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T'étais arrivé en retard, mais pas assez en retard pour manquer d'observer de l'entrée l'arrivée d'un mather, et les embrouilles que ça comportait. Tout étais pourtant censé bien se passer, avec ses retrouvailles joyeuses marquant la fin de l'été, mais comme à son habitude, il fallait qu'un petit nouveau vert fasse les caïds et sépare les bleus de l'intérieur. T'avais pourtant lâcher un petit rire aux idées loufoques de Diamantika – parce que c'est ça que tu aimais, c'était faire des farces débiles comme on pouvait voir dans les films sur les fraternités, c'était prendre du plaisir et rire même si vous étiez « en guerre », et pas se bagarrer et s'étrangler comme des hommes des cavernes, mais Angel intervenu, et à partir de là, ça commençait à partir en confrontation chez les bleus. C'était ça le problème d'avoir des potes verts, mais parfois, tu savais qu'on pouvait pas remédier à ça. Tu soupirais, avalant une gorgée de ton champagne, et tu t'approchais tout sourire, venant passer un bras autour des épaules du vert, et tu lui embrassais la joue. Hypocritement bien sûr, mais bien moins agressivement que les autres bleus. « Saluuuut l'blondinet ! T'es mignon, t'es venu faire la fiesta avec nous ? » Nemo, ou comment détourner l'attention... Un tout petit peu. Peut-être que de se faire toucher par toi le dégoutera tellement qu'il partira de lui-même. Croisons les doigts.
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