Flashforward ✮ As long as you love me - Part 2| Samuel

Ça me fais sourire de la voir aussi embarrassé, c’est une des choses que j’aime chez elle : sa timidité. Elle est trop adorable quand elle est comme ça et j’ai l’impression que tout est redevenu comme avant, enfin presque comme avant. Elle me rétorque que je devais savoir déjà ce qu’elle pensait et je lui souris vu qu’elle savait aussi bien que moi que je la taquinais. Je me mis à parler de sa mère qui avait été si gentille avec moi quand j’étais venue chez elle, mais le fait d’en parler me bloqua un peu et elle put voir la douleur sur mon visage, je la sentis s’approche de moi et de m’enlever le couteau pour prendre mes mains. Cela me fit sourire qu’elle veuille en savoir plus sur elle, j’étais celui qui la connaissait le mieux c’est vrai, elle était ma mère, ma meilleure amie et ma confidente en même temps, ses caresses me réchauffaient le cœur, la voir aussi douce avec moi. je baisse le visage « je sais que tu aurais voulu la connaitre, mais le simple fait de ravoir des souvenirs me torture, j’aimerais te parler d’elle plus tard si tu le veux bien. Tu n’as pas voulu cette soirée pour parler de sujet mélancolique, mais pour qu’on soit ensemble non ? » Je reprends le couteau et termine de couper la viande « voilà on peut commencer à manger je pense, même si le dessert pourrais m’intéresser maintenant et en reprendre à la fin du repas. » Je prends le plat et me dirige vers la table qu’elle avait dressé pour notre soirée romantique, c’était vraiment jolie « tu as dû mettre du temps pour faire ça, c’est jolie » Je la regarde et lui sourit.

Ce qu’elle fit lui ressemblait bien, elle était toujours ainsi envers moi quand quelque chose me tracassait. Pour l’heure je ne peux pas trop en parler pour l’instant, cela reste encore une plaie que je devais boucher, en quelque sorte je n’ai plus de parent il ne me reste qu’Ivy, ma dernière famille en quelque sorte. J’avais emporté la viande jusqu’à la table qu’elle avait érigé pour la soirée, elle l’avait bien fait, les boissons étant déjà là puis elle apporta le reste ce qui fit qu’on pouvait manger. On s’installe alors qu’elle me disait qu’elle devait préparer un article, puis elle me demande ce qu’il y avait de nouveau, je souris et je commence a manger, elle semblait ne pas pouvoir me quitter du regard : « Mon remplaçant a complétement largué mes étudiants, j’ai dû faire des cours particulier par groupe afin de les remettre à niveau, certaines étudiante me draguent de temps en temps cela ne change pas malgré le fait qu’elles savent qu’on est ensemble, Mick m’appelle tous les soir afin de savoir si j’ai repris la bouteille comme meilleure amie, c’est mon ancien collègue flic si tu t’en souviens pas et toi ? » Je la regarde tout en mangeant ce qu’elle avait préparé « c’est très bon ce que tu as fait » J’enfilais la nourriture sans prendre de pose, dés que ma bouché était fini j’en avais une autre dans la bouche.

Le repas était délicieux, cela faisait longtemps que je n’avais pas mangé de sa cuisine et cela me manquait en fait. C’était ce qui l’y avait de plus normal, elle n’était pas une grande chef, mais cela était bon, je m’étais bouché par bouché alors que je lui disais un peu ce qui m’était arrivé et je n’aurais peut-être pas dû lui parler des étudiantes qui me draguent toujours, cela allait la rendre jalouse, mais j’y peux rien je l’aime quand elle est jalouse. Je l’écoute, elle parle de sa thérapie, celle par rapport à Léa, je savais bien qu’elle était partie encore plus bas que moi. J’avais déjà rencontré la mort, mais Ivy était encore jeune comparer à moi. Puis elle s’excuse disant avoir oublié un truc dans la cuisine, je la regarde y aller terminant ma bouchée. Je souris quand je la vois disparaitre dans l’entrée. Je me lève discrètement et viens à l’entrée de la cuisine et me glisse derrière elle et enlaça sa taille et pose mon menton sur son épaule « désolé de t’avoir rendu jalouse, au lieu de partir j’aurais préféré que tu viennes sur mes genoux et m’embrasse. » Je souris contre son cou et y dépose un baiser puis un autre : « chérie… » Je la retourne : « j’ai un truc à te dire…comment dire ça… J’ai une folle envie de t’embrasser, mais bizarrement j’ai peur de le faire alors…embrasse moi s’il te plait, enlève moi cette peur, car… j’ai envie de toi depuis que je t’ai vu dans cette robe. » Voilà c’était dit, maintenant elle ce qu’elle se sentira coupable que j’ai cette peur ou elle fera comme si de rien n’était et me l’enlèvera.

La situation était délicate on va dire. Je la désirais tellement, mais en même temps j’avais peur comme si elle était une autre personne après avoir fait la chose que je redoutais le plus. J’avais peur qu’elle n’ait plus le gout sucré qu’on ses lèvres quand elle m’embrasser ou alors qu’elle voit Wade pendant qu’on s’embrasse. Elle ne l’avait pas oublié et avait réalisé une des choses qu’elle aurait voulu avant de m’avoir rencontré, mais je sais qu’elle m’aime, qu’elle fait ça pour moi, me récupérer même s’il n’y a aucune pause, car nous sommes fiancé et on n’a pas brisé nos fiançailles loin de là. Je l’ai rejoint, me collant contre elle et lui avouant ce que je ressentais en quelque sorte. La peur était vraiment grande, je l’aimais plus que tout, mais en même temps je craignais qu’il se passe quelque chose. Je voyais que cela la blesser que je lui avoue cette peur, mais elle a été honnête avec moi alors je dois l’être avec elle. Elle devait penser des choses et maintenant hésité à m’embrasser alors qu’elle doit en mourir d’envie elle aussi. Elle se rapproche de moi, nos lèvres se frôlent, même pas un centimètre nous sépare, mais aucun de nous ne bougent. Puis je la sens, je sens sa bouche contre la mienne, je l’embrasse posant mes mains sur ses joues, cela était comme avant, elle avait ce gout sucré et je voulais encore plus ses lèvres, est-ce que cela était dans ma tête ? Je romps le baiser et lui caresse les joues « ça m’avait manqué chérie… » Puis je l’embrasse à nouveau sans me retenir, avalant ses lèvres avec les miennes. Puis j’arrête tout et la regarde « on devrait retourner manger sinon je… je vais vouloir souiller une nouvelle fois la cuisine de ta mère… » Je dépose plusieurs baiser contre sa bouche.

Cela m’avait manqué comme jamais de pouvoir l’embrasser de nouveau, la peur s’épuisait petit à petit. Je ne la ressentais plus enfin cette vision m’obscurcissait toujours l’esprit, je l’avais en tête, mais je m’en débarrassais rapidement. Nos lèvres s’épousent à merveille comme avant, ne voulait plus se détacher l’une de l’autre. je romps néanmoins cela voulant réaliser de nouveau la petite bêtises qu’on avait fait chez sa mère en France, mais je compris que j’avais fait une bêtises en voyant son visage et le fait qu’elle dise qu’on devrait retourner manger. C’est vrai qu’on en a jamais parlé, mais est ce qu’il le faudrait ? Pour elle ? Pour nous ? Cela semblait être une mauvaise idée. Je la laisse partir, puis je la rejoins pour me mettre à table, regardant mon assiette. Je ne la regarde pas et lâche « je l’ai vu, je l’ai tenu dans mes bras. » Une larme tombe sur mon assiette alors que je suis complétement calme, les poings serraient contre mes cuisses : « Une infirmière avait dû m’aider afin d’écrire tellement je tremblais de colère, d’angoisse et de tristesse. J’ai menacé le médecin, il aurait pu porté plainte pour coup et blessure, mais il comprenait la situation » Je ne la regarde toujours pas.