Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMAXILLE ✻ Cause after all, you're my wonderwall - Page 5
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MAXILLE ✻ Cause after all, you're my wonderwall

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On était dans la ville réputée des mariages rapides. On y était, on touchait au but et je n'avais jamais été aussi stressé. Que dire, que faire ? Je savais que je l'aimais, que je voulais l'avoir comme femme. Mais bordel, j'savais pas quoi lui dire pour la réconforter. Enfin, je disais des mots mais je n'avais pas l'impression de me contrôler. En fait même.. j'étais en dehors de mon corps, regardant donc la scène de loin sans avoir le moindre contrôle. C'était peut-être pas plus mal. Le taxi arrivait et je faisais en sorte qu'elle s'installe confortablement dedans tandis que je rangeais la chaise dans le coffre. Puis je m'installais à côté d'elle, demandant au chauffeur de nous emmener à l'hôtel dans lequel j'avais réservé à l'aéroport en Nouvelle-Zélande. « On se pose à l'hôtel et on avisera ensuite.. okay? Genre si t'as envie qu'on attende demain pour sauter le pas, si tu veux faire des trucs avant comme trouver une robe, des bagues. Tu veux faire quoi mon coeur ? » J'étais totalement en train de nager là et du coup je savais pas ce qu'elle voulait, ce que je voulais. Ça risquait de partir dans le nawak, je peux l'accorder. Mais au moins, on le faisait avec nos sentiments, c'était quelque chose de vrai et d'unique, that's all.
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Tu referais même ce compromis des milliers de fois s'il le fallait. Est ce qu'il était possible d'être autant heureux ? Il fallait croire que oui. T'étais réellement heureuse là. C'était même pas descriptible au final. Tu pourrais jamais expliquer pourquoi est ce que tu te sentais aussi bien avec lui. Peut être parce que c'était beaucoup trop fort pour mettre des mots dessus. Au final, t'en savais rien. Mais s'il y avait bien une chose dont t'étais sûre, c'était que tu ne pouvais pas le laisser passer. Sous aucun prétexte. Max t'aidais à entrer dans le taxi et c'était là que t'espérais que cette foutu opération marche. Tu détestais être un fardeau et t'avais réellement l'impression d'en être un avec ton fauteuil. Il fallait que tu remarches, vraiment. « On se pose à l'hôtel et on avisera ensuite.. okay? Genre si t'as envie qu'on attende demain pour sauter le pas, si tu veux faire des trucs avant comme trouver une robe, des bagues. Tu veux faire quoi mon coeur ? » T'attrapais sa main serrant celle ci dans la tienne. « J'veux pas attendre. Je vais mourir d'une crise d'angoisse sinon. » Vraiment, c'était pas une blague. T'avais déjà l'impression que ton coeur allait sortir de ta poitrine alors attendre un jour de plus ? No way. « J'ai pas besoin d'une jolie robe ni même d'une bague. J'te veux juste toi. »
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Une fois qu'elle était installée dans le taxi, j'en faisais de même, me collant à elle, attrapant sa main dans la mienne pour pas qu'on perde le contact une seconde de plus. En fait, j'étais clairement en train de rattraper le manque que j'avais eu d'elle durant les dernières semaines. Putain sérieux, elle m'avait vraiment tellement manqué que j'en avais eu mal, une douleur physique, indescriptible. Mais ça allait mieux depuis plusieurs heures, laissant mon organisme s'éprendre de sa présence à côté de moi. « J'veux pas attendre. Je vais mourir d'une crise d'angoisse sinon. » Je me mis à rire avant de serrer un peu plus sa main dans la mienne, l'attirant jusqu'à mes lèvres pour déposer un baiser dessus. « J'ai pas besoin d'une jolie robe ni même d'une bague. J'te veux juste toi. » Je ne pouvais pas m'empêcher de fondre pour ces mots. Sérieusement, je crois que j'étais tombé sur la bonne, comme ça.. genre je suis tombé amoureux d'elle en un clin d'oeil et si j'étais effrayé par le passé, je me laissais aller par cet amour qui nous portait tous les deux. Ouais, je me laissais porter et advienne que pourra. « Je t'offrirai une bague après alors, j'y tiens » Ça faisait peut-être matérialiste mais je m'en fiche, pour moi un mariage - même s'il n'est pas que représenté par ça - ça signifie des bagues, un point c'est tout. M'adressant au conducteur, je lui demandais de nous emmener à la chapelle la plus réputée pour le meilleur service de mariage de la ville. Après tout, on veut le meilleur pour notre mariage. C'était notre mariage putain... j'allais épouser Vanille Clayton, et rien ne me rendait plus heureux.
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C'était aussi simple que ça. Tu ne voulais rien d'autre. T'avais pas besoin de tonne de cadeau ni même qu'il t'offre des choses. Tu te fichais de tout ça. Tu te fichais de savoir qu'il avait les moyens de t'offrir plus ou moins n'importe quoi. Toi, t'avais juste envie de passer ta vie à ses côtés tout en continuant à être heureuse. Parce qu'il te rendais heureuse. Plus que n'importe qui. Et t'avais besoin de rien d'autre. Jamais tu ne voulais ressentir à nouveau le poids de son absence. Parce que même si c'était toi qui l'avait quitté, tu n'avais jamais été aussi malheureuse que sans sa présence. Les deux semaines au spring break avait été un calvaire. Tellement que t'avais fais n'importe quoi et au fond, tu priais pour que jamais il ne l'apprenne. T'avais pas envie de le perdre à nouveau, pas à cause des bêtises que tu avais pu faire. Tu souriais doucement quand il venait t'embrasser rapidement. « Je t'aime tellement Florès. T'imagines pas à quel point. » Et au final, tu n'avais plus peur de ce que pourrais penser les gens quand ils sauraient. C'était ta vie, tes choix et de toute façon, tu faisais ce que tu voulais. « Je t'offrirai une bague après alors, j'y tiens » « Et je t'en offrirais une aussi. » Parce que c'était normal et que c'était le genre de signe qui permettait de montrer au monde entier qu'il était prit. Manquait plus que tu trouves comment lui offrir, ça c'était un autre souci.
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« Je t'aime tellement Florès. T'imagines pas à quel point. » Je souriais, carrément au comble du bonheur. La retrouver était la meilleure chose qui me soit arrivé depuis plusieurs semaines maintenant. Je l'aimais et il était évident que jamais je ne referai la même erreur qu'embrasser une autre fille, même pour un jeu. Je tenais trop à Vanille pour ça. Alors ouais, on allait se marier, on allait s'unir pour la vie parce que c'était le minimum que je voulais en sa compagnie. Hors de question de la laisser filer, que ce soit pour un autre ou pour une de mes conneries. Rien ne nous séparera, un point c'est tout. « Et je t'en offrirais une aussi. » Je collais mon front au sien, ne lâchant pas son regard, bien trop captivant pour s'en défaire. « Tout ce que tu veux » et je venais déposer une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. « Je t'aime, je t'aime, je t'aime » glissais-je entre ses lèvres tout en caressant doucement sa joue. Le chauffeur ne tardait d'ailleurs pas à nous déposer devant la chapelle, celle qui allait accueillir notre mariage. Notre mariage.
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Quoi que peut être que pour une fois, tu pourrais compter sur l'appui de ton père. Ouais.. T'en savais rien en fait. Parce qu'il faudrait déjà qu'il accepte que sa plus jeune fille venait de se marier en cachette et ça, c'était totalement une autre histoire. T'avais l'impression que toute ta famille allait t'en vouloir mais tu ne voulais pas penser à ça pour le moment. T'aurais de toute manière plus que le temps de t'en préoccuper une fois que tu serais rentrer de Las Vegas. Là, seul Max et toi importait. Tu ne voulais penser à rien d'autre. « Tout ce que tu veux » Tu sentais son souffle se propageait sur ton visage et c'était comme si soudainement, tu te sentais totalement en sécurité. Encore plus quand ses lèvres venaient se poser sur les tiennes à nouveau. C'était le genre de truc dont tu ne pouvais absolument pas te passer. Même pendant vos deux semaines de rupture, vous aviez été incapable de tenir sans vous touchez alors non, tu ne pouvais pas vivre sans tout ça. « Je t'aime, je t'aime, je t'aime » Et qu'est ce que t'aimais l'entendre dire. C'était dingue non ? Mais c'était le genre de truc qui te rendais heureuse. « T'es prêt ? » Le taxi venait de s'arrêter et vous n'aviez plus qu'à sortir de la voiture pour enfin sauter le pas.
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