Catastrophe ambulante • JOAM

On n'était vraiment à deux pas de la caravane hein, presque arrivés, et il a fallu que je tombe. Heureusement Priam a fini par faire demi tour et venir vers moi. Je suis en sang et j'ai mal mais je garde le sourire sauf quand il me dit que l'hôpital n'est pas loin et qu'on va y aller. « Dès que je pose le pied par terre ça me tue et mon bras me fait hurler, tu crois vraiment que je peux aller à l'hôpital à pied ? » J'hausse les sourcils s'ils pouvaient monter jusqu'au ciel ils le feraient je pense. « Appelle un taxi ou chope quelqu'un du camping qui a une bagnole mais là c'est pas possible ! » Je le regarde dans les yeux, il faut qu'il comprenne que je ne suis pas à l'article de la mort mais que j'ai vraiment mal alors l'option marcher jusqu'à l'hôpital n'est juste pas envisageable. Je finis par détourner mon regard de Priam et regarder autour si il n'y a pas un moyen de locomotion mais non rien. Mon regard est juste attirer par une caravane qui bouge... Un peu trop même.... « Putain Priam notre caravane ! Notre caravane ! » Je montre la direction de notre caravane qui est en train de dévaler la petite pente... « Qu'est ce que t'as fait avant de partir, tu l'as détachée ? Elle se barre Priam ! » La caravane finit par se stopper à petite vitesse dans un arbre non loin de là servant à ombrager le camping pour attirer un peu de fraicheur. Pour le coup j'ai tellement mal que cet épisode me donne une seule envie : éclater de rire.

J'avais immédiatement fait demi tour en voyant Joey à terre et surtout en sang. Merde, faut vraiment que j'intervienne là. Je laisse tomber mon vélo pour l'aider à se relever, et l'aider à marcher, la pensant encore capable de ça pour le coup. Mais apparemment ce n'est pas le cas. " Je vais voir ça. " Bah oui faut que quelqu'un soit disponible aussi et ça c'est autre chose, pour le coup. Je regarde autour de nous, et tout ce que je vois, c'est une caravane partir toute seule, et en réalité je reconnais la nôtre. Joey l'a aussi remarqué pour le coup. " Mais putain, c'est pas possible, comme c'est possible. " Bon heureusement, elle ne va pas trop vite, et s'arrête grâce à une petit arbre. " Mais j'ai touché à rien moi, c'est une blague de quelqu'un je sais pas. " Mais à la limite, on s'en fiche pas mal là, non ? " On s'en fiche, faut t'emmener à l'hôpital. Je vais aller chercher un taxi, j'vais tenter de te porter. " Oui c'est bon elle n'est pas lourde non plus et faut que je la porte, parce que personne ne veut avoir accès au petit sentier où on se trouve. Je m'abaisse alors pour pouvoir passer mes bras sous ses cuisses délicatement et la porter.

(Invité)