Je t’aime ! Je t’ai toujours aimé, et je t’aimerais toute ma vie ! Tu m’as volé mon cœur Warren. J’t’appartiens, toute entière. Je.. j’me suis détestée d’avoir fait ça, ok ? J’m’en suis voulu. J’ai pas dormi de la nuit, rongée par ce que j’avais fait. S’il te plait.. dis quelque chose ! C'est plus fort que toi. Depuis l'horrible annonce, chaque fois qu'elle te touche, tu sursautes, comme irrité par le contact. Mais cette fois, tu ne te défais pas de son entreprise, trop faible d'esprit à l'instant pour en être seulement capable. Si elle te lâche, tu t'effondres au sol, tu le sens déjà. Tes jambes sont molles, les larmes roulent sur tes yeux. Des larmes qui te surprennent : on aurait dit que tu ne savais pas ce que c'était de pleurer. T'avais envie de résister, encore. De lui sortir des bêtises : "Et moi, tu crois que je vais arriver à dormir, maintenant? Comment peux-tu me dire m'aimer, alors que tu ne pensais même pas à moi, lorsque tu t'es fait plaisir avec un autre homme entre les jambes?" Et bien plus encore. Mais tu n'en avais tout simplement pas la force.. "Que veux-tu que je dise, Olive?" Il n'y avait rien à dire. Rien du tout. T'avais envie de fumer, pour te calmer. Ou de boire, pour tout oublier. Comme elle t'avait oublié, cette nuit là. Chut, s’il te plait. Embrasse moi. J’t’en pris. Tu secoues la tête, fuyant son regard, incapable de la regarder dans les yeux. Tu ne parvenais pas à poser tes lèvres sur les siennes, bien que tu rêvais de le faire toute la vie, depuis bien longtemps déjà. Là, c'en était presque inconcevable. Tu n'pouvais pas l'embrasser, quand un autre l'avait embrassé. Elle te touche, tu ne t'en vas pas, mais tu ne te sens pas capable de la regarder en plein dans les yeux. Ton regard se pose sur sa main nue de toute bague, bague qu'elle devrait porter, comme toi tu la portes.. "J'peux pas, Olive.." Ça te brise le coeur de dire ça. Mais, tu veux juste être dans ses bras, et tenter de te convaincre que tout ça, ce n'est pas vrai..
N’importe quoi. Tu voulais qu’il te dise n’importe quoi, à partir du moment qu’il te parlait. Le voir pleurer comme ça, ça te rendait plus mal que tu ne l’étais déjà et ça ne calmait en rien les larmes qui coulaient le long de tes joues. Merde, putain, voilà pourquoi tu t’étais juré de ne jamais tomber amoureuse ! Pour ne pas te retrouver dans un tel état de faiblesse devant l’homme de ta vie. Warren était ta faiblesse. Qu’on te le retire et tout ton monde s’écroulait. Warren était ton oxygène, la raison qui te poussait à aller en cours pour le croiser dans les couloirs – avant que vous n’emménagiez ensemble - , il était ton bonheur, il était ta famille. Ta seule et unique famille à Cambridge. L’idée de le perdre te rendait nauséeuse. D’ailleurs, tu sentais la bile se former au fond de ton estomac. Tu voulais qu’il te touche, qu’il t’embrasse. Mais non, il ne pouvait pas. Tu le dégoûtais. T’avais touché un autre homme, embrassé un autre homme. Un autre. Pas ton mari. Tu es.. incorrigible ! Alors part Warren. Quoi ? Non, pitié. Ne part pas. Tu mérites pas c’que je t’ai fait. Alors part. J’comprendrais que tu ne veuilles plus me voir. Qu’est-ce qu’il te prenait ? Non, bien sur que non tu ne veux pas qu’il parte. Tu veux qu’il t’aime, toute sa vie. Qu’il te pardonne. Bon sang, qui est cette Olive qui parle à ta place ? Tu as envie de vomir. J’changerais jamais Warren. J’suis qu’une salope.. j’couche avec tout c’qui bouge, tout l’monde le dit. J’suis juste… navrée. Alors part. Tu baisses la tête, te reculant légèrement de ton mari. Non tu ne changera jamais parce que tu as déjà changé. Tu es devenue une toute autre femme. Une femme amoureuse, une femme fière de tout ce qu’elle a accomplit. Tu avais fait du chemin depuis l’Ohio et tu lui serais éternellement reconnaissante de ça. Mais Warren ne bouge pas. Ton cœur déchiré brûle.. un peu plus. Et ça fait mal. Plus que tu ne peux le supporter. ALLEZ ! Vas t’en Warren ! J’te mérite pas ! Tu mérites mieux que moi ! Tu t’étais mise à crier sur lui. Pour qu’il parte. T’étais qu’une conne.. il méritait mieux qu’une conne. Même égoïstement tu n’arrivais pas à lui trouver une bonne raison de rester.. Même si ça faisait mal.
Alors part Warren. Ton coeur se serre. Il se serre à un point tel que ça t'empêche de respirer. C'est ce que tu avais fait, tout à l'heure : partir. Tu t'étais éloigné d'elle pour encaisser, pour souffrir seul. Comme lorsqu'un animal est blessé, il s'exclu, se cache dans un coin sombre et attends sagement d'y mourir, souffrant en silence. C'est ce que tu avais tenté de faire, mais Olive t'avait retrouvé. Et maintenant, elle te disait de partir. Tu avais cru mal entendre. Tu mérites pas c’que je t’ai fait. Alors part. J’comprendrais que tu ne veuilles plus me voir. Toi? Ne plus vouloir LA voir? La femme de ta vie? Ça aussi, c'était bien inconcevable. Si tu la fuyais tant par tes gestes, par tes yeux pleins de larmes, incapables de la regarder en pleine face, c'est par peur. Peur de voir la vérité. Peur de voir qu'elle regrettait vraiment, alors que pourtant, elle l'avait quand même fait. Tu t'accrochais à cette idée : elle t'a trompé. Parce que tu n'es pas assez bien? Parce que tu ne la combles pas comme il se doit? Parce que tu es trop envahissant? Ces questions qui reviennent encore et encore. Tu te demandes si ce n'est pas de ta faute, si elle a commis ce geste qui brise ton coeur en miettes. J’changerais jamais Warren. J’suis qu’une salope.. j’couche avec tout c’qui bouge, tout l’monde le dit. J’suis juste… navrée. Alors part. Et là, seulement là, tu oses la regarder. Tu oses chercher son regard, mais cette fois, c'est elle qui fuit. À l'entente de cette insulte qu'elle se porte à elle-même, tout ton monde s'écroule. Bien que déjà à plat, c'est mille pieds sous terre que tu te retrouves, dans l'obscurité la plus totale. Non. Tout, sauf une salope. Elle est ton monde. Elle est ton amour, ta femme. Elle est ton soleil. Elle est celle qui t'pousse à être encore meilleur, à vouloir changer les choses pour qu'elles soient toujours plus belle. Tu la regardes, déboussolé, dégoûté par ce qu'elle vient de dire, et ne répète de dire, encore et encore. "Salope." "Pars." "Je ne te mérite pas." Ce ne sont plus des larmes de souffrance, qui roulent sur tes joues. Mais des larmes de rage. Une rage que tu ne contrôles pas, mais que tu devrais contrôler. Ton impulsivité te joue bien trop souvent des tours. ALLEZ ! Vas t’en Warren ! J’te mérite pas ! Tu mérites mieux que moi ! Elle te criait dessus, et tu t'emportas. Tu la pris par les épaules pour la tourner, la mettant à ta place, dos au mur de brique qui formait le restaurant. Tu l'adosses contre celui-ci, les yeux rouges de ta peine, mais noirs de rage. "Ne redis plus JAMAIS, ça." Tu trembles de partout, puis dans un élan que tu ne contrôles pas, ton poing part. Il bat l'air et atterrit contre le mur de briques bien solide, qui n'en a rien à faire de la douleur qu'il peut te faire, lui. Tu entends des os craquer dans ta main, mais tu n'en as rien à faire. L'adrénaline t'empêche de ressentir cette douleur physique. "Plus... jamais, tu m'entends? Depuis quand tu te traites de salope, Olive? T'es la beauté de ma vie. T'as toujours été ma reine. Tu es au coeur de mes espérances, de mes joies, de mes bonheurs, de ma gratitude, de tout. Absolument tout. Et je t'interdis de te voir comme ça. Ça non plus, t'as pas l'droit. Et la seule raison qui m'ferait partir loin de toi, c'est que j'sois mort. Pas autrement." Tu fermes les yeux, crispé, ton poing commençant à t'faire mal, mais ça, c'est pas important.
Le monde tourne autour de toi. Ta vision troublée par les larmes ne se trouble qu’un peu plus. Ton ventre te menasse de vomir si tu ne te calmes pas. La montée d’adrénaline qui t’as fait crier sur Warren redescend tout doucement. Tes yeux, baissés, ne quittent pas ses pieds. Pourquoi ne s’en va-t-il pas ? Et puis tout bascule. Il t’attrape par les épaules, te fait faire un demi tour sur toi-même et te colle contre le mur. Là où il était un peu plus tôt. Tes yeux ne quittent plus les siens. Merde, il est fou de colère. Triste, mais coléreux. Que.. quoi ? Ne redis plus JAMAIS, ça. Tu vois son poing prendre de l’élan. Tu fermes les yeux, te crispes toute entière. Te frapper ? Non, il ne le ferait jamais. JAMAIS ! L’impact de son poing contre le mur de briques résonne dans tes oreilles. Ta bouche forme un « oh » délicieux, incapable de dire autre chose. Putain. Ses doigts.. ils sont cassés. Warren.. dis-tu d’une voix à peine inaudible. Plus... jamais, tu m'entends? Depuis quand tu te traites de salope, Olive? T'es la beauté de ma vie. T'as toujours été ma reine. Tu es au coeur de mes espérances, de mes joies, de mes bonheurs, de ma gratitude, de tout. Absolument tout. Et je t'interdis de te voir comme ça. Ça non plus, t'as pas l'droit. Et la seule raison qui m'ferait partir loin de toi, c'est que j'sois mort. Pas autrement. Ces mots.. Ton cœur émietté se reconstruit à mesure que les mots s’écoulent de sa bouche. « La raison qui me ferait partir loin de toi, c’est que je sois mort. » Alors il ne part pas. Il t’en veux, mais tout n’est pas fichu. Les larmes qui s’étaient un peu arrêter de couler repartent de plus belle et roulent le long de tes joues et s’échouent sur les commissures de tes lèvres. Depuis que j’ai le sentiment de te perdre. Depuis que t’as compris c’qu’il s’est passé, Warren ! Warren, toi aussi t’es le centre de mon univers, de ma vie. Mon rayon de soleil, mon bonheur au quotidien. T’es mon remède Warren. Tu m’as… sauvé de cette débauche sexuelle ! Tu m’lâches, je replonge. J’veux pas que tu m’quittes parce que j’ai déconné ! Parce que je t’aime Warren ! Et je sais pas comment te le dire autrement là.. J’contrôle pas la situation et ça m’rend dingue. Dingue parce que je supporterais pas de te perdre. Jamais ! Dis moi que tu m’aimes encore. Dis moi que tu m’aimes toujours. Embrasse moi. Touche moi. S’il te plait. Ta voix n’était plus qu’un supplice et s’il refusait, alors tu partirais. Chez Skyler sans doute. Où tu partirais quelque jour en Ohio. Chez tes parents.
Warren.. Warren... Warren, il est impulsif. Warren, il ne pense pas avant d'agir, comme tu viens tout juste de le faire. Warren, il peut être con, parfois. Warren, il s'fait souvent mal à lui-même, pour tenter d'se calmer. C'est comme ça, qu'il fonctionne, le Warren. Tu sais, qu'tu vas avoir mal. Et qu'tu vas devoir aller voir un médecin. Mais tu t'en fous un peu, dans l'immédiat, il y a plus important que des os cassés. Comme Olive, qui s'traite de salope. Ça te fend encore plus le coeur, si seulement elle savait.. Enfin, elle a bien dû remarquer. "C'est rien.", dis-tu d'une manière plus froide que tu ne l'aurais voulu, fronçant les sourcils. Et v'la que vous entrez dans des discours d'amour, de sentiments, ou plutôt de déclarations. Tu ne veux pas qu'elle se traite de cette manière. Tu ne veux pas qu'elle se VOIT de cette façon. Tu lui répéterais tous les jours qu'elle est extraordinaire, s'il le faut. Car malgré ce qu'elle a fait, c'est vrai. Elle est extraordinaire. Tes yeux se ferment lorsque tu vois les larmes réapparaître au coin de ses yeux. Non.. Depuis que j’ai le sentiment de te perdre. Depuis que t’as compris c’qu’il s’est passé, Warren ! Warren, toi aussi t’es le centre de mon univers, de ma vie. Mon rayon de soleil, mon bonheur au quotidien. T’es mon remède Warren. Tu m’as… sauvé de cette débauche sexuelle ! Tu m’lâches, je replonge. J’veux pas que tu m’quittes parce que j’ai déconné ! Parce que je t’aime Warren ! Et je sais pas comment te le dire autrement là.. J’contrôle pas la situation et ça m’rend dingue. Dingue parce que je supporterais pas de te perdre. Jamais ! Dis moi que tu m’aimes encore. Dis moi que tu m’aimes toujours. Embrasse moi. Touche moi. S’il te plait. Encore une fois, tu fuis le regard, pendant un bon moment. Tu te crispes, plus par peur de dire ou de faire un truc de mal, de déplacé. Elle a cet effet sur toi.. Bien que ce soit irresponsable et irréfléchi, même si ta souffrance n'était pas disparue, loin de là, tu te penches, soulevant son menton de ta main qui n'est pas blessée, puis tu captures sa bouche, du bout des lèvres, comme incertain de ce que tu fais, comme si c'est la première fois, encore, comme si tu as peur, encore. "Tu l'sais, que j'pourrai jamais cesser d't'aimer. Tu l'sais, que tout c'que j'ai envie, c'est d'te rendre heureuse, d'te faire l'amour toujours un peu mieux, d'innover. Tu l'sais, que si j'pouvais te faire sentir que j't'aime et combien j't'aime rien qu'en te touchant, j'le ferais. Mais faut s'retenir, à un moment. Faut.. j'peux pas te sauter dessus un public. J'peux pas être l'mec parfait que tu attends. Mais.." Tu gémis de douleur, alors que l'adrénaline retombe lentement et que tu sens tes os en miette te faire souffrir. "J'sais pas ce que t'attends de moi, pour être l'homme parfait.." Le baiser n,aura pas duré longtemps, mais juste assez pour qu'elle sente que... tu l'aimes encore. Que tu l'aimes toujours. Que ce n'est pas l'envie qui manque de la toucher, malgré tout c'qui s'passe ce soir..
Non ça n’était pas rien. Ses doigts étaient surement cassés. Il fallait qu’on le soigne pour ça, et rapidement. Avant que ça n’empire, avant que l’envie de cogner le mur ne le reprenne. Tu te sentais ridicule à le supplier de la sorte qu’il te pardonne. C’était égoïste, au fond. Ne pas lui laisser le temps d’accuser le coup, ne pas lui laisse le choix. Mais t’étais comme ça, égoïste. De lui. Qu’il te touche, qu’il t’embrasse, c’est tout ce dont tu avais besoin pour que la douleur dans ton cœur s’amenuise. Ses doigts attrapent le bout de ton menton et ses lèvres se posent sur les tiennes pour un tendre et doux baiser. Putain. Tu grognes de plaisir et de soulagement malgré la courte durée de cet instant. Tu l'sais, que j'pourrai jamais cesser d't'aimer. Tu l'sais, que tout c'que j'ai envie, c'est d'te rendre heureuse, d'te faire l'amour toujours un peu mieux, d'innover. Tu l'sais, que si j'pouvais te faire sentir que j't'aime et combien j't'aime rien qu'en te touchant, j'le ferais. Mais faut s'retenir, à un moment. Faut.. j'peux pas te sauter dessus un public. J'peux pas être l'mec parfait que tu attends. Mais.. Aïe. Sa main lui lance. Pauvre cœur. J'sais pas ce que t'attends de moi, pour être l'homme parfait.. avait-il murmuré contre tes lèvres. Non, ne recule pas ! Ton cœur bat la chamade, plus vite qu’il n’est possible pour un organe aussi petit que celui-ci. S’en ai trop, cette distance entre vous.. Tu te colles contre lui, encercle son visage de tes douces mains. Par les étoiles ! Warren, tu es l’homme parfait ! Tu es le seul homme dont je suis tombée amoureuse. Tu es le seule à m’avoir ouvert les yeux sur l’amour. Tu es le seul Warren. Tu es parfaits à mes yeux, même avec toutes tes petites imperfections qui ne feraient pas de toi le même homme si tu ne les avaient pas. Tu ne serais pas l’homme que j’aime ! Tu plonges tes grands yeux dans les siens, laissant un frisson parcourir ton corps. Warren ! grognes-tu avant de te jeter à ses lèvres comme si ta vie en dépendait, engouffrant tes longs doigts dans ses doux cheveux à l’agréable parfum de menthe. Je ferais n’importe quoi pour être la femme parfaite à tes yeux. Même si ça inclut porter des minis-jupes et des Louboutins pour tes beaux yeux. Oui, tu t’autorisais un peu de rigolade entre deux baisers.
Pourquoi? Pourquoi en êtes-vous là? N'auriez-vous pas pu faire comme dans les comtes de fées et vivre heureux pour toujours? Sans les enfants, p'têtre, car tu serais sûrement le pire père du monde. Mais rien que toi et elle, heureux pour toujours. Pas avec un autre mec dans l'décor. Bien malgré toi, bien qu'elle te dise qu'elle soit plus que désolée, bien qu'elle regrette et qu'elle t'affirme que ce fut une grossière erreur de sa part.. tu n'arrives pas à t'ôter ces images de la tête. C'est plus fort que toi, c'est bien difficile de penser à autre chose. Par les étoiles ! Warren, tu es l’homme parfait ! Tu es le seul homme dont je suis tombée amoureuse. Tu es le seule à m’avoir ouvert les yeux sur l’amour. Tu es le seul Warren. Tu es parfaits à mes yeux, même avec toutes tes petites imperfections qui ne feraient pas de toi le même homme si tu ne les avaient pas. Tu ne serais pas l’homme que j’aime ! Ton souffle se fait court, incertain, saccadé. Tu as tellement mal à la main, mais ton coeur te fait bien plus souffrir, encore. De un, parce que.. vous savez ce qu'elle a fait. Mais ce qui est bien pire encore, c'est qu'elle s'insulte par ce qu'elle a fait. C'est qu'elle se déteste, pour ça. C'est, aussi, qu'elle te dise t'aimer comme une folle, comme une dingue, comme jamais encore elle ne te l'avait dit. Ça prenait vraiment ça, pour qu'elle te le dise? Warren ! Tu fronces les sourcils, avant de réaliser que tu viens de te faire sauter dessus. Littéralement. Elle t'embrasse. Au début, tu es réticent, hésitant, mais lorsque ses mains agrippent tes cheveux, lorsqu'elle te dit qu'elle pourrait porter des mini-jupes et des Louboutins rien que pour toi, tes mains passent sous ses jambes pour la retenir contre toi, puis tu l'adosses au mur de brique, cette fois bien plus doucement. Tes lèvres profitent avec délice des siennes, tu te délectes de ce goût, tu es presque sauvage, mais tu t'arrêtes bien vite. "Tu n'as pas besoin de ça, Olive. J'veux pas d'une fille superficielle qui ait toujours besoin d'se soucier d'son apparence. Tu es toujours belle. Sublime. Magnifique. Est-ce que j'ai besoin d'en rajouter? Ne t'en rends-tu pas compte, de ta beauté? Ne t'es-tu jamais rendue compte que j't'aime? Genre...vraiment? Olive, bon dieu. Faut qu'tu t'fasses confiance. Faut qu'tu m'fasses confiance. Est-ce que j'peux encore te faire confiance..?"
Ce n’était pas comme si ta vie dépendait de ce garçon, parce qu’elle en dépendait réellement. Sans Warren, tu ne serais plus qu’un petit bout de femme sans vie, qui irait coucher à droite à gauche sans ne jamais ressentir aucune émotion, même pas le plaisir, qui irait noyer son chagrin dans l’alcool. Warren était ta nouvelle ligne de conduite. Ca semble fou, complètement insensé.. Mais tu ne vois plus la vie sans lui. La vie sans Warren ne vaut d’être vécue. Alors quand il te rend ce baiser si passionné alors que tu pensais le perdre un temps plus tôt, ton cœur éclate dans ta poitrine, il tambourine, il cogne le plus fort possible pour sortir et se lover contre celui de ton homme, ton mari, ton amoureux, ton âme-sœur, Warren. Ses mains glisses derrière tes jambes, te collant un peu plus contre lui. Si tu t’écoutais, tu lui aurais déjà déboutonné son pantalon pour le sentir plus proche de toi que jamais. En toi, pleinement. Tu n'as pas besoin de ça, Olive. J'veux pas d'une fille superficielle qui ait toujours besoin d'se soucier d'son apparence. Tu es toujours belle. Sublime. Magnifique. Est-ce que j'ai besoin d'en rajouter? Ne t'en rends-tu pas compte, de ta beauté? Ne t'es-tu jamais rendue compte que j't'aime? Genre...vraiment? Olive, bon dieu. Faut qu'tu t'fasses confiance. Faut qu'tu m'fasses confiance. Est-ce que j'peux encore te faire confiance..? Tu t’agrippes la lèvre inférieure pour éviter de lui sauter dessus à nouveau. Tes mains continuent de jouer avec les mèches rebelles de ses cheveux. Il t’avait fallu du temps pour comprendre la puissance de ses sentiments, et des tiens. Mais tu n’en avais jamais été plus sûre que ces derniers jours.. après cet horrible chose que tu as faite. Non tu n’as pas besoin d’en rajouter. Enfin si, continue. J’aime t’entendre me dire que je te plais telle que je suis. dis-tu dans un éclat de rire avant de continuer. Je sais que tu m’aimes. Il m’a fallu un temps incroyablement fou pour m’en rendre compte et maintenant, je ne supporte pas l’idée de te perdre.. Parce que je t’aime ! Je n’ai jamais aimé quelqu’un avec une telle… force ! Je pensais même pas qu’il était possible d’aimer autant Cooper, j’te jure ! Tu retires tes mains de ses cheveux, enlèves les siennes de derrière tes cuisses puis te retourne, toujours prise entre Warren et le mur. Mais cette fois ci, tu colles ton front contre le mur de briques froides et glisses tes mains dans ton coup, tirant le tee-shirt vers le bas. Il faut que tu me fasse confiance Warren.. souffles-tu, laissant couler les dernières larmes de tes yeux. Parce que malgré ma bêtise, ma vie ne résume plus à rien sans toi. Parce que je t’ai dans la peau, littéralement.. Et si je ne t’aimais pas autant que je le pense, autant que je le dis, même plus, je n’aurais jamais fait ça. Warren.. dis moi que tu me pardonne. J’ai.. j’ai besoin de l’entendre. pleures-tu contre les briques, le laissant regarder la peau de ta nuque marquée par l’encre noir, encore rougie par la fraîcheur du tatouage. Un signe infini où s’entremêlaient les lettres W et O. Le symbole de ton amour pour lui. Un amour inconditionnel, à l’infini.
Il y avait eu quelques filles, dans le passé. Quelques copines, quelques amantes. Du plaisir, des sentiments. Mais jamais, jamais l'amour. Jamais le plein bonheur, ni les frissons, ni le besoin de te sentir constamment près de la personne bien-aimée. Tout ce que tu n'avais jamais ressenti avec ces autres femmes, tu le ressentais maintenant avec Olive. Et ça n'avait jamais été aussi beau, aussi bien. Tout ton univers tournait autour d'elle, et seulement elle. Tu n'avais toujours vu qu'elle. Du moins, depuis qu'elle est dans ta vie. Un côté de toi lui en veux depuis qu'elle te l'a annoncé. Une autre partie de toi, elle, se déteste de la traiter de la sorte, de lui causer cette peine en la repoussant. Non tu n’as pas besoin d’en rajouter. Enfin si, continue. J’aime t’entendre me dire que je te plais telle que je suis. Au point où vous en êtes, ton coeur fait un bon de bonheur en l'entendant rire, en la voyant sourire. Ça te rassure. Si seulement elle savait que tu pourrais la complimenter jusqu'à épuiser le dictionnaire. Tu l'avais déjà regardée dormir, une nuit où elle était épuisée de sa journée. Elle était encore si belle, lorsque plus rien ne la tracassait, qu'il n'y avait que les rêves pour l'émerveiller, la nuit. Enfin, tu ne faisais pas ça souvent, tu trouvais ça étrange de regarder quelqu'un dormir constamment. Mais.. tu n'avais pu t'empêcher d'essayer, par curiosité. Tu gardes pourtant le silence. Je sais que tu m’aimes. Il m’a fallu un temps incroyablement fou pour m’en rendre compte et maintenant, je ne supporte pas l’idée de te perdre.. Parce que je t’aime ! Je n’ai jamais aimé quelqu’un avec une telle… force ! Je pensais même pas qu’il était possible d’aimer autant Cooper, j’te jure ! Tes mains, sous ses jambes, serrent leur emprise sous ses jambes, tu t'insères entre ses jambes, comme pour être plus proche d'elle. Parce que tu as toujours dépendu d'elle. Et c'est la pure réalité. Tu es sans mot, tu n'sais même pas quoi dire face à toutes ces révélations. Tu l'aimes comme un fou, comme un homme qui est soumis à sa femme par l'amour le plus fort. Et tu acceptes cette situation. Tu es faible. Elle te rend faible. Cependant, tu souris. Il faut que tu me fasse confiance Warren.. Olive t'a forcé à la lâcher. Elle se retrouve de nouveau au sol, se retournant, de sorte à se retrouver face au mur, dos à toi. Elle descend son chandail. Mais... que fait-elle? Tu ne portes pas attention, ne la remarquant pas tout de suite, en fait, cette tâche noire et un peu rouge, au niveau de sa nuque. Parce que malgré ma bêtise, ma vie ne résume plus à rien sans toi. Parce que je t’ai dans la peau, littéralement.. Et si je ne t’aimais pas autant que je le pense, autant que je le dis, même plus, je n’aurais jamais fait ça. Warren.. dis moi que tu me pardonne. J’ai.. j’ai besoin de l’entendre. Tous les indices qu'elle laisse savoir dans ce qu'elle dit, tu les assimiles peu à peu. Tu as le souffle court, lorsque tu portes enfin attention à sa nuque, et à ce qui la décore. Tu retiens ta respiration en voyant le signe de l'infini avec un W et un O. Ta gorge nouée, tes doigts se posent sur son épaule, et remontent en glissant sur tout son long, afin de passer par le cou, et d'arriver à la nuque, là où se trouve ce magnifique tatouage. "Olive..." Tu te penches vers elle, tes lèvres se posent juste au dessus du tattoo. "Quand pensais-tu me le montrer..?" Ton coeur se serre, mais cette fois, c'est une sensation agréable. "Oli-.. Mon amour, ne pleure pas. Ne pleure pas, je suis tellement désolé... S'il te plaît. C'est difficile, pour moi, c'est.. Je te pardonne. Je te pardonne.. J'veux pas t'perdre, j'ai eu peur... j'ai peur, c'est tout.. M'en veux pas." , dis-tu presque en la suppliant en venant enfouir ton visage dans le creux de son cou, rapprochant ton corps du sien, tes bras entourant son corps, son ventre, pour la serrer contre toi.
Le tatouage était frais. De la veille. Alors quand ses doigts glissent sur ton épaule, un frisson parcours ton corps jusqu’à la pointe de tes pieds. Mais à mesure que ses doigts glissent jusqu’au tatouage, une grimace ce forme sur ton visage. Tu lui fait comprendre en remuant tes épaules et gémissant. Il est encore.. douloureux. lui dis-tu en tentant de ravaler tes larmes. Olive... Ses lèvres humides et froides se posent sur ta nuque, à peine plus haut que la tatouage. Ce n’est plus douloureux, c’est agréable. Oh oui, d’une agréable agréabilité. Oui oui. Quand pensais-tu me le montrer..? Tu l’ignorais à vrai dire. Quand il aurait cicatrisé, surement, pour qu’il lui voit vraiment parfait. Et pas tout bouffi, tout rouge. Je ne sais pas. J’imagine que j’attendais le bon moment. Ca l’est là, non ? Tu hausses les épaules, gardant les yeux rivés sur tes pieds. C’était peut-être mieux de ne pas affronter son regard.. de ne pas la déception, ou la colère dans ses yeux.. même si là, tu n’entendais que de l’amour. Je l’ai fait hier après-midi. Je m’en suis tellement voulue Warren, putain, t’imagines pas ! J’ai ouvert les yeux quant à l’importance que t’avais dans ma vie ce soir là, plus que jamais ! Alors j’ai couru chez le tatoueur pour qu’il m’le fasse. J’me suis presque battu avec lui pour qu’il me prenne quand je suis arrivée.. Je te voulais gravé en moi Warren. C’est surement idiot, mais pour moi ça représente énormément ce tatouage. Peut-être même plus que le mariage. C’était une preuve d’amour à ta manière, en quelque sorte. Tu espérais juste qu’il ne soit pas trop tard. Oli-.. Mon amour, ne pleure pas. Ne pleure pas, je suis tellement désolé... S'il te plaît. C'est difficile, pour moi, c'est.. Je te pardonne. Je te pardonne.. J'veux pas t'perdre, j'ai eu peur... j'ai peur, c'est tout.. M'en veux pas. Il te pardonne. Putain de merde, il te pardonne. De nouvelles larmes coulent sur tes joues, mais cette fois ci, elles sont heureuses. Il te pardonne. Alors qu’il se love contre toi, tu te retournes et sautes dans ses bras si spontanément que tu manques de vous faire tomber tous les deux. Tes jambes s’enroulent autour de sa taille et tes bras s’accrochent à son cou. Tu m’perdras jamais Warren. Jamais. T’en a ma putain de parole ! Oh mon dieu, ce que je t’aime ! Et tu l’embrasse, à corps perdu, laissant les larmes noyer tes joues, puis la veste de ton mari. Un baiser passionné, fougueux, sauvage. Tout ça à la fois. J’ai envie de toi Warren… grognes-tu contre ses lèvres, entre deux baisers.