Je levai la tête vers lui, en finissant de lui adresser ces quelques mots, je voulais qu'il prenne toute la portée de son choix. Il m'expliquait qu'il voulait protéger sa fille des journalistes trop curieux, ce qui était normal et ce que j'admirais, sans doute pour ne pas avoir connu ça de la part de mon père. j'aimais son coté protecteur, je l'admirais et il m'attirait. "Ne t'en fais pas personne ne viendra te harceler chez toi, personne ne prendra ta fille en photo sans ta permission et ta présence. Juste pour quelques meeting ou conférence de presses si elle est là, ils la prendront en photo" . Après lui avoir demandé si je devais savoir quelque chose, si les journalistes devaient fouiller dans sa vie, savoir ce qu'ils trouveraient et ce qu'on devait cacher. Il me dit à cet instant que ce qu'il allait me dire n'était pas facile, je le regardais dans les yeux, pour lui montrer que j'étais là et qu’il pouvait tout me dire, en confiance. Je voulais qu'il sente qu'ici il n'y avait rien que nous deux et que ses secrets seraient respectés. Il commença alors son récit, il me parla de ses parents, de son passé, de sa famille et de son frère. Je pouvais sentir comment il avait souffert et comment il souffrait encore de cette situation. Il me parla de la drogue, de la bombe puis de la mort de son meilleur ami à laquelle il a assisté. Il était tellement courageux et protecteur qu'il était difficile de deviné tout ce par quoi il était passé, je ne sais pas si j'ai la moitié de son courage et je ne sais pas si je l'aurais un jour.
Il prenait ma main et moi je serrais la sienne "hey ... je suis là t'en fais pas", ma voix était douce et se voulait rassurante et bienveillante. Je passai ensuite une main dans ses cheveux les caressant doucement en le regardant, l'encourageant à continuer de se confier à moi. C'est là qu'il m'annonça que sa rédemption avait commencé après la bombe.
j'avais mal pour lui, personne ne méritait de passer par autant de soucis, j'avais mal parce qu'on voudrait que les personnes qu'on aime et a qui on tien ne souffre jamais. j'aurais aimé qu'il n'ai jamais souffert.
A la fin de sa confession, je hochais doucement la tête avant qu'il ne me sert dans ses bras, j'avais la tête posée sur son torse et j'entendais les battements de son cœur "merci Matt de m'avoir dit tout ça, merci de me faire confiance, merci d’être là pour moi". Je gardais la tête sur son torse et sa main dans la mienne. "Je te promet que je te protégerais aussi, je sais comment ça fonctionne les médias rien ne sortira au grand jour si tu ne le souhaites pas, je ferais tout pour ça, pour que tes secrets restent des secrets. On portera ton passé à deux". L'heure avançait et le jour commencerait bientôt à se lever et mon père avec "Mes parents vont bientôt se réveiller ... je peux dire à mon père que je suis ici avec toi et ... peut être qu'il passera dans la mâtiné".