INDIANA CODY ET DIA L’EXPLORATRICE ₪ COKA ♡

Indiana Cody et Dia l'exploratrice

J’suis pas sûre que cracher au visage de Dia fasse partie du contrat établi entre Cody et elle pour envisager une remise en couple ensemble. Enfin après tout, Diamantika aimait Cody pour ses qualités et surtout ses défauts. Il n’a jamais caché son côté ours des montagnes et le fait d’être enfermé dans une grotte n’aidait pas à le rendre spécialement civilisé. Enfin soit, Dia ne sembla pas le prendre plus mal que ça, à croire qu’elle était habituée. Ou qu’elle aimait ça, les faciales Berrrkrkkk non. Pour les gens qui ne savent pas ce qu’est une faciale, je vous recommande de ne pas le taper sur Google. Vous pourriez tomber sur des sites légèrement inappropriés, enfin j’dis ça j’dis rien, tout le monde sait que sur ILH c’est impossible de garder une âme innocente. « J’sus pas un danger. J’ai eu un problème de cannibalisme. Ça peut arriver au meilleur d’entre nous. » La preuve, c’est bien arriver à Cody OUI faut bien que je jette des fleurs à mon personnage puisque personne ne le fait à ma place, zut à la fin. « Je passe pas mes nerfs sur toi. Ça suffit la théorie du complot hein. Je discute juste avec toi et tu te sens agressée, c’est comme ça. » s’énerva-t-il, sans raison. Mais il se détendit quand madame se prit un arbre. Un arbre. Oui. Il y avait un peu de végétation dans cette grotte près de la cascade, donc normal, il y avait des lianes, de l’herbe. Mais il n’y avait qu’un seul arbre. Vraiment. Un seul. Un infime petit arbre. Et Diamantika Kovalevski commit l’exploit de se payer le seul et unique arbre du lagon, au calme pépette. Cody le vit et pouffa de rire, mais comme Dia était décidée à faire comme si de rien n’était, il reprit une expression normale et se contenta de demander ; « Tu faisais quoi ? » à coup sûûûûrrrrr elle allait dire qu’elle ramassait des coquillages, refaisait son lacet, faisait pipi dans les fines herbes, enfin un truc moins honteux quoi. Elle devança Cody et ils arrivèrent jusqu’à la cascade, là où elle se mit à genoux pour se rafraîchir. Mais Cody, soudain, sentit quelque chose descendre le long de son épaule. Imperturbable, il geignit ; « Arrête de me toucher Dia, tu me fais chier. » Et il posa la main sur son épaule, sentant un truc à la fois gluant et rêche, qui pourrait totalement correspondre à la main de Kovache. Sauf qu’elle se trouvait devant lui. Donc ça ne pouvait pas être elle. Looooogique. Il tourna la tête et vit un long truc gris/marron sur son épaule, ce qui le fit sursauter ; « AAAAAAAAAHHHHH AU SECOURS ON M’ATTAQUEEEEEE ! » Et sans réfléchir, il sauta dans l’eau, entraîna Diamantika dans sa chute. « UN SERPENT ! Y AVAIT UN SERPENTTTTTT ! » Sur ce, il jeta sa lampe torche vers l’endroit où il se trouvait précédemment, puis sa chaussure, puis même le bouton de sa chemise qu’il venait d’arracher par mégarde. « Un serpent ! Y avait un serpent ! » s’écria-t-il auprès de Dia, pour justifier ce vent de panique. OHHHH elle n’avait pas le droit de juger, elle avait crié môman pour un serpent en plastique tantôt. Bref, Cody jeta un coup d’œil là où il avait croisé le serpent, mais ne remarqua qu’un tas de lianes de couleur effectivement vert/marron. « Y avait un serpent, je te jure ! » Mais y avait surtout des lianes. « AAHAHHHH un truc m’a mordu le pied, un truc m’a mordu le pied ! » reprit-il de plus bel, en lançant une espèce d'algue verte trouvée à la surface, avant de réaliser que ce n’était que le pied de Dia qui l’avait effleuré sous l’eau. « Ah, ouf, c’est toi, sauvage. » Bon, son côté Indiana Jones prit un coup quand même, m’enfin.

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C'est ce que tu répétais souvent, CODY BLEEKER EST JUSTE CINGLÉ et à rajouter, un danger public !. « Non non non, ça n'arrive qu'à toi. Vraiment. » Pas pour rien qu'il était spécial cet homme et pas pour rien que t'étais maintenant habituée à sa spécialité. « Tu vois ?! Tu t'énerves encore pour rien là... » Disais-tu en le pointant du doigt comme pour appuyer tes dires et lui montrer que t'avais raison. Malheureusement c'était Cody et il ne te donnera jamais raison. Cody ne donnait raison qu'à Cody. Cody n'épousera que Cody. Fatalité de la vie de Cody. VDM. Quoi qu'il en soit, t'avais voulu passé l'épisode du tronc d'arbre, mais monsieur ne semblait pas vouloir laisser cette opportunité lui passer sous le nez. Il pouffa même de rire, G-E-N-I-A-L. Bon, bon, tant qu'il riait et ne te criait pas dessus, tu kiffais. « Moi ? Bah rien, je faisais juste connaissance avec cet arbre... En fait, je testais sa dureté et je peux te garantir que dans dix ans, il sera encore là !. » Bon ça va ein, passons ce n'était pas intéressant à savoir de toute façon. Puis oh, t'étais pas la seule fille au monde à te prendre un tronc par maladresse. Y'avais pire et dans le genre pire, le mec à tes côtés là, il ne faisait clairement pas mieux. Et pour éviter qu'il s'éternise sur le sujet, tu l'avais devancé jusqu'au lagon tandis que monsieur s'excitait tout seul dans son coin et le pire, c'est que tu entendais, mais t'hésitais à tourner la tête par peur de voir une image choquante. Faut s'attendre à tout avec Bleeker sériously. Ravalant ta salive et prête à tourner la tête, il cria comme un fou tandis que quelques secondes plutard, tu te retrouvais dans l'eau sans le moindre répit. « Mais où çaaaaaaaaa Cody !. » Criais-tu à ton tour alors que tu t'accrochais soudainement à lui. Il était vraiment sérieux où est-ce que c'était encore une blague pour te foutre une peur bleu ?. Non, non vu comment il criait, il était vraiment sérieux. Du coup, tu regardais en direction du pseudo camp et tu ne voyais rien, quoi que... si, en plissant bien les yeux, on remarquait des lianes. Really ?. A peine t'avais eu le temps de reprendre parole, qu'il cria again. MAIS, mais qu'il se taiseeeeeee bon sang !. Il t'avait pratiquement cassé les tympans. Of course que ce n'était que ton pied. Personne n'allait lui mordre sa jambe enfin voyons !. « CODY ! RESPIRE ! » Ou ferme-là !. Tu posais quelques doigts sur ses joues afin de lui tourner rapidement la tête vers les lianes. « Il n'y a pas de serpent, il n'y a que des lianes, des lianes Bleeker !. » T'avais envie d'exploser de rire, mais tu retenais et quand tu te retenais, tes narines s'ouvraient légèrement, ça donnait quelque chose de mignon. « Et il n'y a rien dans l'eau ou sinon les gens ne viendraient pas nager. » T'en pouvais plus, tu te mordillais la lèvre inférieure pour t'empêcher de rire, mais c'était plus fort que toi, sooooo tu explosais sur-le-champ en plaquant tes mains contre le rocher près de vous. « Pardon... », tu pouffais encore plus de rire en te repassant la scène en boucle. Et petit à petit, tu te calmais pour finalement passer derrière lui, entourant tes bras autour de son cou tandis que tes lèvres glissaient contre sa nuque pour un tendre baiser. « J'te promets qu'il n'y a que nous -pour l'instant-, ces cascades, ce lagon, un beau ciel étoilés, alors relaxe... Si on allait plutôt miamer ?... » Murmurais-tu d'une voix rauque au creux de son oreille, plaquant ensuite tes lèvres contre sa joue, assez fort pour qu'il oublie ses craintes.

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Je vous juuuuuuuuuuure que Cody avait vu un truc lààà, qu’on lui avait touché l’épauleeee, il n’était pas du genre à crier môman pour rien, non non nooooon. Puis pas la peine que Dia se retienne, il le voyait bien qu’elle se foutait de sa gueule là, ça se lisait dans ses narines, elle avait les narines en mode taureau quand elle voulait se moquer et ça blessait Cody qu’elle n’assume pas son foutage de gueule. Alleeeez, va jusqu’au bout Kovache, ris, crie, souris, Cody pleurera pour deux. « Il y avait un serpent. » jurait-il mordicus. Il y en avait un, mais elle ne le croyait pas. Au lieu de ça, elle le maternait. Et même si ses baisers lascifs dans son cou le firent frissonner, ce n’est pas pour autant qu’il oublia qu’elle s’était moquée de lui. Il se retourna et pressa ses lèvres contre les siennes quelques secondes, lui arrachant un baiser. « Je vais faire un feu de camp. J’ai quelques saucisses à griller si tu veux. » déclara-t-il donc en se décrochant d’elle d’un coup d’épaule et en nageant jusqu’à la surface. Il retourna dans son petit coin entre les rochers, près de l’eau, où il avait fait un petit tas de bois qui ne demandait qu’à être enflammé. Il y avait toutes leurs affaires ici, et même quelques affaires à Diamantika. Ben oui, toute à l’heure, quand elle rageait et qu’elle avait décidé de jouer à Dora l’exploratrice seule dans le Grand Canyon, elle avait oublié son chemisier. Pas douée cette meuf. Heureusement que Cody, adepte de la laverie en pleine campagne, l’avait mis à sécher au soleil. Trêve de blabla, il sortit ses allumettes et entreprit d’embraser quelques matières sèches pour que le feu prenne. En attendant, histoire de meubler le silence, il réveilla Cody Bleeker le théoricien ; « Tu sais pourquoi il fait chaud en Arizona ? C’est à cause de la forte concentration de mygale dans le Grand Canyon. La vérité, c’est que même les mygales font des prouts. Et comme on est au fond d’une vallée, il y a une sorte de nuage de prouts qui se forme, un genre de micro climat qui se traduit par des températures très élevées et des terres arides. C’est pour ça aussi qu’il n’y a pas beaucoup d’animaux par ici à part des scorpions, des araignées ou des serpents. Eux, ils résistent aux prouts de mygales. Nous, moins. » Et il disait ça hyper sérieusement quoi, comme si le mec avait étudié ça toute sa vie. Entre temps, le feu de camp s’était effectivement allumé, mais pas que sur les morceaux de bois, si vous voyez ce que je veux dire. « Dia, ton chemisier brûle. » annonça-t-il, le ton monotone, décidément imperturbable.

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Okeyyyyyyyyyyyyy, t'as craqué, t'avais rigolé comme jamais depuis plus de six mois maintenant, mais avouez qu'il y avait de quoi rire non ? Tenez, vous qui lisez ce rp ? N'êtes vous pas en train de vous pisser dessus avec les répliques de Marie là ? Non parce que ne pas rire devant ça, c'est que vraiment vous devez broyer sérieusement du noir. Quoi que si un jour je broie du noir aussi, je viendrais relire les répliques de Marie. Ahem, revenons à nos moutons parce que là je m'égare. Attendez, c'est Cody le mouton ein. D'ailleurs en parlant de lui, il se retourna en te volant un baiser avant de sortir de l'eau pour faire un feu et griller de la saucisse. Cody allait griller sa saucisse ah non, il parlait d'une vraie saucisse. Hum. Heureusement que t'avais pas fait de commentaire là-dessus sinon ça t'aurait suivie toute ta vie. A partir de maintenant, faut que tu pèses tes mots parce que monsieur avait une mémoire de ouff, z'avez vu comment il t'avait affiché t'aleurs ?. Un truc de malade quoi, même toi tu ne te rappelais pas de tout ces détails, really !. Le feu allumé -bravo Cody !-. Tu t'essayais en fasse de lui tandis que tu t'emparais des minis saucisses déjà piqués dans leurs bois, c'est qu'il avait pensé à tout mine de rien ?. Seulement et ouai, fallait que ça arrive de toute façon, il disjoncta de plus belle. Le courant ne passait pas bien dans son cerveau ou quoi ?. « Ouai, mais vas-y ! Je suppose que ça ne va pas t'arrêter. » Car tu le connaissais pour savoir que lorsqu'il avait une chose dans la tête, il y allait à fond et jusqu'au bout. Tes mains se posèrent sur tes deux joues pour l'écouter, oui oui, t'avais pas le choix. Et une fois terminée, aussi passionnante était ce petit cours de théorie Bleekerienne, il t'annonça tranquillou le mec, que ta chemise brulait. « OH MERDE !!! » T'avais sur le coup, tenté de repêcher ce qu'il y avait à repêcher, mais à la place, tu te brulais légèrement les doigts. Donc, tu relâchais rapidement ta chemise dans le feu et puis de toute façon, ça ne servait plus à rien. « Bon ! Voyons le bon côté des choses, ma chemise à ravivé les flammes. » TA GEULE BLEEKER !. Comme tu savais qu'il allait encore parler parler et parlerrrrrrr. Tu te levais en attrapant un bois de saucisse et sans lui demander son avis, tu posais ton cul sur ses cuisse lui clouant le bec d'une main. « Chuutttt !. » Tu glissais doucement ta main vers son menton, mais en voyant qu'il allait ouvrir sa bouche again, tu bloquais à nouveau. « Epepep ! Juste ferme là euké ?! » De ta bouche, tu coupais un morceau de saucisse que tu gardais entre les lèvres avant de retirer enfin ta main et de rapidement fourrer la nourriture dans sa bouche. Puis, vous avez jamais testé un baisersaucisse en passant. « On mange d'abord Cody ! On mange. » Parce que si tu ne faisais pas ça, il était capable de parler parler parlerrrrrr jusqu'à demain. A nouveau, tu coupais un bout de saucisse avec la main cette fois et tu fourras de plus belle dans sa bouche. « T'es pire qu'une pile duracell et tu oses me critiquer sur ce point ?!. » Cette fois-ci, tu coupais un bout pour toi. « Mange sinon je n'hésiterai pas à mordre ton nez de Mario la ! Qui sait, j'ai peut-être aussi des problèmes de cannibalise. », Concluais-tu en lui tendant un bois pour qu'il mange tout seul. « Bien que je le trouve sexy ton nez, tout comme le reste de ton corps d'ailleurs. » Tu l'aimais comme ça et pour toi, il était sexy un point c'est tout.

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Ben ouais, sa chemise brûlait et elle, elle ne faisait rien, Peut-être que Dia s’en fichait heeein, j’vous rappelle qu’elle était riche. Alors que Cody, s’il brûlait une de ses trois chemises, et ben il n’en aurait plus que deux. Bon, c’est quand même assez logique ce que je dis, mais c’est pour expliquer un peu comment le brunet était en rade de fringue parfois. « Mon feu avait déjà de très belles flammes malgré que tu aies passé ton temps à postillonner inutilement dessus. » Mais bon, il commençait à être habitué à l’entendre brasser du vent. Même le vent disait des choses plus intéressantes qu’elle, par exemple il disait des choses plus intéressantes qu’elle, genre des fois il faisait ’ouh ouh ouuuuh’ et d’autres fois ’fiouuuuuuuuuuuu’ et des fois il sifflait aussi. Mais ne me demandez pas ce que ça veut dire hein, je ne parle pas le vent. Je l’écoute seulement. Ça doit être mon côté campagnard qui surgit. Au final, Diamantika vint poser son gros cul sur les genoux de Cody qui grogna tout naturellement. Mais vous qui connaissez le Bleeker, vous savez que c’est normal pour lui de grogner. Il grogne souvent plus qu’il ne parle j’vous jure. Mais là, justement, Diamantika l’empêcha de parler en lui fourrant des saucisses dans le bec. Euuuh, elle a pris Cody pour un parcmètre ou quoi ? Il recracha chaque morceau qu’elle lui foutait dans la bouche, avant de grommeler ; « Mais arrête, putain. » fit-il en secouant la tête de gauche à droite pour qu’elle arrête de gaspiller la seule et unique bouffe qu’ils avaient – en dehors de tous les biscuits de Cody qui était, par définition, les biscuits DE CODY. « Mmh, tu me fais des avances là ? Mon nez sexy ? Carrément ? » pouffa-t-il. Il prit le morceau de bois et se fit griller sa saucisse, avant de tendre la main pour tenter de la récupérer. Manque de bol, il n’avait pas calculé que sa saucisse était quand même encore bien dans les flammes et il se brûla donc le doigt. « Bouge ton cul. » fit-il en lui pinçant les hanches pour qu’elle se relève. Il posa sa branche sur un rocher et s’agenouilla face au lagon afin d’y plonger son doigt endolori. « Tu sais pourquoi le ciel est bleu ? » Attention, une nouvelle théorie à la Bleeker se préparait. « C’est Dieu qui a pris trop de viagra, tu sais la petite pilule bleue. Il a donc fait une infection et tout ce qui sort de ses fesses est bleu maintenant. Tu crois que tu regardes un firmament azur, reflet de la beauté de notre galaxie, la voie lactée recouvert d’un magnifique voile bleu … En fait, c’est les excréments infectés du Seigneur tout-puissant parce qu’il a voulu en avoir une plus grosse. » Finalement, sa théorie sur les prouts de mygales étaient peut-être moins dégueulasses. Il tourna la tête vers Diamantika, trop fier de ce qu’il venait de trouver.

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Vous voyez le mec tout le temps à te faire des reproches sur "faut pas jeter si, faut pas jeter ça, blablabla", le voilà qui ne suivait même pas ses propres conseils. « Tu craches la nourriture alors qu'il y a des gens qui ont du mal à se nourrir, DU GÂCHIS !. » Car au lieu de se contenter de manger les saucisses que tu fourrais dans sa bouche, il préférait plutôt les recracher. Bon au moins, s'il lui arrivait quelque chose derrière ces saucisses, il ne pourra pas remettre la faute sur toi. Donc ouai, là tu souriais plutôt que râler. Il pouffa de rire lorsque tu venais de lui complimenter son nez, c'est à croire qu'il supportait de moins en moins les compliments. Tu lui offrais une légère tape sur son front, c'était gratos alors pourquoi pas en profiter ?. « Carrément. T'es pas moche Bleeker, il serait peut-être temps que t'arrêtes de te dénigrer et que t'ouvres les yeux. Tu plais. » Et c'est cela qui te faisait peur en fait. Il plaisait énormément  et il était le seul à ne pas voir. Cody Bleeker toujours dans son monde à part, qui ne voyait rien, mais qui entendait tout. Anyway, trêve de compliments t'avais pas envie qu'il parte au quart de tour ou qu'il commence à avoir la grosse tête, soooo, lorsqu'il te pinça les hanches, tu te relevais rapidement pour te rasseoir sur le petit drap d'en face. « Ouai... Mais vas-y déballe. » T'avais pas le choix, toujours. Sayez, il était repartit le mec. Tu terminais de manger tes saucisses et tu t'allongeais en fixant le ciel ET... en l'écoutant, toujours pas le choix. « J'crois que je ne verrais plus jamais le ciel de la même manière, grâce à toi. » Étant donné qu'il était quand même un peu loin, tu haussais un petit peu de la voix accompagnée d'un rire. « T'as encore d'autres trucs à m'apprendre ?. » Autant qu'il déballe tout, puisqu'il semblait bien lancé ce soir. Tu faisais même semblant de bâiller en te mettant la main devant la bouche. Pas que ce n'était pas intéressant, mais si un peu quand même. Du coup, tu te tournais sur le côté en fixant les flammes et qui sait, t'allais peut-être finir par t'endormir pour de vrai et même qu'au réveil, tu risquais de le trouver en plein discours dans son sommeil.

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Du gâchis du gâchis du gâchis eeeeuuuuuuh c’est bon, si Cody mettait sa saucisse dans la bouche de Diamantika, elle cracherait aussi. Bon OK, c’est pas la même chose, le diamètre de celle de Bleeker était supérieur. Donc bon, il se contenta de rouler des yeux quand madame l’écolo du dimanche l’engueula. Et puis après, elle l’engueula parce qu’il se dénigrait. Mmh. Non, il ne se dénigrait pas, il savait très bien qu’il n’avait pas le physique d’un apollon et que si on vendait Cody Bleeker au kilo on toucherait des millions. Peu de femmes cherchaient à déceler ce qui se cachaient derrière les blagues pipi caca et son addiction pour les beignets au crabe. Il savait aussi qu’il n’inspirait pas l’amour, qu’il inspirait le bon enfant, qu’il y avait un nombre assez faible de femmes qui le voyaient comme le copain plutôt que le petit copain. Et il savait surtout que lui-même n’était pas le mec le plus démonstratif en amour et qu’il préférait le fuir quand il se présentait. Il était typiquement le genre de mec à penser que sa petite amie serait forcément sa meilleure amie avant tout, à la différence qu’il pourrait lui toucher les boobs sans que ça soit ambigu. Alors non, ce n’est pas qu’il se dénigrait, et c’est pas qu’il doutait qu’il pouvait plaire à des personnes, il commençait justement à trop bien se connaître pour savoir qu’il avait plein de choses à offrir à une fille. Seulement, ce n’était pas les choses qu’on attend traditionnellement d’un amoureux. Et Diamantika le comprenait. Enfin, il espérait qu’elle le comprenait. Bref, il passa sur sa philosophie de la vie et enchaîna avec le caca bleu de Dieu. C’était plus intéressant. « Non, je pense que tu sais tout le reste. » Il revint près du feu et s’assit sur une petite bûche, jetant un coup d’œil à Diamantika au travers des flammes. « Déjà fatiguée ? Tu veux dormir peut-être ? » Faut dire qu’ils avaient eu une sacrée journée quand même. Mais Cody ne pensait pas qu’elle sombrerait si vite dans les bras de Morphée.

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Cody redescendait enfin sur terre, pas que sa planète n'était pas intéressante, bien au contraire, t'aimais bien la visiter de temps en temps, mais vu que vous ne parliez pas vraiment la même langue déjà, tu avais du mal à le suivre lorsqu'il commençait à délirer et là, dieu qu'il délirait complètement. S'en était même arrivée au caca de Dieu et t'espérais que le tout puissant là-haut, ne soit pas en train de l'écouter et se vexer. T'avais pas tellement envie de recevoir la visite de la foudre vous m'voyez. Et de plus, tu n'étais pour rien toi là-dedans si ce mec était sacrément tordu et totalement fou. Monsieur croisa ton regard à travers les flammes et te posa une petite question. Si t'étais fatiguée ? Non pas le moindre du monde, mais t'avais pas passé une journée de tout repos, also. Cody t'avait crié dessus, il t'avait envoyé chier, tu t'étais perdue, tu t'étais prise un coup au cul à cause d'un caillou, prise un tronc d'arbre en plein visage, une oreille mordue par une espèce en voie de disparition appelée Codycanibale, quelques mèches de cheveux arrachées et ensuite crachées au visage, une fausse peur bleue de serpent et de lianes et quoi encore ? Un Cody qui disjoncte totalement en racontant que dalle, ni queue ni tête, la mouiseeee total. Soooooooo, c'est évident que cette journée ne passera pas dans les plus mémorables. Quoi que du moment que tu la passais avec lui, elle restait mémorable. Mais tout de même, faut pas pousser le bouchon un peu trop loin quoi, ce n'était clairement pas ta préférée. Tu plongeais ton regard dans le sien quelques secondes avant de faire un semblant de soupir. « Yep, bonne nuit Cody. » Ouai ouai bonne nuit Cody. Et hop ! Tu te retournais sur le côté en donnant dos et en fermant les yeux. Là encore t'avais envie de rire, mais tu te retenais quelques secondes histoire de lui faire comprendre qu'il pourrait au moins vous accorder un peu de temps. Puis, tu levais un doigt vers le ciel, toujours de dos. « Regarde bien les étoiles, ce soir on voit mieux la grande ourse. » Dis-tu en laissant ton bras retomber contre ton corps. « Je l'ai remarqué pendant que tu parlais, parlais, parlais, parlais... » Tu te retournais face à lui en riant et en continuant de répéter le mot "parlais" jusqu'à ce qu'il s'évapore petit à petit dans les airs. Néanmoins, tu te poussais un peu pour lui faire une petite place. « Viens-là champion. » Murmurais-tu en tapotant doucement la place que tu lui offrais. « J'aimerais plutôt entendre l'histoire de Cody Bleeker, je suis certaine qu'elle est plus intéressante que l'histoire du caca de Dieu devenu le ciel bleu. » Puis t'avais envie de l'avoir juste dans tes bras, t'endormir dans ses bras quoi, t'endormir en l'écoutant te raconter son histoire. Il ne t'avait jamais parlé de son père en plus.

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Mmmf. C’était dommage que Diamantika veuille déjà aller se coucher. C’est qu’ils avaient tellement de choses à faire, genre escalader la cascade en faisant le remake du Roi Lion et chanter ’l’amour brille soouuuus les étoileuuuuh’ comme s’ils faisaient une comédie musicale. Sinon, ils pouvaient aussi pêcher, Cody était certain qu’avec un peu de génie – un peu de lui quoi – ils trouveraient un moyen d’inventer un genre de ligne qui appâterait les poissons. Enfin tellement de possibilitééééés, mais Diamantika préférait aller se coucher. OK. Il haussa les épaules et répliqua ; « Bonne nuit. » Tout simplement. Il n’allait pas l’empêcher de dormir, t’façon il savait que cette fille n’était pas super intéressante donc ça ne le surprenait pas le moins du monde qu’elle décide de se coucher à l’heure des poules. Cody se leva donc, réfléchissant déjà à une activité qui pourrait l’occuper. « Mh, ça fait un moment que j’ai arrêté de regarder les étoiles. » En fait, les étoiles, c’était le truc de Joan. Elle croyait en un autre monde, une planète jumelle et chaque fois qu’elle observait le ciel étoilé, elle se disait que dans une autre galaxie, sa jumelle faisait la même chose. Ainsi, d’une certaine manière, elles se regardaient sans le savoir, comme face à un miroir sans tain. Joan fabulait beaucoup, mais il tenait d’elle sa capacité à croire à tout, même les choses les plus incroyables. Maintenant, il s’efforçait de ne pas avoir trop d’intérêt pour les étoiles, parce que ça lui rappelait son ex. « Désolé de faire la conversation. C’est sûr que si on comptait sur toi … » s’esclaffa-t-il avant de lorgner sur la place qu’elle lui montrer. Enfin, ce n’était pas le plus dérangeant, c’est qu’elle demande son histoire. Son histoire, euuuuh ? Bref, il ne fit pas le difficile et se coucha près d’elle, sur le dos, pliant son bras derrière sa tête en guise d’oreiller. « Hier je suis allé à Havasu, j’ai mangé une glace et j’ai fait croire à la serveuse que je faisais une allergie au lactose pour partir sans payer et ça a marché. Avant-hier, j’ai mis du poil à gratter dans le sac de couchage de Devyn. Je sais pas pourquoi, je pensais juste que ce serait drôle. Et c’était drôle. Ce matin j’ai construit une tranchée devant ma tente pour faire une gouttière et que l’eau s’écoule bien sans aller sur le tapis de ma tente. Puis j’ai réalisé qu’il ne pleuvait pas en Arizona et que j’avais perdu deux heures de ma vie pour rien. Enfin voilà mon histoire. » Ben quoi, il n’avait rien d’autres à raconter, ses journées ne sont pas des plus passionnantes en ce moment.

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Là, il t'avait vexé, tellement vexé que lorsque qu'il vint s'allonger à tes côtés, tu lui pinçais son gros bide. Bah quoi ! Si t'étais pas aussi intéressante, il n'aurait pas dû accepter que vous sauviez Coka. Il aurait dû refuser et aller voir ailleurs et puis c'est tout. Ouai, t'étais trop vexée là. Même que tu te facepalm toute seule lorsqu'il te raconta sa journée. Déjà, pauvre Devyn, parce que t'aimerais pas être à sa place, quoi que... Cody te faisait subir bien pire, il t'avait quand même craché au visage et ce n'était pas sympa. Mais bon, t'avais fermé les yeux parce que tu étais habituée à tout ça. Cependant, t'avais demandé à connaître son histoire, pas sa journée. Qu'est-ce qu'il n'avait pas compris le mec ?. « J'suis franchement désolé pour Devyn, j'crois que je comprends ce qu'il doit endurer. Et je crois que j'irai le voir un de ses quatre pour qu'on puisse casser tous les deux, du sucre dans ton dos. Tellement que, tu vas avoir les oreilles qui sonnent toute la journée. » T'esquissais un sourire tandis que tu te collais à lui en caressant son torse et en faisant de petits cercles avec ses poils -de gorille-. « Aussi sympa était ta journée, ce n'est réellement pas ce que j'ai demandé. » Tu penchais la tête vers lui en capturant ses brunets. « Tu ne parles jamais de ton père, j'ai l'impression que t'as jamais eu de père en fait. » Tous les Bleeker's que tu connaissais s'arrêtaient à sa fille, sa mère et Joan sa pseudo femme. VDM. Donc ouai, t'avais fini par te demander pourquoi il ne parlait jamais de son père. Tu te demandais si papa Bleeker était vivant ou mort, s'il était aussi fou que Cody et sa mère. Oui oui tu te rappelais encore du repas avec sa mère ein, cela restera ancré à tout jamais. « Et si tu me dis un truc que j'sais pas encore de toi, je ferai à chaque révélation, ce que tu voudras. Quitte à sauter toute seule du haut des cascades. » Et tu voulais savoir tout ça parce que tu tenais réellement à lui. Savoir ce qui avait marqué son enfance, ce qui a marqué sa vie, ses craintes etc... Car même Cody avait une faille. Il avait aussi une carapace et tu avais su la traverser tout comme il a su traverser la tienne pour connaître enfin la vraie toi.

© flappy bird.