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CODY Δ TU T'SOUVIENS MAINTENANT ?

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Tu t'souviens maintenant ?
De toutes façons qu'est ce que je risque à lui demander de me supporter une journée ? Pas grand chose, donc bon, je n'allais pas me priver de le mettre au défi. Puis je l'aimais bien, il me faisait un peu penser à Baloo du Livre de la Jungle, parce qu'il aime s'amuser comme l'ours et on ne peut pas dire qu'il se prend trop au sérieux. Son regard et son sourire avec son petit cap qui brise le silence me fit sourire. Et si je lui menais la vie dure pour lui faire comprendre que j'suis chiante comme fille ? Bon. Non. Je n'y arriverais pas, je suis pas du genre à faire cela donc non, je me comporterais normalement. Je ne sais pas pourquoi je lui racontais qu'avant quand j'avais cinq ans, je voulais faire princesse. Toutes les gamines veulent faire princesse au moins une fois dans leur vie, avant de se rendre compte que le prince charmant c'est un con et qu'il la prend pour une conne. Ou que la compétition est rude et qu'aucune des compétitrice ne deviendra princesse parce qu'elle n'est pas assez niaise. Ca suffisait de parler de sa vie, les roses des sables n'allaient pas se faire toute seule, même si elle était persuadée que ça allait plus ressembler à des orties des sables ou je ne sais pas trop quoi encore. Enfin elles allaient ressembler à tout sauf à des roses des sables vu comment Cody avait l'air d'être doué en cuisine. La preuve, il ouvre une plaque et le chocolat fond tellement vite que ça devient une bulle et le chocolat menace d'exploser partout dans la caravane. Heureusement qu'elle avait assez de réflexes pour courir éteindre la plaque. Sauvetage extrême réussi, je lui demande alors s'il était capable de mélanger le chocolat et les corns flakes sans en mettre partout et il semblait motivé à le faire. Bon. Mon doigt chocolaté s'attardait sur la joue du jeune homme, je pensais naïvement qu'il en resterait la puisqu'il était silencieux, mais je suis vraiment bête. Je sentais sa main qui s'écrasait sur ma joue et le chocolat qui coule le long de ma joue. « Alors toi... » Je lève les yeux au ciel et me reporte sur la casserole. Bon, qu'est ce que je pourrais faire ? Tant pis pour les roses des sables. J'ai encore du chocolat sinon. Je plonge mes mains dans la casserole, une a la fois avant de me hâter de lui coller sur les deux joues, sans lui faire mal évidemment. « La pieuvre elle ferait mieux de retourner dans la mer » Je lui tire la langue avant de me reporter sur les placards pour chercher une nouvelle plaque de chocolat. Bon, je sais qu'il ne se laissera pas faire, mais j'ai de la ressource. De la farine, par exemple.
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Voilà ce que c’est de faire la cuisine avec Cody et Solveig. Ils avaient beau avoir des tonnes de plats, de magnifiques casseroles Tefal, des ustensiiiiiles … Ils débordaient quand même du support et naturellement, commençaient à s’étaler du chocolat sur la figure. Remarque, dans certaines tribus indiennes, c’était peut-être un genre de peinture super érotique. Genre si j’ai envie de toi, je me tartine de chocolat sur la figure. Bref, pas le temps de vanter les vertus du chocolat sur la peau, voilà que Solveig se vengea sur le jeune père. Grrrrr. La pieuuuuuvreeee risquait de ne pas retourner dans la mer de sitôt et d'atterrir dans la tronche de Solveig wessssh. Et ce ne serait pas une pieuvre, ce serait un poulpe dégueulasseee. Donc Cody, muet, se paralysa dès lors que les mains pleines de chocolat de Solveig rencontrèrent ses joues pour une étreinte chaleureuse. C'était un peu comme si elle avait trouvé le bouton STOP sur la machine Bleekerienne, alors que pas du tout quoi. En fait, intérieurement, il analysait tout ce qu'il pouvait faire pour se venger. Concentre-toi Cody ... S'armer du poivre et du sel et la faire éternuer ? Mmh, trop facile. L'assommer avec sa lampe IKEA de 2011 ? Tu parles, elle avait l'air d'avoir une tête dure et il ne voulait pas impliquer quelqu'un qui n'avait rien fait dans ce conflit entre Solveig et Cody. Non, la dernière solution était encore ... Il s'enfuit dans la chambre de Solveig et ramena son drap blanc qu'il tenait fermement dans sa main propre – puisqu'il en avait une recouverte de chocolat. « Quelle coquine cette pieuvre. Mais je ne lui en veux pas. Par contre, maintenant, faut que je me nettoie. » lâcha-t-il innocemment, avec le jeu d'acteur proche d'un soap mexicain. Il agita le drap blanc et continua ; « Je viens de trouver ça. Ça te dérange si je l'utilise ? » Non, vous ne rêvez pas. Le terroriste Oussama Ben Bleeker prit en otage la literie de Solveig pour se venger. No limit le mec ahaha j'espère que vous sentez l'ironie. Il attendait la rousse approche pour prendre la revanche qu’il méritait. Ouais ouaissss, on ne fait pas du bodypainting sur Cody sans en payer les conséquences !
 
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Heureusement qu'on est pas dans MasterChef ou dans une émission de cuisine quelconque parce que je crois que les jurys en auraient marre de nous. En même temps qui n'en aurait pas marre de deux imbéciles qui se balancent du chocolat à la figure ? En plus je ne me laissais jamais faire quand il s'agissait de jouer alors il était tomber sur un adversaire pas tellement à sa taille. Enfin si peut-être mais j'aimais jouer, j'aimais gagner alors il était très très mal tombé, le pauvre. Il allait certainement finir avec la casserole de chocolat sur la tête. Ou la casserole remplie d'eau, je n'avais pas encore fait mon choix en vérité. Ca ne saurait tarder mais il fallait que je crée un plan de vengeance digne de ce nom. Bon, la vengeance est un plat qui se mange froid mais pas dans ces conditions, là ça ne peut pas attendre. Pas du tout. Un masque au chocolat n'était pas de refus, mais avoir sa main qui s'écrase sur ma joue, c'était un peu abusé pou une pauvre trace de doigt. Mais qu'importe, j'allais bien finir par avoir ma vengeance. Bon j'avais peut-être abusé en lui laissant mon ADN chocolaté sur les deux joues mais il l'avait bien mérité. Je m'attendais à ce qu'il recommence mais non, il partait furtivement ou non jusque ... ma chambre ? Oh wait, il va s'calmer Superman ? Je remplissais alors la casserole d'eau pour pouvoir la nettoyer et que cela ne soit plus une arme de destruction massive avant de le voir revenir dans la cuisine avec mes draps. Ah non hein, il est trop tard pour que je puisse aller les laver donc non. Pas mes draps. « Nettoie toi avec tout, sauf avec mes draps. Cody s'il te plait. » Je l'implore presque tandis qu'il me menace. Bon, je regarde autour de moi, je ne peux pas faire la ninja. Bon. « Tu veux te nettoyer ? Tu vas éviter de toucher ma literie.. » Je saisissais alors le manche de la casserole remplie d'eau et lui balancer au visage. « T'es tout propre maintenant ! Tu vas pas te plaindre hein ! » Bon mes draps étaient mouillés, j'allais galérer à les faire sécher mais tant pis, au moins ils n'étaient pas sale. J'hausse les épaules avant de lui sourire « Ca va? Pas trop froid IndianaCody ? » La, j'avais vraiment déclenché la guerre.
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Voilà que le plan de vengeance Bleekerien était lancé. La cible ; Solveig. Le moyen ; ses draps. Non, n’allez pas vous imaginer un truc cochon, enfin pas un truc cochon dans le sens crac-crac boum appareil reproducteur féminin VS appareil reproducteur masculin. C’était vraiment cochon genre porcherie, genre amour est dans le pré sans l’amour. Il comptait vraiment dégueulasser la belle literie blanche de la rousse avec ses joues pleines de chocolat. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que Solveig avait plus de munition qu’elle ne laissait paraître, et c’est sans vergogne qu’elle s’arma qu’une casserole d’eau fraîche qu’elle lui balança dans la figure, sans même se poser la question siii ooooh tiens par hasard Cody ne serait pas allergique à l’eauuuu, ou je sais pas hein. « Tu veux jouer … » fit le jeune homme en passant une main sur son visage, recrachant l’eau qu’il avait ingérée par accident. Note à lui-même ; toujours fermer la bouche quand une rousse te balance de l’eau dans la figure. Ça peut être fatal. « Non, ça va, j’suis plutôt en feu en fait. » En feu hein, pas en chaleur non plus. Il laissa tomber le drap dégoulinant par terre et s’avança calmement vers Solveig, ne lui accordant à peine un regard. Il attrapa une poêle qui pendait au mur et frappa Solveig jusqu’à ce que des étoiles volent au-dessus de sa tête comme Vil Coyote admira son reflet de Dieu vivant dans le métal. Oui, de dieu, Bouddha est une sorte de dieu. Etant donné qu’il restait encore un peu de chocolat sur la joue, il se retourna vers la Cabot et pointa du doigt la tâche marron ; « Lèche. » Ouais, ça donne des ordres maintenant, wouuuuuuh.
 
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Cette bataille partait vraiment trop loin. On avait fini par se mettre du chocolat plein les jouers et j'avais terminé par lui balancer une casserole pleine d'eau sur le visage. Bon. Je ne voulais pas qu'il salisse mes draps, je n'avais pas spécialement envie de finir à la laverie à cette heure. Non, c'était pas trop mon délire de me balader dans tout le camp avec mes draps chocolatés dans les bras parce que Super Bleeker avait prit mes draps pour un torchon, on va pas abuser non plus. J'avais peut-être un peu abusé avec ma casserole d'eau, mais je n'avais pas trouvé d'autre solution, puis bon en Arizona il fait chaud donc  il allait vite sécher à mon humble avis. Et après il pensait qu'il allait pouvoir me supporter une journée, ça allait finir en guerre civil tout ça. « Oui oui je veux jouer Bleeker. » Je ris en le regardant recracher de l'eau faut fermer la bouche Chaton. Il se disait être en feu, je voulais bien voir ça moi. Un Cody en mode Dragon ça pouvait être assez rigolo, bon pas un dragon chiant comme Daenerys hein, faut  pas non plus pousser le bouchon trop loin. Je baissais mon regard sur mon drap et le ramassais pour le balancer dans le canapé. EVACUATION : OK. Je fronçais les sourcils quand il se regardait dans la poêle. Mais qu'est ce qu'il fout lui ? Il veut vraiment que je lui lèche la joue la ? Est-il sérieux dans sa connerie profonde. « J'ai quoi en échange si je te lèche la joue ? » Je soupire et m'approche de lui pour lui lécher la joue, et je me recule en grimaçant. C'est un peu étrange comme geste quand même. La première fois qu'on se voit, je suis bourrée, je l'embrasse. Deuxième fois, je lui lèche la joue. Bon ce sera quoi la troisième fois qu'on se verra hein ? J'sais pas ça part loin, mais j'espère au moins qu'il est content.
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Ce jeu n’était plus rigolo. Enfin si, il était rigolo, mais Cody rigolait moins maintenant que tout son t-shirt était recouvert d’eau. Azi, il n’était pas venu chez Solveig pour faire un concours de t-shirt mouillé. Enfin si, éventuellement, mais sur elle, pas lui. Parce que sur la rousse ça pourrait être sexy, alors que sur Cody c’était plutôt ’on voit à travers ton t-shirt que tu ne t’es pas épilé le torse ouuuuuuuh’. Ben non, voilà, Cody Bleeker était un homme, un vrai, et les vrais hommes ne s’épilent pas le torse. Fin de l’histoire. Mais il n’avait pas le temps de rendre des comptes quant à la fréquence de ses passages chez l’esthéticienne puisqu’il réclamait maintenant que Solveig répare ses bêtises, à savoir le chocolat sur la joue. « Tu auras ma reconnaissance éternelle. » Il se sentait comme Christian Grey, vous voyez ? Genre il donne des ordres et elle obéit. Mais en fait, y avait rien d’érotique là-dedans, ça le chatouilla plus qu’autre chose et il fut pris d’un soubresaut pas viril du tout. Cody se frotta la joue contre son épaule et grimaça. « C’est étonnant que je ne me rappelle pas t’avoir embrassé. T’as la langue aussi râpeuse que Clochette, l’ancien chat de ma mère. » Et voilà, il remettait l’histoire du baiser sur le tapis. Mais bon, il était sympa, il ne la défiait pas de l’embrasser maintenant pour le contredire. Quoique, à voir comment elle l’interprétait.
 
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Je me doutais qu'il allait finir par se plaindre qu'il était mouillé, je commençais à le connaître et j'étais sûre que dans quelques minutes il allait se plaindre, mais je ne lui disais strictement rien. J'avais peut-être abusé aussi à lui balancer cette casserole remplie d'eau sur lui. Après tout ce n'était qu'un drap et j'aurais pu dormir dans le canapé avec un plaid sur les jambes, ou même uniquement en pyjama vu la chaleur qu'il faisait dans ma caravane, mais tant pis comme dirait l'autre ce qui est fait, est fait. Je pouvais bien me faire pardonner en lui léchant la joue, bon ce n'est pas trop mon délire, les léchages tout ça, c'est comme les gens qui embrassent en mode ventouse, je trouve ça tellement.. baaah. Il semble presque heureux que je lui lèche la joue, moi je trouve ça juste bizarre. Mais ma mère ne m'a jamais dit de ne pas lécher la joue d'un inconnu alors... « On dirait un alien quand tu dis ça, tu sais les petits bonhommes verts de Toy Story ! » Je lui souris, mais je sens mes joues qui virent au pourpre, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs et cette capacité à devenir rouge comme une tomate est assez pénible. Lorsqu'il se frotta la joue contre son épaule, mon front formait un V en mode je comprend pas ce qu'il se passe, puis il brisait le silence. Le baiser. Encore. « Tu en parles encore ? Franchement ! Et je pense pas que ma langue soit aussi râpeuse que ça, t'es le seul à me le dire. » Elle n'allait pas lui dire qu'il avait qu'à l'embrasser pour voir, non, ce moment gênant était un moment gênant, et non pas que ça la dérangerait de l'embrasser une nouvelle fois, elle ne voulait pas lui dire, elle ne voulait pas qu'il se sente obligé de le faire.  
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Oh, elle n’était pas trop rouillée niveau citation la Solveig. La preuve, elle décela directement la référence à Toy Story dans les paroles de Cody Bleeker, à base de reconnaissance éternelle et de petits bonhommes verts. Ça l’avait marqué cette phrase et dès qu’il avait l’occasion, il la sortait. Même si c’était en compagnie d’une rousse canon qui venait de lui lécher la joue avec la classe et l’élégance de l’ancien teckel de sa mère. Il avait quand même la manie de se foutre dans les situations les plus cocasses celui-là, on ne le changerait pas. Jamais. « Et alors ? Ils sont mignons les petits hommes verts. » À condition d’être branchée oreilles pointues, triple yeux et fond de teint emprunté à Wicked Witch dans le magicien d’Oz. Beh en tout cas, Solveig vira vite au rouge pivoine pour une raison que Cody n’expliquait pas. Est-ce la référence à leur baiser qui posait problème ? Maybeeeeee, en tout cas Bleeker était partagé entre l’idée de la complimenter pour voir jusqu’à quelle teinte elle pouvait aller (il emménageait dans un nouvel appartement à la rentrée, il fallait bien qu’il choisisse la couleur qui recouvrira ses murs. Carmin, maybe ?) et changer de sujet pour éviter tout malaise. « Peut-être que je suis le seul lucide. » répliqua-t-il du tac-au-tac, la voix emplie de malice. Puis, il soupira et constata avec effroi les dégâts de leur petite bataille de bouffe ; des traces de chocolat et de l’eau PARTOUT. « On devrait peut-être commencer à ranger … » Il se voyait mal partir en laissant un bordel monstre, de toute façon. Et la séance cuisine semblait un peu compromise.
 
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Toy Story c'était un peu mon Disney préféré avec la Belle et la Bête et j'avais toujours rêver de trouver mon Buzz ou mon Woody, genre mon meilleur ami quoi. Comme ça on pourrait chanter Je suis ton ami à tue-tête après avoir picolé. Ça pourrait être clairement marrant. Mais la n'était pas le sujet, je trouvais ça formidable que Cody aimait Toy Story, je ne savais pas pourquoi. « J'ai jamais dis qu'ils n'étaient pas mignons au contraire, je les trouve trop cool. » En même temps, certaines personnes les apprécient plus que les personnages principaux, c'est qu'il y a une raison. Un peu comme les minions dans Moi, moche et méchants. Je ne supporte pas qu'on me rappelle un truc dont je ne veux pas me rappeler. Non pas que ça me dérange,, mais lui ne s'en souvient pas et comme je suis la seule à m'en souvenir, je trouve ça super gênant. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs logique Blackbird 2.0. Et je me doutais qu'il l'avait remarqué mais je ne disais rien, je ne voulais pas qu'il dise quelque chose aussi d'ailleurs. Il ne reparla pas de l'épisode baiser, mais il sortit une phrase emplie de malice, ce qui me fit sourire. « Peut-être, mais en même temps tu étais soûl comme un polonais donc bon. Ton jugement a peut-être était trompé. Et je n'ai rien contre les polonais hein ! » Je ne sais pas pourquoi, je sentais qu'il allait me faire une réflexion. Elle acquiesçait quand il parlait de ranger, c'est vrai que c'était devenu un peu la quatrième guerre mondiale dans la cuisine. « Pas faux, mais si tu as autre chose de prévu, je ne te retiens pas t'inquiète pas, je rangerais. » Je lui souris, après tout, je ne voulais pas lui imposer quelque chose. Même s'il me l'avait proposé. Je sais que moi-même je déteste ranger après avoir cuisiner, alors je ne voulais pas lui imposer quelque chose.
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C’est beauuuuuu cet amour pour Toy Story. Vous voyez, si on rencontrait Solveig et Cody ensemble dans la rue, on s’dirait ’oooh regardez comme ils ne sont pas assortiiiis, elle est rousse, il est brun, elle est fine, il a sa bouée de sauvetage même en hiver blabla’ et là on découvrait qu’ils aimaient tous les deux Toy Story et qu’ils étaient les heureux survivants de la guerre mondiale du chocolat fondu dans une caravane. Non mais plus sérieusement, Cody se trouvait plus de points communs qu’il ne l’aurait pensé avec la rousse et il trouvait ça vachement cool. « Quand même pas aussi cool que Monsieur et Madame Patate. » Pour Cody, la plus belle histoire d’amour du cinéma du 21è siècle était sans conteste celle qui liait Monsieur Patate à Madame Patate. On n’a pas fait mieux. Ne cherchez pas. Alors qu’ils débattaient de la douceur – ou pas, justement – de la langue de Solveig, cette dernière lui rappela qu’il était saoul comme un Polonais ce soir-là. C’est vachement raciste contre les Polonais. Bon, et pas tout à fait faux. On ne vas pas se mentir. « Nop, apparemment c’est contre moi que tu as quelques choses. » Et là, il lui balança son regard de victime, genre je m’appelle Rémi je suis sans famille et en plus Solveig est pas sympa avec moi. Il proposa toutefois son aide pour nettoyer son bordel, puisqu’il ne se voyait pas partir comme un voleur et démerde-toi Blackbird quoi. Bleeker avait horreur du rangement, mais ce n’était pas pour autant qu’il cradossait chez les gens sans les aider en retour. « Je t’ai proposé, c’est que je suis volontaire, non ? » demanda-t-il en arquant les sourcils, comme s’il souhaitait une confirmation.
 
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