Underwater (Brynn)

« Non non, c’est pas du plotage, c’est un déshabillage si tu veux mais un plotage… » Si elle voulait être tatillonne j’allais l’être aussi et j’allais lui montrer ce que c’était qu’un plotage dans les règles de l’art elle allait voir. « T’es sérieuse tu veux quitter la Cabot ? » C’est qu’entre les boutades, les piques, les taquineries, j’étais un peu perdu pour repérer le vrai du faux quoi… Mais Brynn qui n’était plus à la Cabot ??? Déjà quand Elia était partie ça m’avait fait bizarre. « Attends mais si toutes les jolies filles quittent les roses ça va plus du tout… » Oui je venais d’insinuer qu’elle était jolie, mais après l’avoir comparée à l’orang-outang ou insinuer qu’elle était qu’une poilue aux petits seins, il fallait bien que je rattrape. « Ton expérience de VP s’est mal passée ? » demandai-je avec un peu de sérieux pour une fois. Avant de repartir dans une toute autre attitude, lui jetant son soutien gorge pour qu’elle le renfile. Sa robe était trop transparente, ça me troublait. Mais la demoiselle l’interpréta autrement, pensant que ça signifiait que je n’aimais pas son corps. « Bah en fait, j’ai pas assez bien vu quand t’es sortie de l’eau tout à l’heure, je peux pas vraiment dire si j’aime ou pas… Si tu veux recommencer, je te dirais ce que j’en pense… » On pouvait toujours tenter… Enfin, il valait mieux pas un nouveau strip tease de Brynn, j’avais déjà été suffisamment émoustillé par le premier, même si maintenant que j'étais calmé je faisais le malin. D’ailleurs, j’étais tellement troublé que je finis par me ramasser dans la gadoue sous le rire de la blondinette que je barbouillais de boue du bout des doigts. La mission commando sembla plaire à la jeune femme, qui se dit alors parée pour une attaque de zombie. Mon rire résonna en la voyant s’emparer d’un bout de bois et s’approcher de moi pour faire style qu’elle me l’enfonçait en plein cœur. Mon regard croisa le sien et je corrigeai : « Tu connais pas bien tes classiques blondie. Ca c’est pour les vampires… Les zombies ça ne les tue pas un pieu dans le coeur. Tu vois, si j’étais zombie là, je serais pas HS du tout, je pourrais faire ça par exemple... » Et illustrant ce qu’un vilain zombie ferait, ma main s’empara de son poignet, éloignant son –arme- de mon torse. L’un de mes pieds glissa derrière son mollet pour lui faire un croche pate alors que ma main libre s’était glissée derrière son dos pour amortir sa chute alors que je la faisais tomber par terre. Je montai alors à califourchon sur elle, m’en fichant de la boue dont j’étais recouvert et qui allait donc peinturer sa robe blanche. Je me penchai sur elle, ma bouche alla jusqu’à son oreille que je mordillais tel un zombie affamé en criant « Je suis Cannibale » avant de me mettre à la chatouiller, laissant un peu traîner mes mains ça et là au passage. Je me calmais finalement, me redressant pour conclure : « Faut arrêter de regarder Buffy et te mettre à the walking dead ma petite, sinon tu vas pas t’en sortir face aux rodeurs. » Et j’ajoutai malicieusement : « Et là, à la rigueur, tu peux parler de plotage. »

Comme d'habitude monsieur jouait sur les mots, et tu reconnaissais bien là un maniaque du dictionnaire que devait certainement être le jeune homme. Tu roulais une énième fois les yeux au ciel n'ayant pas d'autres arguments à lui soumettre. C'est alors là que tu lui confiais ton envie de peut-être quitter la maison des roses, ce n'était pas vraiment quelque chose de défini mais plus une idée en l'air qui te traversait l'esprit depuis quelque temps. Ne voulant définitivement pas prendre cette décision à la légère, tu prenais tout ton temps pour réfléchir même si au fond tu savais que tu ne franchirais jamais vraiment le pas. "Je ne sais pas peut-être, genre pas maintenant hein mais à la rentrée.." répondis-tu songeuse, un peu ailleurs. Toutes les bonnes choses avaient une fin non? "Ouai je sais qu'on a eu pas mal de départ ces derniers temps, c'est moche mais bon on ne peut pas y faire grand chose...pas spécialement mais j'pense juste que j'en ai marre d'la compétition tu vois?" commençais-tu à expliquer alors que tu arborais une petite moue dubitative, plissant le nez. Bref c'est encore là que la conversation dévia vers des sous entendus quelque peu sexuel, et après Priape voulait te faire croire qu'il n'était pas un pervers psychopathe? "Nan mais rêve pas tu n'es pas dans une boite de strip tease hein." Tu lui donnais un petit coup de coude dans les cotes, parce que uno tu étais une princesse et qu'on t'avait bien mieux élevé que ça, puis si monsieur avait une si bonne mémoire comme il le prétendait tu n'avais pas besoin de refaire ton petit numéro. Un peu de dignité tout de même. Par contre concernant ta petite confusion entre zombie et vampire, là ça craignait pas mal. Shame on you, tu ne savais plus vraiment où te mettre, tes joues prenant une jolie teinte rosé. Il n'en fallu pas plus à Zacharias pour profiter de l'instant, te désarmant et te prenant par surprise il te fit un croche patte pour te retrouver en douceur sur le sol. Tu n'avais même pas eu le temps de comprendre ce qui se passait sous tes yeux que Priape était déjà à califourchon sur toi. C'est que c'était un rapide le monsieur. Il alla même jusqu'à te mordiller l'oreille en mode je fais comme chez moi, y laissant une trace bien baveuse. Stupéfaite tu l'observais avec de grands yeux ronds incapable de souffler un mot. " Beeeerk mais t'es dégueeeu. Et nianiania je suis fatigué d'abord puis c'est pareil ce sont des êtres qui réssucitent après leurs morts." ripostas-tu n'appréciant pas passer pour une inculte, enfin passer pour une blonde quoi. Tu lui lançais même un petit regard boudeur qui en disait long. Tu te serais bien dandiné pour sortir de là, tel un petit poisson, mais tu ne fis rien. La promiscuité entre vos deux corps te mettaient quelque peu mal à l'aise, n'étant pas indifférente à ses charmes, et le jaune souligna bien le problème. "Mais arrête de me peloter , j'suis pas une poupée gonflable ou j'sais pas quoi." dis-tu en posant tes deux mains sur son torse dans un vague espoir de le repousser, mais malgré tes petites forces sont corps ne bougeait pas d'un centimètre. "Bon si tu pouvais arrêter de mater mes nénés et enlever tes fesses de moi ça m'aiderait pas mal, surtout que j'sens un truc louche." mentais-tu dans l'espoir que monsieur te remette debout. Bon à tous les coups il allait faire son chieur en mode non ou demander quelque chose en échange, mais tu tentais quand même.

Spoiler:

Brynn confirma qu’elle l’envisageait vraiment : quitter la Cabot House. Waw, ça me faisait un peu bizarre, je trouvais qu’elles formaient un beau duo avec la présidente, mais c’était comme ça, il y avait un turn over constant au sein des confréries. La preuve, nous, l’année prochaine, il nous faudrait compter sans Jasper alors… «Oui je vois bien… Enfin, si l’envie te prend de rejoindre la dunster, je me ferais un plaisir de te bizuter.» plaisantai-je en lui tirant la langue, histoire d’apporter un peu de légèreté à notre conversation qui commençait presque à devenir trop sérieuse. Enfin, ça ne dura pas bien longtemps, je faisais bien vite allusion à un nouveau strip de Brynn qui refusa sur le champ. « Fallait bien que j’essaie hein… » me défendis-je alors que le coude de la jeune femme venait s’enfoncer dans mes côtes. Puis, un petit rappel sur les grands classiques s’imposa : un vampire n’était pas un zombie. « Ok, ils ressuscitent peut être dans tous les cas, mais on ne les tue pas de la même façon… » rétorquai-je après ma petite démo-plaquage au sol-morsure d’oreille. « Ca te sauvera peut être la vie un jour. » J’avais bien profité de ce petit corps à corps cela dit, je le reconnaissais, pour la peloter, puisque de toute façon c’était ce qu’elle m’avait accusé d’avoir fait lorsqu’elle m’avait collé un coup de boule. Alors quitte à avoir mal au crâne, autant que ça soit mérité. « Je t’avais dit de remettre ton soutien gorge aussi… » Ce n’était pas ma faute moi si sa robe était toute transparente et si mon regard était irrésistiblement attiré vers sa poitrine. Brynn m’ordonna d’arrêter ça, posant ses mains sur mon torse pour me repousser, tout en insinuant qu’elle sentait un truc louche. « C’est surement une algue ça… » Oui les algues ça faisait gonfler les shorts de bain c’était bien connu. Je lui servis un petit sourire diabolique, resserrant mon emprise sur elle, ne bougeant pas d’un pouce : « J’obtiens quoi si je te libère ? »

Ce n'avait été qu'une pensée furtive, de simplement deux secondes, et pourtant cette dernière continuait à clignoter dans ta tête. Au fond tu savais que tu n'allais jamais franchir le pas, mais le dire à voix haute t'avait fait du bien. "J'aurais presque vraiment envie d'y aller juste pour voir ça." rigolais-tu avec un petit sourire moqueur qui insinuait des choses un peu plus trouble. Allez savoir pourquoi, même si ton coeur battait pour un autre, tu ressentais ce besoin de le draguer, de juste flirter, pour changer un peu, juste pour te prouver que tu étais encore capable de le faire. "Nianiania monsieur j'veux avoir raison." répondis-tu comme une gamine de mauvaise foie, au pire vous alliez apprendre à vous battre contre une toute nouvelle espèce les Vambies, ou Zompire, c'est moche dans les deux cas mais avec un peu d'imagination ça pouvait vraiment marcher. Spielberg si tu passes par là j'crois que j'tiens un truc. Bref tu te retrouvais sous lui, à sa merci, pour changer hein. Cela sentait claaairement le coup foireux et voilà qu'en plus monsieur t'accusait de tout, genre c'était de ta faute s'il était en train de te mater la poitrine? Tu l'observais avec une mine faussement offusqué, sainte nitouche. "Tout de suite la faute des autres, si genre tes yeux regardaient ailleurs d'abord, genre droit devant toi." Un petit rictus amusé se frayait un chemin jusqu'au bout de tes lèvres. "Si je t'offre ma reconnaissance éternelle c'est bon?" Tes yeux papillonnes dans l'espoir vain de l'amadouer. Tu tournes la tête sur la droite, puis sur la gauche dans la recherche de quelque chose qui pourrait peut-être te sortir de là mais rien. Tes sourcils se froncent, et de la voix la plus douce tu demande. "Bon tu veux quoi en échange? Nan parce que j'te connais depuis six secondes et je ne sais pas lire dans les pensées, du moins pas encore." Tu commençais sérieusement à ne plus sentir le reste de ton corps.

Ne perdant pas une occas’ de jouer les recruteurs pour Jasper et Alex, ou du moins pour les futurs dirigeants remplaçants qui prendraient leur place en septembre prochain à la tête des jaunes, je tâchais de recruter Brynn lui promettant un bizutage de folie. Elle me répondit alors avec un sourire équivoque. Mais, je ne me laissais pas glisser sur ce terrain là, même si un petit sourire amusé étira mes lèvres. Finalement, la bizuter pourrait devenir une vraie bonne idée, et puis j’avais réussi à la convaincre de se baigner dans un lac gadoueux avec moi en la provoquant, la technique pouvait peut être marcher une deuxième fois. « Tu serais pas à la hauteur… C’est pas concours de vernissage d’ongles de pieds et course de brushings pour intégrer la DH ma petite… » J’avais bien compris que quand on l’attaquait à coups de stéréotypes sur les roses, ça faisait mouche. « Tu serais jamais prise, je paris… » Provoque, provoque. Allez essaie de nous rejoindre Brynn, histoire qu’on s’amuse encore un peu plus toi et moi… Et puis, c’était toute son éducation qui était à refaire à cette petite : confondre vampires et zombies… Encore une qui avait du abuser de twilight quoi ! Plaquant la jeune femme pour une petite leçon de survie, je profitais un peu de ma positon et de mon ascendant sur elle, même si, de son coté, elle ne me semblait pas très vigoureuse dans ses protestations. Je marchandais sa liberté, elle finit par me promettre sa reconnaissance éternelle. « Non, ça je l’ai déjà car je t’ai sauvée la vie tout à l’heure… » lui rappelai-je avant de lui indiquer ce que je voulais : « Je veux que… tu postules pour rejoindre la dunster. » On venait d’en parler en plus alors... Bien sur, j’aurais pu demander bien d’autres choses à la blondinette, bien moins sages, surtout que là plaquée sous moi, ça pouvait m’inspirer facilement. Mais c’était le genre de demande qui m’aurait valu surement un nouveau coup de boule, et puis soyons honnête, si j’espérais obtenir une quelconque démonstration d’affection de la part de Brynn, j’aurais préféré que ça soit de son plein gré…

Tu ne savais vraiment pas pourquoi tu avais partagé cette pensée avec lui, alors qu'au final tu en avais parlé à presque personne à part Maxine. Peut-être parce que tu t'étais dit que  Priape n'allait être qu'un inconnu et que tu n'allais jamais le revoir, ou peut-être que tu te sentais tout simplement en confiance à ses cotés. Il faut dire qu'il t'avait presque sauvé la vie, ce genre de chose vous rapproche forcément. Tu soupirais, regrettant finalement de l'avoir fait, parce que le Dunster semblait vraiment vouloir que tu y ailles. Certes, même s'il y avait des esprits brillants dans ta famille tel que Salomée ou Haytam c'était loin d'être ton cas. Il faut dire que tu ne te sentais pas vraiment à l'aise entouré de livres, et la connaissance te donnait presque des allergies. Bon non peut-être pas hein, mais voilà. "NAMEHO J'SUIS PAS D'ACCORD. La cabot house c'est troop cool, et j'suis sur que tout ce que vous faites c'est de lire un dictionnaire avec une voix monotone et tout le monde s'endort, genre concours de sieste. Et bien sur que j'serais prise t'sais, j'suis pas n'importe qui comme fille j'suis capable de touuuut." dis-tu avec force n'aimant pas du tout qu'on touche à ta "famille", tombant par la même occasion dans le petit piège que te tendait Priape. Tu étais vraiment trop prévisible comme fille, et apparemment monsieur t'avait rapidement cerné même si tu étais trop aveugler par ses abdos d'acier pour t'en apercevoir. D'ailleurs de là où tu étais tu avais une belle vu sur ces derniers, maintenant que tu étais plaqué au sol. Tu retentais de gesticuler un peu dans tous les sens pensant que peut-être monsieur avait baissé sa garde, mais tout ce que tu sentais c'était le fait que ta robe blanche devenait de plus en plus verte. Serieux ça allait être le cauchemar pour laver tout ça, voire ça n'allait jamais partir. Bon au pire tu t'en racheterais une, il faut dire que tu avais pleins de sousou sur ton compte en banque digne d'un monopoly. Breeeef, quand Priape t'annonça qu'il voulait que tu viennes chez les Dunsters genre officiellement et tout et tout pour pouvoir te libérer tu le regardais avec des yeux ronds. Mais il était fou l'petit! "Sauver est peut-être un graaaand mot vu que techniquement je n'étais pas vraiment en danger....Puis nan pour la DH ce n'est pas contre toi, hein vous avez l'air sympa &tout &tout mais j'pourrais pas vivre parmi vous genre jamais." tentais-tu de dire avec une certaine diplomatie. "Puis c'est un peeeu trop demandé, je veux dire ça ne serait pas un deal équitable étant donné que toi tu as juste à bouger tes grosses fesses de moi tu vois?" ajoutais-tu dans l'espoir qu'il oubli à tout jamais cette idée. "Tu ne veux pas autre chose de moi? Geeenre que j'répète pas à ta keupine que tu as failli me faire du bouche à bouche? ou genre que j'te donne mon numéro? Que j'te fasse un bisous sur la joue?" Tu affichais tes petits yeux de merlan frit, prête à batailler bec et ongle.

Un rire franc s’échappa de mes lèvres alors que la réaction de la blondinette ne se fit pas attendre : virulente comme je pouvais m’y attendre. Le piège avait fonctionné à merveille. Elle vanta alors les mérites de sa maison, me servant à mon tour tout un tas de stéréotypes sur la DH, mais c’était de bonne guerre je l’avoue, je l’avais bien cherché. « On lit au moins dix pages d’encyclopédie tous les soirs, puis à chaque soirée dunster on organise un concours d’orthographe. Parfois on se fait même des soirées calcul mental, on se marre trop. » racontai-je en riant, avec autodérision. Puis lorsque finalement, je la maintenais plaquée sous moi, je tentais une nouvelle fois de la faire rejoindre nos rangs, en échange de sa libération. Elle refusa, peut être qu’en fait elle allait rester Cabot finalement, elle y avait l'air attachée à sa confrérie quand même. Elle me fit savoir que c’était trop demandé et me proposa alors d’autres possibilités. Ses suggestions firent s’élargir mon sourire et je repris la parole : « Et pourquoi pas un mélange des trois : ton numéro, un bisous, parce qu’en plus ça s’impose après que tu aies essayé de me fracasser le crâne… » J’avais encore mal, un peu de tendresse ne me ferait que du bien. « Et puis j’ai pas de copine, mais bien sûr si tu pouvais éviter de répéter tout ceci à mon ex, ça m’arrangerait… » Le but c’était de s’amuser, pas besoin d’aller narguer Talya avec tout cela. Je la libérai sur les termes de ce petit marché puis lui tendis la joue pour obtenir mon du. Mais au dernier moment, sans que la demoiselle ne l’ait vu venir, je tournai le visage vers elle et nos lèvres se rencontrèrent… Oui parce qu’en fait finalement, je trouvais qu’une bisette sur ma joue ce n’était pas assez cher payé pour les violences que j’avais enduré cette après midi, entre le coup de boule et sa tentative de m’enfoncer un pieu en plein cœur, je me devais bien de lui voler un baiser, c’était mérité.

C'était plutôt puérile de ta part de réagir comme ça aux propos du jeune homme, adoptant une attitude infantile, mais le dunster l'avait bien cherché. Si toi tu avais pris ses remarques au premier degré prête à lui lâcher ton venin en pleine figure, le jeune homme prenait la chose avec humour et légèreté. "Ouai l'éclate tooootale quoi." soulignais-tu avec une pointe de sarcasme dans la voix, prête à lui tirer la langue, mais te retrouvant bien trop vite à ton goût contre le sol. Priape semblait d'ailleurs beaucoup s'amuser, se délectant de la situation alors que tu étais incapable d'effectuer le moindre mouvement. Une lueur d'amusement dans ses yeux paraissaient te narguer, alors que tu lui proposais différentes solutions en échange d'une illusoire liberté. Tu fronçais les sourcils dubitative, car monsieur voulait bien évidemment tout prendre. Namého il s'était cru à la superette du coin? "Bon trèèèèès bien tu as gagné j'vais faire ça." Les mots semblaient t'écorcher la bouche, n'aimant tout simplement pas perdre. "Pour mon numéro j'espère que tu as une bonne mémoire parce que j'ai rien pour écrire, alors c'est le 456-076-1056." expliquais-tu tout en soufflant des mèches rebelles de ton visage. Voila tu venais de compléter la première partie du marché, ne te restant plus qu'à achever la dernière, la plus intrigante. Alors que tes lèvres s'approchaient timidement de sa joue, Priape en bon pervers tourna rapidement la tête pour que tes commissures viennent à la rencontre des siennes. Tes yeux s'écarquillèrent légèrement sous la surprise, avant de disons profiter de la situation. Prolongeant le baiser tu passais une main dans sa chevelure encore trempé, pour rapprocher un peu plus son corps du tien, tout en le poussant ni vu ni connu sur le coté. Tu exploitais ainsi ce petit moment d'égarement, de faiblesse humaine pour prendre à ton tour avantage sur le jeune homme. Jouant encore quelques secondes avec sa langue, tu attendis qu'il se retrouve complètement allongé dans l'herbe pour te mettre cette fois-ci à califourchon sur lui, avant d'écarter vos deux âmes. Un sourire victorieux illuminait ton visage, bien que tu étais consciente que tu n'allais pas conserver cette position très longtemps, surtout vu la force de monsieur. "Mwahahaha." rigolais-tu sournoisement, reprenant le rire machiavélique de tous les vilains de l'Histoire. "Et gooosh tu embrasses suuuper mal, et tu pus grave d'la bouche." t'exprimas-tu les yeux pétillants juste pour le taquiner, surtout que tu avais trouvé l'expérience à ton goût.

Même pas besoin de marchander : Brynn m’offrait mes trois doléances sur un plateau. Enfin sur un plateau peut être pas. Elle croyait vraiment que j’allais retenir son numéro comme ça de tête, alors que j’essayais déjà d’ancrer dans ma mémoire le moindre moment de son petit strip tease… « Hep hep hep… » ronchonnai-je. « Tu peux répéter ? » Mais déjà on était rendu à la troisième partie de notre marché. J’aurais du me contenter d’un smack sur la joue, surement… Mais allez savoir pourquoi, avec Brynn, j’aimais jouer avec le feu et tournant mon visage au dernier moment, nos lèvres se rencontrèrent. Je m’étais attendu à un recul de sa part, des protestations, peut être même une gifle mais pas ça. Ma surprise fut totale lorsqu’elle répondit à cette pression de mes lèvres contre les siennes. Je sentis ses mains glisser derrière ma tête et je me laissais complètement aller à cette fusion de nos bouches. Son corps se rapprocha du mien, mes mains se baladèrent un instant, appuyant dans le bas de son dos, réclamant encore plus de contact entre nous.  Elle me poussa alors avant de se hisser sur moi, à califourchon, provoquant en moi un frisson violent. Qu’est-ce qui était en train de se passer ? On était au bord du lac là, en plein dans le parc, n’importe qui pouvait débarquer… Mais j’étais loin de réfléchir à tout ça, profitant juste pleinement du jeu de sa langue contre la mienne. Ce fut presqu’une torture lorsqu’elle se détacha finalement, se redressant avec ce petit sourire supérieur aux lèvres. Un rire et un commentaire peu flatteur sur mes compétences en matière de baiser suivirent ce moment, me faisant un peu retrouver mes esprits. « L’odeur c’est la vase… » protestai-je, en grognant, vexé. « Et j’embrasse bien quand j’ai une bonne partenaire… » J’allais pas reconnaître à quel point j’avais aimé, ça non. « Bon tu te pousses de là où je te refous à la flotte moi… » menaçai-je finalement, mes mains venant s’ancrer sur ses hanches, prêt à reprendre le dessus sur elle.

Tu ne savais pas vraiment comment une simple rencontre, entre deux parfaits inconnus avait pu dégénérer ainsi. Priape était un jeune homme intriguant loin des phallocrates que tu avais jusqu'à présent connu. Et même si tu le connaissais depuis dix bonnes minutes, l'alchimie entre vous était indéniable. C'est peut-être pour cette unique raison que tu lui avais donné ton vrai numéro, et pas un provenant de ta pure imagination, ce que tu avais tendance à faire avec les lourds dingues. Tu avais juste très envie de le revoir. "Non j'répèterais pas j'suis pas un perroquet." dis-tu les lèvres pincées, de toute façon ta bouche était soudainement bien occupé à faire autre chose pour le déplaisir de monsieur. Tu étais même extrêmement satisfaite en voyant que ton plan avait marché. Finalement c'était plutôt simple de contrôler un homme, il fallait juste le dévorer des yeux et lui croquer la peau avec gourmandise. Lui faire croire qu'avec les autres tu vis, mais qu'avec lui tu existes. Simple et illusoire. "Ouai bah faudra que tu ailles prendre une douche parce que voilà."répondis-tu en fronçant le nez pour lui faire comprendre à quel point ça piquait tes narines. Bon okay tu éxagérais beaucoup, mais si ton comportement pouvait ne serait ce que cinq secondes l'agacer tu avais gagné. "T'inquiète moi aussi j'embrasse mieux avec de bonnes partenaires, au moins elles savent correctement utiliser leurs langues." Tu n'avais jamais vraiment embrassé une fille, du moins seulement dans des souvenirs embrumés, mais tu en gardais plutôt une bonne pensée. "Nan mais tu as fini à toujours me menacer, tu sais vraiment pas parler aux femmes." Boudeuse tu commençais même à mettre touuut ton poids sur son corps avant de t'allonger sur lui en mode chieuse. "J'suis bien là." Tu rigoles au creux de son oreille, les cheveux sur son visage, les yeux pétillants de joie avant de te laisser tomber sur le coté telle une enfant.