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KENYA ▬ This summer is gonna hurt like a motherf*cker

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"Sans rancune ouais." Je restais sur le lit quand elle partait pour ranger les affaires. Je lui en voulais pas non, j'étais juste en colère contre moi-même, je n'arrivais pas à gérer toute la pression qui arrivait, c'était dur surtout qu'avec le fait qu'on essaye éventuellement de faire un bébé bien ça rajoutait encore plus de pression, tant que je n'aurais pas fais les tests, je serais sur la défensive. Allongé sur le lit, je prenais le boxer au bout du lit pour l'enfiler, quelque chose me disait que les vacances qu'on allait passer ici ne serait pas si formidable, suffisait de voir le voisin pervers qu'on avait déjà sans compter le chalet qui n'était pas très sain au vu de la moisissure que je voyais dans un coin de la pièce. J'aurais à la limite préféré passer du temps en Russie avec Igor plutôt qu'ici. Arf, j'étais juste de mauvaise humeur, je sais pas, je déprimais un peu surement à cause de notre retour post-Angleterre, mon pays me manquait, même au bout de 3 jours de séjour il m'arrivait d'avoir le blues alors imaginer au bout de 8 jours, j'étais au fond du trou.
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Je soupirais en me levant, enfilant mes sous vêtements ainsi que mon haut qui était dans la chambre pour aller chercher nos valises qui étaient restés dans le salon. Je tirais en y mettant toutes mes forces la valise de Kenny dans la chambre pour mettre ses affaires dans le grand dressing qu'il y avait. Bébé, j'arrive pas a tirer ma valise dis-je en étant retourné dans le salon. Je penchais la tête en arrière pour le regarder en me laissant tomber par terre comme une petite fille en soufflant, les jambes écartés autour de la valise. Je me laissais tomber par terre en soupirant, ramenant mes cheveux dans un chignon détaché que j'avais attaché avec un foulard Kenny ?!!! Tu fais quoi ??? T'es aux toilettes ? criais-je dans notre chalet à la recherche de mon mari qui était censé m'aider pour ranger les affaires. Je regardais l'heure sur ma montre, nous avions rendez vous cet après midi chez le médecin et ça serait bien que nous aillons terminés de ranger nos affaires et que nous mangions aussi à moins que nous prenions quelque chose sur la route Babe, je me demandais, on mange ici ou on prend quelque chose sur la route ?


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"Anya était dans le salon, vu ses cries de désespoir total je crois qu'elle avait besoin de moi pour porter la valise seulement je jugeais bon de ne pas venir, souriant car je l'imaginais parfaitement là, la tirer comme une folle sans la faire bouger. "nan !" criais-je à mon tour. "Je suis pas toujours au toilette." Je sais pas pourquoi elle s'obstinait à me dire ça fallait qu'elle cesse on dirait que je passais ma vie sur le trône à l'écouter. Cet après-midi on avait rendez-vous chez le médecin, à ce que j'avais pu comprendre je passerais le fameux test ainsi qu'un questionnaire, ça me rendait si anxieux que j'avais l'appétit coupé moi qui adorait manger, je n'avais même pas touché aux bonbons qui étaient dans notre jet preuve de mon état. "On prend un truc sur la route." Je m'étais enfin levé, Anya était assise par terre, les jambes écartées, le regard posé sur la valise, elle me rappelait un peu Alessia quand elle était résignée c'était si mignon que j'avais l'impression d'être un super héro quand je bougeais la valise sans trop de difficultés. "On va bientôt partir j'ai même pas vu l'heure." Dans 2 heures on avait rendez-vous, je savais pas trop ou c'était donc j'aimais partir tôt pour me retrouver. "Tu restes comme ça ou pas?" Je prenais mes affaires au sol rapidement pour les enfiler.
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Je sais mais quand t'es nerveux ... je ne disais rien de plus, tout en essayant de tirer cette foutue valise et encore il y en avait une autre que Kenny n'avait pas prise dans le coffre de la voiture. Je m'étais laissé tomber au sol, la valise entre mes jambes, complètement désespéré. Monsieur ne venait pas m'aider, alors je restais assise par terre, le regard rivé sur la valise, comme si je pouvais la faire bouger par télépathie, peut être que si je me concentre vraiment ça va fonctionner non ? D' ailleurs, elle se soulevait non ? Oui mais c'est Kenny qui le faisait. Je levais les yeux vers lui, avec un petit sourire, tendant ma main vers la sienne comme pour lui demander de m'aider à me relever aussi. D'accord je déposais un baiser sur sa joue lorsqu'il m'aidait à me lever. Je peux y aller comme ça tu crois ? dis-je en baissant ma tête, remarquant qu'il me manquait mon short Oui enfin tu m'as comprise, avec mon short j'entend bien d'ailleurs, je le cherchais du regard, le retrouvant sur le comptoir. Je l'enfilais, tout en sautillant sur place. Tu conduis ou je conduis ?

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La valise était pas si compliqué que ça à porter, Anya avait pas trop de force ou alors elle voulait que je vienne, je la roulais sur le parquet jusqu'à la chambre laissant la mienne dans l'entrée, j'irais la chercher ce soir en rentrant. "Allez viens là toi." Dis-je en prenant sa main pour la redresser sur ses pieds. "Euh…" Je regardais sa tenue après la question que je lui avais posée, c'était un piège? Je sais pas dans le doute, je crois que je l'enfermerais car si à un moment donner de sa vie elle pensait à sortir comme ça je crois qu'elle n'avait pas conscience de la folie meurtrière qui allait s'emparer de moi. "Non j'avais pas compris tu sais avec toi plus rien ne me choque." Riais-je en la regardant partir enfiler son short. "Toi je dois appeler ma mère pour qu'elle pense bien à accompagner Alessia en Russie, elle est trop capable de faire la fille qui oublie rien que pour la garder avec elle." Pour une fois que les beaux-parents d'Anya allait l'avoir pour eux tout seul ma mère allait faire la chieuse, je la connaissais, elle avait déjà embêter pomme à une époque avec Cora alors là je crois qu'Alessia passerait aussi par cette case. "J'ai les clés du chalet et de voiture, si tu es prête on y va." Je mettais mes baskets à l'entré, près je prenais une grosse inspiration, je crois que je n'avais jamais été si nerveux que ça.
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J'enfilais mon short resté sur le comptoir de la cuisine tout en écoutant Kenny me dire que sa mère allait faire semblant d'oublier d'amener Alessia à mes parents. ça va elle va pas oublier ce genre de chose quand même, de toute manière, connaissant mes parents, ils vont pas la laisser faire, en plus ils supportent pas ta mère dis-je en haussant une épaule, disons que j'étais comme mes parents, traits pour traits. la dernière fois, elle draguait mon père certes, mon père était un bel homme, mais tout même (aa) ce n'est pas le genre de chose à faire et pour tout avouer, la mère de Kenny n'arrivait pas à la cheville de la mienne, c'est dans les gênes que voulez-vous (aa) Peut-être que ça serait mieux que ma mère envoi Olga chercher Ale Olga avait été ma nourrice à moi, elle était parfaite et j'aimais beaucoup cette femme, c'était une seconde mère pour moi, enfin, elle avait été comme ma mère, c'est elle qui avait été "douce". C'est bon ... je suis prête dis-je en enfilant des petites basket à mon tour. Je sautais dans la Ferrari décapotable que monsieur avait loué. On s'arrêtera dans un magasin pour prendre quelques .. petites choses parce que je pourrais pas rester deux mois dans un truc comme ça .. .puis faut prendre de la crème solaire, je l'ai oublié et tu prends vite des coups de soleil je baissais mes lunettes de soleil.
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Ils ne supportaient pas ma mère? Je la regardais en mode t'es sérieuse de dire ça? En même temps, ma mère n'appréciait pas ma belle-mère alors je pouvais me dire on était quitte seulement j'étais un fils à maman, la défendre c'était mon rôle. "On va dire que c'est réciproque ma mère non plus n'apprécie pas la tienne." Dis-je en haussant les épaules. "Pardon? Ma mère drague pas ton père, elle est juste cordiale et aimable c'est tout." Oula je m'enflammais un peu en même temps on me disait pas ce genre de chose, ma mère était une femme respectable qui ne draguait pas Igor parce qu'elle avait été victime d'infidélité, elle savait que ça ne se faisait pas. Croisant les bras, je parlais à peine, murmurant mes réponses, elle me cherchait Anya je comprenais pas pourquoi, ne se rendait elle pas compte que j'étais déjà sur les nerfs à cause du rendez-vous? "On y va." Dis-je en laissant Anya prendre le volant. "Au retour alors, on a pas le temps." Je mettais aussi mes lunettes de soleil, Anya était contente de conduire, elle avait vraiment l'air de se plaire au volant de cette superbe décapotable. Je lançais le GPS pendant qu'elle sortait de l'endroit ou notre chalet se situait tandis que mon pied tapait nerveusement sur le sol, quel poisse cette maladie, même guérit, elle m'empêchait de vivre normalement.
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Ta mère n'apprécie pas la mienne ? Bon dieu quelle hypocrite alors avec ses " Oh ma chère Irina par ci, ma chère Irina par là " et ma mère est une femme très charmante, mon père j'aurais compris mais ma mère Kenny ... dis-je en levant les yeux au ciel. Alors là tu te fourre le doigt dans l'oeil, je l'ai vu la dernière fois. Avec ses grand décolleté vas'y que je joue avec mes cheveux, que je rigole pour rien elle doit être dans une certaine période ... enfin tu vois ce que je veux dire , puis arrêtes de t'énerver comme ça, un vrai fils à maman, va falloir que tu sortes de ses jupes un peu dis-je en sautant dans la voiture, m'appuyant contre le rebord avec ma main. Kenny me laissait prendre le volant à mon plus grand désespoir. Je n'avais pas envie de conduire, j'avais envie de profiter de l'Arizona, étalant mes longues jambes sur le bord de la fenêtre, laissant mes cheveux au vent pour profiter du soleil ... mais non. Alors je faisais glisser mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez, attendant que monsieur prenne place N'empêches t'imagines, si ta mère se la faisait avec mon père, ça serait vraiment étrange pour nous parce que ça voudrait dire qu'on serait ...quoi demi frère/demi soeur ? heureusement que mon père était fou amoureux de ma mère, qu'ils étaient beaux tous les deux, malgré le fait qu'ils ne se montrent pas autant d'affection que certain couple c'était des petites gestes discrets qui les caractérisé Une main tendue pour sortir de la voiture, une porte tenue, des regards en biais, de l'aide pour attacher un collier, un bracelet , une aide pour mettre un manteau ... Huum d'accord ... Il était 13h30, j'avais faim moi d'ailleurs mon ventre faisait des bonds dans mon estomac, mais puisque monsieur nous disait qu'on avait pas le temps, surement n'avait-il pas faim lui. Je roulais, encore et encore, posant ma main sur sa cuisse que je voyais sautiller sous l'impulsion de son pied. Je lui mettais un peu de musique aussi, pour le détendre. Nous parlions de tout et de rien, évitant avec soin le sujet jusqu'à ce que nous arrivions à l'adresse. Voilà voilà ... allez bébé, ça va bien se passer
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"Excuse-moi?" dis-je en la regardant fixement. "T'es entrain de dire que ma mère est en chaleur comme une chienne?" J'en revenais pas, elle me manquait tellement de respect, femme ou pas femme, amoureux comme un malade ou non je n'acceptais pas ça de sa part. "Ne t'avise plus de dire ce genre de chose Anya, je te jure ne le fais plus." C'était une sorte de menace oui bien sur je crois que j'étais dans mon rôle de défendre ma mère déjà puis je sais pas y avait des limites à ne pas dépasser, là elle avait complètement changé. Je répondais plus à rien, encore moins à sa question de demi-sœur ou frère, j'en avais rien à faire, elle se devait de s'excuser déjà puis en plus j'étais tellement nerveux que je pouvais encore partir sous le coup de la colère laissant mes mots dépassés mes pensées violemment. Le trajet se déroulait quand même bien vers la fin, on parlait un peu plus, j'étais sur les nerfs comme à notre départ, rien ne changeait mais je faisais des efforts pour ne pas paraitre trop désagréable. "Ouais ça va bien se passer." Ma plus grande peur c'est qu'elle se dise que le rêve d'éventuel d'avoir un autre bébé s'éloigne, qu'elle ne me voit plus vraiment comme un homme aussi face à mon incapacité de lui faire des enfants puis surtout ne pas avoir cette famille nombreuse que j'aurais aimé. Moi, Anya, entouré de deux ou trois enfants, des petites têtes blondes filles ou garçons peu importe du moment qu'ils étaient heureux, qu'ils portaient nos gênes ça m'allait. Je sortais de la voiture, Anya pas très loin de moi, je venais lui prendre la main alors qu'on rentrait dans la clinique privée, je me déclarais à l'accueil et rapidement une femme se chargeait de nous, nous accompagnant à l'étage puis dans un petit salon privé le temps d'attendre le médecin. "Tu es heureuse avec juste Alessia et moi?" En gros tu m'en voudrais si je peux pas t'en faire un autre de bébé?
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Pourquoi, une femme qui essaye de séduire un homme est une chienne en chaleur ? Donc, tu me voyais comme ça ? Comme une chienne en chaleur ? lui demandais-je en arquant un sourcil, c'était quoi son délire ? Sinon quoi Kenny ? J'ai rien dit de mal, ta mère c'est une femme comme une autre, tu crois quoi, qu'elle a pas de vagin ? Qu'elle a pas de désir ? Qu'elle pas de besoin ? bon, peut être que je poussais, mais sa mère était un être humain comme un autre point. Comme lui et moi Tu crois que t'es arrivé comment ? Dans un chou ? L'opération du saint esprit, ou peut être la cygogne ? je secouais un peu la tête, alala, j'avais épousé un fils à maman. Bon dieu ! Le trajet terminait bien finalement, nous arrivions aux abords de la clinique privée et Kenny me prenait la main pour entrer. Je la lui serrais doucement, il avait la main moite d'ailleurs, signe de nervosité et quand bien même je n'aimais pas ça, je la gardais dans la mienne, ah l'amouuuuuuuuuuur. Nous attendions dans un salon privé, je regardais tout autour de moi jusqu'à ce qu'il me demande si j'étais heureuse avec lui et Alessia. Bien sûr que oui je suis heureuse mais on va avoir d'autre enfant Kenny, je le sais je tapotais sa main avec un petit sourire, jusqu'à ce qu'un médecin arrive. Il nous prenait dans son bureau, expliquant à Kenny ce qu'il devait faire, une poignée de main avant d'entrer dans la petite cabine, il fait bien de le faire avant (aa) et j'allais m'asseoir en face, regardant d'autre homme entrer dans les autres cabines, dis donc, je ne pensais pas qu'il y aurait tant de personne
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