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the night is still young. (babylone)

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❝ the night is still young. ❞
SAMBYLONE.

Tu ne savais pas réellement comment Babylone pourrait réagir suite à ses révélations inattendues. Tu ne t'ai jamais vraiment posé la question. Au début, elle était ton amie et ça s'arrêtait là. Puisqu'elle aimait Valentin et, tu l'encourageais à avouer ses sentiments. Sauf, qu'après le départ de celui-ci. Tout a changé dans ta tête. Dans ta façon de penser à elle. Même toi tu ne te reconnais plus. « Mais, un gorille cela aime les bananes non ? » Tu ne préfères pas faire allusion à Mario Kart. Puisque tu es bien meilleur à ce jeu que n'importe qui. Tu n'as jamais réussi à trouver un concurrent à ta hauteur. Après avoir avoué à ton amie qu'elle t'intéressait. Tu semblais voir le monde autour de vous s'arrêtait nette. Tu ne savais plus comment te comporter. Ni ce que tu devais dire. Tu attendais simplement que Babylone répond à ton aveu. Or, elle était bouche-bée. Elle ne savait pas quoi dire vraisemblablement. « Tu es la première à savoir comment je me comporte avec les femmes. Je ne suis pas un homme pour toi, Babylone. » Tu es loin d'être l'homme idéale que toutes les femmes rêvent de rencontrer un jour. Tu es plutôt celui qu'il faut éviter impérativement pour ne pas souffrir. « Tu es certaine ? » Dis-tu avant de venir plaquer tes lèvres contre les siennes délicatement. Jamais, ô grand jamais. Tu aurais pensé un jour embrassé ton amie.

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C'était idiot de lui demander ça pas vrai ? Probablement que ça allait plus te perdre qu'autre chose alors ouais, tu savais pas trop pourquoi est ce que tu venais de lui demander ça. Peut être parce que ça pouvait aussi t'éclairer. Peut être qu'en l'embrassant, ça réveillerait quelque chose chez toi ou.. Ouais non, t'étais idiote. Tout simplement. Pourquoi tu m'dis être mon prince pour finalement m'dire que t'es pas pour moi ? Il s'contredisait tout seul et ça aidait pas. Au final, il semblait pas vraiment savoir ce qu'il voulait lui même alors vous aviez juste l'air de deux cons complètement confus. Puis merde, tu venais de lui demander de t'embrasser et il attendait même pas une réponse de ta part avant de coller ses lèvres contre les tiennes. Ça te surprenais, t'aurais jamais cru que ça puisse arriver un jour cette scène là. Mais t'avais l'air empotée pour la peine parce que tu faisais rien. Fallait vraiment que tu te reprennes. Puis finalement, t'y prenais goût à ses lèvres toi. C'était peut être pas si étrange que ça. Alors tu lui rendais doucement son baiser posant tes mains de part et d'autre de son visage pour le garder près de toi. C'était pas commun lui et toi, c'était pas normal, mais c'était bien.
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Si tu pensais faire des confidences aujourd'hui auprès de Babylone sur ce que tu ressentais. Jamais, tu te serais levé ce matin. Où tu aurais fermé la porte de chez toi à double-tour. Tout ceci te trouble même si tu restes de marbre devant la jeune femme. Rien ne peut t'atteindre quand tu te comportes de cette manière-là. C'est bizarre. « J'dis ça parce que je n'suis pas foutu de dire je t'aime à une femme. Je n'suis pas foutu de dire ce que je ressens quand je suis amoureux. Je suis fermé comme une huître. Et, je sais que ce n'est pas ce genre d'homme que tu souhaites avoir dans ta vie. » Déclaration, quand tu me tiens. Tu sembles complètement idiot sur le moment à faire des aveux de cette sorte. Tu n'ai pas habitué à faire cela. Si Maggie était présente, elle te foutrait une gifle monumentale. Puisque tu n'as pas été fichu d'être ainsi envers elle. Pourtant, tu prends quand même l'initiative de l'embrasser délicatement. Comme pour te convaincre que c'était mal. Alors, que tu prends plaisir à goûter ses lèvres sucrées. Tu prends plaisir d'être aussi proche et tactile avec elle. Tu es heureux tout simplement à ses côtés. C'est bien la première fois de ta vie que tu te sens comme ça. Même toi tu prends peur de cette nouvelle facette de ta personnalité. Tu déposes tes mains de part et d'autres de son visage pour ensuite rompre le baiser et, coller ton front contre le sien. Toute bonne chose ont une fin. Même si cette fin, ne te plait pas particulièrement.

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Est ce que c'était mal de penser ça ? Tu t'en fichais. Parce que pour la première fois depuis que Valentin était partit, t'avais l'impression de respirer au moins un peu. Alors ouais, t'allais pas te plaindre de tout ça. Tu t'sentais bien, t'aimais sentir tes lèvres et t'avais bien vite dépassé la sensation de "bizarre" pour celle de plaisante. Et t'avais aucune idée d'où est ce que ça allait mener tout ça. Tu savais même pas comment les choses avaient pu déraper à c'point là mais tu te laissais juste porter. T'as aucune idée de ce que je peux souhaiter. Parce que toi, tout ce que tu voulais, c'était être heureuse. Juste avoir un semblant de paix, ne plus te prendre la tête. Alors avoir un "je t'aime" ou non, c'était bien le dernier de tes soucis. Ton front collé contre le sien, tu sentais son souffle se répandre sur ton visage. Et tu devais dire quoi maintenant ? Parce que t'avais aucune idée de comment pourrait être la suite de la journée/soirée. Ouais, t'étais paumée par ce baiser échangé, paumée par ce que ça t'avais fais. Tu savais plus trop c'qui était bien ou pas, ce que tu voulais. C'était stressant, angoissant mais par dessus tout, t'avais envie de recommencer. L'embrasser encore une fois, juste comme ça. Est ce que ça serait déplacée ? Probablement pas plus que ce qui avait déjà été fait.
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Tout ceci est stressant, angoissant pour toi. Tu n'as jamais embrassé une de tes amies. Jamais, tu aurais pensé franchir un cap avec Babylone. Elle est ton amie, elle a toujours été là pour toi et, inversement. Qu'en devient-il maintenant après ce baiser ? C'est ça qui te fait véritablement peur. Tu n'as pas envie de la perdre. Pas en cause d'un baiser ou des aveux sincères. Tu ne pensais pas que les choses auraient dérapé lors de sa visite surprise. Toutefois, elle te fait revivre. Puisque tu n'avais pas pu mettre les pieds dehors depuis presque une semaine. Et, elle te ramène de la fraîcheur dans ta vie si misérable soit-elle. « Tu as raison. Sauf, que je ne veux pas te faire souffrir. » C'est ce point qui te fait reculer de deux pas alors, que tu as envie d'en avancer de trois. Tout se chamboule dans ta tête. Tu ne sais pas ce qui est bien ou mal. Ce que tu es censé faire ou ne pas faire. Cependant, ton front était toujours contre le sien. Vos souffles s'échangent dans l'air. Tu ne sais pas quoi dire. Tu restes silencieux à la contempler. Tu n'es capable que de ça. Comment allait se passer le reste de la soirée ? Tu es paumé comme Babylone semble l'être. Vous êtes de beaux idiots. Pourtant, l'envie de l'embrasser une nouvelle fois est tellement tentante. Tu te laisses emporter par l'euphorie du moment et, tu l'embrasses de nouveau. Cette fois-ci différemment de la première fois. Tu lui offrais un vrai baiser de cinéma. En espérant, qu'elle apprécie ce geste de ta part.

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T'aimais vraiment pas tout ça. Etre perdu, n'pas savoir comment agir ni quoi dire. Parce que ça rendait la situation encore plus bizarre et que c'était étrange quoi. Merde mais il s'passait quoi ? C'était ton pote Samaël alors pourquoi ? Pourquoi est ce que tu lui demandais de t'embrasser, pourquoi est ce qu'il le faisait et surtout, pourquoi est ce que tu voulais recommencer ? T'étais une conne ou alors t'avais des sentiments refoulés. Pourquoi tu me ferais souffrir ? Il était pas obligé de le faire. Peut être que pour une fois, il pouvait agir correctement. Parce que t'étais son amie avant tout et que ça pouvait l'aider un peu. Au fond, t'en savais rien mais t'étais toujours aussi proche de lui. Tellement proche que t'étais pas étonnée d'sentir ses lèvres à nouveau. Puis c'était ce que tu voulais alors c'était un peu comme s'il répondait à ton appel silencieux ou quelque chose comme ça. Puis cette fois, il était beaucoup plus intense, moins timide. Et tes mains s'accrochait à sa nuque alors que le geste prenait de l'ampleur. T'étais bien comme ça là. Il t'empêchait de penser. D'penser à tout ce qui te faisais mal. Y avait plus que lui dans ta tête là et c'était reposant. Tu jouais avec sa bouche, peut être un peu trop. Mais t'aimais cet échange et puis au final, l'avenir te dirait où est ce que ça pourrait vous mener.
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Tu ne sais plus où donner de la tête. Ni même ce qui se tramait. Tu es complètement perdu. Elle était censée être ton amie, rien de plus rien de moins. Alors, pourquoi tu lui avoues qu'elle t'intéressait et pourquoi allais-tu l'embrasser de cette manière ? Tu agis comme le parfait idiot. « En cause de mon caractère de merde. » Tout simplement. Même mon frère Lincoln, peut te confirmer tout ça. Il serait tellement heureux de te mettre plus bas que terre. Que ça ne t'étonnerait même pas. Tu le mérites en même temps. Surtout après tout le mal que tu as pu lui causer suite à ton départ. Enfin bref. Ce n'est pas ce qu'il t'intéresse à l'instant. Ce qui t'intéresse ce sont les évènements inattendus entre Babylone et toi. Tu n'avais pas pu attendre quelques minutes, que tu venais l'embrasser une nouvelle fois. Cette fois-ci, c'est un baiser plus passionnel que tu lui offrais. Tu ne sais pas qu'elle souhaite un second bisou de ta part. Non. Mais, tu avais pris le risque de te prendre une gifle. Tu plaçais tes mains de part et d'autre de son visage pour être plus proche d'elle. Elle semblait moins timide puisqu'elle prolongée le baiser de la même manière en jouant avec ta bouche. Tu restais collé à-elle. Comme-ci l'envie de te séparer d'elle, ne te plaisait absolument pas. Ça serait comme-ci on te poignardée en plein coeur. Bizarre de penser ainsi, en sachant qu'on n'est pas sentimentale.

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Au final, tu te fichais complètement d'être en train de te planter. Parce que tu n'étais plus à ça près et que t'en avais marre de toujours prendre des précautions pour toi. Après tout, t'avais probablement été la nana la plus responsable ces dernières années et ça ne t'avais rien apporté de bon. Au contraire, tu souffrais peut être plus que la plupart des gens d'ici alors ouais, pour une fois dans ta vie, t'allais pas t'poser de question. Et si moi je t'appréciais comme ça ? Que tu ne pouvais pas t'empêcher de lui demander. Parce que oui, il avait un caractère de merde, ça t'étais déjà au courant. Et il te connaissait assez pour savoir que t'étais pas non plus la fille la plus facile à vivre. Disons que pour le coup c'était donnant donnant. Mais ce qui était encore plus incompréhensible de sa part, c'était l'fait qu'il faisait tout pour pas s'vendre mais venait t'embrasser juste après. Fallait l'voir d'ailleurs c'baiser, parce que ni lui ni toi n'semblait près d'arrêter. C'était comme si vous vous étiez retenu d'puis tout ce temps et qu'enfin vous étiez libre de faire ce que vous voulez. Stupide non ? Ouais, complètement stupide même. A bout de souffle, tu rompais le contact caressant doucement sa joue du bout des doigts. Et maintenant ?
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Si afin de compte, c'est Babylone qui va te canaliser. Si pour elle que tu étais capable de changer du tout au tout. Si un jour tu arrivais à lui dire ces trois mots et, huit lettres. Mais, comme on dit. Avec des si on met Paris en bouteille. Tu ne veux pas clamer haut et fort que tu vas changer. Étant donné que tu sais d'avance que tu n'as pas encore eu ce déclic. Tu as simplement envie de vivre ta vie au jour le jour. De ne pas te prendre la tête. De profiter simplement des bonnes choses qu'on t'offre gracieusement. « Est-ce réellement sincère ? » Puisque oui, tu doutes de toi en permanence. C'est un de tes plus gros défauts. À l'époque c'est ton frère Lincoln qui te faisait les morales. Qu'il te disait que tu étais quelqu'un de bien. Il chassait les mauvaises idées que tu avais en tête. Mais ça, c'était avant. merci krys. Tu n'as jamais eu cette confiance que Lincoln peut avoir en lui-même. Il est le bien, tu es le mal. Il est le ying, tu es le yang. Pourtant, vous vous complétez à merveille. Bref, tu laisses Babylone rompre le baiser après être à bout de souffle. Tu la contemples des yeux avec un petit sourire en coin. Tu viens à reprendre ta respiration, petit à petit quand tu l'entends te poser la question. Que dois-tu répondre ? Tu sembles perdu. Tu es désorienté. Tu ne sais plus où donner la tête. Dois-tu écouter ton coeur ou ta raison ? Foutu destin ! « Essayons d'y aller petit à petit ? C'est à tes risques et périls par contre ... » Au moins, Babylone sait à quoi s'en tenir avec toi et ton caractère de con.

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Ouais, maintenant il s'passait quoi ? Parce que c'était bien beau tout ça, cet échange de baiser, cette semi confession de sa part mais.. Ça signifiait quoi ? Et sur quoi étais tu en train de t'engager ? T'étais même pas sûre d'être prête pour quoi que ce soit. Le départ de Valentin te semblais encore tellement proche et.. T'avais toujours ce trou dans ta poitrine, cette douleur qui te rappelait à quel point il t'avais brisé le coeur. Est ce que t'étais prête pour autre chose ? La réponse tu ne l'avais pas. Pas du tout même. Est ce que j'ai déjà été pas sincère avec toi ? Là, c'était non. Tu ne lui avais jamais mentis alors oui, tu l'aimais comme il était. Il était ton ami même si tu n'étais pas sûre de pouvoir utiliser ce terme désormais mais quoi qu'il en soit, t'étais pas proche de lui pour rien. J'pense que c'est mieux oui.. Petit à petit.. Mais on est quoi toi et moi ? T'avais besoin de mot. Etiez vous des amis qui tentait d'faire évoluer la relation au fil du temps où.. Etiez vous comme un couple tout en prenant votre temps ? C'était ça le truc, t'en savais rien. est ce que tu lui devais l'exclusivité où étiez vous encore libre de vos choix ?
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