je ne sais pas où tout ça nous mène, mais j'en avais envie. ❖ marck

Pour une fois je ne voulais pas être le seul à décide,r pour une fois je voulais entendre ses lèvres me dirent ce qu'elle désirait mais malheureusement, je la voyais rouler des yeux, soupirer et l'entendre me dire que même si elle voulait m'imposer des choses, décider de ce que je voulais faire, c'était au-dessus de ses forces et quelque part je comprend, je la comprend et je me contente de cette réponse. « C'est vrai excuse-moi Mack mais je voulais juste savoir ce que tu voulais. » peut-être que cette soirée n'allait pas si bien se passer que ça, avec ce moment des quatre vérités, c'était surement pas l'idéal. Enfin bref, j'essais de clarifier les choses, qu'on n'arrêtent de parler pour rien dire, j'allais à l'essentiel, à la question qui me taraude l'esprit depuis quelques temps, je lui demande si elle veut que ça aille plus loin entre nous, j'attends vraiment une réponse de sa part mais quelque part j'étais déçus qu'elle me demande, qu'elle veuille savoir ma réponse avant de me répondre concrètement « J'y pense sérieusement si c'est ce que tu veux savoir, depuis pas mal de semaines. » venais-je de lui sortir en la regardant dans les yeux.

T'avais choisis la facilité. Ouais. Tu lui retournais la question sans lui fournir la moindre réponse mais.. C'était au dessus de tes forces. Tu ne pouvais pas lui dire à quel point tu le voulais si ce n'était pas la même chose pour lui. Parce que ça serait pire que prendre un vent et que tu n'arriverais certainement pas à passer au dessus de ça. Alors tu préférais te dégonfler, esquiver la réponse plutôt que risquer de prendre la tornade de ta vie. « C'est vrai excuse-moi Mack mais je voulais juste savoir ce que tu voulais. » Mais est ce que ce que tu voulais avait une réelle importance ? Parce qu'au final, tu ne pouvais pas choisir. T'attendais depuis tellement longtemps que t'en étais venu à la conclusion que ce n'était pas à toi de dire ce que tu voulais alors forcément, il te prenait de court là. « J'y pense sérieusement si c'est ce que tu veux savoir, depuis pas mal de semaines. » Et là, tu restais sur le cul. T'écarquillais les yeux et très honnêtement, tu devais avoir l'air bête. Il venait vraiment de dire ça ? De dire qu'il y réfléchissait et que ça lui avait traversé l'esprit. « Attends genre.. Vraiment ? VRAIMENT ? »

Depuis des semaine sje n'arrête pas d'y penser, ça fait beaucoup trop longtemps que je reste dans l'ignorance, me forçant à ne pas m'attacher sentimentalement mas Mack m'est tombée dessus sans que j'y puisse faire quoique ce soit et sans le savoir elle m'a retournée la tête. Si je dois tenter, essayer de nouveau une relation sérieuse, je pense que c'est avec elle de tenter cette seconde chance que je me donne, la tournure que prend notre relation me l'indique clairement. Je la vois rester dans la facilité, contourner mes questions mais lorsque je lui avoue que je pense depuis des semaines à l'idée d'avoir plus que tout ce qu'on vit tous les deux maintenant, elle est choquée et veut vraiment encore me l'entendre dire pour être sûr qu'elle ne rêve pas « Tu veux l'entendre en français ? » lui dis-je en rigolant, j'étais sérieux, je la voulais.

Fallait que tu respires un grand coup parce que là, t'avais peut être l'air d'une dingue. Mais en même temps, t'étais carrément sur le cul pour la simple et bonne raison que tu ne t'étais absolument pas attendu à ça. Genr Marc venait de dire qu'il pensait très sérieusement à s'mettre avec toi. C'est à dire, à être un couple. A te donner l'exclusivité. Et très honnêtmeent, tu n'aurais jamais cru pouvoir entendre ces mots sortir de sa bouche. Alors ouais, t'étais sur le cul. T'avais limite l'impression de ne plus réussir à respirer correctement tellement ça te mettais dans un état second. « Tu veux l'entendre en français ? » T'esquissais un sourire avant de lui donner une tape sur l'épaule. C'était pas cool de se foutre de toi comme ça. Après tout, ce n'était pas de ta faute si c'était choquant hein. « T'es un idiot. » Et puisque tu ne savais pas quoi dire d'autre, tu te penchais vers lui pour t'emparer de ses lèvres. Ça en disait assez long sur ce que tu voulais toi.

J'étais sérieux dans ce que je venais de dire, ça faisait des semaines que ça me tournait dans la tête et pourquoi lui mentir après tout ? Autant être franc et lui dire que l’idée de me mettre en couple avec elle me tentait, c'est la fille avec qui je veux réessayer une histoire sérieuse et je suis sûr que ça peut fonctionner. Elle a du mal à le croire, sa tête me fait sourire, elle est presque choqué « Un parfait idiot oui. » je lâchais un petit rire alors qu'elle se rapprochait pour venir poser ses lèvres sur les miennes, ma main venait se poser sur sa joue pendant que l'autre restait dans la sienne. Après quelques secondes je mettais fin au baiser « Je dois comprendre quoi par cet acte ? » je faisais l'ignorant, me retenant de rire.

Tu savais pas vraiment ce qui était en train de se passer mais t'avais réellement l'impression que d'un coup, tout tournait à ton avantage. Comme si pour une fois tu avais réellement de la chance ou une connerie dans le genre. Et très honnêtement, tu ne pouvais pas t'en plaindre parce que t'étais pire qu'heureuse pour la peine. Bon bien sûr, tu n'étais pas en couple avec lui mais si les choses continuaient à évoluer dans ce sens, y avait de forte chance pour que ça arrive dans un futur proche. « Un parfait idiot oui. » T'esquissais un sourire avant de l'embrasser et gosh, tu te sentais complètement fondre avec la pression de ses lèvres sur les tiennes. T'aurais presque souhaité que ce moment ne s'arrête jamais. « Je dois comprendre quoi par cet acte ? » Maaaais. Il le savait très bien mais d'un autre côté, tu pouvais comprendre qu'il ait envie de l'entendre de ta bouche. Tu parlais pas souvent de ce que tu ressentais et tu pouvais bien faire cet effort pour une fois non ? « Tu sais très bien que je te veux Marc, ça date pas d'hier. Je veux être avec toi. » Simplement.

Je pensais pas que notre relation allait prendre une telle tournure mais c'était le cas, je trouvais ce trajet jusqu'au restaurant trop long, c'est vrai que c'était devenu bizarre mais quelque part j'en avais eu envie qu'on parlent de tout ça, de nous. Après m'avoir entendus lui dire que je pensais sérieusement à la vouloir, me mettre en couple avec, elle venait l'embrasser, un baiser doux et sincère, je le sentais et je frissonnais à ce contact de nos lèvres puis lorsque je retirais les miennes après quelques secondes, je souriais la taquinant sur le but de ce baiser et même si elle savait que j'avais connaissance de ce qu'elle voulait depuis longtemps, elle entrait quand même dans cette taquinerie pour me le dire à haute voix, elle me veut. « Je sais, je te taquine. Et bien je te propose quelque chose, et cette fois tu me donne ton avis, tu me laisses pas décider.. » je lâchais un petit rire caressant sa joue avant de continuer « Jusqu'au bal chacun trace sa vie, mais arrivé au bal, c'est rien que toi et moi, que le reste du monde aille se faire voir. » mon visage était à quelques centimètres du sien, mes lèvres à quelques millimètres « Alors ? ».

Tu ne pouvais pas être plus claire que ça. Depuis trois ans que vous vous amusiez avec ce ptit jeu, il était devenu évident que de ton côté, les sentiments s'étaient accentués. T'avais juste attendu croyant vraiment que jamais ça ne se produirait et pourtant, finalement, il voulait être avec toi. Vraiment. T'arrivais même pas à réaliser qu'il ait vraiment dit ça. C'était comme si au fond, ça restait beaucoup trop irréel. Pourtant, t'étais heureuse. C'était tout ce que tu avais toujours voulu, t'allais certainement pas te plaindre maintenant. « Je sais, je te taquine. Et bien je te propose quelque chose, et cette fois tu me donne ton avis, tu me laisses pas décider.. » Tu fronçais les sourcils continuant à le fixer intensément pour savoir ce qu'il pouvait bien avoir à te proposer. « Jusqu'au bal chacun trace sa vie, mais arrivé au bal, c'est rien que toi et moi, que le reste du monde aille se faire voir. » Mh. En gros, ça lui laissait encore quelques temps pour réfléchir et, t'allais pas le lui refuser. Pour la simple et bonne raison qu'avec tout le temps d'attente que tu avais déjà eu, ça ne changeait rien. « Deal. Mais le soir du bal, t'es à moi. » Tu murmurais doucement avant de venir regagner ses lèvres. Ouais, il serait à toi.

C'était bizarre, j'arrive pas à savoir comment ça a pu autant avancer entre nous, trois ans qu'elle et moi ça n'arrêtent pas, ce jeu entre nous cesse là, maintenant, tout de suite. Elle m'a embrassée après avoir su que mettre avec elle était dans mes plans, elle m'embrassa pour me donner sa réponse, je n'aurais jamais pensé me mettre en couple avec elle mais j'avais vraiment envie de tenter, de voir où tout ça pouvait nous conduire mais j'étais prêt à ouvrir une nouvelle page avec elle, j'ai profiter assez je crois de ma liberté, elle mérite que je sois à elle. Enfin il fallait qu'elle attende le bal, c'était le deal, un deal qui semblait lui convenir « Oui j'avais comp.. » même pas elle me laissait terminer, préférant me faire taire en m’embrassant de nouveau, si ça continuait ça allait direct passé à la case hôtel au lieu du restaurant.

Déjà que t'avais hâte d'être au bal, là c'était carrément pire. T'attendais que ça. Parce que tu savais qu'une fois arrivé cette date, il ne pourrait plus aller voir ailleurs. Il n'aurait plus d'excuse. Pour la simple et bonne raison que vous veniez de faire un pacte et que c'était lui même qui l'avait lancé. God, après trois ans, Marc allait enfin t'appartenir et ça t'rendais dingue. Dingue parce que t'avais réellement cru que ce jour n'arriverait jamais. « Oui j'avais comp.. » Tu l'faisais taire en l'embrassant à nouveau. Non pas que t'avais pas envie de l'entendre mais c'était comme addictif. Et puisque tu savais qu'il serait bientôt à toi, t'avais encore plus de mal à te retenir. Ce n'était pas comme si ça représentait rien. Non, maintenant, ça représentait réellement quelque chose et tu savais que t'aurais du mal à t'en passer. Pourtant, vous étiez dans un taxi. Taxi qui venait tout juste de s'arrêter et tu ne pouvais pas lui sauter dessus comme ça comme si vous étiez en tête à tête. Alors à contre coeur, tu te décalais toi même cette fois avant de sourire. « Désolée. »