet. En dessous, j'avais un débardeur assez court, ce qui laissait pleiiiin de possibilités. J'vous fais confiance, j'espère que j'vais pas le regretter. terminais-je à l'attention d'Avery et de Adrien, avec un air un poil sévère.

sujet édité - @Avery C. M-Silver @Adrian Ekström @Antonia K-P. Windsor @Grenade E. Bloomberg

Non mais il était quand même gonflé celui-ci, Leo souriait. Oui oui. J'étais très sérieuse, bien énervée et monsieur souriait, il était vraiment si cruel ou alors il en avait royalement rien à foutre de moi ? J'étais en train de tout remettre en question, notre relation, ce que je représentais à ses yeux, s'il était vraiment sincère pendant ces derniers mois. J'me retrouvais pas face à un inconnu presque et j'avais qu'une seule envie c'était de le secouer, de lui dire « allo » afin qu'il me prenne au sérieux parce que clairement, là, il ne le faisait pas. En plus il me faisait des reproches, c'était le ponpon sur la cerise ! C'est ça ouais, je vois le mal partout ! Tu manques vraiment pas d'air de me parler comme ça, j'te jure. Tu peux continuer à tripoter Elizabeth, je m'en fiche, j'ai plus pitié pour toi qu'autre chose de te rabaisser à ça. Je vais aller embrasser un autre mec tu veux bien ? Ou alors j'peux en toucher un autre, tu verras pas du mal dans ça hein ? Je m'approchais de Antwan avant de passer ma main sur ses fesses puis furtivement je mettais ma main sur sa braguette avant de remonter sur son torse en soulevant légèrement son tee-shirt. Ça ne te dérange pas ça, tu trouves ça normal ? Y'a pas de problème donc ? Je me retournais vers Antwan. Pardon, je devrais pas faire ça mais j'suis en train de péter un câble, tu étais là puis peut-être que ta copine réalisera que y'a quelque chose qui cloche là-dedans, je vais rendre service aux deux imbéciles qui nous regardent. Puis je répondais à Cody, toujours dans le rôle du clown celui-ci. Arrête de raconter des bêtises, tu loupes pas tout ça, regarde, j'trouve que t'es plutôt pas mal dans le rôle du porte manteau dis-je avec un clin d'oeil en faisant référence au thanksgiving.