CODY Δ TU T'SOUVIENS MAINTENANT ?

Tu t'souviens maintenant ?

Je suis déjà bien contente qu'il se souvienne de moi, même s'il était bien éméché ce soir la. Enfin, en même temps, il a dû me voir dormir et j'avais bien peur que c'était une scène digne d'un film chelou, avec la bouche grande ouverte tout ça. Ca devait être bien horrible à voir quand même mais je ne préfère pas lui demander. Je me souviens avoir déconner avec lui sur le fait que je pouvais dépecer quelqu'un mais visiblement, il prend toujours ces choses la au sérieux. « Dénonce moi mais je plaiderais non coupable, puis je suis sûre que je te manquerais trop alors... » Solveig, passion être égocentrique, mais heureusement cela ne me dure qu'un temps, il devait être content. Parce que je connais des personnes égocentriques, et je ne supporte pas du tout cela. Je ne supporte pas le fait que des gens se la pètent et ça me donne envie de leur mettre des claques. Alors je prie pour que Cody ne fasse pas la même chose. Parce que je crois que ma main arriverait vite dans sa figure. Je reste silencieuse quand il me parle, cherchant une réponse convenable, mais rien ne vient à part de l'ironie. Est-ce que je devrais lui dire la vérité ? Je ne sais pas, peut-être qu'il fuirait. Certainement. « J'aime bien discuter avec toi, le seul truc que je sais moi c'est que tu as engagé une escort girl pour se faire passer pour ta copine et que tu embrasses bien. » J'ai dis ça a voix haute ? Oh non. J'écarquille les yeux et je cache mon visage dans mes mains en explosant de rire. « Je voulais pas te dire ça comme ça je suis désolée... » Je ne peux m'arrêter de rire et je reste cachée derrière mes mains. Mais quel imbécile que je fais. C'est pas possible autrement.

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Il paraît que les carottes rendent aimables. En tout cas, quand t’es tombée dans une soupe de carottes étant petite, Cody ignorait si on devenait aimable mais ce qui était sûr c’est que chez Solveig, ce n’était pas la modestie qui l’étouffait. Heureusement, en bon samaritain et chevalier servant, Cody la ramena dans le droit chemin en lâchant du tac-au-tac ; « Bof, j’te connais pas encore assez pour que tu me manques. » Et vlaaaaaan, prends-toi ça Solveig, mouhaahahahaha. Mais cette dernière le surprit également en balançant yolo qu’il embrassait bien. Pardon ? Comment pouvait-elle avoir cette information top secrète ? Elle avait parlé à une de ses ex ? Mon dieu, il ne lui avait pas donné le numéro de l’une de ses ex pendant la soirée ? Il espérait que ce ne soit surtout par le numéro de Diamantika, parce qu’elle aurait été capable d’épiloguer sur la réalisation de certains de leurs fantasmes inavouables et Solveig n’avait pas besoin de prendre Cody pour un pervers sexuel. Mais c’est pas vrai, qu’il est con quand il boit. « Je t’ai donné le numéro de qui ? » l’interrogea-t-il avec une grimace. « Tu lui as parlé ? T’as envoyé un texto ? Non pire, on a croisé une de mes ex ? J’pense que c’était une ex avec qui je suis en bons termes maintenant et qui ne voudrait que mon bonheur, comme … » Il se tut et se mit à faire le portfolio de toutes ses ex – qui se résumait à quatre femmes en fait – et tenter de se remémorer ses scénarios de rupture pour décrypter laquelle serait la plus bienveillante. Mmh, difficile. « Joan. C’est forcément Joan. » Solveig ne devait pas comprendre ce qu’il racontait. En fait, pas une seconde il ne concevait qu’il avait pu embrasser la rousse. Sérieusement.

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Tu t'souviens maintenant ?

J'aime bien faire genre que je ne suis pas aimable, les gens hallucinent souvent quand ils connaissent ma vraie nature. Genre la nana un peu timide, qui ne parle quasiment à un inconnu, ou qui n'ose pas aligner deux mots. Bon ça c'est plus l'ancienne Solveig mais parfois, j'ai des poussées de passé qui remontent (ça existe pas ? Faites comme ci, c'est plus drôle.) Je ne répondais pas à son attaque parce que cela ne m'atteignais pas le moins du monde, j'aurais vraiment été hautaine, j'aurais répondu du tac au tac, j'aurais répondu mais pas la. Je ne veux pas. Il semblait assez étonné après cette révélation mais j'étais plutôt heureuse qu'il n'est pas pris ses jambes à son cou et qu'il ne m'ait pas planté comme une imbécile, la sur cette balançoire à me balancer. « Tu ne m'a donné le numéro de personne à part le tien, le lendemain. Enfin quand tu m'as envoyé ce sms, mais c'est tout » Je fronçais les sourcils en jugeant sa réaction que je trouvais un peu trop abusé. Pourquoi est-ce qu'il avait si peur que je parle à son ex ? Enfin à part celle à qui je devais faire croire que j'étais sa petite amie évidemment. Celle-ci, je ne savais pas à quoi elle ressemblait, mais j'allais certainement bientôt le savoir. Je ne le comprend pas vraiment la. « Non, ce n'est pas cette fille, enfin j'veux dire. Laisse tomber. » Je me lève et m'avance un peu devant lui avant de me retourner et de m'agenouiller devant lui, en tout bien tout honneur évidemment, avant de poser mes mains sur ses genoux pour me maintenir en équilibre, le regardant. « Non, mais j'veux dire, on s'est vraiment embrassés, enfin. On était saoules, je sais pas si ça compte, quand on est saouls, mais j'ai tout de suite pensé que tu embrassais bien, enfin, ça compte pas. Je parle trop, désolée mais c'est toujours ça quand ça me stresse ou que je suis gênée et anyway » Je me relève alors en levant les yeux au ciel, me trouvant tellement pathétique que ça en devenait gênant. Je me rasseyais alors sur la balançoire, restant silencieuse, me balançant lentement pour calmer mon esprit.

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Bon, un mystère résolu ; Cody n’avait donné le numéro de son ex à personne, encore moins à la rousse. Mais le plus grand mystère planait encore au-dessus de leur tête, comme le nuage atomique de Fukushima même des semaines après la catastrophe ouuuuh ça fait peur. « Alors, il y a quelque chose qui m’échappe. » rétorqua Cody, fronçant les sourcils pour analyser toutes les possibilités qui faisaient que Solveig était aussi renseignée au sujet des pratiques bucco-dentaires du Canadien. Mais faut savoir que Cody était un peu deux de tension, il n’arrivait même pas à mettre le doigt sur ce qui semblait le plus évident pour tout le monde, sauf pour lui. Faut savoir qu’il n’était pas le plus gros dragueur du monde et qu’il collectionnait surtout les râteaux, pas les baisers du tout. Donc se faire remballé par Solveig lui paraîtrait tout à fait normal, contrairement au fait de l’avoir embrassé. « Non, je ne laisserais pas tomber, je veux sa…Tu fous quoi ? » Instant cochoooon, elle venait de s’agenouiller devant luuui … Pour lui parler. Evidemment. Qu’est-ce que vous êtes allés tous imaginer, hein ? Et là, elle cracha le morceau, ce qui surprit Cody qui ne se connaissait pas ces talents de Don Juan. « Je pense que ça compte à partir du moment où tu t’en souviens. Genre pour toi, ça compte, pour moi, non. Faudrait que tu boives jusqu’à perdre la raison et que je t’embrasse. Là, on sera quitte, et ce sera moins gênant. » Pas que la conversation était spécialement gênante, mais la réaction de Solveig lui laissait penser qu’elle n’était pas spécialement à l’aise en fait.

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Tu t'souviens maintenant ?

Bon, il est con ? Il le fait exprès ? J'étais à deux doigts de perdre patience, de lui dire que merde, il était bourré, de lui faire croire qu'on avait couché ensemble et que j'avais vécu la pire expérience de ma vie. Mais non, je n'ai pas envie d'être méchante. Pas envie d'être mauvaise avec lui, il me change les idées et je ne peux pas lui en vouloir d'être un peu à l'ouest. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire pour qu'il comprenne. Me mettre à genoux devant lui n'était peut-être pas une bonne idée. Il va s'imaginer des choses comme tout mec qui se respecte. « Laisse moi parler. » C'était assez compliqué pour moi de lui dire qu'on s'était embrassés alors qu'il était saoul. Je ne veux pas qu'il pense que j'ai profité de lui alors que pas du tout. On pourrait presque croire que cela s'est fait naturellement, tranquillement. Alors que c'est moi qui ait pris les devants et qui l'ai embrassé. Oui j'ai embrassé Cody Bleeker alors qu'il était saoul et que j'avais bu, il faut que je me fasse à l'idée que je suis divorcée et que je n'ai de compte à rendre à personne (#cspotins). « Déjà, je ne bois plus à en perdre la raison parce que j'aime pas ça, enfin j'aime pas me réveiller avec la gueule de bois, donc ça n'arrivera pas. Je déteste me saouler pour rien, si c'est pour que tu m'embrasses, ça n'en vaut pas la peine. Je dis pas que t'embrasses mal, tu sais que t'embrasses bien, mais je veux pas que tu te forces à faire un truc que tu veux pas sous prétexte que tu te souviens pas d'une autre chose. » Je parle vraiment trop, je me saoule moi-même, ça ne m'étonnerait pas qu'il me dise de me taire vu que je suis un vraie moulin à paroles. Pourquoi quand je suis gênée ou stressée, je ne peux pas me taire comme tout le monde ? Débile profonde.

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Olalalaaaa, ça devenait compliqué tout ça. Ils sortaient juste d’un tir à la corde, la vie est belle toussa toussaaaa, et le voilà embarqué dans une discussion un peu trop sérieuse à son goût, à base de baisers géniaux – c’est Solveig qui le dit, pas moi – à un moment où ils étaient tous les deux saouls. Du coup, naturellement, pour que la gêne soit partagée, Cody proposa de faire un remake de leurs expériences buccales afin qu’ils repartent sur un même pied d’égalité. Le Lowell avait dû être communiste dans une autre vie vous savez, parce qu’il était à fond pour tout partager avec tout le monde. Enfin c’est là que Solveig lui sortit un long discours qui le fit grimace, ne sachant plus trop ce qu’il devait penser de tout ça. Mine de rien, elle avait l’air de tout prendre au sérieux, alors que vous savez, chez Bleeker, ça entrait par une oreille et ça sortait par l’autre – sauf les saletés, là elles ne sortaient qu’avec des coton-tiges malheureusement, mais arrêtons sur le point hygiène d’oreilles svp c’est pas le sujet. « Détends-toi poil de carotte, j’déconnais hein. J’vais pas te galocher pour que tu sois aussi gêné que moi de pas me rappeler ce qui s’est passé. Le passé est passé, maintenant on peut changer de sujet. Tu penses quoi du crabe qu’ils servent à la cafet du camping de temps en temps ? Je le digère mal, et le pire c’est que le réseau est naze ici donc je ne peux pas aller vérifier sur Doctissimo si je n’ai pas un cancer de l’estomac ou quoi. » C’est sûr que parler de ses gaz était tout de suite moins dérangeant. Mais il savait que Solveig comprendrait l’initiative et ne se focaliserait pas sur le sujet en lui-même. Cody était juste super maladroit par moment.

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Tu t'souviens maintenant ?

Bon, on va se calmer, on va arrêter de parler de cet épisode parce que la le passé est passé comme dirait la Reine des Neiges alors on va arrêter d'en parler, en plus il ne s'en souvient pas. Heureusement, parce qu'il lui avait dit que ça allait niveau odeur buccale mais ça se trouve elle puait vraiment de la gueule. Elle n'aurait pas refuser d'être embrassé une nouvelle fois par Cody, mais elle ne voulait pas qu'il fasse cela par obligation, ça aurait vraiment rendu la chose plus bizarre qu'elle ne l'était déjà. Je continuais de me balancer en regardant le paysage en face de moi. Je n'étais pas vraiment prête pour le round 2 du tir à la corde mais il le fallait bien. Puis il brisait le silence en m'appelant Poil de Carotte, ou le surnom que je déteste le plus au monde, qu'est ce que j'ai pu entendre ce surnom débile durant toute mon enfance. N'importe quoi. « Ah je ne sais pas, je n'ai pris qu'une seule fois du crabe et ça a été, enfin j'veux dire, ça m'a rien fait de spécial. » Je pose une main en dessous de mon menton en faisant mine de réfléchir « Si tu veux, j'peux toujours t'examiner, j'suis mieux que Doctissimo. » Les sous-entendus pourris et sexuels, ça je sais le faire, mais je sais aussi qu'il va encore tout prendre au premier degrès et que ça va encore être un bon moment de rigolade. J'espère au moins que je lui change les idées comme moi il peut me les changer, c'est bien d'avoir quelqu'un en ami qui ne te fait pas clairement comprendre qu'il n'est pas pote avec toi pour te sauter et t'oublier après.

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Bon, là, ça allait chier. Ça devenait l’hécatombe quoi. Cody était apparemment le seul à mal supporter le crabe de la cafétéria, et je vous signale que dire ça à Bleeker comme dire à un fumeur qu’il est allergique à sa cigarette, comme dire à un parrain de la mafia qu’il ne peut pas toucher au spaghettis, comme empêcher à un mime de se taire. Cody ne pouvait vivre, il ne pouvait point accepter sa situation comme telle. Mais il n’allait pas trop donner de détail quant à la situation de son estomac, au risque de passer pour une espèce d’hypocondriaque geek et addictocrabe. « T’as pas senti une petite douleur au niveau du foie ? » OK, j’ai dit qu’il arrêtait, donc là, c’était l’ultime question. Avant que Solveig ne se mette à proposer son aide pour se faire examiner. Ooooh, intéressaaaant. Et là, j’vous jure que Cody ne capta pas de sous-entendus cochons. Il se disait SINCEREMENT que Solveig allait remplacer son application Doctissimo qui était en rade à cause de la 4G qu’il ne captait pas ici. Et là, il mit ses mains en prière, et la fixa avec un grand sourire comme Moïse face au Messie ; « Vraiment ? Tu fais des études en médecine ou quelque chose comme ça ? Ecoute, j’veux même pas savoir, mais tu me sauves la vie, VRAIMENT. Tu crois qu’on pourrait s’organiser une petite séance tantôt ? » Aussi vite que possible en fait. Il fallait pas faire traîner ce problème de digestion, même si Cody se sentait mieux maintenant. Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit.

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Tu t'souviens maintenant ?

Je n'étais tellement pas sérieuse quand je proposais à Cody de l'examiner, je n'étais pas douée du tout, je savais coudre mais du tissu, alors même s'il venait de s'ouvrir le doigt je serais incapable de le recoudre. Mais si cela lui faisait plaisir, je pourrais lui dire que oui, mais ce serait gagner sa confiance en mentant, et je ne veux plus mentir. Ca m'a attiré trop de soucis. « La seule douleur du foie c'est quand je bois mais c'est tout ! Pas quand je mange du crabe. » Je lui souriais tendrement comme pour lui faire comprendre qu'il n'avait rien et qu'il s'inquiétait certainement pour rien mais elle préférait le rassurer tout de même sans un mot. Sa réaction me fit tellement sourire que j'explosais de rire en me cachant le visage une nouvelle fois pour parvenir à me calmer. « Je ne fais pas d'études en médecine, je suis désolée de te décevoir mais je peux peut-être trouver ce que tu as. Tu as peut-être faim tout simplement et si tu veux je fais bien de la pâtisserie » Je le regarde en me levant et lui tend la main pour qu'il vienne avec moi. « On peut faire une séance tout de suite, j'ai des roses des sables dans mon frigo. Et si tu veux je pourrais toujours te faire un câlin pour que tu ailles mieux, c'est ce que ma mère me faisait quand j'étais petite et ça allait mieux. » Ce n'était pas du tout une incitation à quoi que ce soit, j'étais tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Je gardais ma main tendue pour qu'il la saisisse et qu'il vienne avec moi. J'aimais tellement remonter le moral des autres que ça me faisait oublier que mon moral n'était pas au beau fixe. Un jour l'orage, un jour soleil. C'est ça mon problème, ma capacité à changer d'humeur toutes les cinq minutes.

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Bizarrement, les crises de foie n’arrivaient jamais à Cody après trop grande absorption d’alcool. Il faut dire que maintenant, son foie était un genre de flotteur qui se baladait à la surface du sac à bière qu’il était, donc ça limitait les risques. Puis Solveig l’invita à venir dans sa caravane faire de la pâtisserie. Quelle curieuse invitation. Surtout que Cody n’était pas tant que ça branché pâtisserie, oui oui, c’est un comble quand on sait qu’il squatte les mariages chaque fois pour le buffet. Mais qui sait, la rousse lui révélera peut-être un goût pour les viennoiseries ? « ça marche. » répondit-il simplement après un haussement d’épaule. C’est vrai qu’il avait fait, même s’il ne voyait pas comment un truc bien gras lui réglerait son problème d’indigestion de crabe. Ainsi soit-il, il n’était pas contre un tête-à-tête avec l’adorable Solveig. Il lui attrapa la main pour se lever, puis la lâcha aussitôt pour prendre avec elle la direction de son logement. « Pour le câlin ça ira, tu sais, je suis pas très câlin moi. » Et encore moins avec des inconnues. C’était trop weird de se câliner tout le temps. Même ses petites amies, il ne câlinait pas en public, juste dans des moments super intimes quoi. « Et t’as vraiment emporté tout ce qu’il faut au Summer Camp pour faire de la pâtisserie ? Dire que moi j’étais super fier d’avoir amené un petit réchaud à gaz ! D’ailleurs j’ai failli faire brûler la tente, du coup la moustiquaire est totalement inefficace et mes colocs sont devenus des cibles. Pas moi. J’ai aussi apporté ma moustiquaire portative. » Enfin Solveig devait s’en foutre mais royalement quoi. Juste pour dire que Cody Bleeker était quand même une belle enflure au sein de sa colocation.

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