∞ me fait pas regretter d'être venue ( marc. )

Sérieusement, qu’est-ce que je fiche ici ? Cet endroit est carrément le dernier endroit où j’irais, pourtant, me voilà là. J’étais peut-être une Dunster, la team neutre, mais ma relation avec les Eliots restait tout de même tendu jusqu’à aujourd’hui. Disons que les enfants gâté pourris, j’évite. Au cas contraire, il m’arrive de coucher avec l’un d’entre eux. Rien de sérieux, que du bon temps. Faut que je me bouge, je sens déjà des regards mauvais à mon égard et j’en suis pas très friandes. La tête haute, je rentrais dans le bâtiment, évitant soigneusement chacun d’entre eux pour atteindre le bas des escaliers. Je montais, connaissant un peu trop bien le chemin. Devant sa porte, je cognais, nerveuse que j’ai fait tout ce parcours pour rien. Sa porte s’ouvrit au même moment de celui de ton voisin. N’ayant aucunement l’envie de croisé un autre de ses confrères, surtout en sa compagnie sachant sa réputation, je le bousculais pour rentrer en vitesse dans sa chambre et fermait sa porte derrière moi, collant mon dos à cette dernière. Je laisse échapper un soupir qui donnait l’impression que je venais de faire un marathon. « Salut » fis-je finalement. Argh c’est vraiment trop bizarre, je n’aurais pas dû venir au final.

J'en ai marre, j'arrête pas de bosser sur ce foutu rapport de stage, merde quoi c'est bientôt la fin de l'année, il reste deux mois de cours, et j'ai toujours pas fin ce putain de rapport de stage. Je pète un câble je crois, littéralement, la preuve, je viens de d'envoyer à l'autre bout de ma chambre, mon mac, six heures non stop à être dessus, à bosser ce rapport, à enchaîner les pages word, ça m'a soûlé à forcer d’enchaîner les fautes d’orthographes, de grammaires et j'en passe, j'ai agis par énervement et me voilà maintenant à soupirer en ramassant mon mac avec l'écran bien fissuré et tout noir, génial. Au même moment, on toquait à la porte de ma chambre, je me relevais posant alors le mac hs sur la table basse et je vais ouvrir, et je fus vite bousculer, surpris je faisais quelques pas en arrière alors que la personne qui venait d'entrer assez brusquement refermait la porte derrière elle, s'y adossant, j'avais le plaisir de voir Aurore. « Aurore ? Fallait le dire si t'étais pressée au lieu de me bousculer et quasiment flanquer la porte. » je souriais faiblement.

Je ne savais pas ce qui m'avait pris en m'en venant ici. À la place je devrais me retrouver dans la bibliothèque à étudier pour les prochains examens, mais le mystère qu'est mon cerveau n'en a pas décidé ainsi. Je ne regardais pas où j'allais jusqu'à ce que je lève la tête et voir apparaitre dans mon champ de vision l'immense bâtisse qu'est la maison des bleus. Foutus enfants riches. « T'as une mine horrible » dis-je en détaillant les traits fatigués de Marc. Sous une bonne couche de cache cernes, se lisait le même état de fatigue sur mon visage. Je passais à côté de lui pour aller m'asseoir sur son lit, laissant glisser à terre mon sac qui se tenait sur mon épaule. « Tu faisais quoi ? Je pourrais peut-être t'aider. » Je l'ai dérangé c'est certain. Plus de la moitié de la fac était plongéde leurs livres et les fêtes se faisaient rares, alors cela ne me surprendrais pas de l'avoir importuné dans un travail quelconque.

C'est bien la première fois que je pétais un câble sur mes révisions, attention j'entends par là péter littéralement un câble, bien-sûr que j'en ai déjà eu, m'énerver sur quelque chose dans un cours qui ne veut pas rentrer ou qui bloque niveau compréhension mais là, la situation es différente c'es mon rapport de sage, et ça fait six heures que je suis dessus non -stop et j'ai l'impression de faire que du mou, j'ai perdu mes moyens et maintenant mon ordi est de l'autre coté de ma chambre. En allant le ramasser, on venait au même insant frapper à ma pore, je me relevais avec le mac dans les mains où au passage l'écran était hs et je le posais sur la table basse avant d'aller ouvrir, et à peine la main sur la poignée et la porte à peine ouverte, qu'elle s'ouvrait en grand d'un coup, me faisant bousculer au passage, reculant surpris par le coup, j'entendais la porte se refermer et je pouvais voir Aurore adossée à celle-ci, soupirante, comme si elle venait de terminer la course de sa vie. Alors que je lui demandais ce qu'elle faisait ici-, la belle brune détournait la question, préférant détailler mon visage et constater mes cernes, me certifier que j'ai une mine horrible « Je sais. » lui dis-je simplement alors qu'elle quittait la porte pour passer à ôté de moi et venir s'éésseoir sur mon lit, laissant tomber son sac à main au sol sur le trajet. « Oh t'en fais pas, c'est pas si compliqué de ramasser un débris d'ordinateur.. » lui dis-je assez froidement, toujours énervé contre ce que je faisais avan qu'elle n'arrive, je la regardais quelques instants avant de soupirer « Excuse-moi, c'est juste mon rapport de stage qui m'a gonflé, j'ai envoyé bouler mon pc à l'autre bout de la chambre et j'en paye les conséquences. » lui dis-je d'une voix plus douce en lui montrant l'engin posé sur la table basse en pointant mon bras vers lui, je venais m'asseoir à c^té d'elle, avant de me laisser tomber sur le dos pour m'allonger et passer mes mains sur mon visage en soupirant.

Eh bien, c'est la première fois que je le voyais dans une humeur aussi noire. Quelque chose a dû l'énerver pour qu'il se retrouve dans cet état. Je regardais le mac, le sien certainement, sur la table. Ce dernier semble avoir connu de meilleurs jours que celui-ci. « Je vois, et ça c'est produit parce que....» je hochais de la tête lorsqu'il me raconta la suite. Je gardais pour moi le sourire moqueur qui voulait s'étendre sur mon visage. Tout un tempérament ce cher Montet. Je fouillais dans mon sac pour attraper mon mac et le tendre avec un peu d'hésitation. Avec un portefeuille plein à craquer comme le sien, il pouvait s'en offrir des centaines, mais moi, avec seulement un salaire d'assistante vétérinaire, je ne prendrais pas cette fougue d'envoyer valser mon portable sur le mur. « Je te prête le mien si tu veux. Mais pour l'amour de dieu, ne le lance pas Marc, c'est pas donner ce truc. » dis-je en regardant l'objet en question.

J'étais énervé, juste pour un stupide rapport de stage qui a coûté une fin de vie exprès pour mon ordinateur portable et Aurore le constate très rapidement quand je lui montre du doigt l'état de mon mac. Je m'assois à côté d'elle sur mon lit et je m'allonge, soupirant un coup, me frottant le visage avec mes mains puis je la vois fouiller dans son sac pour sortir son mac et me le tendre, en me disant qu'elle me le prêtait mais que je ne devais pas l'envoyer valser, je me redressais alors en souriant légèrement « Raison de plus alors pour que je refuse, c'est adorable de ta part mais non, garde-le. » je me redresse complètement de sorte à être de nouveau assis à côté d'elle. « Ca me fait plaisir que tu sois là mais t'es venu à l'improviste parce que tu passais par là ou t'as un but précis ? » lui demandais-je, changeant de sujet pour surtout que j'évite de penser à ce qui s'est passé avant qu'elle n'arrive et qui m'a mit en pétard oui.

« D'accord » je remettais soigneusement à sa place mon portable et me retournais vers lui. « Disons que je me suis dit qu'une visite à l'improviste avait sa place aujourd'hui » surtout que mon cerveau ne veut pas coopérer à mes plans. Ça fait bien longtemps qu'on ne s'était plus recroisée. Humm, si me souvenirs sont bons, pas depuis qu'il est venu chez moi, donc près d'un mois de cela. Wow, ça fait un sacré bout. J'avoue avoir un peu mis de côté ma vie sociale pour me concentrer sur mon travail et mes révisions, une Dunster digne de ce nom diras-t-on. En réalité, je tuerais pour une bonne bière et une clope en ce moment. Je suis sûre d'avoir caché un paquet dans mon sac, à moins que Wilhemnia l'ait aussi fouillé pour m'en dérober. J'ai eu la stupidité de lui dire que je voulais cesser de fumer...elle m'a pris au mot. Un peu trop à mon gout. Elle m'avait confisqué tout mon lot pour les remplacer par ces espèces de patchs '' pour aider à ma dépendance '', de la connerie ce truc je vous jure. 'Fin bref. « T'as pas une bière ? Il fait une de ces chaleurs dehors, je suis déshydratée. » Comme-ci une bière était le meilleur moyens pour étancher ma soif, mais bon, je m'en fiche comme l'an 2000. « Maintenant que tu n'es plus occupée, ça te dit de faire autre chose ? » pas d'idée précise en tête, mais on trouvera bien quelque chose.

C'était vraiment gentil de sa part de vouloir me prêter son ordi mais je savais très bien que mes moyens financiers étaient différent des siens, elle peut galérée à se racheter un autre mac alors que moi, disons que mes fonds sont quasiment illimités et c'est pour ça que je refuse, du coup elle le rangeait et moi je me redressais pour m'asseoir. Je voulais changer de sujet, penser à autre chose que ma prise de tête avec mon rapport de stage, c'est pour ça que je lui ai demandé le but de sa visite et elle me répondit que ce n'était qu'une simple visite à l'improviste « Touché d'avoir eu une place dans ta journée alors.. » lui dis-je, sourire aux lèvres. Elle me demandait si j'avais quelque chose à boire, de la bière précisément, j'arquais un sourcil avant de rigoler légèrement « Je dois avoir ça. » je me levais du lit pour me rendre à mon frigo, c'est ça que j'aime à la Eliot House, les chambre sont si spacieuse qu'on diraient des mini-appartement, bien-sûr ça ne vaut pas celui d'Aurore, disons juste que nos chambres ici sont des petits studios et c'est très bien comme ça. J'ouvrais la porte du frigo pour prendre deux bières, refermant la porte je revenais vers elle lui donnant sa bière « Tiens. Oui si tu veux, t'as quelque chose en tête ? » lui demandais-je, revenant m'asseoir à ses côtés.

Je pris la bière tendue en ma direction et l'ouvris à la seconde. Je lui fis signe d'attendre et bus, une longue, savoureuse, pétillante gorgée de la boisson. Une chose de plus que j'apprécie chez lui, il ne m'offre pas cette pisse qu'ils appellent ''bière'' au bar. Nooooooon. Ça c'est une vraie bonne putain de bière. De la qualité. Non je ne suis pas dérangée, ni défoncer. J'apprécie seulement le gout de l'un de mes péchés mignons. « Merci, merci infiniment. » il devait me prendre pour une idiote en ce moment, mais je m'en fiche, j'ai ma bière. «Tu disais ? Ah oui ! Huummm, je t'avoue que là rien ne me vient en tête. Pourquoi ne pas se détendre un peu ? C'est déjà un bon début non ? » D'humeur blagueuse, je déposais mes jambes sur ses cuisses et gigota mes pieds. « Commence par me masser les pieds. » dis-je sérieuse avant d'éclater de rire après quelques secondes. « Non je ne suis pas bourrée, seulement dans mon état normale. » lançais-je avant de m'étendre sur son lit.

Après avoir été cherché deux bières dans le frigo, je reviens vers elle en lui donnant la sienne, et je dois dire qu'elle ne met pas de temps à l'ouvrir et à en boire quelques gorgées, elle ne mentait pas du tout en me disant qu'elle avait soif. « On dirait que je viens de te donner le Graal, c'est rien vraiment. » je lâchais un petit rire m'asseyant à ses côtés, ouvrant la mienne pour y boire une gorgée et après avoir entendu sa proposition, justement je lui demandais si elle avait une idée précise. « C'est déjà un bon début c'est vrai, détendons-nous. » la voilà qui allongeait ses jambes sur mes cuisses, me disant le plus sérieusement possible de lui masser les pieds « Enlève tes escarpins avant, ce sera un bon début et non. » lui dis-je aussi sérieusement que possible avant de la voir rigoler et de me certifier qu'elle n'était pas bourrée, que c'était son état normal et la voilà qui s'allongeait sur mon lit, ses jambes toujours sur mes cuisses. « Je vois ça, quoique je te jure, j'ai vraiment l'impression que t'es pas dans ton état normal, tu t'es droguée ou quoi avant de venir ? » lui sortais-je en riant, buvant une autre gorgée de ma bière.