oops, i made a mistake | olirren

Avec le printemps qui vous ouvrait ses portes, ton enthousiasme par rapport à la vie ne se faisait que plus présente encore. L'hiver te déprimait quelque peu, et heureusement qu'il fuyait en prenant ses jambes à son cou, emportant au passage, avec lui, la température froide de la mauvaise saison. Pour fêter l'arrivée du printemps, tu avais décidé sur un coup de tête d'aller manger au East Coast Grill en fin d'après-midi. Le soleil était encore là, la température n'était pas trop glaciale, et l'envie de manger du barbecue... Quoi de mieux? Tu envoyais alors un sms à ta bien-aimée, ta femme, à présent, Olive, afin qu'elle te rejoigne à l'endroit où tu arrivais dans une dizaine de minutes. Étrangement, depuis le mariage, tu ne l'avais pas croisée. À l'exception de deux-trois sms échangés, aucun échange en face-à-face. Peut-être était-elle occupée? Peut-être le départ de son frère l'avait affectée, et elle avait besoin d'être un peu seule? Pourtant, Olive savait très bien que tu étais et serais toujours là pour elle, alors il n'y avait pas de quoi cacher ses larmes. Même à la maison, tu ne l'avais pas vue. Dormait-elle chez une amie? Trop de questions pour une même tête. Tu ne peux le nier, mais... elle te manquait. Ça te faisait tout drôle de porter cette bague au doigt, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais tu en étais tout particulièrement honoré. Arrivé au East Coast Grill, on t'assigna une place, et commanda une bière à boire, tu attendais patiemment Olive, regardant tes messages textes au passage, à l'occasion, pour passer le temps.

Ces derniers jours avaient été particulièrement difficiles. Tu te posais trop de questions, beaucoup trop de questions au tel point que t’avais déconné. Le mariage, la vie à deux avec Warren. Tu paniquais maintenant que tout ça était bien réel. Et puis ajoutez à tout ça que Jordan était partie avant ton mariage. Tu l’avais retrouvé quelques mois plus tôt et voilà qu’elle filait encore une fois. T’espérais qu’elle reviendrait et qu’elle aurait une bonne raison d’être partie, la saloperie. Un sms de Warren, ton mari, t’invitait à dîner au restaurant de grillades. En y pensant, ça faisait un bail que tu ne l’avais pas vu. Tu n’avais même pas remis les pieds chez vous depuis le retour du Spring Break. Tu passais tes soirées et tes nuits chez Skyler, avec son idiot de colocataire bizarre au chimpanzé tout aussi intriguant. Soit. Revoir Warren, revoir ton mari, celui que tu chérissais plus que tout après ce que t’avais fait te semblait complètement déplacé. Mais c’était une erreur hein, c’est tout. Du moins, c’est ce que tu te plaisais à penser. Malgré tous les doutes qui ont pu subsister depuis ton retour du Spring Break, tu l’aimes Warren. Plus que tout. Monsieur Cooper ! lances-tu un sourire sur les lèvres avant de t’assoir sur la petite chaise en face du Winthrop. Tu te relèves doucement pour glisser tes lèvres contre les tiennes avant de reposer ton popotin sur les chaises et de prendre les mains de ton mari dans les tiennes. Putain, tu m’as manqué Warren. souffles-tu en caressant ses paumes du bout des pouces. Oh oui putain, il t’avais manqué !

Cette bière est trop bonne pour être gaspillée. C'est ce que tu te dis, alors que tu la dégustes jusqu'à la toute dernière goutte, comme un assoiffé. Sauvons l'eau de la planète en buvant de la bière. Voici ton mode de vie actuel. Ça te plait, de penser ainsi. Surtout quand tu n'as rien d'autre sur quoi te poser pour réfléchir.. Monsieur Cooper ! Immédiatement, tu te retournes vers la provenance de la voix, un sourire gai scotché aux lèvres. Mais qu'est-ce qu'elle est belle. Le bronzage qu'elle s'est pris au Spring Break lui est toujours collé à la peau, bien qu'il commence à se faire plus pâle, et ça lui va comme un gant. "Madame Cooper!", es-tu tout fier de lui dire, alors qu'elle prend place devant toi. Parfois, le bonheur es tellement accroché à vous, que c'en est dangereux, néfaste même. Mais tu ne t'en soucie pas, tant qu'il est là. Tes lèvres gouttent les siennes avec un succulent plaisir que tu te plais à te mémoriser, maintenant que tu as la chance de la retrouver. On aurait dit que ça faisait des lustres, et pourtant.. seulement tout près de deux semaines. Putain, tu m’as manqué Warren. Comme toute réponse, tu souris, bien trop heureux pour répondre quelque chose de sensé. Votre mariage te revient en tête. Magnifique. Sublime. Inoubliable. Ce sont les mots qui ravivent ces souvenirs pas si lointains que ça. Ses pouces caressent la paume de tes mains. Tu ne remarques pas de suite ce qui cloche. Et pourtant... Tu devrais. "Tu as faim?" Tu la regarderas toujours avec des yeux remplis d'amour.

Madame Cooper! Ces mots te font un louper. Tu ne t’y habituerais sans doute jamais malgré le sourire que ça te procure. Chaque fois que quelqu’un te nomme de la sorte, tu réalises un peu plus à quel point c’est réel, à quel point c’est à des années lumières de ce que tu pensais avant, mais à quel point tu en es fière, malgré tout. Et le sourire indélébile sur les lèvres de Warren te rassure aussi, un peu plus. Il t’aime et même si t’en a longtemps douté, longtemps hésité, maintenant tu en es certaine. Vraiment certaine. En le voyant comme ça, si beau, si heureux, si amoureux, tu as juste envie d’oublier la bêtise que t’as faite quelque jours plus tôt sur le coup de la panique parce que maintenant t’es sûre que tout ira bien, toujours. Que tu ne pourrais plus douter de rien concernant votre relation. Votre mariage. Tu as faim? Ton ventre se met à légèrement gargouiller, répondant à la question avant même que tu n’es ouvert la bouche. Tu ris légèrement avant d’attraper la carte et l’ouvrir sous tes yeux, quittant les mains de Warren. Par les étoiles oui ! Tu sais, on est pas forcément bien nourrit chez Skyler ! Elle n’a que d’la viande dans son frigo, c’est pas possible quoi ! dis-tu en posant ton dévolu sur un steak tartare végétarien.

Dans ton monde, il n’y a qu’arc-en-ciel. Autrefois, la tempête ravageait tout ce sur quoi tu mettais les mains, partout où tu marchais, tout ce que tu pouvais bâtir, malgré toute ta bonne volonté pour parvenir à des résultats satisfaisants. Pourtant, Olive est ce rayon de soleil, cette étoile filante, ce soleil qui avait mis fin à la plus, éteint le vent, fait disparaître les nuages gris. Tout ton cœur se mettait à battre sans que tu ne puisses le contrôler, dès qu’elle apparut. Dès qu’elle te parlait. Ce fut toujours ainsi, aussi ridicule cela puisse bien paraître. Étonnement, même le premier jour que vous aviez fait connaissance, sur ce terrain de basket et ce parc de skate, ton cœur avait fait un drôle de bond. Et depuis, ça n’avait cessé. Par les étoiles oui ! Tu sais, on est pas forcément bien nourrit chez Skyler ! Elle n’a que d’la viande dans son frigo, c’est pas possible quoi ! Tu fronces les sourcils, ne pouvant t’empêcher de poser la question qui te brûle les lèvres, face à sa propre réplique : « Alors… pourquoi restes-tu chez elle, et ne reviens-tu pas à la maison? » Ce fut plus fort que toi. Elle te manquait. Pourquoi vivait-elle chez Skyler? Pourquoi n’était-elle pas dans tes bras, dans votre lit, dans votre chambre, dans votre maison? Celle que vous aviez acheté, ensemble? Alors qu’elle faisait son choix sur le menu, tu pris la décision d’opter pour un plat typiquement masculin : des ribs. Miam! Quoi de mieux pour commencer la nouvelle saison? « Sinon, tu me dis… Tout va bien? Skyler ne te fais pas trop souffrir? », demandes-tu avec ironie, le sourire aux lèvres.

Alors… pourquoi restes-tu chez elle, et ne reviens-tu pas à la maison? Tu t’en doutais qu’il te larguerait cette question à un moment ou un autre. Depuis votre retour, tu n’étais rentrée chez vous que pour prendre quelques affaires et aller chez Skyler. Pourquoi ? Tu l’ignorais toi-même. J’imagine que j’ai eu besoin de me retrouver quelques temps avec ma meilleure amie. Je rentre ce soir, j’ai bouclé mon sac ce matin. T’avais l’impression qu’en parlant, la vérité se lisait sur ton visage. Que c’était écrit en gros sur ton front que tu avais couché avec un autre gars. Qu’un panneau lumineux clignotait et flottait au dessus de ta tête en mentionnant « Elle t’as trompé mon gars, divorce ! ». Vous regardiez vous les deux votre menu, laissant un ange passer entre vous. Putain, c’que c’était angoissant. Sinon, tu me dis… Tout va bien? Skyler ne te fais pas trop souffrir? Tu lui étais reconnaissante d’avoir pris la parole, mais tu n’étais pas à l’aise plus autant avec sa question. Si tout allait bien ? Non, rien n’allait bien même si tu ne demandais qu’à oublier ce mauvais épisode. Tu voulais rentrer maintenant chez vous, prendre une douche chez toi pendant que ton mari vous préparer à dîner pour tous les deux. Manger en amoureux. Regarder un peu la télé et aller vous coucher ensemble avant de faire l’amour avec passion, comme vous l’avez toujours fait. Oui, c’est ça qu’il te faudrait pour aller bien. Mais quelque chose te dit que c’est pas possible. Impossible. Oui ça va. J’coule déjà sous les interros et les DM pour les cours. Faut croire qu’à Harvard, tout est.. plus. Y’a qu’à voir Skyler aussi. T’as déjà vu une personne aussi folle qu’elle ? J’l’adore. Elle me rappelle Nolween, de l’Ohio, tu t’souviens ? Non, elle ne m’as pas fait souffrir du tout même. J’lui aurais pas laissé le temps d’le faire. Tu m’connais.. réponds-tu en pouffant de rire, un sourire radieux sur les lèvres. L’espace d’un instant, t’en oublie même ce que tu as fait. Et toi alors ? Comment tu vas ?

J’imagine que j’ai eu besoin de me retrouver quelques temps avec ma meilleure amie. Je rentre ce soir, j’ai bouclé mon sac ce matin. Logique? Pas du tout, pour toi. N'avait-elle pas ressenti plutôt le besoin de se retrouver avec toi? Dans les bras de son propre mari? Eh bien, il semblerait que non, mais tu décides de passer outre, pour ne pas t'imaginer des trucs horribles qui pourtant, se révéleront à être vrais. "Tu sais comment je vais fêter le retour de ma femme, dis-moi?", dis-tu en lui accordant un clin d'oeil se voulant coquin au passage. Oui ça va. J’coule déjà sous les interros et les DM pour les cours. Faut croire qu’à Harvard, tout est.. plus. Y’a qu’à voir Skyler aussi. T’as déjà vu une personne aussi folle qu’elle ? J’l’adore. Elle me rappelle Nolween, de l’Ohio, tu t’souviens ? Non, elle ne m’as pas fait souffrir du tout même. J’lui aurais pas laissé le temps d’le faire. Tu m’connais.. Tu hausses un sourcil, étonné par la tonne de trucs qu'elle a à se mettre sur les épaules et qu'elle garde en tête, ces temps-ci. "J'sais pas, on n'se parle plus trop Skyler et moi. Mais c'vrai qu'elle a toujours été très extravagante! Tu t'souviens quand elle m'a collé la main au cul? Nolween, c'tait pas celle qui a organisé la pool party? J'me trompe?" Que de beaux souvenirs, merde. Ça t'manquait tout de même un peu, l'Ohio. Et toi alors ? Comment tu vas ? Ton sourire ne disparaît pas de sur ton visage. Est-ce que cela paraît, que tu es follement amoureux? Tu voles encore plus haut qu'avant, sur ton petit nuage blanc. "Ça va. J'ai bossé dur dernièrement, car j'essaie d'entrer dans l'club des voyages humanitaires, et j'veux faire mes preuves.. Et avec les cours, c'pas facile, disons que j'espère que ça en vaudra la peine. Je serai un bon pharmacien, tu crois?", demandes-tu, tout sourire, et légèrement amusé, alors que vos assiettes arrivent et que tu n'attends pas une seconde de plus pour... presque déchirer de tes dents les délicieux ribs que tu as commandés..

Tu sais comment je vais fêter le retour de ma femme, dis-moi? Son regard si coquin, si amoureux, si espiègle. Comment tu pouvais encore lui sourire après c’que t’avais fait hein ? Il t’aime. Tu l’aimes. Et pourtant, t’as déconné. Alors t’enfile le masque de la nana qui va bien, qui a une vie toute propre, sans bavures. J’ai quelques idées. Le pompier, c’était excitant mais je suis certaine que tu peux trouver mieux. réponds-tu avec le même clin d’œil. Oh oui, la soirée après la vente aux enchères de Winthrop avait été.. intense. Plus que jamais. J'sais pas, on n'se parle plus trop Skyler et moi. Mais c'vrai qu'elle a toujours été très extravagante! Tu t'souviens quand elle m'a collé la main au cul? Nolween, c'tait pas celle qui a organisé la pool party? J'me trompe? Tu grimaces à l’idée que Warren se soit éloigné de sa meilleure amie. Même si tu n’avais pas vu leur amitié explosive d’un bon œil au départ, t’étais triste pour eux. Surtout que c’était toi maintenant, la plus proche de Skyler. Alors tu t’en voulais peut-être un peu. Mais t’aimais beaucoup Skyler. Comment j’pourrais l’oublier Cooper ? J’ai vu rouge ce jour là, souviens toi. Je ne compte plus les fois où tu me fais sortir de mes gonds, Warren ! Oui, c’est elle. Aved Clyde, d’ailleurs. Ils m’manquent. Parfois, j’me dit que tout était plus simple là bas. J’étais la présidente des Omégas, on était les rois. C’était génial. Là tout est.. décuplé ? J’m’y perds. soupires-tu en attrapant la carafe d’eau pour t’en servir un verre, remplissant celui de Warren au passage. Ça va. J'ai bossé dur dernièrement, car j'essaie d'entrer dans l'club des voyages humanitaires, et j'veux faire mes preuves.. Et avec les cours, c'pas facile, disons que j'espère que ça en vaudra la peine. Je serai un bon pharmacien, tu crois? Vous étiez tous les deux aussi occupé l’un que l’autre, visiblement. Mais tu étais fière de lui, fière de ce qu’il était en train d’accomplir. Tu n’avais jamais été une grande supportrice de l’aide humanitaire, aider les autres, et tout ça.. Non, t’étais bien trop égoïste pour ça, tu ne pensais qu’à ton petit nombril, cherchant à savoir qui serait là pour t’aider toi si un jour tu avais besoin d’aide. Warren, lui, il ne se posait pas la question. Ton steak tartare arriva et ton estomac se mit soudainement à gargouiller. Tu avais une de ces faims ! Tu seras le meilleur d’entre tous. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta co..femme hein ! Je le pense réellement. T’as eu les résultats du premier semestre ? Du temps que t’as passé ici, du moins ? demandes-tu en plantant ta fourchette dans ton assiette.

J’ai quelques idées. Le pompier, c’était excitant mais je suis certaine que tu peux trouver mieux. Pfff. Tu hausses un sourcil, avant de pouffer littéralement de rire. "Trouver mieux? C'est que tu étais bien trop tendue pour apprécier comme il se doit les choses..", dis-tu, haussant les épaules, comme si t'étais une bête du sexe, et qu'elle n'avait pas su apprécier ce talent à sa juste valeur. N'avait-elle pas pris son pied, hein? Comment j’pourrais l’oublier Cooper ? J’ai vu rouge ce jour là, souviens toi. Je ne compte plus les fois où tu me fais sortir de mes gonds, Warren ! Oui, c’est elle. Aved Clyde, d’ailleurs. Ils m’manquent. Parfois, j’me dit que tout était plus simple là bas. J’étais la présidente des Omégas, on était les rois. C’était génial. Là tout est.. décuplé ? J’m’y perds. Hochant la tête, tu ne peux qu'être d'accord avec elle. L'Ohio, c'est toute votre vie à tous les vie. Votre vie de rêve respective. "J'le fais jamais volontairement. Faut quand même avouer que t'es légèrement susceptible, Livette..", dis-tu, lui faisant un clin d'oeil amusé, mais levant les bras en l'air comme pour montrer ton innocence, avant qu'elle ne te saute à la gorge. Vous vous mettez enfin à manger avec appétit ce que vous avez reçu, comme repas, de ce que vous aviez commandé. Tu salivais déjà en voyant arriver ta commande. Miam! Tu seras le meilleur d’entre tous. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta co..femme hein ! Je le pense réellement. T’as eu les résultats du premier semestre ? Du temps que t’as passé ici, du moins ? Ta copine? C'est vraiment c'qu'elle allait dire? Tu hausses un sourcil. "Pas encore. Ils vont les annoncer bientôt, j'crois. J'me suis renseigné.", dis-tu. Puis, tu ajoutes : "Difficile de s'y habituer, à ça, pas vrai?", demandes-tu curieusement, en levant ta main où se trouve ta bague de mariage. Tu as le sourire jusqu'aux oreilles, espérant admirer la bague que tu lui avais offert, en prononçant vos voeux..

Trouver mieux? C'est que tu étais bien trop tendue pour apprécier comme il se doit les choses.. Oh, rectification. Tu n’avais rien à redire sur la soirée que vous aviez passé après les enchères. En fait, elle avait même été parfaite. T’avais jamais autant pris ton pied que ce jour là, dans toute ta vie sexuelle. Tu t’étais complètement abandonnée à ton mari. C’est pas c’que je voulais dire, Cooper. Le pompier, c’est excitant. Mais y’a mieux encore… soit un peu imaginatif. dis-tu en te mordillant la lèvre inférieur. Un policier. Les menottes, la matraque. T’en avais le feu au bas du ventre rien que d’y penser. Mais ce n’était pas vraiment le moment, là. J'le fais jamais volontairement. Faut quand même avouer que t'es légèrement susceptible, Livette.. Toi, susceptible ? Non mais pas pour un sous ! T’es juste.. jalouse. Pas tout le temps hein. Mais bien souvent. Tu ne supportes pas qu’une fille ne touche à un cheveu de Warren. Lors de la vente aux enchères, tu aurais été prête à défigurer cette nana qui l’avait remporté. Vraiment. Involontairement tu dis ? Tu sais très bien que j’supporte très peu ça. Mais n’en parlons plus. dis-tu avec un sourire en voyant ses mains levées, comme pour prévenir d’un emportement de ta part. Puis, le sujet avait tourné sur les résultats de Warren alors que vous mangiez vos plats. Pas encore. Ils vont les annoncer bientôt, j'crois. J'me suis renseigné. Difficile de s'y habituer, à ça, pas vrai? Il lève sa main. L’anneau doré brille fièrement autour de ton annulaire. Tes joues rosissent légèrement et tu attrapes ta serviette dans laquelle tu caches tes mains, donnant l’impression de te les essuyer. Puis, tu laisses la serviette et tes mains sur tes genoux, t’enfonçant un peu plus dans ta chaise. Les notes. Ta filière met du temps. J’ai eu les résultats de mes examens dès la rentrée. Et tu toussotes, portant ta fourchette à ta bouche avec ta main qui n’était pas supposée avoir d’alliance.