∞ me fait pas regretter d'être venue ( marc. )

« Non je ne me suis pas drogué. J'ai besoin de me relâcher un peu. Avec toute cette pression que me foutent ces examens, ça me pèse trop sur l'esprit. » Avouais-je finalement. Je déteste être stressé, surtout en cette période de fin d'année. J'avoue que je n'ai rien à craindre, mon semestre est loin d'être en danger, seulement, c'est quelque chose que je n'arrive pas à contrôler. Que je sois bien préparée ou non, je n'arrivais pas à me débarrasser de ce sentiment jusqu'à la fin du semestre. J'ai besoin de distraction. Je dois me distraire avant de finir par devenir dingue. C'est pourquoi en venant ici, j'espérais qu'il me ferait oublier pour quelques instants toutes ces conneries, rien qu'un moment. Je bus le reste de ma bière et déposais la bouteille vide sur sa table de chevet. « Tu sais bien pourquoi je suis venue ici. N'en dis pas le contraire.» ajoutais-je avant d'enrouler mes bras autour de son cou et l'embrasser.

« Tu me rassures alors. Je comprends t'en fais pas, je connais ça aussi après à nous de savoir gérer notre stress. » lui dis-je histoire de la rassurer et qu'elle n'était pas seul dans cette galère. Je buvais une gorgée de ma bière alors qu'elle laissait la sienne sur ma table de chevet pour se redresser et venir se rapprocher de moi, me dire que je savais pourquoi elle était là, c'es vrai je le savais « J'ai rien dis du tout. » lui dis-je rigolant légèrement alors qu'elle passait ses bras autour de ma nuque, ses mains s’appuyant sur celles-ci et ses lèvres qui venaient sur les miennes, je savourais ce baiser, y mettant fin après quelques secondes pour poser ma bière au pied du lit et la regarder « Faisons en sorte que tu te vide la tête dans ce cas. »je reprenais le baiser.

Comment avais-je pu oublier qu'il était doué pour ça ? Ma mémoire ne le rendrait jamais justice. Ce qui n'empêchait pas de pouvoir découvrir une nouvelle fois, après tant de fois, ses lèvres. C'est incroyable comme le peu de temps qu'il nous faut pour se sauter dessus. Vrai, c'est moi la première qui ait commencé. Me sentirais-je coupable pour ça ? Pas même dans une autre vie. Je pris le dessus en le forçant à s'allonger et me mettre en califourchon sur lui. J'attrape le bas de mon t-shirt et enlevais le vêtement pour le lancer quelque part dans la pièce, je le retrouvais en temps et lieu. Je m'abaissais pour attraper ses lèvres entre les miennes, mes mains se faufilant dans ses cheveux, sa gorge, descendant sur le long de ces côtes pour terminer leur course sur ces hanches. « On a un peu grossis à ce que je vois. Ce sont des bourrelets que je sens-là ? » Dis-je en les pinçant des doigts. D'accord, ce n'était pas vraiment le moment pour ce genre de plaisanterie, mais vous me connaissez, c'est mon passe-temps préféré. « Ne t'inquiète pas, tu es toujours aussi beau mon petit gros. » Faut vraiment que je me ferme la gueule, je vais finir par ruiner le moment à force de dire n'importe quoi.

J'aurais du m'en douter en la voyant débarquer dans ma chambre qu'on en seraient arrivés là, à s'embrasser, une énième fois. Elle s'imposa, ses mains se posaient sur mes épaules et elle força pour que je m'allonge et qu'elle se mette à califourchon sur moi, je souriais, posant mes mains sur ses hanches alors que je voyais ses doigts glisser jusqu'au bas de son t-shirt pour se l'ôter, me laissant la vue de son soutien-gorge, une vue des plus agréables, comme toujours, rien ne change, je a regarde le balancer je ne sais où dans la chambre et elle venait capturer de nouveau mes lèvres. Alors que mes mains restaient sur ses hanches, je sentais ses doigts se glisser quelques instants dans mes cheveux et venir passer sous mon t-shirt venant même rompre notre baiser pour me sortir que j'avais pris en bide, j'arquais un sourcil rigolant légèrement « J'ai du enchaîner trop de soirées je crois, trop de laisser allé. » j'ai enchaîner trop de soirées comme trop de révisions, toujours au taquet dans tout ce que j'entreprends et là je l'entends me sortir qu'elle me trouvait toujours aussi beau, ça aucun problème mais c'était la suite, le petit nom qu'elle venait de me donner « Petit gros ? » de là je basculais sur le côté pour que ce soit elle qui se retrouve allongé sur le lit et moi sur elle, mon visage à quelques centimètres « Le petit gros va te monter qu'il n'a pas perdu une once de performance. » lui dis-je sourire aux lèvres avant de plaquer mes lèvres aux siennes tout en défaisant les boutons de son jean.

L'ayant provoqué par mon petit nom affectueux, il fut piqué au vif. Décidément pas assez forte pour reprendre le dessus, je le laissais faire et profitait de la vue. « Et pas raser non plus. C'est qu'on se laisse un peu allé » poursuivais-je sur ma lancé. Il me fit taire avec ses lèvres, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je miaulais contre sa bouche de plaisir et le laissait me retirer mon jean, levant des hanches pour l'aider à m'en débarrasser. J'agrippais son haut pour le lui enlever. Ma position n'était pas favorable pour le lui retirer. Il le fit à ma place, me laissant le contempler. À la découverte de son torse nu, mes mains allèrent automatiquement caresser sa peau douce. Je défis la boucle de sa ceinture et le bouton de son jean, abaisse le vêtement pour l'enlever lui aussi. Encore une fois, il poursuivit la tâche amorcée pour se retrouver vêtu seulement de son boxer. Il se replaça sur moi, m'embrassant avec fougue, tandis que ses mains me chatouillèrent les côtes pour se placer derrière mon dos.

Je n'avais pas mal pris ce qu'elle venait de me dire, mais je jouais le jeu pour lui montrer que je restais toujours celui qui l'envoyait au septième ciel. Je prenais ses poignets et je basculais pour me retrouver sur elle, tenant ses poignets, mon visage à quelques centimètres du sien pour lui faire comprendre que j'ai toujours cette même expérience dont elle raffole mais elle me chambre encore « Tais toi. » lui ordonnais-je presque, posant mes lèvres sur les siennes. Sans quitter ses lèvres je déboutonnais son jean, elle m'aidait à le tirer vers ses cuisses mais je finissais le travail, enlevant aussi au passage ses escarpins pour que le jean quitte ses pieds et retombe au sol, elle était tellement mieux en petite tenue, et encore mieux nue. Elle m'avait aussi au passage enlever mon t-shirt et là c'était mon jean qui était gênant, elle semblait galérer et je riais légèrement finissant le travail pour qu'il quitte mes cuisses, nous étions tous les deux en sous-vêtements et je reprenais ses lèvres, caressant ses cuises avec mes mains, je soupirais de plaisir parce que j'avais envie d'elle, tout simplement, elle était une amante spéciale.