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Je sentais qu'Alexander n'avait pas envie de parler de lui et je le comprenais totalement : j'étais pareille. Parler de ma vie, très peu pour moi. Alors je lui expliquais simplement que n'importe quelle information de la vie de tous les jours m'aurait intéressée. « Oh.. » Je lui adressais alors un sourire et je commençais à avancer, le faisant reculer jusqu'au canapé, le forçant à s'allonger. J'étais confortablement installée sur lui, je ne me plaignais pas de mon coussin de l'été. Parce que bon, j'avais l'impression d'avoir passé mon été sur ou sous lui. Puis, il choisit alors de me parler de son poste de président de la mather house et du fait qu'il n'allait pas se représenter. « Ça fait deux ans.. et il est temps de laisser les autres s'en occuper, genre une nouvelle ère ou truc du genre. Et puis je m'foutais un peu trop la pression et là j'vais juste me concentrer sur ma fille, mes études, les soirées et le reste » Je le comprenais totalement. Je ne crois pas que je serais capable d'être à la tête d'une maison comme celle-ci -même si j'aimais beaucoup les mathers. J'étais plutôt du genre à donner un coup de main plutôt qu'à m'occuper de toute la gestion. C'est doigt commençaient à glisser dans mes cheveux, sur ma nuque aussi un peu. Le genre de caresses que j'adore parce qu'elles donnent aussitôt des frissons dans tout le dos. Je relevais doucement la tête sans l'empêcher de faire ses caresses. J'voulais simplement pouvoir le regarder. « Tu es conscient que tu remets ton titre de président mather sexy en jeu... tu vas simplement redevenir Alexander Strudwick, le geek ! » m'exclamais-je pour l'embêter, mordillant ma lèvre pour m'empêcher de rire. Je vins glisser doucement ma main sur son visage, sa joue pour la caresser. « Mais si tu as plus de temps à consacrer à tes amis... c'est cool ! Tu n'aura plus d'excuse pour ne pas venir voir ta sista ! » J'trouvais ce terme toujours aussi dégueulasse pour nous définir, mais ça me faisait tellement rire de l’appeler bro'... c'était un peu notre moyen à nous de pas trop se prendre au sérieux, malgré le fait que nous étions en train de nous caresser sur son canapé.
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