Joshenzie + i'm so confused

J'étais quand même curieux de voir ce que ça pourrait donner si on apprenait à se connaitre. Par exemple, j'aimerais bien savoir ce qu'elle aimait en nourriture ou encore en couleurs. En fleurs même ! Ouais, j'étais curieux des petits détails qui font que, lorsqu'on apporte des petites attentions, le petit détail fait que ça rend la surprise exceptionnelle. J'avais envie de lui faire plaisir, de lui apporter des fleurs ou des chocolats. Des bijoux même, bien que je n'ai pas suffisamment d'argent pour lui offrir des parures à des dizaines de milliers de dollars. En la regardant oui, j'avais envie de tout ça. « Tant mieux alors » Et les baisers reprenaient de plus belle alors que nos deux corps se retrouvaient l'un contre l'autre. On était toujours au niveau du lac, debout comme deux guignols mais heureusement, personne n'était dans les environs pour penser ça de nous deux. Son visage enfoui dans mon cou, je baissais ma tête et je me mis à rire alors que je resserrais mon étreinte autour d'elle. Cette proximité naturelle était troublante mais pas forcément désagréable, au contraire. « Faire quoi ? Je fais rien moi, rien du tout » C'est vrai, je ne fais rien de plus que l'embrasser, la prendre dans mes bras et lui dire ce que je ressens. C'est tout.

En vrai, je crois que je ne m'étais pas senti aussi bien que maintenant. Mackenzie dans mes bras. Enfin si, j'ai eu des moments similaires et j'étais bien, heureux et comblé. Mais récemment, je n'avais rien connu de tel que ce moment où.. ouais, on commençait à devenir légèrement intime. Pas dans le sens physique du terme mais plutôt où on apprenait malgré tout à se connaitre. En vrai, j'adorais sentir son souffle sur la peau de mon cou, ça me faisait frissonner et j'avais clairement envie qu'elle le fasse encore et encore. Blottie contre moi, je l'écoutais doucement avec un sourire aux lèvres. J'étais innocent oui. Mais clairement, mes agissements avaient fait effet sur elle. Elle me voulait. Moi. Elle n'avait pas eu le temps de réfléchir et parler avec son mec, non, elle me voulait moi. « Tu... quoi ? » Mon coeur se mit à battre la chamade mais je n'avais pas la force de me reculer pour la regarder dans les yeux, je me contentais de resserrer mes bras autour d'elle. « T'es sûre..? J'veux dire, t'as pas encore parlé avec Marc et.. Faut pas que tu regrettes. T'as même pas eu le temps de te remettre de tes émotions » Finalement si, je me risquais à reculer légèrement afin que mon regard capte le sien, pour la sonder et comprendre ce qu'elle avait réellement dans la tête.

J'étais étonné et surpris de cette annonce parce que je pensais qu'elle aurait besoin de temps, d'espace pour réfléchir. Que les émotions soient remises à plat et qu'elle fasse le tri dans ses sentiments. Mais non, elle l'avait dit ici même, en ma compagnie. Peu importe le reste, c'était moi qu'elle voulait et forcément, je réagissais de façon tout à fait normale : mon coeur venait battre à tout rompre contre elle et je venais chercher son regard quand elle venait m'avouer ce qu'elle ressentait, encore une fois. Sourire sur les lèvres, je venais coller mes lèvres aux siennes en guise de réponse. Bah ouais, franchement c'était LA bonne nouvelle. Putain sérieux, j'étais enfin... bien. Depuis le départ de Blaise, depuis la rupture avec Joan. Depuis toutes les histoires avec Holly. J'étais enfin bien. Me détachant légèrement, je ne pouvais pas m'empêcher de lui dire « Va falloir que je prévienne ma copine moi aussi » Ouais bon, c'était surtout pour voir comment elle allait réagir au fait que j'avais une copine. Parce que techniquement c'était pas vraiment le cas.

Il allait falloir discuter avec Marc pour elle, Babylone pour moi. Tiens d'ailleurs ça me faisait penser qu'on devait se cacher si on devait faire quoique ce soit, Mack et moi, et ce pour plusieurs raisons. 1) Erwan. 2) Babylone et son plan pour avoir Valentin. Ouais, autant dire tout de suite, c'était bien suffisant pour ne pas m'afficher avec Mackenzie. Et puis se cacher pourrait être sympa non ? Genre trouver des combines pour se donner rendez-vous et tout ça. Ouais, mais du coup j'ai du lui dire que j'avais une copine. Et sa réaction était assez... violente. Mais je m'y attendais. Je commençais à bien cerner le personnage. « Je... non. Enfin c'est compliqué » Elle s'était reculée. Loin. Coupant alors tout contact avec moi. J'avais pas le sourire aux lèvres mais je n'étais pas paniqué pour autant. « C'est du fake. Babylone a ce mec en vue depuis un moment et au bal, on a convenu que je pouvais être son "fake" petit ami pour rendre jaloux le mec en question. Mais... ouais, du coup pour tout le monde c'est ma copine. Mais pour toi non, c'est pas ma copine. » Je n'esquissais pas encore de sourire, préférant alors attendre une réaction de sa part. « Il n'y a et n'aura que toi, Mack » Si je pouvais tenter de la rassurer un peu plus, je sautais sur l'occasion.

Ok, j'aurais peut-être pas du lui dire comme ça, de but en blanc, mais je ne pensais pas qu'elle le prendrait aussi mal. C'était con à dire, c'était juste une histoire de taquinerie. Pas du foutage de gueule ou quoi. Non, je voulais juste apporter la nouvelle de façon humoristique et visiblement, c'est pas bien passé. Too bad, j'allais devoir lui prouver que j'allais la faire passer avant tout. Mais c'était quand même mignon de voir qu'elle pouvait ressentir de la jalousie vis à vis de Babylone. « Je... non. Si t'en as pas envie, je trouverais un arrangement avec elle pour qu'on mette fin à cette mascarade. Elle peut comprendre, j'en suis certain. J'ai pas envie que ça débute mal, cette histoire, crois moi » Bien sûr, pour moi il était pas question de nous afficher dans l'immédiat, je préférais déjà sonder Erwan pour savoir ce qu'il pensait de ce qui s'est passé au bal et puis ensuite amener petit à petit le truc. Mais non, je pouvais pas le mettre sur le fait accompli. On a bien vu ce que ça avait donné, son poing avait trouvé mon visage. « Mack-enzie. Viens là, s'il te plait » Je tendais la main afin qu'elle l'attrape. J'avais envie de la prendre dans mes bras, besoin de la réconforter. Ça me dépassait, mais je ne luttais pas contre ça, maintenant qu'elle m'avait choisi.