Boom boom Baby _ JUNEL ♥

Moment de vérité

Ce petit bout de nous ♥

Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Je pensais a ma dispute avec June, et je me traitais d'idiot sans arrêt dans ma tête. J'aurais dut comprendre sa réaction parce que j'aurais eu la même. Au lieu de ça, je me suis énervé et du coup nous nous sommes balancés des horreurs. Elle a fini par partir dormir chez sa meilleure amie en me laissant seule dans une caravane totalement vide et silencieuse.
Il était a peu près 7 heures du matin, et je me décidais a prendre une bonne douche pour ne pas avoir une tête de zombie.
Aujourd'hui June et moi, nous avons un rendez - vous important . Une échographie pour voir si notre bébé est en bonne santé, et surtout pour avoir le plaisir d'entendre son petit coeur battre la chamade. Pour s'y rendre; il fallait emprunter un car et faire deux heures de route. Donc, ma bien aimée m'avait donné comme instruction, de se retrouver un peu avant 9 heures a l'arrêt du car. Bah oui; car 9 heures c'est l'heure a laquelle il part.
Sous la douche, je m'active et je me savonne correctement. Une fois sorti, j'enfile une chemisette bleue et un bermuda en jean noir avec mes tongues. Une petite veste grise par dessus, car le matin il y a un vent frais. Je me parfume et tout le tralala de la toilette.

Une fois fini, je me pose devant mon café, et je lis les actualités sur mon téléphone. Et, j'envoyais des textos a June pour tenter de m'excuser encore de ce qu'il s'est passé hier. Elle me manquait énormément, et je voulais que nos retrouvailles ne soient pas tendues.
Malheureusement, je ne voyais pas le temps passer. Il était 8h45. Oups! Je me lève, et je prends rapidement mon porte feuille et mon portable que j'enfilent dans mes poches. Il va falloir que je me dépêche ! Sans perdre une minute, je ferme la caravane et je me mets a courir comme un fou furieux a travers le camping.
A peine deux minutes plus tard, j'arrive a la station du car et je vois au loin, la fille que j'aime. J'arrête ma course, et je marche pour arriver a sa hauteur. Une fois a coté, je ne savais pas trop si je devais l'embrasser ou autre. Alors je lui souris, et lui dit " Ne me laisse plus s'il te plait " et je fixe ses yeux que j'aime tant.

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Junel
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Etre séparé de Gaël m’avait fait me rendre compte à quel point je l’aimais et à quel point être séparé de lui était quelque chose de très difficiles et très douloureux pour moi. Je me demandais d’ailleurs comment je ferais quand nous serions rentrés à Harvard car nous n’habitons pas ensemble mais chacun dans nos confréries et celle de Gaël c’était les Quincy, tandis que moi c’était les Lowell. Je n’avais pas dormi de la nuit et j’avais les yeux rouges et gonflés, je me demandais si le médecin allait le remarquer et se demander pourquoi j’étais dans un état pareil. Nous devions prendre le car pour aller jusqu'à la ville la plus proche qui était quand même à deux heures ce qui est énorme. J’ai très peur et je ne me sens pas très bien mais je prends quand même une douche vers huit heures pour éviter de réveiller tout le monde. Comme je vais voir Gaël j’essaie de me faire belle mais mes yeux trahissent tout, on voit que j’ai beaucoup pleuré cette nuit, que ça m’a fait réfléchir et souffrir. Lorsque je le vois arriver presque en courant je ne peux m’empêcher de sourire. Je suis contente de le voir et je le prends dans mes bras une fois arrivé à ma hauteur : « J’avais besoin d’être toute seule, désolé… ». Pourtant c’était vrai, parfois j’aimais être seule surtout quand je devais réfléchir. Je tends à Gaël un billet de bus pour se rendre à Havasu. Je m’installe dans le car du côté de la fenêtre et pose ma tête sur l’épaule de mon amoureux : « J’ai rien mangé ce matin, tu as emmené quelque chose ? ». J’étais trop mal pour manger en partant mais avec les nausées je préférais anticiper car souvent ce n’était pas du tout agréable. Je n’avais qu’une simple petite bouteille d’eau pour le moment car j’avais tellement peur, mon cœur battait déjà, si je n’étais pas enceinte Gaël me quitterait-il ? J’avais peur après ce qu’il m’avait dit hier. Je le prévenais d’ailleurs : « Tu sais que j’ai eu des problèmes de grossesse nerveuse, si je ne suis pas enceinte tu vas faire ce que tu as dit hier ? » ». La situation était différente, je ne parlais pas d’avortement mais si jamais je ne portais pas vraiment d’enfant, est ce que Gaël m’en voudrait tout de même.

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Moment de vérité

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Je dois avouer que j'ai du mal a dormir sans June a l'origine, mais encore pire avec une dispute qui précède la nuit. C'est dur d'être dépendant comme ça, parce que oui, a la rentrée nous ne serons pas toujours a deux. Au pire, je ferais de l'escalade jusqu'à sa chambre, tant pis. Mais pour le moment, la n'était pas la question. Je devais m'activer pour la retrouver, et ne pas manquer le car... Sinon je crois que la dispute d'hier se renouvellerait ce matin. Heureusement que je suis un sportif, car il ne m'avais pas fallut énormément de temps pour me retrouver a ses cotés.
Une fois devant elle, June me prends dans ses bras, et je ne peux m'empêcher de fermer les yeux et de sentir son parfum qui m'avait manqué aussi. Mon amoureuse me dit ensuite qu'elle avait besoin d'être seule, et que c'est cette raison qui a fait que je me suis retrouvé seul. Je regarde ses yeux toujours un peu rouges et je réponds " Je sais et je respecte. " Oui, je comprenais totalement qu'avec toutes les vilaines paroles, elle avait eu besoin de prendre du temps pour elle.
Ma petite amie me tend le billet de car et nous prenons place a l'intérieur. Je sens sa tête se poser sur mon épaule, et je pose doucement ma main sur sa cuisse. J'étais heureux et soulagé de retrouver la fille que j'aime. Mais, petit bémol, cette dernière n'a rien mangé ce matin et je n'avais pas pensé a prendre quelque chose. Je grimace un peu et je réponds " Je n'ai rien prit.. Mais si le car fait une pause a une station, je t'achèterais quelque chose. Ou avant le rendez vous je peux courir dans un magasin " Je marques une pause et reprends " Si tu peux tenir jusqu'à la. Sinon je demande si quelqu'un a de la nourriture dans le car ? " Je voulais être aux petits soins car je voulais faire oublier mon mauvais comportement d'hier.
Je lui embrasse le front, et le car démarre. Je pose ma tête contre l'appui de derrière, et ma jolie brune me posa une question. C'est vrai que nous ne sommes pas a l'abris d'une grossesse nerveuse, et je pouvais comprendre la peur qu'elle ressentait si jamais elle n'avait pas de bébé dans le ventre. Je caresse tendrement sa cuisse et je colle ma tête a la sienne pour lui dire " Si par malheur il n'y pas de bébé dans ton bidou... Je ne te quitterais pas June. " Je redresse ma tête et pivote un peu mon corps. Ma main se pose sous son menton que je relève pour avoir le visage limite collé au sien " Je suis amoureux de toi, et je veux être a tes cotés quoi qu'il arrive " Et je l'embrasse tendrement. Passionnément même car l'absence de ses baisers avait été insoutenable aussi durant cette nuit.

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Il me disait respectait mon choix et moi aussi je le comprenais si il avait besoin de temps pour réfléchir à quelque chose. J’espérais que non car ça me brisait littéralement le cœur, c’était dur de vivre sans lui et j’espérais qu’un jour il me propose de vivre avec lui car je ne me voyais pas vivre dans ma confrérie avec mon petit bébé, c’était juste très compliqué. Et je trouvais que c’était pas une bonne idée que le petit vive avec moi et sans papa loin de nous mais en même temps j’habitais chez les violets depuis genre 3 ans et ça me faisait trop bizarre de les quitter comme ça, parce que je vais être maman, je ne pense pas encore que je mesure à quel point cela va changer ma vie. Après quelques minutes à peine je lui demande déjà s’il a quelque chose à manger pour moi car j’ai envie de manger quelque chose, surtout avec les nausées matinales, je n’en ai pas beaucoup mais je prévoie toujours et c’est un détail dont Gaël semblait pas être au courant : « Oui, on achètera quelque chose à une station, sinon, je risque d’avoir envie de vomir et ce n’est pas très agréable…. ». Je lui avais posé une question très sérieuse, à savoir si j’étais stérile véritablement et que cet enfant miracle n’existait pas est ce qu’il resterait avec moi. Il me répondit que oui et ça me rassurait un peu car hier il m’avait bel et bien dit qu’il partirait si je n’avais plus de bébé et vraiment, cela m’avait fait mal. Alors que le bus démarre à neuve heure pile, mon petit-ami me dit qu’il est amoureux de moi, et cette fois si ce n’est pas dans les larmes et dans les cris, je pense que c’est vraiment sincère et rien ne le pousse à me le dire maintenant, une petite larme coule sur ma joue, oui encore une fois je suis submergé par l’émotion. Les garçons qui ont été amoureux de moi ne sont vraiment pas nombreux et je sais que cela est important pour lui aussi. « Merci… ». C’est tout ce que je trouve à dire et j’essuie ma larme, je suis très sensible de ce côté-là. Je prolonge son baiser avec fougue avant de me remettre à ma place correctement car nous avons beaucoup de voisins dans le bus et je ne veux pas les embêter : « On devrait arrêter sinon les voisins vont gueuler… ». Je rigole avant de passer une main dans ses cheveux, à chaque fois que je les voyais je voulais les mêmes pour mon bébé.

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Moment de vérité

Ce petit bout de nous ♥

Il est vrai qu'on ne mesure pas assez le changement qu'un bébé procure dans un quotidien. Pour ma part, je ne pense pas en négatif. Certes, il va falloir penser a de nombreuses choses, comme lui acheter tout le nécessaire afin que lui confort lui soit offert - Et vu que je suis aisé ce ne sera pas un problème - , mais aussi, faire en sorte que cet enfant grandisse avec ses parents.
Je sais que June et moi avons le temps de penser a ça, et de faire des démarches si ont souhaitent habiter ensemble. Enfin je dis ça, mais nous n'avons pas encore soulever la question ensemble. Et pour l'instant, la seule chose qui nous inquiètent, c'est de trouver a manger afin que les nausées ne soient pas désagréable. Ouais, j'ai encore beaucoup de choses a apprendre sur la grossesse et ce que ça entraîne. Je souris, et je réponds " Oui, j'aimerais beaucoup que tu ne termines pas a vomir dans le car. " Non je ne suis pas sensible, mais l'odeur n'est pas très agréable non plus.
Le car avait démarré, et j'étais déjà impatient que les deux heures de route se termine afin de pouvoir être rassuré sur ma petite inquiétude. Je voulais être soulagé et apprendre que tout se passait a merveille dans le bidou de mon amoureuse.
June me dit un -merci- a ce que je venais de lui dire. J'avais bien vu sa petite larme qui indiquait que mes mots venaient de la toucher. Hier, j'avais prononcé les mots magiques et le retour n'avait pas été glorieux, mais je pouvais comprendre vu les circonstances. Elle était toute pardonnée, et c'était prouvé avec notre baiser. Bien que ma jolie brune l'arrête en disant qu'ont risqueraient de gêner les gens. J'adorais son rire, et je ne pouvais m'empêcher de l'accompagner du mien avant de lui dire " Oui tu as raison, soyons sages un peu " Et je lui souris pendant que sa main vient en contact de mes cheveux. J'aimerais que notre bébé ait ses yeux. Depuis le début de notre rencontre, j'adore son regard et tout ce qu'il raconte.

Déjà quelques bonnes minutes de passer, et je dois avouer que le silence est assez morbide dans le car. Je soupire un peu et je tourne la tête vers June, et je lui dis " A la rentrée, je penses faire venir ma mère a Cambridge. " Je marque une pause pour lui sourire et je reprends " C'est important pour moi que tu la rencontres avant l'accouchement " Si tout se passait bien pendant la grossesse.
Ma mère c'est toute ma vie, et je veux qu'elle fasse connaissance avec la femme que j'aime. J'espère que tout se passera bien entres elles.

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Vomir dans le car, ce serait vraiment la honte pour Gaël mais en même temps j’imagine la chose et je me doute que ça serait très drôle pour moi comme pour lui mais on aurait la honte de notre vie, ça c’est certain. Je ne peux m’empêcher de rire avant de lui répondre : « Tu imagines ta réaction si je vomissais ici ! ». Bon ce serait excusable car j’avais une bonne excuse contrairement à certains, j’étais enceinte. Je regarde une petite fille qui a l’air toute blanche au premier rang, je regarde Gaël avant de lui murmurer à l’oreille : « Tu paris combien qu’elle va vomir avant l’arrivée ? ». Pauvre petite fille n’empêche, j’espérais que notre enfant ne soit pas mal au transport car là j’aurais honte mais surtout pour mon enfant. J’embrasse mon petit ami en lui disant qu’il faudrait un peu arrêter car les gens allaient finit par nous remarquer et je n’avais pas spécialement envie de me faire sortir surtout que je devais absolument allait voir le médecin pour l’échographie : « Nous deux nous calmer, tu ne crois même pas en ce que tu dis… ». Oui parce que franchement entre nous deux ça pouvait être assez chaud et Gaël le savait très bien. Après quelques minutes de silence où j’attendais quand même au fond de moi que la petite fille se retienne de vomir mon chéri me parlait de sa mère, je savais que sa maman était très importante pour lui au point de me questionner sur la nature de leurs relations (bien sûr, c’est de l’humour). En tout cas j’espérais que sa mère m’accepte car je n’avais plus la mienne personnellement et je souhaitais que mon enfant connaisse au moins sa grand-mère. « Elle viendra tu crois ? Tu crois qu’elle m’aimera ? ». C’était genre hyper important et j’espérais qu’elle n’allait pas trop se mêler de notre vie de couple parce que ça allait me taper sur le système à une vitesse incroyable je pense si elle commençait à tout critiquer par rapport à la vie du bébé ou à ma vie avec Gaël. Je me méfiais beaucoup des belles mères. « Je sais que tu n’aimes pas ton père mais il verra jamais notre enfant ? Parce que je t’avoue que ça me rend un peu triste qu’il n’est qu’une grand-mère… ». Mon père pourrait voir mon enfant mais il pourrait soit être content, soit péter un câble et essayer de tuer Gaël, ou le bébé, c’était possible aussi ça.

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" Je penses que je changerais de place pour ne pas me montrer avec toi si tu vomis! " Et je lance un rire pour lui montrer que je plaisantes bien sur. Si ma chérie vomit, je serais la pour nettoyer et pour lui porter le réconfort nécessaire. Je la regardais , et je voyais que son regard se perdait sur les personnes du premiers rang. Je l'accompagne alors sans trop comprendre ce qu'elle tentait d'apercevoir. Ce n'est qu'une fois son pari lancé que je captais bien. Je remet mes yeux sur les siens et lui dit " Je préfères parier des défis que de l'argent. Mais je dis qu'elle va gérer la petite! " Pari lancé, j'espère qu'en cas de défaite, June ne soit pas trop méchante dans mon défi a réaliser. Nous avons toujours été de grands enfants en tant que meilleurs amis, et je suis ravi de voir que ça ne change pas malgré l'évolution de notre relation.
Et justement, je venais de dire qu'il fallait qu'ont soient sages, et ma jolie brune me contre disait en affirmant que nous connaissant, c'était impossible. Elle n'a pas tord non plus la dessus. Je souris, et me contente de lui dire " Alors, essayons d'être sages pendant deux heures... Mais c'est déjà dur " Et je balance ma bouille de garçon amusé.

Ma mère tient une place énorme dans ma vie. C'est une personne qui a fait le garçon que je suis aujourd'hui, et je lui dois énormément. Quand June s'interrogea sur sa venue, et sur ce qu'elle va bien pouvoir penser d'elle. Je fais mine de réfléchir et ajoute " Bien sur qu'elle va venir si je lui demande. Et pour elle va être grand-mère, donc c'est une venue obligatoire! " Bah c'est un événement important non? " Et ne te met pas stresser ce n'est pas bon pour le bébé. Ma mère va t'adorer j'en suis sur " Oui, enfin, elle risque de questionner ma bien aimée pour voir si son fils est avec quelqu'un de bien. June est quelqu'un de bien, et je suis le plus heureux des hommes avec. Nous verrons bien, mais je ne me fais aucune inquiétude la dessus.
Oh...Voilà le sujet sensible. Mon père. Je détourne mon regard de celui de June, car j'ai une fâcheuse tendance a l'avoir noir quand j'entends parler de lui. " Je n'ai pas de contact avec lui, je ne sais même pas si il est encore vivant. " Je marque une pause et respire intérieurement avant de tourner ma tête sur le beau visage de ma chérie et de dire " Bien que je penses qu'il en faut beaucoup pour éliminer une ordure comme lui " et je souris.
" Désolé, mais je ne pense pas qu'il soit... Vital pour notre enfant. Mais si tu tiens a ce qu'il soit informé de la grossesse et de la naissance, je lui dirais " Qu'est ce que je ne ferais pas pour elle? " Après, il décidera si il veut venir ou pas " Mais ce serait délicat a la vue de ma relation avec mon paternel. Je ferais des efforts pour ma petite amie et mon enfant c'est évident.

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Je fis une mine vraiment trop choquée quand il me dit qu’il serait capable de changer de siège pour ne pas se retrouver avec celle qui avait vomi. Non mais je rêve ou quoi ? Je sais bien qu’au fond il plaisante et c’est pour ça que je ne m’énerve pas du tout. Je regarde alors les places autour de moi avant de lui répondre en riant : « Je m’en fiche, y a pas d’autres places dans le bus ! ». Et oui donc il devra me supporter que je joue vomito ou pas. Ok, va pour un défi, de toute façon c’est plus le jeu qui m’amuse que la somme gagnée : « Non, dans 2 minutes elle repeint le car Fantômas ! ». Je l’ai appelée Fantômas parce que la pauvre enfin est vraiment blanche comme un linge. Je me mis à rire quand il me dit qu’on devrait être sage pendant deux heures ça serait déjà dur, ça fait un peu obsédé mais bon j’avoue qu’avec Gaël, on fait beaucoup l’amour. « On va quand même faire pas faire ça dans les toilettes ! ». Je me mis à rire, encore une fois je le taquinais, je n’étais pas du genre à faire ça, pas du tout même. J’étais beaucoup moins enthousiaste sur le sujet maman de Gaël, il avait l’air ravi mais moi pas du tout. Enfin je suis contente que mon enfant connaisse sa grand-mère mais de là à ce qu’elle vive près de nous, manquerait plus qu’elle vive avec nous façon ‘qui veut épouser mon fils’, mon dieu, c’était juste horrible. « Franchement si, ça me stresse…Je veux pas qu’elle dicte notre vie ou qu’elle t’influence… ». Car forcément, si une mère va dicter sa conduite à son fils et comme il est jeune il va l’écouter. Bon, on verrait le moment venu mais pour l’instant j’étais un peu anxieuse. Je parlais ensuite de son père, je voulais savoir si il comptait le mettre au courant mais je n’allais pas le pousser non plus dans ses retranchements et tant pis si mon bébé ne connaissait pas son grand père : « Non, je ne te demande pas de faire ça… ». Même si son effort me faisait plaisir je voulais pas qu’il souffre à cause des histoires du passé : « C’est juste que je sais pas si je présenterais mon bébé à mon père du coup, j’imagine qu’il n’aura pas de grand-père mais ce n’est pas très grave… ». Valait mieux pas avoir de grand père qu’un fou et l’autre violent non ?

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J'adore voir sa mine de choquer quand je sortais des bêtises comme celle de changer de place si jamais elle vomit. Bon, sur ce coup je me fais avoir parce que oui, effectivement le car était rempli donc je ne pouvais pas m'échapper. Je fais un geste de la main de façon a dire -eh mince!- avant de prendre la parole " Tant pis, j'irais me mettre sur les genoux de quelqu'un " Et je souris toujours amusé de nos conneries. La fillette n'avait toujours pas vomit, mais il est vrai que sa tête démontrait qu'elle n'en était pas loin. Je sens que je vais perdre mon pari comme un idiot.
Quand ma Jolie brune dit qu'elle ne donnait que 2 minutes, je fis un haussement d'épaules en répondant " Deux minutes tu penses? Faut se préparer a la mauvaise odeur " Et pour continuer a faire l'idiot, je met ma veste sur la moitié de mon visage en rigolant en dessous.
Veste que je retires dès que ma petite amie dit que nous n'allons pas faire l'amour dans les toilettes. Je souris, et je relève un sourcil avant de dire " Non, je pensais faire ça la, devant les gens " Encore une fois, je n'étais pas sérieux. Je ne suis pas un exhibitionniste, surtout qu'il y avait des enfants dans le car. Et il fallait se montrer comme des parents modèles maintenant... Ah Ah Ah.
Et parlant de parents, June était stressée parce qu'elle ne voulait pas que ma maman dicte notre vie, ou qu'elle m'influence. Je lui embrasse la main que je tiens dans la mienne, et je lui réponds " Elle ne va pas dicter notre vie, bon, je t'accordes qu'en tant que grand-mère elle va peut-être mettre un peu son grain de sel. Mais, avec son métier, elle ne sera pas toujours derrière nous pour surveiller nos faits et gestes " Et heureusement, malgré que j'aime ma maman, je ne vais pas lui permettre de me casser les pieds avec l'éducation de mon bébé " Et en quoi veux tu qu'elle m'influence au juste? " Je garde mes yeux sur elle en souriant. J'adore quand June me fait part de ses petites peurs car, mon plaisir c'est de la rassurer.

" Je sais que tu ne me demandes pas de faire ça... " Je lui caresse la main de mon pouce, et je reprends " Mais... Je pense que c'est la moindre des choses de le prévenir. Il a peut-être été nul comme père, mais qui sait. Il sera peut-être un bon grand-père? " Oui oui, je tentais de me convaincre et je me permettais même de rêver un peu. N'ayant pas de contact je ne sais pas quel homme il est aujourd'hui. Mon géniteur peut avoir des regrets a vouloir rattraper, et des erreurs a se faire pardonner. J'en sais rien.
" Tout ce que je sais, c'est que notre enfant va avoir des parents extraordinaires. Et ça, c'est le plus important " Je voulais la voir sourire.
Et c'est un peu après ma phrase, qu'un son se faisait entendre. Celui d'une gamine qui vomit a l'avant du car. Je fais une grimace et je dis " Je crois que j'ai perdu "

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Junel
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Sur les genoux de quelqu’un, j’essaie de chercher une personne dans le bus pas du tout sexy pour proposer à mon petit-ami de partager son siège avec elle, si ça va être marrant je le sens. Je vois une vieille mamie toute siliconé avec des trucs en léopard et je lui dis en riant : « Je suis sûre que t’es son genre d’homme, elle voudra sans doute partager son siège, va la voir… ». Bon c’est clair que là, il n’irait pas ou alors juste pour m’amuser davantage. Les paris se resserrent avec la petite mais celle-ci tient pour le coup le choc, il me parle ensuite de faire ça devant les gens, décidément soit je l’excite trop soit mon petit ami finit par avoir des idées encore plus déplacées que moi, je rigole en lui disant : « On dirait que l’élève est entrain de dépasser le maitre… ». J’avoue que ça me fait bien rire cette petite remarque car j’avais déjà appris deux ou trois choses à Gaël et maintenant c’était lui qui me surprenait avec ses petites idées, comme quoi, lui aussi peut me surprendre.
Je parle ensuite de sa mère et j’avoue que c’est quand même une source de stress et de peur, je ne vais pas dire le contraire, oui, j’ai peur. Peur qu’elle vienne et qu’elle commence déjà par me casser parce qu’elle pense que je ne suis pas assez bien pour son fils. Ensuite qu’elle critique mon éducation, étant une artiste je ne veux pas mener une vie difficile mon enfant avec des règles trop strictes et pour une grand-mère ça passera pas : « Ben je trouve ça quand même stressant, une belle mère ils disent toujours que ça se mêle de tout…J’ai peur qu’elle me juge… ». Je ne devais pas y penser, essayer de me dire que tout se passerait bien, mais j’avais peur. Je n’avais jamais eu une relation trop sérieuse ou intéressante pour rencontrer les parents de mon copain du coup je ne pouvais pas m’empêcher de stresser. « Je sais pas, que je suis pas assez bien pour toi… ». Je baisse les yeux, j’étais pas une fille si formidable que ça et si Gaël pensait l’inverse peut être qu’elle ne serait pas d’accord, enfin je sais pas…
On parlait ensuite des grand-père et ça aussi c’est un sujet sensible, Gaël me dit qu’il va informer son père et je devrais sans doute informer le mien. Mais si mon père veut rencontrer le bébé,je sais pas comment je vais faire, comment on va faire : « D’accord, merci pour cet effort, peut être que ça se passera bien, tu penses que moi je devrais avertir le mien ? ». Gaël savait maintenant toute la vérité concernant mon père et je voulais avoir son avis sur la question. Quelque temps plus tard j’entends une petite vomir et je comprends que j’ai gagné mon pari. Pauvre petite fille va. Alors que je fais un clin d’œil à Gaël, mimant que j’avais finalement gagner, la petite fille arrive vers moi avec du vomit dans les cheveux : « Tu peux m’aider, ma maman dort… ». Pourquoi elle m’avait choisit moi et pas quelqu’un d’autre ? Dans tout le car. Bon j’allais mettre mes talents de futur maman à l’épreuve, je me lève et passe sur les genoux de mon copain pour aider la petite car elle me fait de la peine.

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