Alexys - i'm not dead.

Après tout, tu ne risque plus grand chose. Tu avais traversé tellement de chose, qu'à force tu n'avais plus peur, si quelque chose t'arrivait, c'était juste une malchance, la vie tout simplement. Tu allais sûrement appeler un taxis, tu ne te voyais pas faire trois kilomètres dans ton état, mais là, tu voulais juste t'enfuir, te barrer. Tu venais de tout foutre en l'air, alors pourquoi rester ? Tu savais que la soirée allait être étrange jusqu'au bout, tu ne voulais plus être la cible de ces problèmes. Elle en avait déjà suffisamment avec son éliot, elle n'avait qu'a rester avec lui. Tu étais jaloux, et énervé voir même vexé, tu avais toujours été là pour elle, contrairement à lui. Mais bon, la vie était parfois injuste, personne ne pouvait prédire l'avenir. Tu te barres comme un courant d'air, tu es déjà au milieu du chemin jusqu'au hall. Tu respires doucement, histoire de te décontracter un peu. Tu étais crispé et ça t'arrivait rarement. D'ailleurs, cela se voyait sur ton visage, tu avais du mal à cacher ton énervement. Alors que tu pensais que ton amitié avec elle, serait en pause. Elle criait ton prénom comme dans les films, ça ne te fait pourtant pas rire et aucune réaction venant de toi n'était attendu. Tu t'es juste stoppé pour la regarder, et débiter un nombre de mot aussi rapidement que possible. Alors que tu pensais qu'elle allait te laisser partir, car après tout tu avais flingué sa soirée, elle ne voulait pas. Elle voulait que tu restes avec elle, près d'elle. Tiraillé par les pensées que tu avais envers elle, tu restais au milieu du couloir pour relever la tête dans sa direction. « Pour faire quoi ? Se regarder dans le blanc des yeux à cause de ce que j'ai fais ? Non merci. » lançais-tu doucement, histoire que personne ne soit réellement au courant de cette connerie.

Tu pensais tout contrôler du début jusqu'à la fin. Et au final tu baissais les bras d'un seul coup, et tu fuyais tes responsabilité. En effet tu devais prendre soin de ce bout de femme, tu devais la protéger et l'aider à remonter la pente. Malheureusement, tu n'avais plus envie de le faire, à croire que tu servais à rien depuis le début. La jalousie faisait de toi une personne plus que désagréable, mais ce n'était pas nouveau. Quand elle prononça sa dernière phrase, tu ne disais rien. Tu étais toujours au même point, arrêté au milieu du couloir. Partir ou rester ? Qu'allait-il se passer ? Tu n'avais aucune envie de dormir, tu n'étais pas fatigué. Mais d'un côté tu avais besoin de te poser pour réfléchir, à tout ce qui se passait. Je faisais un pas en avant, puis un deuxième. Tu retournais au point de départ, retournant dans la chambre d'Alexys. Posant de nouveau tes vêtements sur la table, tu t'appuyais à la fenêtre pour regarder ce qu'il se passait à l'extérieur, pendant que tu étais là, coincé.

Au final tu ne sais même plus ou tu en es réellement. Tu devrais peut-être aller dormir, ça te ferait certainement un bien fou. Malheureusement, elle veut que tu restes près d'elle, elle ne veut pas que tu disparaisses. Peut-être de peur de ne plus te revoir par la suite. Elle te connaît suffisamment pour savoir que tu ne bluffe pas, que tu es ainsi et que tu partirais sans rien dire. Tu te poses vers la fenêtre, ou plutôt tu t’appuies contre le mur et tu regardes par la fenêtre. Tu as l'impression d'être en prison, de ne pas pouvoir sortir de cet endroit. Tu en as marre de souffrir, marre de te faire prendre pour un con. Tu aimerais faire marche arrière et être avec grace au moment où elle avait retrouvé son ex, tu n'aurais pas dû être avec Alexys. Rien de tout ça se serait produit, tu arrives même à regretter tes engueulades avec blondir. Tu es perdu, totalement perdu et elle arrive à te tirer de tes pensées. Si tu comptais encore faire la gueule longtemps . Tu ne savais pas, mais après tout qu'est-ce qu'elle voulait que tu fasses. Tu tournais ton regard dans son sens et tu venais t'asseoir non loin d'elle sur le lit. Si tu devais passer la soirée ici, autant dormir à un endroit confortable. « Possible. » lançais-tu vaguement, en fermant tranquillement les yeux. Les bras croisés sur ta poitrine, tu n'allais pas être adorable ce soir.

Tu ne lui donne pas des réponses très recherchées, tu préfères répondre seulement un mot. En effet, c'est bien trop compliqué pour toi de faire des longues phrases. Pour lui montrer que tu ne fais pas réellement la gueule tu t'assois sur son lit. Elle soupire, elle en a marre de toi, tu es chiant et insupportable. Cette situation te rappelle quand tu te prenais la tête avec Aly, cette petite blonde que tu aimais tellement. Une relation libre, quelle belle connerie tu avais faite. Car au final, tu ne supportais plus le faite, qu'elle retrouve des autres hommes que toi. Et le soir, tu t'étais engueulé comme tu le faisais là en ce moment avec Alexys. Et le lendemain, elle perdait vie dans cet attentat. Rien qu'à repenser à ça, te faisait mal au cœur d'un seul coup. Comme si quelqu'un te tenait le cœur et le pressait aussi fort qu'il le pouvait. Tu relevais la tête pour regarder Alexys et soupirer à sa phrase. « Je ne vais pas te laisser dormir sur le canapé, j'irais. Toi tu dors dans ton lit. » lançais-tu en te relevant du lit. Un léger sourire sur tes lèvres, après tout elle n'allait pas dormir sur le canapé alors que sa chambre était juste là.

Pourquoi voulait-elle à tout prix que tu prennes son lit et qu'elle aille dormir sur le canapé ? Tu ne comprenais pas son choix et tu n'allais pas lui laisser le choix. Elle était chez elle, elle prenait son lit et c'était ainsi. Tu t'étais levé rapidement, histoire de lui montrer que tu aurais le dernier mot contrairement à elle. Tu ne la laisseras pas partir sur le canapé et s'il le fallait, tu allais l'attacher à son lit et point barre. Tu souriais doucement, ta colère descendait petit à petit. Peut-être que la fatigue jouait un rôle important, tu ne savais pas. Mais, tu savais une chose, tu allais devoir prendre ton mal en patience. Tu croisais les bras sur ton torse, un regard dur, tu la regardais sans la lâcher un instant. « Je t'ai dit que non. Tu restes ici, sinon je t'attache à ton lit, c'est compris ? » tu avais du mal à garder ton sérieux, en même temps, il était rare que tu fasses preuve de compassion. Si c'était une autre femme, tu l'aurais envoyé direct sur le canapé, mais là, c'était totalement différent. Et tu n'étais pas chez toi, tu n'allais pas t'imposer dans le lit, quand même, cela ne se faisait pas. Tu t'asseyais parterre et tu lui piquais un oreiller et une couverture pliée sur son bureau, avant de t'allonger sur le sol. « Tu sais, c'est confortable aussi ici. » lançais-tu doucement. Ton regard fixé sur le plafond, les bras croisés derrière la tête.