Underwater (Brynn)

Elle voulait prouver qu’elle ne se laissait pas faire très bien, message passé j’avais compris. Enfin je me défendis en affirmant mes intentions purement chevaleresque : j’avais juste voulu lui venir en aide. Pour quelle autre raison aurais-je voulu poser mes lèvres sur les siennes hein ? Son corps de rêve et son joli petit minois ? En aucun cas. « La prochaine fois je te laisse te noyer… » répondis-je avec un regard menaçant alors qu’elle, elle me servait un sourire mauvais en affirmant que le coup de boule était sa façon de me remercier. Oui, la prochaine fois, parce que je comptais pas me laisser faire comme ça. J’allais la couler à nouveau et plus vite qu’elle ne le pensait. Vengeance, vengeance. Ni une, ni deux je l’embarquai sur mon épaule. Et désolé princesse, pas de super Mario pour te sortir de là aujourd’hui. Malgré ses coups de pieds, je maintins ma prise. Qu’elle se débatte ainsi ne faisait qu’accroitre ma détermination : me jetant dans l’eau, je l’entrainais avec moi dans les profondeurs visqueuses du lac, son corps se collant contre le mien. Je battis des jambes pour regagner la surface, et on émergea de l’eau au même moment, Brynn étant accrochée à moi comme une sangsue. Enfin le genre sangsue sexy contre laquelle on ne pouvait pas rester indéfiniment plaqué ainsi sans avoir une réaction humaine. Oui, aussi violente et caractérielle soit-elle, la proximité avec la Cabot avait le don de me troubler. Néanmoins, habité par mon envie de vengeance, je laissais glisser rapidement et habilement mes mains dans son dos, dégrafant l’attache de son soutien gorge avant d’entrainer le morceau de tissu avec moi, nageant avec rapidité vers le bord. Probablement que retirer son haut à la demoiselle n’allait pas aider mon esprit à ne plus divaguer, mais j’avais envie de l'embêter c’était plus fort que moi. Fier de ma prise, je levais le bras en l’air en me tournant vers la jeune femme pour la charrier : « Alors tu ne fais plus la maline maintenant… » Je me dépêchai ensuite de faire quelques mouvements de brasses supplémentaires vers le rivage, pressentant un nouveau coup de boule de sa part très prochainement.

Tu ne comptais plus le lâcher le Pripri t'accrochant à lui comme une arapède sur son rocher.  Si tu devais couler, il coulerait avec toi. Alors forcément quand tu sentis ses muscles saillants bouger sous toi tu eus un petit sourire victorieux invisible accroché au visage. Bah oui tu étais sous l'eau là alors tu voulais éviter de boire la tasse. Tu pensais avoir gagné la bataille, mais le dunster touuujours aussi pervers décida de te dégrafer ton soutien gorge. Votre proximité ne t'avait pour le moment pas dérangé, appréciant la chaleur qu'il dégageait, mais il en avait profité. Mais vazy fait comme chez toi mec! Tu laissas échapper de tes lèvres un petit cri de surprise ne t'attendant définitivement pas à ce comportement de sa part, voyant le jeune homme partir au loin avec ce qui t'appartenait. Il avais osé, vraiment osé. Il était définitivement en  manque là ce n'était plus possible autrement, même s'il te disait que non son comportement affirmait le contraire. Te voilà les nénés à l'air, à la vue de tous, de ses yeux surtout. Ta première réaction, la plus naturelle fut de te cacher le plus possible dans l'eau. Tes joues avaient légèrement rosies dû à une certaine gêne, il faut dire que tu avais toujours eu une certaine pudeur à l'égard de la nudité. Peut-être était ce dû à une éducation trop catholique de princesse coincée? Bref, tu aurais dû une nouvelle fois crier PERVERS et courir lui faire la peau, mais monsieur anticipait probablement cette réaction. Alors, même si c'était loin d'être un acte naturel pour toi, tu décidais de lui montrer à quel point tu étais couillu, dans tous les sens du terme. "Tu es content? Tu as jamais vu de fille à poil ou quoi? Dude tu dois vraiment être en manque." dis-tu en roulant les yeux vers le ciel, alors que tes bras toujours enfoncés dans les profondeurs du lac étaient bien trop occupé à enlever le reste. Si tu devais être à poil autant faire les choses bien. "Tu es vraiment un petit joueur! Si j'avais été à ta place j'aurais tout enlevé d'un coup et tout de suite." t'époumonais-tu en marchant un peu plus vers la rive, t'arrêtant lorsque l'eau fut à hauteur de ton bassin histoire qu'il puisse bien profiter de la vue. Et c'est avec un grand sourire que tu tendis en l'air ta petit culotte, la hissant sur ta main comme un drapeau. Et là tu allais faire quoi pripri hein?

Brynn laissa échapper un cri surpris avant de s’enfoncer dans l’eau, probablement gênée. Aurais-je réussi à clouer le bec de la blondinette ? C’était mal la connaître que de le croire. Je m'éloignais quand même rapidement, je craignais un nouvel accès de violence de la Cabot. J’avais déjà expérimenté le coup de boule et cela m’avait suffit. La demoiselle n’avait pas perdu sa langue finalement. « Si j’en ai déjà vues, et plus d’une si tu veux tout savoir… » répliquai-je. Je l’entendis me reprocher mon geste, carrément puéril certes, avant qu’elle n’ajoute que je devais être en manque pour faire ça. « Tu sautes aux conclusions hâtives, tout de suite ! Tu m’as frappé je te ferais dire, je te rends la monnaie de la pièce comme je peux. » protestai-je en me défendant de tout voyeurisme. J’avais juste voulu me venger, si au passage ça me permettait de profiter d’une jolie vue, ça ne rendait les représailles qu’encore plus agréables pour moi. Je me retournais pour l’observer, elle n’avait pas bougé d’abord, enfoncée dans l’eau, laissant seulement son visage dépasser. J’allais presque crier victoire, pensant avoir atteint mon but, prêt à lui lancer son bien, son soutien gorge que je tenais toujours triomphalement dans la main, lorsque la blondinette reprit la parole tout en bougeant, avançant vers la rive. J’étais un petit joueur, elle aurait tout enlevé si elle avait été à ma place, et d’ailleurs c’était ce qu’elle avait fait. Mais je l’écoutais à peine, mes yeux s’écarquillant devant le spectacle de sa sortie partielle de l’eau qui lui arrivait désormais au bassin. Elle avait lentement marché vers le bord du lac dévoilant d’abord son buste, puis son ventre. Sa peau scintillait, les rayons du soleil se reflétant sur les gouttelettes d’eau qui ruisselaient sur elle, elle secoua alors sa petite culotte comme un drapeau, me révélant ainsi qu’elle était complètement nue désormais. Impossible de détourner le regard, Brynn m’avait tout simplement scotché. Qui clouait le bec à l’autre à présent ? Son impudeur avait clairement pour but de me mettre mal à l’aise. Passé ma surprise première devant l’attitude provoquante de la demoiselle, j’essayais de retrouver ma contenance pour rétorquer : « J’ai pas eu besoin de le faire, regarde t’es tellement toute exitée de te baigner avec moi que tu l’enlèves toute seule… » Concentre toi sur ses yeux Priape, ne laisse pas ton regard dériver vers sa poitrine, me répétai-je intérieurement en tâchant de ne m’accrocher qu’à ses prunelles qui me défiaient. Jouant les mecs imperturbables, j’ajoutai : « Du coup, je me demande qui de nous deux est le plus en manque finalement… »

Vous étiez tous les deux là à jouer à celui qui faisait le pipi le plus loin, et force de constater que le dunster était un redoutable adversaire. Sauf que malheureusement pour lui tu aimais gagner, et pas simplement gagner non, mais le faire avec panache. Disons que ton esprit de compétition était une partie bien trop importante de ta personnalité, et tu ne pouvais pas rester les bras ballants à ne rien faire. C'était donc pour cette unique raison que tu portais la tenue de Eve et pas parce que tu avais des pulsions de nudiste. Tu espérais que ce petit coup de force allait clouer le bec à Priape. "Ouai ouai ne te cherche pas des excuses. C'est toi qui a commencé en plus." répondis-tu de manière tout aussi puérile que lui. Gosh si Charlie apprenait que tu te tenais à poil devant Priape aka un parfait inconnu alors que lui rame depuis un an tu allais mourir sur place.  D'ailleurs tu commençais à te sentir coupable d'avoir commis un tel geste, tu avais l'impression de le trahir et maintenant tu commençais à ressentir une petite boule au niveau du ventre. Au moins tu étais contente du petit effet que tu avais sur le jeune homme, au moins ça te prouvait définitivement qu'il n'était pas gay, bien que cette information ne change pas grand chose à ta vie. Tu t'esclaffais de rire en entendant ses paroles, dévoilant un peu plus ton visage au soleil. Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre franchement. "Si la vue ne te plait pas je vais me rhabiller t'sais." dis-tu malicieusement alors que tu commençais à remettre ta petite culotte. Montrer sa poitrine ça passait, mais le reste hors de question. Marchant avec dignité jusqu'à la berge, tentant de te couvrir tes seins avec tes mains, tu renfilais ta robe malgré ton corps et tes cheveux trempés. Tu n'étais plus à ça près, à tout les coups vous alliez tous les deux tomber malade. "Tu peux le garder en souvenir si tu veux." Tu haussais négligemment des épaules, vu que bon c'était tout de même un sacré pervers si ça se trouve il conservait des petites culottes en mode psychopathe vous voyez? Tu te sentais définitivement mieux maintenant que tu étais entièrement recouverte, au moins tu étais certaine que tes mots allaient capter pleinement son attention et pas autre chose hein. Ouai le spectacle était déjà fini sorry.

J’avais commencé ? Je lui jetai un regard choqué. M’auto désignant des mains alors qu’un –quoi- silencieux se formait sur mes lèvres. Sérieusement elle me reprochait d’avoir ouvert les hostilités ? Une malheureuse algue sur son épaule, oui c’était peut être un peu ça qui avait tout déclenché mais je n’en démordrais pas : la victime de l’histoire, c’était moi. Enfin, pas si malheureux que ça la victime puisque je profitais au final d’un spectacle plus qu’agréable alors que la blonde se prêtait à une petite séance d’exhibitionnisme qui n’était pas pour me déplaire. Je sauvais malgré tout les apparences, prétextant qu’elle était celle en manque, puisqu’elle était finalement complètement nue dans l’eau. La vérité était toute autre, les provocations de la Cabot m’avait bien plus troublé que ce que je voulais bien reconnaître. Et prétextant que je n’aimais pas la vue, elle menaça de se rhabiller. «  Attends, non… C’est pas que ça me plait p… » Trop tard, elle avait déjà filé jusqu’à la terre ferme, cachant ses jolies formes de ses mains. Je la vis renfiler sa robe. Allez rideau. Fini de se rincer l’œil. Elle n’arrêtait pas pour autant de me charrier, me proposant même de conserver mon butin en guise de souvenir. Mon regard se reporta sur ma main droite qui agrippait toujours son soutien gorge dérobé précédemment. « J’vais te le rendre, c’est pas ma taille de toute façon… Trop petit. » la taquinai-je. En vrai, ses seins, pour ce que j’en avais vu, étaient plutôt canons comme ça. « Je nage encore un peu, faut que je me détende. » prétextai-je, restant enfoncé dans le lac. Joignant le geste à la parole, je me mis à faire quelques brasses, genre j’étais trop bien dans l’eau gadoueuses. Enfin c’était surtout qu’il fallait que je me calme un peu. Si je sortais tout de suite maintenant, après le petit striptease de la demoiselle, je risquerais de compromettre mon apparence imperturbable. Jouer les indifférents avec une grosse bosse sous son short de bain, c’était pas vraiment discret et tout de suite moins crédible.

C'était bien trop tard, tu avais été plus rapide que lui recouvrant tes formes avec le tissu fin de ta robe. S'il en voulait plus il allait devoir payé genre un milliard de dollar ouai rien que ça. Tu affichais un sourire sournois contente de lui avoir cloué le bec, du moins presque. "Ouai ça se voit tu as limite plus de sein que moi, t'sais faut arrêter sur les mcdos hein ce n'est pas bon pour toi." dis-tu pour en rajouter une couche, alors que bien au contraire la vue que tu avais jusqu'à présent était divine. Bon le jeune homme était loin des dieux des stades mais il n'était pas trop moche à regarder. Tu avais vu pire. "Que tu te détendes? C'est vrai que là tu as l'air vachement stressé." soulignais-tu avec amusement ne comprenant pas du tout le potentiel sous entendu que ça impliquait, car malgré la future réputation que tu allais avoir à force de te foutre partout à poil tu n'avais pas l'esprit pervers. Tu l'observais donc faire quelques brasses alors que tu faisais de ton mieux pour t'essorer les cheveux. C'est qu'avec l'eau sur ta peau ta robe en devenait presque transparente ce qui t'agaçait légèrement. Tu profitais donc du temps ensoleillé pour sécher, t’amusant à tournoyer sur toi-même comme une gosse. T’aimais la sensation de l’herbe sous tes pieds, ton rire perçant le silence. Tu t’écroulais sur le sol morte de rire, attrapant de l’herbe entre tes doigts, tu te mets à l’arracher, comme lorsque tu étais enfant, une habitude qui ne t’était pas passée apparemment. Fermant les yeux pour exposer ton visage au soleil, tu relevas d’un coup la tête, une idée ayant germée dans ton esprit. Arrachant cette fois-ci des pissenlits tu entrepris une jolie couronne de fleur. Toute fière tu attendis que monsieur veuille bien sortir de l'eau et arrêter de manger de la boue pour lui offrir avec ça il serait juste trooop cute. "Bon et sinon tu préfères quoi les pingouins ou les orangs-outans?" Bah ouai tu tentais d'en apprendre plus sur le jeune homme.

La taquinant sur la petitesse de son soutien gorge, je récoltais sans surprise une pique de la part de la blondinette. C’est qu’après notre petit plongeon dans la boue, je commençais à la connaître. « Sois pas jalouse de mon bonnet F. » rétorquai-je à mon tour en me marrant. « Tu devrais peut être essayer le régime mac do aussi, ça marche bien tu vois ! » lui conseillai-je alors en me tâtant le torse, toujours sur un ton taquin. Comme si elle, elle n’avait pas un corps de rêve, comme si la voir se dénuder ne m’avait pas troublé un instant, comme si je restais enfoncé dans l’eau vaseuse juste pour les bienfaits de la boue… D’ailleurs, quand je prétextais avoir besoin de détente, la jeune femme ne soupçonna pas un instant de quel genre de crispation je souffrais, pensant que je faisais référence à un quelconque stress. Tant d’innocence, c’était presque drôle. « Je viens de me prendre un coup de boule par une hystérique alors ouais j’suis plutôt stressé. » Bon, fallait que je fasse abstraction de sa présence sur le rivage. Mon objectif : retrouver mon calme, chasser les idées peu catholiques que le striptease de Brynn avait pu faire émerger dans mon esprit, c’était simple non ? J’essayais de me concentrer sur l’eau peu ragoutante qui m’entourait, de faire abstraction des trémoussement de la cabot dans sa robe mouillée qui laissait bien trop entrevoir son corps. « T’es une vraie pile électrique c’est pas vrai ! » fis-je remarquer avant de refaire quelques brasses.  Finalement, le frôlement d’une algue toute gluante contre mes pieds eut raison de toute marque d’excitation dans mon short de bain. Et je pus me résoudre à rejoindre la demoiselle hors de l’eau. Allez, on range la baguette magique et on fait comme si de rien n’était.  Elle était en train de jouer à je ne sais quoi avec des fleurs. « Tu sais, si tu joues à –il m’aime, un peu, beaucoup, passionnément- je t’arrête tout de suite, la réponse c’est –PAS DU TOUT-. » la charriai-je en avançant vers elle. Et sa question me fit ensuite ricaner : « Les orangs-outans, c’est d’ailleurs pour ça que je t’ai proposé de te baigner avec moi. »

Ce mec n'était pas possible, tellement de bêtises franchissaient le bout de ses lèvres qu'on aurait dit que c'était aussi facile pour lui que de respirer. Tu roulais une énième fois les yeux vers le ciel alors qu'un petit sourire amusé s'étirait le long de tes commissures. "Comme si je pouvais être jalouse de toi. Quand mon but dans la vie sera de devenir comme Conchita Wurst je te le ferais savoir. " Il faut dire que pour le moment tu étais très satisfaite de ce que tu possédais déjà et de ce que mère nature t'avait offerte. Au moins elle c'était montré bien généreuse envers toi, contrairement à d'autres. "Bah en même temps si quelqu'un n'avait pas essayé de ploter l'hystérique on n'en serait pas là." Comme tu le disais précédemment c'était sa faute et puis voilà. De toute façon toi tu étais une jolie princesse qui sentait la rose alors tu avais toujours raison.  "Duracell aucune pile dure aussi longtemps. " Le pauvre il ne savait vraiment pas sur qui il était tombé, car une fois lancé tu ne t'arrêtais plus jaaaamais jusqu'au bouuut de la nuiiit. ♪ "Nianiania je sais que tu m'aimes passionnément mais tu es juste trop timide pour le dire." soulignais-tu en tirant la langue comme une gamine de cinq ans.  Attrapant ta jolie petite couronne tu lui tendis le bras pour la lui donner. "C'est pour que ça aille avec ton bonnet F." Cadeau de la maison comme le soutif, tu n'y pouvais rien si tu étais d'humeur charitable à donner pleins de trucs aujourd'hui. Et quand monsieur te traita de orangs-outans ce fut plus fort que toi, tu commençais à faire des petits bruits de macaques morte de rire. C'était loin d'être très glamour, mais franchement tu n'étais plus à ça près. Le coeur palpitant tu lui souriais arrêtant ton petit numéro. C'est que tu ne voulais pas lui faire peur et le voir partir en courant, alors ne serait ce que pour deux minutes tu tentais de te calmer t'allongeant dans l'herbe. Tu regardais les nuages, le ciel.

« Tu devrais peut être investir dans un rasoir d’ailleurs… Ca commence à pousser un peu par ici… » la taquinai-je en désignant ses joues alors qu’elle évoquait la célèbre drag queen barbue. « Ploter ? Tout de suite les grands mots… » Cette fille était pas possible, elle reconnaitrait jamais ses tords. J’aurais mieux fait de la laisser se noyer… Quoi que au final y’avait eu le strip tease, alors le coup de boule avait valu le coup. Je sortis finalement de l’eau et elle me remit une couronne pour aller avec mon bonnet F. « Trop généreuse Brynn, si les Cabots veulent plus de toi tu pourras rejoindre les oranges sans soucis. » Enfin, les fleurs je les gardais mais le soutif c’était peut être mieux qu’elle le récupère. Puis j’avais pas trop envie que mon ex tombe sur le morceau de dentelle quand elle passerait me voir chez moi. La blonde s’était allongée par terre, après avoir imité un singe avec un grand réalisme qui m’avait fait exploser de rire, et je lui relançai sa lingerie à la tête. « Je te le rends, tu devrais le remettre : on voit des seins à travers ta robe. » Le tissu était mouillé donc à moitié transparent… J’étais ensuite en train de m’avancer vers la demoiselle sur son tapis d’herbe lorsque mon pied se posa sur une zone de terre humide, et je glissai perdant l’équilibre. Je me retrouvais les fesses dans une flaque de gadoue et un juron m’échappa : « Merde ! » Enfin, pour ne pas passer pour le gros boulet avec deux pied gauches, je fis mine que cette chute avait été cent pour cent calculée. « Y’a pas de bave de mouton ici mais heureusement y’a de la boue… » J’étais tout crassou, puis me relevant à l’aide mes mains qui étaient donc toutes marron et visqueuses, je passai ensuite mon index et mon majeur sur les joues de la jeune femme pour laisser de grosses traces de boue sur son visage. « T’es prête pour une mission commando comme ça. » Puis si moi j’étais dégueulasse y’avait pas de raison qu’elle elle ne le soit pas non plus.

Geeenre maintenant tu étais poilu? Tu lui lançais un regard faussement mauvais, faisant tes petits yeux de merlan frit pour l'amadouer, ici le seul barbu à la père noël c'était lui. "Bah excuse moi mais quand on enlève le soutien gorge d'une fille, c'est que uno on a des idées derrière la tête, et ouai moi je considère que c'est une preuve de plotage." soulignais-tu à nouveau pour bien lui rappeler les faits. Puis il pouvait au moins être reconnaissant pour ta gentillesse au lieu de se foutre de ta figure, parce que pour le moment toi tu lui avais fait pleins de cadeaux et tu n'avais rien reçu en échange de la part de l'autre radin. "Figure toi que j'ai déjà commencé à y songer, au fond la CH ne doit pas être pour moi." Tu avais dit ça sur le ton de la rigolade, même si la vérité était beaucoup plus triste puisque tu commençais à te poser des questions sur la légitimité de ton appartenance à cette maison te voyant bien ailleurs. Bref, alors que tu étais tranquilou allongé dans l'herbe comme un pasha tu reçus ton soutif à sur la tête, à croire que Priape n'avait pas de main pour te le redonner avec douceur, et après ça se disait gentleman t'sais. "C'est que tu l'aimes vraiment pas mon corps? Nan parce que je me demande si tu as déjà vu des nénés dans ta vie tu vois à part celle d'une poupée en plastique." le taquinais-tu alors que commençais à gesticuler dans tous les sens pour le remettre avant de décider d'abandonner, c'est pas grave tu allais faire comme à la préhistoire lorsque les soutifs n'existaient pas encore collant deux feuilles mortes sur les pointes de tes seins . Puis s'il n'était pas content il n'avait cas pas regarder. En tout cas ton rire cristallin reperça l'air quand tu vis le jeune dunster se ramasser sur le sol. Toujours aussi drôle que tu avais les larmes aux yeux qui longeaient petit à petit tes joues. "Ouai rattrape toi." Voilà qu'en plus monsieur partageait sa boue avec toi, dessinant ce que tu sentais comme deux traits sur chaque joue. Bah ouai il aurait pu dessiner autre chose hein. Tu te méfiais légèrement. "Genre en mode camouflage? Mieux je suis certaine que là on est paré pour une attaque de zombie!." t'exclamais-tu tout en te relevant à la recherche de bois en mode de pieu vous voyez? Les buffy contre les vampires ça allaient être vous. Trouvant un vieux bout de bois, tu ramassais ce dernier réduisant à nouveau la proximité entre vos deux corps tu fis semblant de transpercer le coeur de Priape. Tu étais tellement près de lui que tu pouvais jurer entendre les booms booms dans sa poitrine. "Tu vois là tu serais mooort."