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CODY Δ TU T'SOUVIENS MAINTENANT ?

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Tu t'souviens maintenant ?
 C'était ça que je redoutais à chaque fois que j'entrais dans un bar, le mal du lendemain. Le truc ou tu te demandes pourquoi tu n'as pas encore pris de carte de fidélité chez le pharmacien dans la catégorie Ibuprofène et Doliprane. Je devrais peut-être y songer. Ou alors, arrêter l'alcool. C'est aussi une solution envisageable. M'enfin, la n'est pas le problème, le problème est le foie de Cody qui fait des siennes, bon elle n'était pas docteur mais aller sur Doctissimo n'était pas non plus une solution très ... intelligente. Quand tu vas sur ce site la, t'as mal au pied, faut t'amputer. Faut peut-être pas abusé non plus. Une rose des sables remettrait tout en place je suis sûre. Je n'avais pas de matériel pour faire les cupcakes, et j'avais eu l'illumination en voyant le chocolat et les corn flakes à l'épicerie l'autre jour. J'avançais lentement avec Cody à mes côtés après qu'il est accepté de venir dans ma caravane, en tout bien tout honneur. Puis il m'annonçait qu'il n'aimait pas les câlins. Tant pis. « Oh ne t'en fais pas pour ça, c'est pas grave, j'me suis dit que j'arriverais peut-être à te soigner comme ça ! » Je lui souris légèrement en continuant d'avancer. Il me faisait rire à me dire qu'il avait amené un réchaud à gaz, moi c'était juste parce que j'étais en caravane, sinon j'aurais apporté le minimum aussi. « Vive Cody le roi des boulets ! Une moustiquaire portative ? J'imagine bien le truc ! Genre un Cody Indiana Jones ! » J'explose de rire rien qu'en l'imaginant avec sa moustiquaire portative. Il n'y aurait que moi je débarquerais un soir pour le voir avec ça. Mais je n'oserais certainement pas. « J'ai pas tout apporté, tu sais, j'ai juste investis dans du chocolat et des corn flakes. C'est tout ! Après y'avait quelques ustensiles déjà dans la caravane donc je me suis débrouillé ! Mais tu vas voir, ça va te faire du bien. La pâtisserie c'est la vie. » Une fois devant ma caravane, je lui ouvre la porte [color#ff99ff]« Tu te souviens quand même de cet endroit j'espère ! »[/color] Oui parce que la, s'il ne se souvenait plus de cet endroit, je ne pouvais plus rien y faire. Vraiment.
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Se faire traiter de boulet dans un article de CS passe encore. Se faire traiter de boulet par sa mère, aucun souci. Mais se faire traiter de boulet par une inconnue canon, qu’il avait kissé il y a quelques nuits de ça ? Nooooon. Cody lui lança un regard mitraillette vous savez, un peu comme ce smiley :doh: mais vers la rousse, comme pour lui dire ’retire tout de suite ce que tu viens de dire, retire-le tout de suuuuite’. Il aurait aimé à voir le pouvoir de Ka, le serpent dans le livre de la jungle, celui qui hypnotise le petit Mowgli. En plus, Mowgli a un pagne rouge et Solveig des cheveux rouges. Coïncidence ? Je ne crois pas. Il ne revint pas sur le roi des boulets, mais s’empressa de faire part de son pseudo sur Adopteunmec.com ; « Sur internet, mon pseudo c’est Codyndianajones. On s’est toujours foutu de ma gueule – sachant que on c’est ma mère – mais tu viens de me rassurer. Apparemment, ce pseudo me va bien. » Ils débarquèrent dans la caravane, là où Solveig évoqua sa liste de courses et ses ustensiles. Il acquiesça d’un signe de tête, l’air visiblement intéressé, avant d’entrer dans la caravane. Direct, ses yeux se posèrent sur la chambre ouverte où il reconnut le lit de la jeune femme. « Oui ! C’est sur ce drap que j’ai bavé toute la nuit. Ah, quell grand moment. » Dans la vie, c’est bien d’être spontané. Mais Cody n’avait pas capté qu’il fallait trouvé un juste milieu. « Bon, qu’est-ce que tu attends de moi ? » demanda-t-il avec un grand sourire.
 
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  La réaction de Cody après mon surnom de Roi des Boulets était à mourir de rire, je ne pouvais pas m'empêcher d'exploser de rire quand je vis sa tête de poisson chinois dans son bocal. « Ca va, c'est de l'humour Bleeker, j'me permettrais pas de t'insulter de boulet alors qu'on a passé une soirée ensemble et que t'as finis dans ma caravane, j'le penserais peut-être plus tard qui sait. &raqu Je ne cessais de rire alors qu'on avançait en direction de ma caravane, je me calmais à peine quelques minutes que je venais à l'imaginer en Indiana Jones avec sa moustiquaire, alors mon fou rire repartait de plus belle, lui expliquant que je l'imaginais en Indiana Jones pour qu'il ne se vexe pas une nouvelle fois. Mais il n'avait pas l'air de le prendre mal et me conter même l'histoire de son pseudo internet, j'avais presque pitié pour lui que sa mère se foute de lui moi je trouvais ça mignon, bon un peu étrange tout de même mais mignon. « Oui, je pense qu'il te va bien, tu dois être trop mignon entouré de ta moustiquaire. » Bon, la je me fous un peu de lui mais je lui tire la langue pour faire passer la pilule avant d'entrer dans ma caravane, lui demandant s'il se souvient de l'endroit et visiblement oui. « On aurait dit un escargot tellement tu as bavé... » Je grimace alors « Heureusement que j'ai pu changer les draps. » Je lui fais un clin d'oeil en sortant ce dont j'avais besoin pour faire mes roses des sables. « faut que tu casses les tablettes de chocolat ou que tu mettes les corns-flakes dans un saladier, ça sera pas trop difficile pour toi ? » Je lui souris, non pas que je le prenne pour un débile mental, mais je sais qu'il n'apprécie pas trop la pâtisserie alors je ne veux pas lui infliger un truc trop chiant à faire. Je le regarde en secouant le paquet de corn-flakes dans une main et le chocolat dans l'autre. A lui de choisir.
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Son pseudo sur internet avait été tout un sujet de débat chez les Bleeker. Pendant trois dîner consécutifs, ils n’avaient parlé que de ça – ils étant la mère Bleeker et Cody – balançant à tour de rôle les arguments pour et les arguments contre. Dans ce débat, l’arbitre n’était autre que la toute petite Jess Bleeker qui, atteinte d’une jebalancemeslegoàlagueuledesgens chronique, jetait ses briques à la figure de la personne qu’elle n’approuvait pas. Pauvre maman Bleeker. « Avec ma moustiquaire, je ressemble un peu à Casper qui s’essaye aux bas résilles. Mais je te montrerais avec plaisir. » Son sex-appeal sera à son paroxysme ce jour-là. Une fois à l’intérieur, Cody fit remarquer qu’il avait bavé sur les draps de Solveig quand il était en train de décuver, ce que Solveig avait déjà apparemment remarqué. Bienggg. Ça aussi, ça faisait du bien à son sex-appeal. Heureusement qu’elle avait changé les draps. « D’habitude ça m’arrive pas. Je pense que j’ai bu un peu trop de tequila, j’ai une réaction allergique à la tequila. » Jemetrouvedesexcuses.com. Elle lui indiqua ce qu’ils devaient faire pour la pâtisserie et Cody s’activa en se rapprochant de la cuisine, prêt à en découdre avec tout ça. Mais Solveig ne lui donna pas des missions de ouf, ce qui fit froncer les sourcils au Canadien. « Hey ! Je m’attendais à battre des blancs en neige, à fouetter la pâte jusqu’à me démettre une épaule, et beurrer des moules et démouler des cakes ... » Charmante expression à peine scato. « Et en fait j’ai juste ça à faire ?! » Sur ce, avec un débordement de confiance en lui-même, il attrapa le saladier, ouvrit le paquet de corn-flakes et, tout en regardant fièrement Solveig, vers la contenu … Par terre. Il avait un grand saladier, un petit paquet de corn-flakes, et il trouva moyen de viser à côté ?! Bravo Cody. « Je … Vais me contenter de casser le chocolat … » Lui arrachant la tablette des mains.
 
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 Il est vrai que Codyndianajones était un pseudo assez rigolo et que je comprenais la maman du Canadien, même si elle n'avait certainement pas son mot à dire sur cette partie "intime" de la vie de son fils, elle voulait peut-être qu'il change pour ne pas se taper la honte. Même si, en fait, je ne trouve rien de honteux dans ce pseudo, je le trouvais même marrant. Si un jour sur internet je me faisais accoster par codyndianajones je saurais que c'est lui et je ne le prendrais pas pour un fou. Casper qui essaye des bas résilles Impossible, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire quand je l'entendais faire ses comparaisons, et il en trouvait des assez marrantes. « Je n'ai jamais vu Casper en bas résilles, ce sera un plaisir de voir ce spectacle alors ! » Non mais franchement quel humain sur cette terre est capable de trouver des blagues pareilles comme Cody ? Personne dans mon entourage en tout cas, si jamais un jour je n'ai pas le moral, je sais qui il faut que je vienne voir. L'épisode de la bave Codyienne venait sur le tapis et je me contentais seulement de le prévenir que j'avais changer les draps pour qu'il ne se sente pas honteux, c'était bien un truc que je détestais ça. Dormir chez des gens et baver comme un escargot dans leur drap. L'allergie a la Tequila ? Hm, connais pas. Je me contentais d'hausser les épaules sans prendre le temps de répondre à cela, après tout, c'est peut-être la vérité, il ne se moque peut-être pas de moi. Enfin ça m'étonnerait mais bon, je ne vais pas passer pour une cruche qui croit à tout ce qu'on lui dit. S'il s'attendait à ce que l'on fasse des gâteaux de malades, il était mal tombé, je n'avais rien pris d'autres comme ustensiles il n'y avait même pas de four, je ne me voyais pas débarquer dans le chalet d'un de mes amis pour lui demander de faire cuire des gâteaux quand même. « Oui t'as que ça à faire, mais si tu arrives à me supporter jusqu'à ce qu'on rentre à Cambridge, tu pourras toujours passer à mon appart pour que j'te montre comment faire des cupcakes, la tu vas t'amuser. » Je lui souris en le voyant prendre le paquet de Corn Flakes pendant que je retirais l'emballage de la tablette de chocolat, le regardant du coin de l'oeil, je veillais à ce qu'une catastrophe n'arrive pas, mais non. Je voyais les Corn Flakes qui atterrissaient sur le sol alors qu'il me regardait. Bon sang. Il m'arrachait la tablette des mains avant que je ne puisse dire quelque chose « Ca va te vexe pas ! Ca arrive à tout le monde tu sais. T'avais juste à regarder ce que tu faisais et ne pas me regarder moi. Boulet ! » Je me baisse alors pour ramasser le plus gros des corn flakes au sol, jette ce qui a finit sur le sol dans la poubelle avant d'attraper un nouveau paquet afin de le verser dans le saladier. « Tu vois c'est comme ça qu'on fait. »
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J’vous jure que Cody s’imaginait déjà en plein milieu de Masterchef, avec Solveig en mode Cyril Lignac derrière lui en train de lui foutre une pression monstre, genre ’ceci est la tourte … DE VOTRE VIE :evileye:’, avec la grimace comme ça, les sourcils froncés et le sourire sadique au coin des lèvres. Enfin ce ne serait pas Masterchef d’ailleurs, mais plutôt Top Chef, ou le meilleur pâtissier, sauf qu’on remplacerait tourte par tarte et là si je ne m’arrête pas, je sens que c’est moi qui vais me prendre une tourte dans la gueule. Enfin une tarte. Comme dirait Whitney (coucou Whitney) FTG MARIE. Laisse parler le Cody en toi. « Je ne suis pas sûr de te supporter jusqu’à là. » balança-t-il comme ça oklm en se concentrant sur ses corn-flakes. Oui, en se concentrant, dur à croire qu’il se concentrait puisqu’il renversa tout par terre. Les céréales chantaient donc du Louisy Joseph (assis par terreeee, voir le monde qui défileeeeee) quand Solveig lui dit que ce n’était pas grave. Ben non, ce n’était pas grave, mais il venait juste de nourrir tous les batraciens qui peuplent le sol de sa caravane. Mais c’est pas grave, Cody ne vivait pas là. Et parce qu’il ne voulait pas avouer que c’était elle qui le déconcentra, il lâcha pour se déculpabiliser ; « Genre, c’est pas toi que je regardais. Je regardais cette magnifique lampe derrière toi. » fit-il en s’avançant vers la dite-lampe. « C’est un chevet Louis XIV, 1703, si je ne me trompe pas ? » Puis, jetant un coup d’œil à l’étiquette ; « Ah non. Ikea. 2011. » Bon allez, arrête de t’égarer Cody. D’ailleurs, c’était un de ses gros problèmes dans la vie ; il ne savait pas rester concentré sur une chose. Un rien le perturbait, un rien le distrayait. Entre temps, Solveig avait nettoyé et sortit un autre paquet de corn-flakes que Cody s’empressa de verser dans le saladier, et bien cette fois. « Mission accomplie ? » demanda-t-il, comme le chien qui vient d’obéir à un ordre de son maître et attend sa récompense.
 
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 Il voulait faire des blancs en neige, j'imaginais déjà le dégât. Des blancs en neige partout à travers la caravane, je me demandais même s'il n'était pas capable de se crever un oeil avec les hélices ou que sais-je. Mais je lui proposais tout de même de venir faire des cupcakes chez moi, mais il ne semblait pas spécialement d'accord. « Eh ben tant pis ! Pas de cupcakes ! » J'aurais bien voulu retirer ce que j'avais dis auparavant parce que Cody était quand même le pire pâtissier que je connaissais pour le moment. Je ne voyais pas comment on pouvait louper un saladier avec des Corn Flakes dans la mesure ou le sachet est plus petit que le saladier, il était peut-être né avec deux mains gauches et je le plaignais sérieusement. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui dire que ce n'était pas grave, parce que j'avais des corns flakes en réserve, mais si je n'en avais plus, je l'aurais tué. Je savais qu'il me regardait mais il n'osait pas l'avouer, je ne l'aurais pas défoncer pour autant, mais il parlait de la lampe -horrible lampe- derrière moi. « Oui c'est vraiment qu'elle est magnifiquement moche cette lampe. » Qu'est ce que j'en savais des lampes style Louis je ne sais pas combien ?  Je ne suis pas historienne et heureusement, je me tirerais une balle en apprenant les dates, je ne connais déjà pas la tête d'anniversaire de mon frère alors qu'est ce que j'en saurais des types de lampe de la Renaissance ou du Moyen-âge ou d'une époque quelconque. J'haussais les sourcils pour lui dire que je n'en savais rien et quand il sortit Ikea, je me mis à rire. En même temps, Ikea c'est clairement le spot pour les décorations j'aimais tellement Ikea que je pourrais y passer mes journées. Non je déconne. « Ikea, c'est la vie. » Je m'apprêtais à verser les corn flakes dans le saladier en n'épiloguant pas sur un magasin de meuble mais il me prit le paquet des mains et le vidait dans le saladier, fier de lui « Oui c'est bien, tu veux du sucre ? » Je ris, on dirait un chien en attente d'une récompense. J'allumais alors les plaques électriques après avoir mis le chocolat en morceaux dedans. « Tu vas être capable de surveiller le chocolat pendant que je prépare la plaque ou on va se retrouver couvert de chocolat de la tête au pied ? » Oui, je me moque de lui mais c'est gentil, je ne veux pas être méchante avec lui. Il sait bien que je rigole. Enfin, j'espère.
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Moi j’dis, fallait applaudir le très beau changement de sujet de Cody qui, d’un accident de corn-flakes, parvenait à rebondir sur une lampe Louikea. Ouais non, si elle pensait qu’elle le déconcentrait au point de rater le saladier, elle n’allait plus se sentir pisser et croire que Cody allait lui butiner sa petite fleur pour en faire du miel. Ce qui n’était absolument pas son cas, vous vous en doutez bien. Quoique. La phrase qui suivit réduisit tous ses efforts à néant. « Tu emploies des oxymores ; tu peux concourir au titre de femme de ma vie. » Ben oui, un truc magnifiquement moche, c’est comme la boucherie héroïque et le silence assourdissant. Je me suis crue en plein bac de Français. Oh. My. God. « ça fait longtemps que je ne suis pas allé à IKEA. Tu sais, des fois j’y vais juste pour essayer les lits. J’aime bien essayer les lits. Je voulais faire carrière là-dedans quand j’étais gosse, mais maman m’a dit qu’il n’existait aucun testeur de lit célèbre. Elle tient à ce que je sois célèbre. » Cette belle petite tirade se conclut par un froncement de sourcils, puisque Bleeker réalisa qu’il s’auto-saoulait furieusement. Un talent inné chez lui, en fait. En plus, ça n’intéressant sûrement pas Solveig qui était avec son chocolat qu’elle posa dans une casserole puis sur les plaques de cuisson. D’ailleurs, elle demanda à Cody de surveiller le chocolat qui chauffait. Il acquiesça d’un signe de tête ; cette mission n’avait rien de compliquée, en soi. Il resta debout, face aux plaques électriques alors que la rousse faisait ce qu’elle avait à faire. Mais ne voyant pas de mouvement au niveau des carrés de chocolat, Cody grimaça et demanda à Solveig ; « T’es sûre que c’est allumé ? ça m’a pas l’air très allumé nononononononnnn… » En fait, toute sa phrase fut prononcé comme un grognement inaudible qui fit que même sa question n’avait sûrement pas été entendue par Solveig. Du coup, il ne se priva pas pour tripoter les boutons de la plaque. Ce ne fut pas une si mauvaise idée, puisque le chocolat fondit instantanément dans la casserole. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il n’arriva pas à stopper la plaque et le chocolat commença à former une buuulle gééééaaaaante au-dessus de la cuisinière. Cody se recula et fit à Solveig qui regardait ailleurs ; « Houston, nous avons un problème. » Au pire, il s’en foutait, ce n’était pas chez lui, il ne ferait pas le ménage.
 
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Cody devait sacrément passer sa vie à lire des livres d'histoire pour parler de lampe d'époque contemporaine comme cela, mais bizarrement, je ne l'imaginais pas avec des livres d'histoire partout dans son appartement, je l'imaginais plus avec des bières et des cartons de pizzas vide sur le sol, un appartement de mec quoi. Ca se trouve, je me trompais complètement mais j'assumais si c'était le cas. « Je suis très forte pour les oxymores. Femme de ta vie ? Je te met déjà au défi de me supporter rien qu'une journée. » Je pouvais être insupportables, et encore je ne l'avais pas mis au défi de rester une nuit avec moi, il l'aurait certainement mal prit et il aurait fuit au petit matin. Avec mes insomnies, je change de place toute les deux minutes et je sors du lit pour y revenir cinq minutes après. La fille particulièrement relou, c'est moi. Il venait à me parler d'Ikea et je trouvais ça tellement mignon qu'il me dise que quand il était petit, il voulait faire testeur de lit. « Je trouve ça tellement mignon que tu voulais faire testeur de lit. Moi je voulais faire Princesse à Disney, mais tu vois, je suis rousse, je danse comme un pied. Donc voilà. » Anyway, faire carrière chez Disney ce n'était pas un boulot notable comme dirait mon père donc j'avais abandonné et je m'étais lancé dans le journalisme. C'est mieux payé paraît-il. Et en plus, je n'aurais pas pu faire princesse, je ne supporte pas les gosses au bout d'un certain temps. Imaginez Mérida mettre un coup d'arc sur la tête d'un gamin. J'imagine aussi la tête des parents. Je me demandais s'il était capable de faire fondre du chocolat après l'épisode des Corns Flakes, mais je lui faisais confiance, aveugle confiance. Après avoir déposé la casserole sur les plaques, et je préparais la plaque qui allait finir au frigidaire pour que les roses des sables durcissent. Je l'entendais s'affairer derrière moi, mais je n'y prêtais pas attention. Enfin, je n'y prêtais pas attention jusqu'à ce qu'il me dise cette fameuse phrase. « Whitney ? » Je me tournais rapidement et la bulle de Chocolat dans la casserole me fit écarquiller les yeux, et je courrais pour retirer la casserole de la plaque et couper les plaques. « C'est pas possible, on dirait Alfredo dans Ratatouille... Bon c'est un peu de ma faute, j'avais pas ouvert les plaques... » Je baisse la tête avant d'attraper le saladier pour verser les corn-flakes dans la casserole. « Tu vas pouvoir mélanger sans en mettre partout ? » Je ris en l'imaginant galérer à mélanger les corns-flakes. « Le balai est déjà prêt. » Je regarde le chocolat et discrètement avant d'apporter la casserole près de lui, je trempe légèrement mon doigt dans le chocolat fondu avant qu'il atterrisse sur sa joue, lui laissant une énorme trace de chocolat sur la joue. « Oups. » Je lui tire la langue avant de sourire. La cuisine ça peut être amusant parfois.
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La princesse des Oxymores lança à Cody le défi de la supporter toute une journée. S’il disait clairement qu’il n’était pas certain que sa relation avec Solveig durerait après la rentrée – puisqu’ils avaient chacun leur vie à Cambridge – il accepta néanmoins son défi, le regard pétillant et le sourire provocateur ; « Cap. » Il s’en fout, il prenait le risque. T’façon, après avoir vu Jeux d’enfants une bonne dizaine de fois, il savait comment éviter de s’emprisonner dans le jeu comme Julien et Sophie. Bon passons ensuite sur la carrière de princesse Disney de la rousse, Cody en avait jusqu’à là de Mickey et compagnie. C’est vrai quoi, il avait appris il y a quelques semaines que sa meilleure amie Jackie avait rencontré Mickey à Orlando et qu’elle était tombée in love de lui. Du gars qui joue le personnage de Mickey dans le parc, j’veux dire. Le pire, c’est qu’elle se la pétait, genre je couche avec une superstar et pas toi Cody. Et ben Cody couchait avec lui-même depuis des mois et ça lui allait très bien. Il tutoyait les étoiles. Bref, faire la cuisine avec le futur ex Lowell s’avérait bien difficile puisqu’il avait été équipé à la naissance de deux mains droites (la gauchère en moi ne supporte plus qu’on présente sa gaucherie comme une tare CODY Δ TU T'SOUVIENS MAINTENANT ? - Page 3 1656754111) et qu’il faisait juste n’importe quoi. Là, une boule géante de chocolat se formait alors que Solveig ne le calculait même pas. Pire, il annonça qu’il y avait un problème de ce côté de la cuisine, et elle elle lui parla de Whitney. Qu’est-ce qu’elle vient foutre là Whitney ? Je t’aime bien mais c’est la quatrième fois qu’on parle de toi dans ce rp et tu commences à prendre la vedette quoi. Cody s’écarta et Solveig sauva la situation, lui donnant une nouvelle mission ; mélanger. L’occasion pour lui d’utiliser ses muscles de Rambo. « ça devrait aller. » fit-il en prenant possession d’une cuillère en bois et touiller la mixture. Et là, Solveig s’amusa à prendre sa joue pour une tartine et Cody resta d’abord immobile, feignant une grimace mais en réalité, il se retenait de rire. Alors, silencieusement, il plongea sa main dans le chocolat fondant et l’étala sur le visage de la jeune femme, la main plate, de haut en bas. « T’as le bonjour de la pieuvre. » lança-t-il finalement, la mine mutine. Il s’attendait à une revanche, c’est ce pourquoi il prit un couvercle de casseroles en guise de bouclier, juste au cas où.
 
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