Flashforward ✮ As long as you love me - Part 2| Samuel

La situation changeait différemment suivant ce que j’avais imaginé jusqu’à présent, j’aurais pensé qu’on aurait une de nos bulles, qu’on n’avait pas réalisé depuis plusieurs mois mais, Ivy ne semblait pas vraiment désiré cela même si elle en disait le contraire. Je comprenais sa peur et le reste, qu’elle ne comprenne pas comment je pouvais lui pardonner comme cela, sauf que je ne lui pardonnais pas entièrement enfin pas encore. Il me faudra du temps à vrai dire, je lâche un soupire et me fais basculer sur le dos pour me mettre à côtés d’elle : « je ne te pardonne pas entièrement, mais en partie car, tu me manque trop. » Je ferme les yeux « dit toi que si je te voyais avec lui je passerais mon chemin sans même poser un regard sur toi, sans même un sourire exactement comme si tu étais une inconnue. Je t’aime à ces points, je sais que tu as changé, mais j’ai changé aussi. Je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas. Je suis prêt a vivre avec tout ça si toi tu l’es. » Je me relève pour m’asseoir sur le lit, passant ma main dans les cheveux : « j’ai confiance en toi, mais plus dans ta relation avec lui. Avant oui, maintenant ce n’est plus le cas, mais je t’aime pour accepter quand même. Tu sais ce que tu fais, personne ne te force. Si tu fais un truc c’est que tu en es consciente et tu sais comment je réagirais alors je n’ai rien a te dire surtout pas ce que tu dois faire ou dire. »

C’est vrai que toute notre relation est dans le compliqué surtout pour son amour inconditionnel pour Wade. Je comprenais tout ça, mais est-ce qu’elle pense que tout ceci s’arrangera avec le temps. Elle n’aurait eu aucune goutte d’alcool peut-être qu’elle n’aurait pas fait cette erreur, remarque j’aurais pu en faire une aussi tellement j’étais anéantie pour la perte de mes deux femmes. Néanmoins j’étais plutôt enfermé dans le noir qu’autres choses. Je suis assis près d’elle, moi qui pensait qu’on ferait l’amour tellement notre envie était grande. Je l’écoute attentivement cela me fait sourire de l’entendre dire sur l’amour qu’elle a en notre couple. J’attrape sa main pour la caresse « non je veux pas plus de temps. Je veux pouvoir venir te chercher à ton cours et te prendre la main jusqu’au déjeuner » Je viens l’embrasser doucement « tu veux un secret ? Si tu as envie de pleurer fais le mais, viens contre moi pour le faire contre mon cou » Je l’attrape pour la coller contre moi « Je t’aime aussi même si j’ai plus l’impression de te traiter comme une gamine que ma fiancé et j’en suis désolé… j’essaie de changer ça, mais je ne comprends pas pourquoi j’agis de la sorte… » Elle ne supportait pas que j’agisse comme cela, mais en même temps son action était celui d’une gamine qui était en couple fin bref « J’ai cru que je te perdrais aussi alors non je veux pas prendre plus de temps… »

je savais que j’étais pas parfait aussi, même si je l’aime comme un fou. Il se trouve que je n’agissais pas comme un petit ami ferait, peut-être l’âge qui fait que j’attends certaines choses. Est-ce que ce serait mon passé qui m’a fait rendre compte de certaines choses que je ne voulais pas oublier. Ce qu’elle raconte est vrai je n’étais pas Samy son copain, mais plus Samy comme un père. Je m’allonge sur le lit à mon tour regardant le plafond : « Je sais qu’on a une différence d’âge assez grande que je ne suis pas comme un étudiant, mais en même temps je ne l’ai jamais été. Je suis rentré directement dans les forces de l’ordre… Toute ma vie j’étais à suivre les ordres j’ai jamais connu l’amour à part une fois. En quelque sorte t’es ma première petite-amie, j’ai eu des amourettes de jeunesse, mais en tant que vrai relation sérieuse t’es la première alors excuse-moi si je n’agis pas comme un petit copain. » Je me relève pour me mettre debout devant le lit « Tu sais très bien aussi que je suis différent des autres hommes que tu aurais pu trouver, on en a déjà parlé. Tu es peut-être plus jeune que moi, mais pour moi t’es la femme avec qui je veux passer mes dernier jours. J’agis peut-être comme un abruti par moment, mais je suis devenu comme ça de par mon passé et faudra qu’on en reparle afin que tu comprennes comment je suis réellement. J’étais le meilleur dans mon domaine, quand je dis que je peux faire un truc cela n’est pas de l’arrogance c’est que j’en suis vraiment capable. Tu as jamais fait attention, mais j’ai toujours mon arme chez moi je l’enlève de sous l’oreiller quand tu viens dormir avec moi. J’ai des séquelles de ce que j’ai vu encore. Pourquoi je parle de ça, cela n’a rien à voir avec ce qu’on vient de parler désolé. » Je me pose contre l’encadrement de la porte pour la regarder.

Pourquoi je partais encore sur moi et mon passé, nous étions en train de discuter de nous, mais non fallait encore que je dérive sur mon passé. Elle me croirait si je lui raconté certaines choses sauf que je pouvais bien lui parler de certains truc. Ce qu’elle disait n’était ni vrai ni faux, je ne pouvais pas dire toutes les horreurs que j’avais vu pendant mes missions. Néanmoins faire les étapes semblaient une bonne idée. Je l’aime aussi, mais le fait qu’elle me connaisse entièrement et sans tabou m’effrayé un peu. Elle me tend un cahier, un journal intime peut-être ? Puis je l’écoute et elle me dit qu’elle arrive plus à chanter, elle qui adore ça cela devait être pénible de plus pouvoir faire de chanson. Je prends le cahier et la regarde dans les yeux « très bien on fait comme ça… » J’ouvre le cahier et tombe sur un premier morceau de chanson, parlant d’amour. Je la regarde puis commence à lire ce qui s’y trouve. Un genre d’amour perdu on dirait ou bien… Puis je décide de lire l’autres partie, c’était sûr… Léa.

Elle devait vraiment avoir besoin d’écrire, mais pourquoi alors qu’elle en souffre, qu’elle s’en sent coupable. Je pose le cahier alors qu’elle était au niveau de la fenêtre. Je m’approche d’elle et retire mon haut, je la retourne et prend sa main pour la poser sur une cicatrice au niveau de mon bas-ventre et au niveau de mon dos « une balle m’a traversé pendant qu’ont essayé de sauver une enfant de kidnappeur » Je mets ensuite sa main sur ma poitrine « elle tu la connais déjà » Je déplace au niveau d’une cotes pour qu’elle sente « une cotes fêlé jamais réparer par manque de temps lors d’une mission à Dubaï » Je remonte sa main sur mes cheveux appuyant bien « tu sens les petits trou « coup de batte avec des clous, des points de suture, la mission a été achevé » Je réfléchis encore un peu et fais frotter sa main au niveau d’une brulure près de l’oreille « bâton en fer rouge lors d’une mini torture que j’ai arrêté. » Je relâche sa main « j’ai vu un de mes amis et collègue se prendre une balle dans la tête alors qu’il était à 1 mètre de moi, j’ai terminé seul alors que… alors… » Je me pose sur le lit et pose mes mains sur mon visage « J’ai vu des enfants mourir devant mes yeux, car j’étais arrivé trop tard… un incendie… les entendre hurler c’était… » Je m’arrête la regardant dans les yeux. "Tu veux plus me connaitre ? Dans ce cas j'ai vu la mort un nombre incalculable de fois... Je peux désarmé presque n'importe qui... Je... Quand je te dis que je peux faire un truc c'est que c'est le cas, tu comprends..."

Je savais que sentir les cicatrices qui représentait mon passé lui ferait quelque chose, qu’elle comprendrait mon passé et ce que J’ai pu subir. J’étais flic pas une ballerine. J’avais souvent les balles qui sifflé dans mes oreilles. Je savais aussi qu’elle n’aurait pas aimé être avec moi si j’étais encore flic, elle n’aurait pas supporter de me voir partir en mission ou encore revenir à moitié mort par des blessures ou avoir aucune nouvelle de moi alors que je devais rentrer. Je me mis à lui parler, mais cela me faisait encore du mal de m’en souvenir, c’est à ça que me servait ma boite noir, enfermé tous ce qui me tracassait. Cela était encore difficile, elle vient prendre mon visage entre ses mains, étant fidèle a elle-même comme toujours. Parler de son âge était idiot… Elle avait raison enfin peut-être je ne savais pas. Alors qu’elle m’embrasse ensuite délicatement. Lorsque le baiser fut terminé je la regarde « Tu mérites d’en savoir plus sur moi, je suis à toi. Ne pas me connaitre te tue je le sais. Je me relève et mets la main dans ma poche et en sors une petite clef, pris sa main et la déposa dans son creux « Bureau, tiroir du bas… Tu trouveras deux cahier, lis les cela sera plus simple pour toi… » Je passe ma main dans mes cheveux : « Tu aurais jamais supporté que je sois flic, tu aurais trop peur, trop inquiète, tu m’aurais tué plus d’une fois… » Je m’approche d’elle, effleurant presque ses lèvres « Je t’aime et c’est tout ce qui importe pour moi… Je serais a tout plaquer pour toi… »