Alexys - i'm not dead.

Tu essayais de la faire changer en permanence, mais au final tu le regrettais peut-être ? Elle changeait tellement que tu n'avais plus l'impression d'être avec la même personne. Mais, c'était toi qui la voulais ainsi en même temps, tu ne voulais que son bien. Tu la laissais parler pour réenchérir comme à chaque fois, tu voulais avoir le dernier mot. Tu te mordillais la lèvre, comme si au fond tu t'en voulais. Tu te rappelais de diverses choses, les conneries tu les enchaînais les unes après les autres. Et au final tu lui balançais à la gueule pour le mariage, alors que tu savais pertinemment qu'elle ne voulait pas se marier. Elle t'avait rarement parlé de son passé, mais tu savais vaguement ce qui s'était passé. « Je me demande bien pourquoi j'ai dit ça, alors que je connaissais la réponse. » lançais-tu rapidement avant de reprendre ton chemin en la bousculant, sans même t'excuser. Tu ne marquais pas de point, tu ne faisais que d'en perdre. Elle reprenait la voix, tu t’arrêtais d'un seul coup. Après tout, si elle voulait au moins faire ça et après que tu allais avoir la paix. « Si tu veux. » lançais-tu rapidement. Tu enfonçais un peu plus tes mains dans tes poches et tu te mettais face à la demoiselle. Tu la regardais dans les yeux et tu soufflais doucement « Pourquoi vouloir à tout pris ton Zakhar, alors que moi je suis là. » lançais-tu, vexé.

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Jorden m'avait posé cet ultimatum. Le mariage ou c'était en quelque sorte fini parce qu'il ne voulait plus faire d'efforts. J'avais évidemment refusé parce que tout ça, ce n'était pas pour moi. Je me voyais mal me marier alors que j'étais l'une de ces personnes qui avait du mal à croire en l'amour. De plus, je savais que Jorden n'était pas un mec pour moi, qu'on se détruisait plus qu'autre chose. Timoteï savait tout ça, il savait que ce n'était pas mon genre de prendre ces décisions à la légère. Non, je ne me marierai pas sans être certaine. Le truc, c'est que je ne voyais pas ce que ça venait faire là-dedans. Enfin bref, il partit en me bousculant légèrement et je lui demandais de me laisser au moins m'occuper de son visage. Conte toute attente, il accepta et revint les mains dans les poches. J'étais trop choquée. Du coup, tu veux bien me suivre jusqu'à la mather ? Ouais parce que j'avais quelques trucs dans la voiture mais dans le noir, ça sera difficile de s'occuper de ses blessures. Et là bam. Le choc. Je restais bouche bée. Je ne bougeais plus et je ne savais vraiment pas quoi répondre. Qu'est-ce qu'il était en train de raconter là ? Est-ce que ça va ? Je pense que la drogue est en train de te monter au cerveau Tim. Je baissais légèrement la tête, assez gênée par cette situation parce que je ne savais vraiment pas où il voulait en venir. Est-ce qu'il était sérieux ? Je suis restée tête baissée. Je l'aime. J'ai l'impression d'être une meilleure personne quand je suis avec lui. Je peux être moi-même mais, il fait ressortir ce qu'il y a de bon en moi et... Je sais pas les sentiments, ça ne se contrôlent pas. Il me rend dingue, je serais prête à beaucoup de choses pour lui. J'ai souri suite à cette pensée avant de relever la tête pour le regarder dans les yeux et essayer de le suivre.

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L'amour c'est bien trop compliqué pour toi, tu pensais pouvoir aimer de nouveau et vivre une nouvelle vie avec blondie. Malheureusement, elle t'avait pris pour un con, coucher avec son ex et revenir près de toi. Non, mais sérieuse, elle pensait à quoi quand elle t'avait fait ça. Que tu allais le prendre très bien, que tu n'allais pas lui en vouloir ? C'était un coup de plus qui te montrait que tu n'étais pas fait pour aimer et être aimé. Tu ne voulais pas l'avouer, mais ça t'avait blessé un maximum. Tu avais confiance en cette demoiselle et en une soirée, elle te l'avait mise à l'envers. Tu avais tiré un trait sur la demoiselle et sur tout le reste. Tu avais décidé de t'arrêter et de regarder Alexys, après tout elle n'avait pas tort pour ta gueule totalement défoncée. Tu allais finir avec un magnifique coquard, qu'est-ce que tu allais encore dire à tes potes sans qu'ils te rigolent au nez ? Tu soupirais encore une fois et tu laissais sortir de ta bouche « D'accord. » alors que tu pourrais la faire marcher à ce sujet, tu étais totalement sérieux et en entendant sa réponse, tu ouvrais grand les yeux. Elle ne te croyait pas du moins, elle pensait plus que la drogue te montait au cerveau, ce qui était totalement faux, pour une faux. Du moins, tu ne savais même plus, vrai ou faux, bonne question. « Non, je suis normale, la drogue ne fait plus effet et ça depuis quelques minutes. » lançais-tu sur un ton neutre. Tu tournais la tête, déçu de sa réponse et tu haussais les épaules. « D'accord. Et moi qui espérais une autre réponse. » tu reprenais ta marche, en direction de sa voiture, elle voulait te ramener à la Mather, elle pouvait. « Ça fait des années qu'on se connaît, et voilà, on a toujours les mêmes merdes. On a eu des hauts et des bas dans notre amitié et je commence à m'attacher sérieusement à toi. » lançais-tu rapidement, baissant la tête.

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J'en croyais pas mes oreilles. Tim acceptait de me suivre à la Mather House sans rechigner, une grande première. J'étais contente qu'il accepte et je lui souris légèrement avant de reprendre mon sérieux quand il me demandait pourquoi je m'intéressais à Zakhar alors qu'il était juste là, devant moi. Evidemment, je pensais que c'était à cause de la drogue. Après tout, je suis qui pour lui ? Une amie qui lui cause que des problèmes et s'il était devenu comme ça aujourd'hui, je me demandais si c'était pas en partie de ma faute. J'aurais peut-être du être plus présente pour lui ou encore ne pas faire toutes ces conneries, ne jamais plonger dans la drogue, me tenir à carreaux et montrer le bon exemple. Je baissais légèrement la tête alors qu'il m'affirmait que les effets de la drogue avait disparu depuis plusieurs minutes maintenant. Il tourna les talons alors que je passais mes mains dans les cheveux avec une envie soudaine de taper dans quelque chose, de tout détruire. Et à quoi tu t'attendais ? Tu voulais que je dise que je l'aime pour son fric ? Pour faire chier tout le monde parce que c'est un Eliot ? Non je suis désolée mais, c'est pas le cas. J'ai haussé les épaules et j'ai à mon tour marché jusqu'à la voiture. Je suis rentrée dedans côté conducteur et j'ai tourné la tête vers lui en souriant légèrement. Et je suis déjà super attachée à toi Tim. C'était le cas. Je tenais énormément à lui. Je ne pouvais pas me passer de lui, je ne voyais pas ma vie sans lui maintenant, j'étais amoureuse de Zakhar et ça, je ne pouvais pas le nier, je ne pouvais pas faire semblant.

(Invité)

Tu soupires et tu repenses à chaque moment que tu as passé avec elle, tu n'arrives plus à faire la part des choses. Elle a toujours été là pour toi et inversement, tu passais plus de temps avec elle qu'avec ta petite amie. Tu déprimais quand tu n'étais pas près pas d'elle. Elle était si importante pour toi que tu ne voyais plus ta vie sans elle. Tu pouvais dire qu'avec elle tu avais vu un peu près tout. Ce n'était pas faux, tu avais couché avec elle, bu avec elle et fumé ainsi que dormir avec elle. Rigoler, pleurer, énerver, stressé et parfois jaloux, tu es passé par toutes les émotions pour elle et tu ne savais plus quoi penser en ce moment. Tu l'aimais comme une sœur ? Ou tu l'aimais plus comme une petite amie, tant de question qui restaient en suspend dans ta tête. Ça te donnait des migraines, ça t'énervait et tu t'en voulais de penser à ça. Tu soupires, tu t'enfuis quand tu lui parles, tu ne la regarde même pas dans les yeux et tu ne répond même plus. Tu montes dans la voiture à ses côtés, elle a toujours ce petit sourire sur ses lèvres. Alors que toi, tu restes là, tu n'as pas de sourire, tu aimerais oublier tout ce qui se passe dans ta tête et te barrer. Tu ne peux pas, elle est là à tes côtés et elle ne compte pas te lâcher. Tu ne répondais même pas à ce qu'elle venait de dire à propos de son coup de cœur, tu n'avais pas envie, ça te dégouttait. Tu t'attachais et tu appuyais ta tête contre la vitre, regardant la route du regard. Elle t'appréciait en amitié, rien de plus, rien de moins et au final tu finissais par balancer l'impossible. « Oui mais pas de la même manière que moi. »

(Invité)

Je me mordais la lèvre incapable de faire la part des choses. J'étais en train de me demander s'il était sincère ou si c'est cette soirée, la drogue, l'émotion, le fait d'être au plus mal qui lui faisait dire de telles choses. Et puis, je ne savais pas quoi dire ni même quoi faire puisqu'il savait pertinemment ce que je ressentais pour Zakhar. Oui je l'aimais. Je l'aimais plus que tout et c'est bien pour cette raison que j'en étais là aujourd'hui. Evidemment, j'avais arrêté la drogue pour moi, par choix, parce que j'avais fait beaucoup trop de conneries mais, une partie le faisait pour lui également. Pour lui montrer que j'étais prête à changer, que je pouvais prendre le contrôle des choses, que j'étais assez forte pour m'en sortir et devenir quelqu'un de meilleur. J'avais mal au coeur, j'avais mal au crâne, mal partout. Je ne savais plus comment penser et j'étais mal pour lui également. Je ne savais pas ce qu'il attendait de moi. J'aurais bien aimé discerner le vrai du faux. Je souriais pour le rassurer mais apparemment, ce n'était pas assez ou pas ce qu'il attendait parce qu'il posa sa tête contre la vitre sans rien dire de plus. Je démarrais et sortais de la place de parking en réfléchissant. Je suis incapable de comprendre ce que tu veux dire à cette heure-ci. Je pense juste que t'as passé une mauvaise nuit et que t'es un peu... confus. Tu veux bien qu'on reparle de tout ça quand t'auras les idées claires s'il te plait ?! Je n'avais pas tellement envie qu'on s'engueule de nouveau à vrai dire.

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Tu as l'impression de parler dans le vide, de parler à un mur, à une personne qui refuse de vouloir comprendre. Ça t'énerve et ça te désespère. Ça te saoule et au final tu aurais dû rester dans cette cellule à penser et dormir sur ce banc en béton. Tu as l'impression d'être incompris, d'avoir fait le con pendant le spring break, tu aurais dû accepter les excuses de Grace. Au moins, tu n'en serais pas là, tu aurais tourné la page et tu serais encore en couple et non en guerre avec elle. Tu ne serais avec Alexys en cet instant, tu ne serais pas en train de lui dire que tu ressens des choses pour elle. Tu serais loin de toutes ces emmerdes. Tu as qu'une envie c'est de retourner chez ton ancien chez toi, de te refaire une vie normale et de ne plus côtoyer aucun de tes amis. C'est peut-être ce que tu vas faire à partir de ce soir, retourner chez toi et faire tes valises et dégager. Revenir quand tu seras mieux dans ta tête et quand tu arrêteras tes conneries. Tu ne peux plus vraiment compter sur personne dans cet endroit. Tu as passé trop de temps à déconner, il faudrait peut-être que tu songes à changer. Que tu sois meilleur, que tu sois un adulte et que tu penses à ton avenir et non à ton présent. Quand elle te balance ces phrases, tu soupires et tu tournes la tête et tu balances « si tu le dis. » sur un ton plutôt blasé.

(Invité)

J'étais perdue là, c'est le moins qu'on puisse dire. Timoteï savait parfaitement ce que j'éprouvais pour Zakhar et je n'arrivais pas à croire qu'il pouvait me faire un truc pareil à ce moment précis, alors que je me battais pour récupérer le gars dont j'étais amoureuse. Je tenais énormément à Tim, je le voyais comme un frère, mon meilleur ami, mon confident, la personne qui me comprenait le mieux, celui qui répondait toujours présent pour moi. Pourtant, j'avais l'impression d'être sur une autre planète que la sienne à ce moment précis. J'étais super mal, gênée et je ne voulais pas le blesser ou dire quelque chose que je ne pensais pas. Il avait l'air super énervé et ce n'était pa bon pour lui dans l'état ou il était et me connaissant, je pouvais m'emballer d'une minute à l'autre à mon tour. Je prenais sur moi, je respirais un grand coup sans rien ajouter de plus et ce, jusqu'à ce qu'on arrive devant la mather. Voilà, on est arrivé ! Maintenant, on va s'occuper de tout ça et tu vas récupérer ta gueule d'ange ! Je lui ai fait un clin d'oeil et je suis sortie de la voiture pour prendre la direction de l'entrée tandis que mon coeur battait à cent à l'heure parce que je ne savais vraiment pas comment e comporter avec lui maintenant.

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Tu perdais tout le monde, tu perdais les uns après les autres. Et tu n'arrivais pas à te calmer, tu n'arrivais pas à oublier chaque problème qui s'ajoutait à ta liste. Tu fermais les yeux un instant, pour au finir les rouvrir et regarder le paysage défiler. C'était bien la première fois que tu te trouvais du côté passager et non conducteur. D'ailleurs, tu avais le don pour être malade quand tu te trouvais à cette place. D'ailleurs ce n'était pas faute de le dire et de le répéter. Tu attendais sagement qu'elle se gare sur le parking pour en sortir aussi rapidement que possible. Ton visage n'était plus tellement rouge à par les traces de sang et de poing. Tu étais devenu blanc comme la mort, et tu savais que si tu restais encore dans la voiture, tu allais poser une galette. Un léger sourire, après ce qu'elle venait de te balancer. Tu préférais oublier à ce que tu pensais, profiter de cette soirée. Du moins, tu ne savais même pas si tu pouvais profiter de cette soirée, vu comme elle avait commencé. « Une gueule d'ange, que tu ne peux pas t'empêcher de mater. » soufflais-tu sur le ton de la rigolade. Tu essayais de te calmer, chose compliquée. Pourtant tu arrivais à le faire, doucement mais sûrement. Tu respirais, histoire de t'aérer correctement le cerveau. Et surtout pour oublier le fait que tu avais ce putain de mal de ventre.

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J'avais pas envie de me prendre la tête avec lui alors, je ne répondis plus. Je ne parlais pas de tout le trajet jusqu'à arriver à destination. Je me garais en sortant assez rapidement de la voiture parce que c'était tout petit et que j'allais devenir claustro. Tim en sortit assez rapidement aussi alors, je l'observais pour voir comment il allait. Je crois qu'il était malade en voiture parce qu'il était devenu blanc comme un linge. Pourtant, j'avais bien conduis enfin, je crois. Je lui ai rapidement fait une remarque dans le but de détendre l'atmosphère et je crois que ça a marché. Ouais parce qu'il a rigolé alors, j'ai levé les yeux au ciel en riant légèrement. Ok ça va, je te regarde plus si c'est comme ça ! Je détournais le regard avant de lui lancer un coup d'oeil. Je me suis mise à rire de nouveau et j'ai avancé jusqu'à la mather house. J'ai cherché les clés dans mon sac et j'ai ouvert la porte. Après toi. Tu connais le chemin ! Je l'ai laissé rentrer en premier parce que c'est ce qu'on fait quand on invite quelqu'un nan ? Enfin bref, en avant let's go, il fallait arranger son beau visage maintenant.

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