Alexys - i'm not dead.

Tu ne sais plus quoi penser de cette blonde, mauvaise ou pas, elle t'avait prise pour un débile. Tu n'étais pas tombé dans son piège et heureusement, tu ne lui avais pardonné. C'était certainement ton meilleur choix, tu avais écouté ton cœur au lieu d'écouter autre chose. « Pas faux » soufflais-tu doucement d'une voix fluette et sèche à la fois. Tu regardes à l'extérieur en attendant qu'elle se change. Tu t’appuies correctement contre la chaise et tu ne dis plus rien. Pour elle, c'était tout à fait normal que votre relation change autant ? Tu boudes légèrement, car au fond ça te touche, ça te fait mal rien que d'entendre ces mots. Tu fais le con, tu le sais, mais au fond c'est pour cacher ta vrai nature. Pour cacher chaque sentiments qui s’amplifiaient petit à petit. « Ouai, ça doit être ça. » tu relevais les yeux au ciel, te mordillant la lèvre. En faisant ça, tu sentais une atroce douleur dans la lèvre, mais tu ne réagissais même pas. Elle venait enfin en face de toi, avec des compresses et tout ce genre-là. Histoire de te nettoyer et de te soigner en priorité. Je posais mon regard sur la fenêtre, ne la regardant pas dans les yeux. « Je ne sais plus, je me rappelle pas de ce passage là. » lançais-tu vaguement.

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Je lui ai pardonné à Grace. Je lui ai pardonné ce qu'elle a fait à Jeno, à Konrad et puis, même le fait qu'elle avait couché avec Jorden lorsqu'on s'était séparés et ce, même si elle savait pertinemment que j'avais encore des sentiments pour lui. Et puis, elle avait recommencé à faire des conneries et même avec Timoteï et au fil du temps, j'ai compris qu'elle et moi, c'était fini. Jamais plus je ne pourrais la voir comme une soeur. Ensuite, Tim a commencé à parler de notre relation et là, ça devenait chaud. Je ne savais pas ce que je devais lui dire, comment je devais le prendre. Est-ce qu'il avait toute sa tête ? Est-ce qu'il disait tout ça sur un coup de tête ? Est-ce qu'il avait réellement des sentiments pour moi ? J'avais tellement de questions en tête. Il a levé les yeux au ciel d'un air agacé alors, je me suis légèrement mordue la lèvre. Tu vois les choses autrement ? ais-je risqué de lui demander tout en m'approchant de lui pour soigner d'abord son oeil. J'ai désinfecté, compressé et observé la blessure en lui demandant comment était le type d'en face or, il ne s'en rappelait pas. Je vais te mettre des strips normalement, tu devrais pas avoir besoin de recoudre, t'as de la chance.

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La fatigue commençait à venir petit à petit sur ton corps, après tout tu avais joué au con pendant cette soirée. Tu avais tellement bu et fumé que la fatigue prenait de le dessus. Pourtant tu ne voulais pas l'avouer et tu allais certainement lutter contre celle-ci encore un bon bout de temps. Jusqu'à ce que tu obtiennes les choses que tu désirais le plus au monde, des réponses. Même si tu devais rester éveillé jusqu'au lendemain, tu allais le faire. Tu étais tranquillement assis sur une chaise et cette fois-ci tu n'allais pas y bouger. En même temps tu n'avais pas le choix, puisqu'Alexys te ferait la peau, avant même que tu atteignes la porte de sa chambre. Du moins, tu ne savais pas ce que tu allais faire et tu allais devoir lui demander. Mais, vu ta relation avec elle, tu ne te voyais pas partager son lit. Elle ne t'aimait pas, elle aimait un autre, elle te considérait comme un ami ou un truc du genre. Sa réponse t'avait blessé et d'ailleurs, tu lui avais fait comprendre avec tes yeux, mais aussi le ton de ta voix. « Tu sais, j'étais normal quand je t'ai dit ces paroles dans la voiture. Ce n'était pas l'alcool ou la drogue, donc oui pour moi je vois les choses autrement. Du moins, j'ai l'impression. » soufflais-tu doucement, sans porter ton regard au sien. Quelques picotements traversaient ton arcade, mais tu ne disais rien, tu n'étais pas en mesure de dire quoi que ce soit. « Merci. » lâchais-tu doucement.

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Je savais ce que je faisais. Combien de fois Jeno était rentré à la maison dans cet état ? Combien de fois j'avais du le traîner dans la salle de bain sans que maman ne s'en rende compte ? J'avais arrêté de compter à partir de ses quatorze ans. Faut dire qu'on était plus dans la rue qu'autre chose lui et moi et peu de temps après, j'avais le droit au même traitement. Au départ, c'était seulement des crêpages de chignon à l'école ensuite, ça avait été les mauvaises fréquentations et puis, les copains bizarres qui se pensaient supérieurs seulement parce que c'était des homes et puis, en fin de soirée et pour finir, pour défendre les amis. Oui, moi aussi je m'étais battue et j'en étais peu fière. Je savais exactement ce que je faisais avec Tim et je me concentrais sur ses blessures pour ne pas parler du reste. Suite à sa réponse, j'ai passé une main sous son menton pour qu'il me regarde. Je l'ai pas lâché, j'ai attrapé les strips dans l'autre main. Je te crois... Mais il savait aussi que j'aimais Zakhar et ça, je ne pouvais pas faire autrement. Je savais parfaitement que personne était d'accord avec ça mais, je contrôle pas ce genre de choses et je n'arrive pas à penser à quelqu'un d'autre, à d'éventuelles autres possibilités. J'ai coupé une bande avec les dents, à la wanegaine de toute façon, j'ai pas ce qu'il faut et j'ai commencé à mettre tout ça en place.

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Tu avais l'impression de parler à un mur et ce depuis un bon moment, malheureusement tu ne pouvais rien y faire. Je ferme les yeux, tourne la tête et tu essayes de regarder ailleurs. Malheureusement au bout d'un moment, tu te fais avoir à ton propre jeu. Tu lui basses tout d'un seul coup, et tu veux vraiment lui faire comprendre la part des choses. Tu regardes la fenêtre, tu vois des jeunes qui rentrent à la MH, ou d'autre qui s'allongeant dans l'herbe. Aller savoir pourquoi, certainement bien trop pleins pour continuer le chemin. Tu sens des douleurs dans l'arcade et dans ta lèvre ainsi que sous ton œil. Pourtant, ce n'est pas ça qui t'intrigue le plus, tu ne lâches pas du regard des autres. Jusqu'à ce que la jeune femme attrape ton menton pour te regarder profondément. Tu avais ton regard dans le sien et elle lâcha seulement deux mots. Tu ne savais pas comment tu devais prendre ça, mal ou bien ? Elle déposait déposait encore des bandes qu'elle arrachait avec les dents. Tu ne baissais pas du regard, tu restais là, face à face avec elle. Tu attendais que celle-ci dépose sa bande et d'un seul coup sans réfléchir tu déposas tes lèvres contre les siennes. Tu t'attendais au pire, à prendre une gifle, mais tu partais du principe que ça ne pouvait pas être pire que ce que tu avais déjà sur le visage.

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Dans un sens, il n'avait pas tort. Je m'accrochais à Zakhar, je ne voulais pas le lâcher pourtant, il m'évitait depuis quelques jours, je ne savais pas s'il comptait me pardonner un jour ou l'autre et pour finir, j'avais l'impression qu'il méritait beaucoup mieux que moi. Zakhar, c'était l'inaccessible en quelque sorte et Timoteï il se trouvait juste en face de moi et je savais qu'il tenait réellement à moi, sans doute plus que n'importe qui. Il avait tellement fait pour moi, jamais je ne pouvais le remercier assez. Je le croyais même si ça me faisait mal de savoir ça alors que moi, j'étais dingue de Zak, incapable d'oublier cet Eliot qui m'avait fait autant de bien que de mauvais en quittant Harvard pour revenir... pour moi. Alors, je gardais espoir malgré tout. Je m'occupais de son acad et j'eus à peine terminé de poser les strips qu'il se leva littéralement sur mes lèvres. Je ne me retirais pas tout de suite, ne comprenant rien à la situation. Des gars, j'en avais embrassé depuis le retour de Zakhar et Tim en faisait partie sauf que la plupart du temps, j'étais alcoolisée et qu'il venait juste de me dire qu'il me considérait plus que comme une amie. Mon coeur se mit à battre plus vite et lorsque je réalisais cela, je me reculais brusquement. Je... je suis désolée... bafouillais-je en rangeant le reste des bandes dans la boîte. Je ne sais même pas pourquoi je m'excusais, pourquoi je ne lui en avais pas encore mis une. Sûrement parce que c'était mon ami et qu'en plus de ça, il était déjà assez arrangé comme ça. J'ai passé une main sur mon visage, je ne savais plus quoi dire là...!

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Tu ne laissais jamais vraiment le choix aux personnes avec qui tu te trouvais, mais là, c'était certainement la plus belle connerie de ta vie. Tu pensais sérieusement te prendre une gifle dans la gueule quand tu avais déposé tes lèvres contre les siennes. Tu ne savais pas pourquoi, c'était plus fort que toi. Tu avais besoin de le faire, tu l'embrassais comme tu lui avais déjà fait auparavant encore au spring break ou même pendant cette soirée ou tu l'avais récupéré dans cette rue. Tu n'aurais peut-être pas du, mais tu savais que c'était à partir de ce jour-là que tu avais commencé à t'attacher naïvement à elle. Toi qui te refusais chaque sentiment, toi qui ne voulait plus souffrir depuis le départ de ton ancienne petite amie. Tu t'en voulais et encore à cet instant, elle avait reculé brusquement, sans même te mettre cette gifle que tu attendais. Elle rangeait ses affaires, s'excusait et s'éloignait de toi comme la peste. Tu tournais la tête, te levant doucement, et tu regardais un instant la jeune femme. Peut-être que cette fois-ci tu avais compris ? Peut-être que cette fois-ci, tu allais devoir partir de l'avant et laisser tout ça derrière toi ? Tu n'en savais trop rien, mais une chose était sûre, tu prenais tes affaires dans tes mains, ta veste en cuir et ton t-shirt. Tu posais un dernier regard sur Alexys et tu partais vers la porte pour souffler. « Désolé, je n'aurais pas du. Je te rendrais le t-shirt demain. » lançais-tu vaguement, tu ouvrais la porte pour la refermer derrière toi. Tu respirais une bonne fois pour toute et tu t'éloignais dans le couloir.

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Putain je ne sais pas pourquoi il avait fait ça et je ne sais pas pourquoi j'ai réagi de cette façon. Après tout, on l'avait déjà fait auparavant et pourtant, on était toujours proches et potes tous les deux ? Sauf qu'aujourd'hui, c'était différent parce qu'il m'avait parlé de ce qu'il ressentit et qu'il y avait Zakhar. J'avais décidé de ne plus faire de conneries et j'avais pas bu, j'étais super clean, je savais que s'il faisait cela, ce n'était pas pour rien alors, je préférais reculer. Je ne voulais pas qu'il se fasse de faux espoirs, je ne voulais pas lui briser le coeur. Je rangeais les affaires avant de percuter que je ne m'étais pas occupée de de sa lèvre mais apparemment, il avait pas si mal que ça. En tout cas, je m'attendais pas à ce qu'il parte malgré tout. J'attendais quelques secondes avant d'ouvrir la porte et de crier dans le couloir comme si j'étais seule au monde.Tim ! J'ai avancé un peu plus avant de reprendre un peu moins fort cette fois-ci : Tu comptes aller où comme ça ? Je peux pas te laisser partir, je suis désolée ! Bah non parce qu'il avait l'air crevé, qu'il était super mal en point, qu'il n'avait pas de voiture bref, je tenais à lui et c'était mon ami avant tout alors non, je ne le laisserai pas partir et ce, malgré tout ce qu'il s'était passé ce soir.

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Tu ne veux pas attendre une minute de plus dans cet endroit, ça te fait mal au cœur et tu préférais fuir. Tu n'avais pas envie de devoir t'expliquer encore et encore. Penser au pire comme au meilleur, tu préférais disparaître sans rien lui demander. Après tout, tu l'avais déjà fait plus d'une fois, donc tu avais toutes tes chances. Tu prenais tes affaires dans tes mains et tu fermais la porte derrière toi. Tu ne traînais pas plus longtemps dans le couloir, tu commençais déjà à marcher en direction du hall puis de la sortie. En effet, tu avais peut-être déconné ce soir et que tu étais crevé. Mais, il te restait encore un peu d'énergie pour rejoindre ton appartement. Après tout, tu n'avais que trois kilomètres à faire à pied ou demander à un taxis de venir te chercher. Tu avais pour une fois de la tune sur toi ainsi que ton portable et une numéro de taxis que tu avais précieusement enregistré. Tout pour rentrer chez toi en seulement quelques minutes, alors que tu avais pris ta décision, tu entendais la porte s'ouvrir et ton prénom résonna plusieurs fois dans le couloir. Tu te figea d'un seul coup en regardant derrière toi. Elle était là près de sa porte, mais pourtant ton visage ne s'était pas éclairé, pas un sourire, rien. Tu étais là, restant de marbre. Elle s'approchait un peu plus de toi et toi tu préférais reculer. Tu te pinçais la lèvre. « Je compte rentrer chez moi. Genre à trois kilomètres d'ici et je peux appeler un taxis. » lançais-tu rapidement. « C'est tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? » lâchais-tu sur un ton légèrement froid.

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Le laisser partir et risquer de le perdre tout toujours ou bien tenter de le retenir. Evidemment, le choix était vite fait. Je savais exactement ce que je voulais. J'avais besoin de lui et il avait besoin de moi. Je le savais pertinemment même s'il prétendait le contraire sinon, jamais il ne m'aurais appelé ce soir. Alors, qu'est-ce que j'étais sensée faire ? Le laisser partir, rentrer chez lui, rejoindre Grace tout ça parce qu'il avait osé m'embrasser ou encore eu le cran de me dévoiler ce qu'il ressentait ? Non, je ne pouvais pas faire ça parce que je tenais à lui et que j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose. Je veux pas. Ais-je simplement répondu parce que c'était la vérité. je le voulais à mes côtés, moi aussi j'avais besoin de lui et je ne voulais pas perdre un ami qui m'était cher. Il était mon meilleur ami, le frère que je n'avais plus ici, la seule personne en qui j'avais confiance. Allez s'te plaît, reste avec moi, fais pas le con ! ais-je soupiré désespérément en croisant les doigts pour qu'il accepte. Il ne pouvait pas rentrer comme ça, pas à cette heure-ci, pas à cause de ça !

(Invité)

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