INDIANA CODY ET DIA L’EXPLORATRICE ₪ COKA ♡

Indiana Cody et Dia l'exploratrice

Désolée pour Devyn ? DESOLEE pour Devyn ? Et Cody alors ? Diamantika ne savait pas ce que c’était d’avoir un colocataire qui faisait le ménage, qui se levait à neuf heures pour aller faire les courses, qui essayait toute sorte de produits pour éviter les moustiques, qui lavait son linge, qui le pliait, qui … Attendez deux secondes, Cody se plaint de son coloc ? Cody est une enflure. Oui oui. « Pffiou, tu perds ton temps. Si tu espères le draguer, sache qu’il est bi mais toujours amoureux de son ex qui a un P là où tu as un V. En plus, on a déjà cassé du sucre sur ton dos lui et moi, donc s’il me critiquait, ce serait de la trahison et je pourrais le bannir à tout jamais de ma tente. C’est ça que tu veux ? » Aie un cœur Diamantika, au moins une fois dans ta vie. En fait, ce que voulait Dia, c’était qu’il parle de son père. Ben Bleeker aimerait bien parler de son père, sauf qu’il n’y avait rien à dire. Il n’avait toujours connu que sa mère. Donc il soupira. « Y a pas grand-chose à dire … » Ce n’était pas de la mauvaise foi. Il n’y avait LITTERALEMENT rien à dire en fait. Mais Kovache lui fit finalement une proposition suffisamment intéressante pour que sa langue se délie ; « Mon père est un ornithologue très passionné qui parcourt le monde pour découvrir des nouvelles espèces d’oiseaux. On fait l’amour maintenant ? » répéta-t-il presque comme une logorrhée les mots de sa mère. Enfin la première phrase hein, la deuxième est pleinement construite par Cody. D’ailleurs, il s’empressa de basculer sur Diamantika, prenant possession de ses lèvres pour l’empêcher de rétorquer, ou de râler. Parce que ouais, il sentait qu’elle allait râler. Donc il lui fit le cou de la saucisse et l’embrassait chaque fois qu’elle tentait d’ouvrir la bouche. Au bout d’un moment, ça la fatiguerait et elle accepterait son sort, weeessssh. BEN QUOI, elle avait dit ’une révélation = tout ce que Cody voulait’. Il en avait fait une – qui était à peu près tout ce qu’il savait de ce côté-là de la famille – donc à elle de remplir sa part du boulot. Les affaires sont les affaires.

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Whatttttt ? Attendez Cody t'avais devancé en cassant du sucre dans ton dos avec Devyn ? Bon tu ne connaissais pas très bien Dev' mais tu osais espérer qu'il n'était pas le genre d'homme à juger à tort et à travers et qu'il prenait le temps de juger par lui-même, parce que ouaich, s'il t'avait mal jugé sans vraiment te connaître, tu prendrais le temps de le faire changer d'avis et à ce moment-là, il verra que Bleeker n'est juste qu'une mauvaise langue si si. « Pffff, ce n'est pas sympa ! T'as pris de l'avance. Mais pas grave, j'irai quand même le voir et tu verras qu'il ne lui faudra pas plus d'une heure pour me kiffer et pas sexuellement parlant, mais amicalement parlant. Puis, il te connait, il subit et donc au fond, je suis certaine qu'il me comprendra aussi. » Tu disais ça pour le provoquer, mais tu n'allais pas aller voir @DEVYN GALE parce que tu ne voulais pas que Cody -le sans cœur- le chasse. « Et si tu le bannis à tout jamais de ta tente, je l'inviterai volontiers dans la mienne. Au moins, il pourra dormir sans crainte de se réveiller avec un crâne totalement rasé. » Lui offrant ton plus beau sourire, vous voyez ? Le sourire colgate et le visage totalement aguicheur itout ?. Bref, la partie la plus intéressante venait, son padré. Cody expliqua en une demi-phrase, l'histoire de son père et sa relation avec lui. Wow, ça a pris des heures et des heures ein. Donc en gros, il ne le connaissait même pas. Enchantée papa Bleeker, que les Bleeker's ont renié depuis longtemps, pauvre de lui. Ils ne demandaient même pas de ses nouvelles ou ne cherchaient même pas à savoir s'il avait fait une bonne pêche aux découvertes d'oiseaux. Alalalalala, ta FUTUR belle-fille demandera après toi t'inquiète beau papa. Sauf que le presque gorille ici présent, était apparemment plus chaud à faire l'amour qu'à parler un peu de lui et de sa lignée. « Okey...mais... » T'avais même pas eu le temps de finir ta phrase qu'il se cala au-dessus de toi et t'embrassa. « Attends... » Ce malade mental atteint du cannibalisme ne te laissait même pas en placer une, car à chaque fois que t'ouvrais la bouche, il t'embrassait. Du coup, t'abandonnais en grognant contre ses lèvres et en miment sur son cou, un semblant d'étranglement. Ensuite, tu étirais tes lèvres dans un large sourire et croisais tes bras autour de son cou terminant par plier une jambe, laissant l'autre allongée. C'est de ta faute, tu savais qu'il était aussi rusé qu'un renard et qu'il allait profiter de cette proposition pour avoir ton corps. N'ayant qu'une parole, tu prolongeais ce baiser -langoureux- je précise, parce que t'aimais bien quand ta langue valsait avec la sienne, jusqu'à ce que t'éclates de rire contre ses lèvres. « Arrête de me chatouiller le pied, comment veux-tu que j'arrive à te faire l'amour sinon ?... » Murmurais-tu entre deux baisers, mais toujours en riant. Apparemment, ce n'était pas ton ex, mais un écureuil de rocher qui désirait peut-être se joindre à la partie. Ouaich Zoophile time les cocos.

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KEUWAAAAAA non mais Cody connaissait Deyvn, il n’allait pas sympathiser avec l’ennemi. Est-ce que Cody comptait sympathiser avec William ? NON. Alors son ami en ferait de même. Puisqu’il est son ami. N’est-ce pas hein Devyn son ami ? Cette amitié n’annonçait donc rien de bon et Bleeker ne laisserait pas les choses se faire. Ooooooh non, plutôt bouffer des oignons avec la peau. « Non mais arrête, je lui raserais jamais le crâne ! J’adore ses cheveux ! Je suis jalouuux ! » C’est vrai, il aimait bien, ça faisait des vagues, des monts, des valléeees, et puis Cody pouvait faire des petites tresses dedans. Bon, il ne l’avait jamais fait, mais ça lui donnait vachement envie. Quoiqu’il en soit, le sujet Devyn fut vite balayé pour poursuivre sur le père de Cody. Sujet tout aussi vite balayé quand il décréta qu’il était temps qu’il fasse l’amour. C’était dans le contrat de remise en couple, paragraphe 5 alinéa 3 du code conjugal de Coka. Je vous invite à vous y référer si vous ne me croyez pas. Il embrassa Diamantika, l’empêchant d’en placer une pour la dissuader de poser de nouvelles questions. Puis, lascivement, il fourra son visage dans son cou, posant sa main au sommet de la tête de la belle pour qu’elle se cambre comme il aimait tant la voir. Il adorait ses courbes tendues tout contre lui alors qu’il parsemait sa peau de baiser, laissant par endroit des traces rougies. Bleeker se voyait s’envoler loin avec Dia, jusqu’à ce qu’elle se mette à rire sans qu’il ne comprenne pourquoi. Puis il tourna la tête et jeta un regard de tueur à l’écureuil qui comprit vite et s’en alla. Wesh, Cody Bleeker vient du nom commun bleekureuil utilisé en ancien Français pour désigner les écureuils. J’invente rien. Donc Cody parlait l’écueuil. Il se recoucha sur la jeune femme, avant d’être stoppé de nouveau. « Attends, c’est pas pratique sur les rochers. Laisse-moi prendre quelque chose. » Et il se redressa, farfouillant son sac à la recherche de quelque chose de bien précis. Mais quoi ? Une couverture ? Il avait forcément pensé à un truc en laine pour la nuit, un sac de couchage, ou ne serait-ce qu’une serviette de bain ! Et c’est alors qu’il extirpa fièremeeeeent……….. Des genouillères. Le genre que tu portes pour faire du rollers quoi. Un vrai cascadeur le mec. Il s’assit par terre contre un rochet, tentant d’enfiler ses protections sous l’œil effaré de Diamantika ; « Ben quoi ? Je dois avoir des coudières si tu veux ! » Ben oui, lui c’est les genoux qui prenaient et elle les coudes, alors forcément, Cody avait pensé à tout. Même si on est d’accord pour dire qu’il n’avait pas pris ces protections dans l’espoir de coucher avec Kovache. Il ne se rendait pas compte que c’était un vrai tue-l’amour. Le plus simple serait encore d'aller dans l'eau. Mais en même temps, y a plus rien d’étonnant avec Cody.

© flappy bird.

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Ne cherchez pas, Devyn c'est un good gars et le Bleeker il sera surpris lorsqu'il verra le numéro de Dia dans le portable de son ami ou même qu'il le verra recevoir un coup de téléphone de ta part. Ou même qu'elle pouvait réussir à le faire kiffer les V plutôt que les P. Bon okey, tu ne pourras pas y arriver, mais il te kiffera quand même, il n'y a aucune raison qu'il ne te kiffe pas et que tu ne le kiffes pas. « C'est vrai qu'il a de jolis cheveux. Fin, j'ai eu l'occasion de le croiser de vue et pour rajouter à ça, il a un très joli sourire aussi, un peu angélique, c'est pour ça que j'ai eu l'impression que c'était un gars bien. Faut jamais se fier à sa première impression j'sais, mais il ne dégage rien de mauvais. C'est aussi pour ça que ça m'étonne qu'il casse du sucre dans mon dos sans vraiment me connaître. J'suis certaine que t'as dû lui raconter un tas de trucs faux. » Bon allez, trêve de bavardage passons à la communication du corps et de l'esprit. Des pauses de kamasutra dans ces rochers perdus au fin fond du grand canyon. Ouaich. Posant sa main sur le sommet de ton crâne, il t'obligea à te cambrer tout contre lui en lâchant de petits gémissements tandis qu'il parsemait ta peau de ses douces lèvres. Une vague déferlante se répandait en toi à chaque fois qu'il te touchait et c'était un truc de ouf comment t'avais l'impression qu'il contrôlait ton corps sans que tu ne puisses y faire quelque chose. Remarquez aussi qu'il laissait des traces rouges un peu partout donnant l'impression qu'il marquait son territoire à des inconnus qui oseraient explorer d'un peu plus près, le Diamantikaland. Même à ce pauvre écureuil qu'il envoya clairement chier d'un regard noir, style "C'est la mienne dégage ! Tu n'vois pas qu'on est occupé ?" Alalalala pauvre petit écureuil qui venait surement réclamer un tout petit câlin. Lèvres contre lèvres, langue contre langue, bassin contre bassin, il stoppa d'un coup en te faisant une petite remarque. Et à dire vrai, tu ne captais rien là. Du coup, tu te redressais légèrement en t'appuyant sur les coudes. Mais tragédie ! Ce fut le choc. Monsieur venait de faire sortir des genouillères. DES GENOUILLÈRES QUOI. « OH GOSH !. » Tellement le choc fut insurmontable, que tu te laissais retomber en explosant de rire et en posant tes mains sur ton visage. « Putain c'est pas possible ! » T'arrivais plus à te stopper et tellement que, t'attrapais ton ventre en te redressant pour t'asseoir. Ton rire se propagea dans l'atmosphère à la vue du mec le plus fou de la planète en train de vouloir mettre des genouillères pour faire l'amour. MAIS MERDE POURQUOI TU NE POUVAIS PAS IMMORTALISER CE MOMENT ?! Bien-sûre, Bleeker avait niqué ton portable. « Tu seras le premier homme sur terre à faire l'amour avec des genouillères ! Et ce sera la huitième merveille du monde. » T'en pouvais tellement plus de rire que t'avais les larmes qui commençaient à couler. C'était comme ça à chaque fois que tu riais trop. « Je t'en supplie enlève ça sinon je n'aurais pas la force de te faire l'amour là. Mon dieu ! Ce que t'es con, t'es malade, t'es fou, fou, fouuuuuuuuuuu !. » Sayez, t'avais même plus envie de sexe, tout ce que t'avais envie, c'est de rire, rire sur la bêtise qu'était ce mec.

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Euuuuh whaaaaat ? Non mais dia et Devyn qui deviennent amis, ce serait le début de l’apocalypse lunaire sur la planète Bleekerienne. Il perdrait son satellite, celui qui l’aidait à marcher droit dans ce monde d’obscurité et de malveillance. Puis stoppons les images cinq minutes, Devyn était aussi celui qui réglait le GPS de Cody quand ce dernier en avait besoin, parce qu’il ne comprenait pas les réglages. Non non nooooon, Cody n’était pas d’accord pour que Diamantika s’affilie avec lui, parce que d’abord on s’affilie, après on se follow, on devient fêlé puis on finit solo. J’aurais bien aimé que cette phrase soit de moi, mais non, elle est de Stromaé, ou de Stromaille comme disent les Belges, mais j’suis pas trop d’accord avec cette prononciation, m’enfin. « Figure-toi que je ne lui ai pas raconté de trucs faux. Je lui ai dit la stricte vérité sur ton comportement ces derniers mois. » Enfin bon, on allait pas revenir là-dessus. Heureusement que Cody lança le chapitre ’faisons l’amour comme des bêtes dans des rochers en plein milieu du Grand Canyon’, ce qui permettait de leur changer les idées. D’un peu trop les changer, si vous voulez mon avis. Parce qu’entre l’écureuil fétichiste des pieds de Diamantika – il paraît que ces bestioles sont attirées par les mauvaises odeurs – et la Diamantika en question qui rit des genouillères de Cody, ils envoyèrent leurs idées noires à l’autre bout de la galaxie. Le pire, c’est que le Canadien ne pigea pas pourquoi Dia réagissait comme ça. Ben quoi, c’était juste des genouillères, ce n’était pas si drôle … « Mais … » Il fit une moue, regardant alternativement ses genoux et son ex petite amie. Comme exigé par elle, il retira ses genouillères et croisa les bras, s’adossant boudeur au rocher derrière lui. « OK c’est bon là, je fais plus rien, allez bonne nuit. Fais de beaux rêves et je t’emmerde. Cordialement. Cody Bleeker. » Voilà, le Schtroumpf Grincheux ne se tapera pas la Schtroumpfette ce soir, parce que la Schtroumpfette parfaite est une connasse. « Et arrête de rire. Tu souffles sur le feu et il va s’éteindre si tu continues. » termina-t-il sèchement avant de tirer son sac pour le mettre sous sa tête en guise d’oreiller.

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Comportement tout à fait normal pour une femme enceinte à risque et attention, pas juste qu'un petit risque, non non non, un risque énorme au point de mettre ta vie en danger et celle du bébé. Donc ouai, on ne pouvait pas te blâmer d'avoir des montées d'hormones. Ce n'est pas parce que t'étais une Kovalevski que tu échappais aux hormones de femmes enceintes. Cody n'avait simplement pas compris que t'avais eu besoin de lui. Toutefois oui, vous n'alliez pas revenir la-dessus parce que monsieur avait aussi pleins de choses à se reprocher. Toi, tu t'étais excusée parce que t'avais pas un égo aussi mal placé que Bleeker. Tu savais reconnaître tes erreurs quand tu en faisais. Brefouille, le lowell ne te laissait même pas le temps de respirer avec sa connerie là. Genre il était complètement fou ce mec ! Faire l'amour avec des genouillères, non mais vous avez déjà vu ça quelque part ?. A moins qu'il se soit inspiré d'un porno ?. Oh come on Bleeker, le porno c'est démodé quoi !. Alors pas ta faute si t'arrêtait pas de rire ein avec cette vue hilarante. Cet homme était un "tue l'amour" si si. T'en pouvais plus, surtout qu'il venait de revêtir son rôle de grincheux. Alalalalala, c'est qu'il était encore plus craquant lorsqu'il boudait. Tu comprenais pourquoi t'étais raide dingue de lui parce que n'importe quelle mine qu'il arborait, te faisait fondre. Sauf lorsqu'il te criait dessus, là t'aimais moins. « Arrête d'être aussi sexy quand tu boudes !. » N'attendant pas vraiment son avis, ni même prenant compte de ses dernières paroles, tu te levais pour le rejoindre en t'asseyant peinard sur ses cuisses. « Un jour tu te rendras bien compte que je suis la femme de vie. » Tu ne savais pas pourquoi tu lui disais ça maintenant, mais ouai, un jour il se rendra bien compte qu'aucune fille ne saura l'aimer comme toi tu l'aimais. Il se rendra bien compte que tu étais celle qui lui fallait définitivement. Il le comprendra tôt ou tard, lorsqu'il écoutera véritablement les battements de son cœur. Pour l'instant, tu décroisais ses mains et entremêlais vos doigts. « C'est pour ça que je te n'aime. T'es différent, t'es spécial, t'es irrécupérable, t'es con et tu peux faire vraiment mal, très mal. Mais t'vois, que je sois ici, ailleurs ou dans un autre monde, je ne cesserai jamais de t'aimer. » Alors il avait beau faire le pitre, le con, le clown, le tue l'amour et peu importe, c'était l'homme de ta vie un point c'est tout. Faisant alors glisser une main contre sa joue, tu la caressais tendrement. « T'es Cody Bleeker, l'homme le plus bizarre de la terre, du moins, je n'ai pas encore rencontré des comme toi et j'crois que s'il y avait une invasion de Cody Bleeker dans le monde, ce serait la catastrophe. mais je t'aime comme t'es alors j'veux que tu restes l'unique. Mon unique. » Ton pouce caressait le contour de ses lèvres alors que ton sourire se faisait plus large. Sans dire un mot de plus ou sans lui laisser la possibilité d'ouvrir la bouche, tu l'embrassais. Épousant fougueusement ses lèvres -comme au mariage- avec une petite pointe de douceur cette fois-ci. Ton autre main quant à elle, se posait sur son torse descendant lentement du bout des doigts vers son bas ventre.

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Il n’y avait que Dia pour trouver Cody sexy quand il boudait. Il n’y avait également que Dia pour continuer à dire qu’elle était la femme de sa vie après tout ce qui s’est passé entre eux. Et là, Cody riva ses prunelles dans les siennes sans jamais les détourner, subjugué par elle, par la beauté que Diamantika dégageait, par ce halo de sérénité qui flottait intemporellement autour d’elle, par son courage pour lancer des déclarations enflammées au mec qui la traite comme une crotte depuis des mois et des mois. Et il ne comprenait sincèrement pas pourquoi elle était encore là. Elle était le chien qui tendait le bâton à son maître pour qu’il le batte, croyant réellement qu’un jour, il comprendrait de lui-même qu’avec ce bâton, on peut faire plein de choses, bâtir une maison ou une cabane dans les bois, le tailler et fabriquer une arme pour défendre le chien plutôt que de le frapper. Ce qui était étonnant chez Diamantika, c’était sa capacité à croire quand tout espoir était vain. Dans un sens, il l'admirait pour ça. Et plus les mots s’échappaient de sa bouche, plus Cody se rendait compte qu’il était un connard. Qu’il merdait sur toute la ligne. Il venait en fait juste de se rendre compte qu’il jouait double-jeu, que ce comportement qu’il évitait depuis tant d’année, il était juste en plein dedans. Un con, voilà ce qu’il devenait. Et pas le con sympa, pas le François pignon, j’parle du con version Konnard de Harvard et tous les autres types dans le genre qui grouillaient dans les couloirs. Et alors que la main de Diamantika s’aventurait progressivement vers son bas ventre, et bien que chaque centimètre de sa peau se dressait à l’approche du navire Dia, Cody dut se résigner à écouter sa tête une bonne fois pour toute. Il soupira profondément, son bassin marqua une cambrure alors qu’il entrelaça ses doigts à ceux de son ex, comme pour la bloquer dans sa progression. Pourtant, il tressaillait, son corps la réclamait, ses mains moites ne pululaient que de désirs. Mais non, elle ne devait pas lui donner ça. Il fixait toujours Diamantika d’en bas, et se risqua à lui demander ; « Tu ne t’es jamais dite que tu méritais un autre homme ? Bien mieux que moi ? Bien moins con ? Parce que y a des bons moments que je n’oublie pas, que je n’oublierais pas, mais tellement de bons moments à venir. Mais tu réaliseras vite que je suis pas un type bien, que j’ai merdé sur toute la ligne. Et tu regretteras de t’être tant rattachée à nous. » Il pensait bien sûr au fait qu’il se soit rapproché d’Alaska. Mais sans le dire. Puisque Diamantika l’apprendrait tôt ou tard. Faut pas être con. Pas par Cody nécessairement. T’façon, il laissait tout couler, sachant pertinemment qu’il ne méritait pas plus l’une que l’autre, qu’elles trouveraient bien mieux que lui ailleurs. « Tu devrais écouter tes proches, tous ceux qui disent que je n’suis pas fait pour toi. Ils sont objectifs. » Si personne de l’entourage de Dia n’arrivait à le blairer, ce n’était pas pour rien. Fallait se réveiller à un moment ou à un autre.

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Ton corps s'agitait et ton cœur s'affolait, mais on ne se demande plus pourquoi maintenant n'est-ce pas ?. Cody en était le responsable, lui et uniquement lui. Malgré tout ce qui pouvait se passer, malgré vos deux caractères tellement différents, malgré votre façon unique de penser, tu l'aimais et personne n'avait dit que les contraires ne s'attiraient pas. Il y en avait, il y a même un cas comme vous, un exemple de votre histoire qui prouvait simplement que Coka n'était pas une histoire comme les autres. Non et pour preuve, prenons Noah et Allie et cette fameuse citation que tu t'amusais souvent à assimiler à Coka. "Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement, mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun... Ils étaient fous l'un de l'autre"... C'est encore une preuve qu'on ne choisissait pas sur qui l'on allait tomber, une preuve que personne n'est parfaite, même pas toi. Une preuve que le grand amour, le vrai amour existe. Ton ex stoppa tes doigtes dans leur course effréné vers la redécouverte du Codyplanète tandis que tu reculais la tête pour écouter et analyser chacun de ses mots. Tu resserrais ton étreinte contre ses doigts plus déterminer à lui montrer ce que vous étiez l'un pour l'autre. « Je ne vais pas te cacher que je me suis souvent posée la question, mais je t'avoue aussi que je me suis souvent demandée si tu ne méritais pas mieux que moi, si tu ne trouverais pas mieux ailleurs, je me suis demandée ce que j'avais de si spécial pour réussir à t'attirer toi, Cody Bleeker. T'as l'impression d'avoir tous les défauts du monde, t'as l'impression de n'être que le bon copain, le second choix, mais non, non t'es pas comme ça et tu ne le vois pas. Nous le voyons, les autres le voient et donc oui, j'ai fini par me demander pourquoi moi ? Pourquoi encore aujourd'hui tu m'donnes une seconde chance ?. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, tout ce que je sais, c'est que si tu m'aimes et que si je t'aime, on finira par surmonter tous les obstacles. Il y a toujours des hauts et des bas. Notre histoire, elle n'est pas comme les autres Cody et je refuse qu'elle soit comme les autres. "Nous" c'est unique, c'est Cody et Dia, c'est Coka... » Et une pointe d'humour pour couronner le tout. Tu poses une de ses propres mains contre son cœur en gardant ta main contre la sienne histoire de sentir également ses battements. « Laisse nos proches en dehors de tout ça. Elia a épousé Théo envers et contre tous parce qu'elle croit en eux tout comme j'crois en nous. La question est... à quel point tu crois à notre histoire ?. Es-tu prêt à tout pour me garder près de toi et ce, malgré les hauts et les bas, surtout les bas ?. Cody, veux-tu encore de moi ? Ou bien ne suis-je plus si attirante à tes yeux ?. Pourtant, ton cœur semble montrer le contraire. » Impossible qu'il puisse battre autant à ta présence et prétendre qu'il sera bien sans toi, sans vous. A quel point il tenait à vous ? Parce que Coka n'était pas qu'une simple histoire, Coka c'est une légende, Coka c'est tombé du ciel alors que personne ne s'y attendait, même pas Cody et Dia qui ne se connaissaient pas à l'époque. Tu te souvenais de votre rencontre comme si c'était hier, ce face to face promis à faire la misère à l'un comme à l'autre, mais à la place, ils sont tombés amoureux.

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Tout ce que disait Diamantika plongeait Cody dans un état dubitatif. Pas une seule fois il s’était dit qu’il pouvait être un jour celui qui avait le choix, au lieu d’être celui qu’on choisissait. C’était nouveau pour lui, ces histoires de seconde chance, de cœurs partagés, d’esprits qui vagabondaient d’une fille à l’autre. Pour info, Cody Bleeker, c’était le mec qui vivait chacune de ses histoires à fond. Quand il aimait, c’était passionnément, c’était intensément, c’était brûlant, c’en devenait déchirant. Il était entier. Et là, avec Diamantika, il n’avait pas l’impression de la vivre à fond, et c’est pourquoi il se montrait tant hésitant. Ça ne voulait pas dire qu’il l’aimait moins, qu’elle l’attirait moins, qu’il pensait moins à elle. Juste que maintenant, elle n’était plus la seule à le hanter. Et ça c’était pas bon, pas bon du touuut. Bleeker avait l’impression de tromper des filles avec qui il ne sortait pas, avec qui il ne sortirait probablement jamais s’il ne prenait pas un peu plus confiance à lui. Il décrocha du regard de Diamantika pour le planter ailleurs, partout, sauf dans le sien. C’était trop dur de l’entendre dire ces choses et l’affronter. La confronter. « Pourquoi tu dis tout ça … » soupira-t-il, comme à bout de nerf. Bon, la réponse est simple ; parce que tu l’as demandé pauvre con. Mais c’était juste histoire de signifier à son ex petite amie qu’il était difficile pour lui d’écouter ça. « J’en sais rien Diamantika, j’en sais foutre rien. Je sais pas ce que je veux, je sais pas ce que je suis, j’ai aucune idée de ce que je dois faire pour te protéger, protéger mes proches, me protéger. On a tellement souffert dans cette histoire que je me demande juste si ça vaut la peine qu’on s’acharne. » grimaça-t-il, avant d’enchaîner pour couper l’herbe sous le pied de Dia ; « On a déjà eu cette discussion, je le sais. Mais tu ne m’enlèveras jamais de l’idée que je ne te mérite pas. Je ne suis pas foutu de garder les personnes que j’aime avec moi. Elles me filent toutes entre les doigts. Je n’ai pas su rattraper ni Joan, ni Danae, ni toi. T’es juste la seule qui est revenue. Et je ne sais pas si tu as bien fait. » Encore et toujours, il doutait de lui alors que, doucement, l’étreinte sur les doigts de Diamantika se resserrait.

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Chaque mot qui sortait de la bouche du lowell arrivait comme un poison qui paralysait ton corps et te tuait lentement. Tu restais là, bouche bée et sans pouvoir parler. Même écouter te faisait mal en fait. T'avais juste envie qu'il se taise là maintenant et toute suite, d'où tes doigts qui se resserraient contre les siennes sans que tu ne puisses pouvoir te contrôler. Il regardait ailleurs comme toujours, lâche. Même pas capable de te dire qu'il ne te désirait plus, même pas capable de dire que votre histoire n'en valait plus la peine. Même pas capable d'en finir une bonne fois pour toute. Non, à la place, il préférait jouer les garçons perdus. Le mec qui n'avait pas les couilles de dire les choses en face préférant garder le secret pour éviter de te briser le coeur, sauf que c'était trop tard. Tu venais de le comprendre dans son regard. « Vas-y dis le Cody. » Que ça sorte une bonne fois pour toute, qu'on en finisse et comme ça, il n'aura de compte à rendre à personne. Il pourra vivre sa vie, mais seulement, tu ne seras plus à ses côtés. Finalement, tu te relevais ne te sentant pas très bien. En fait, t'étouffais. T'étouffais et tu sentais une énorme boule à la gorge et à l'estomac. « J'vais rentrer. » Murmurais-tu alors que ta mine venait de pâlir. Tu tremblais et tu ne voulais juste pas qu'il s'approche de toi. Il est vrai tu l'aimais, tu l'aimais plus qu'il ne pouvait l'imaginer et tu l'aimeras sans doute toujours, mais là t'étouffais et t'avais besoin d'être à des kilomètres de lui now !. Tu n'osais même plus le regarder. « J'ai besoin de rentrer maintenant !. » Tu ne pouvais pas rester ici en sachant qu'il venait de sous entendre que ça ne valait plus la peine de s'acharner. Mais tu ne pouvais pas non plus partir parce qu'il faisait nuit et c'était dangereux. « Dès qu'il fera jour, je rentrerai de mon côté. » Disais-tu en allant le plus loin possible du pseudo campement de ton ex. Tu trouvas refuge contre l'un des rochers au bord du lagon ne fermant pas l’œil de la nuit. En fait, dès les premiers rayons du soleil, tu quittais les cascades ne sachant pas vraiment où t'allais. Tu courrais simplement de toutes tes forces et ce n'était que quelques minutes plutard, lorsque tu te stoppas pour reprendre ton souffle, que t'aperçus de la fumée dans le ciel. Suivant donc cette fumée, t'arrivais saine et sauve au campement.

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