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Indiana Cody et Dia l'exploratrice
Coka forever and ever
Et ben voilààààà, Diamantika jouait à la bouchère et faisait du boudin. Ça confirmait au moins son âge mental, même si Cody hésitait à le descendre à deux ans à présent. Bon allez, soyons sympa. Deux ans et demi. Y a juste qu’au bout d’un moment, il fallait que tous les deux se remettent en question. Cody n’était pas au summum de la maturité, mais il réclamait son petit espace personnel. Ils avaient marché des heures et des heures, il n’allait pas s’excuser d’avoir envie de se reposer avant de profiter de cet oasis dans ce cadre exceptionnel. Diamantika, c’était la pile électrique. Elle voulait tout et tout de suite, ce qui ne convenait pas au Canadien qu’il ne fallait pas presser. Naturellement, il lui cracha à la figure son âge mental, ce qui lui déplut. « Je voulais de la compagnie. » Il n’allait pas lui mentir, elle n’était pas son premier choix pour venir ici. Il avait proposé à tous ses potes avant de dévier sur elle, mais il ne s’était pas dit ’tiens comme elle est folle amoureuse j’vais profiter d’elle’. Y a quand même une limite à la connerie, même chez Cody Bleeker. Et donc, après un ’t’es pire que les autres’, elle reprit ses affaires et décida de prendre le large, enfin le désert. Elle était un peu con con parce qu’elle ne connaissait sûrement pas le chemin retour, mais ça n’avait pas l’air de la déranger. Le jeune homme termina un biscuit avant de descendre de son rocher, mimant d’attraper des branches de bois. Il s’écria, pour que Diamantika l’entende ; « Je vais faire un feu de bois par ici, comme ça si tu ne retrouves pas ton chemin tu n’auras qu’à suivre la fumée. » Il laissa tomber tous ses bâtons entre quelques rochers, histoire d’y constituer un foyer. « J’vais faire un code. Fumée blanche, tu peux venir. Fumée noire, je fais du nudisme donc interdiction d’entrer. » Et il pouffa de rire. Ouais, il la trouvait ridicule à faire son aventurière à deux francs six sous alors qu’elle ne serait pas foutue de rentrer jusqu’au camping seule. En tout cas, pas vivante. Elle n’était pas à l’abri de rencontrer des araignées, des mygales, des scorpions et peut-être même quelques coyotes. Il s’empressa d’ajouter, tant qu’elle n’était pas trop loin et qu’elle pouvait entendre ; « Et j’espère que tu ne croiseras pas un autre serpent en plastique ! ça court les canyons ces saloperies. » Ahahaha, ça l’avait trop fait rire ce moment. Sur ce, il retourna sur son rocher près du lagon pour sortir ses allumettes. Bon, elles étaient toutes trempées donc il les mit sagement à sécher au soleil. Au moins, lui, il avait de quoi survivre dans cet environnement hostile. © flappy bird.
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