MAXILLE ✻ Cause after all, you're my wonderwall

love is torture

but it's worth it with you

De ces deux semaines de vacances, il n'y avait que quelques moments où je me suis senti bien : le vol pour arriver en Nouvelle-Zélande, quand j'ai couché avec Vanille et puis tout à l'heure, quand tout est devenu clair et qu'on s'est remis ensemble. Quand je l'ai demandé en mariage et maintenant. Maintenant était clairement un des meilleurs moments pour la simple et bonne raison que je me sentais bien, je la sentais contre moi, comblée et c'était ce qui m'importait. Si je savais que ce mariage était précipité, ça ne me faisait pas changer d'avis pour autant. Je l'aimais bordel... Je l'aimais inconditionnellement et c'était suffisant. Deux semaines sans elle étaient une torture et je ne veux juste pas le revivre à nouveau. « Même des heures ne serait pas suffisant. » disait-elle alors que sa main avait arrêté de caresser la mienne. Sourire léger sur les lèvres, je venais les déposer sur sa joue, déviant légèrement vers ses lèvres à elle, tenté par un baiser. Ouais, du coup je l'embrassais doucement, profitant de ce contact qui m'avait manqué, bien plus que j'aurais pu le croire il y a quelques mois. Mais faut dire, notre relation était loin d'être banale au final. Et si je suis tombé amoureux d'elle rapidement, je continue de tomber dans un gouffre sans fin, mes sentiments pour elle n'étant que plus importants à chaque seconde.

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Une éternité à ses côtés ne serait même pas suffisante en y réfléchissant bien. Tu voulais passer chaque seconde de ta vie en sa compagnie. Parce que t'en avais besoin, parce qu'il était tout ce que tu désirais et parce que t'étais tout simplement incapable d'être toi s'il n'était pas dans les parages. Tu l'avais toujours trouvé attirant et bien avant que les choses ne commence entre vous, tu étais déjà du genre à rire et bafouiller nerveusement quand il se trouvait non loin puis.. Les choses s'étaient accélérés. Vous aviez échangés votre premier baiser sans même vous connaître puis les choses étaient devenus plus intense à Halloween. Et si t'avais pu croire que ce ne serait qu'histoire d'un soir, il t'avais prouvé le contraire par la suite. Et bien sûr que ça avait merdé, que vous aviez joués aux idiots pendant un moment mais.. Vous vous étiez retrouvés parce que y avait ce truc entre vous que tu ne retrouverais jamais avec quelqu'un d'autre. Ton coup de foudre, ton âme soeur. Au final, tu ne pouvais même pas mettre de mot sur ce genre de chose. C'était bien trop compliqué mais c'était réel. Vraiment. Tu continuais à le regarder te perdant une fois de plus dans la contemplation de son visage alors que ses lèvres se posaient sur ta joue venant dériver doucement sur ta bouche. Explosion de sensation. Tu laissais une de tes mains remontait sur sa joue lui rendant son baiser avec douceur. Il était à toi et pour toujours.

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Je sais bien qu'on a aucune visibilité sur le futur et c'était le plus effrayant, mais voilà, je sentais, je le savais : Vanille était mon futur. Il m'était juste inconcevable d'en avoir un sans elle. J'ai pu voir une preview de ce cas là durant ce Spring Break et autant dire, c'était tout simplement l'horreur. Une seule journée sans la femme qu'on aime est une torture, alors deux semaines, c'était encore pire que cela. Mais on était revenu sur notre erreur - enfin elle puisque c'était elle qui avait rompu et qui avait le pouvoir de revenir sur sa décision - et maintenant on va à Vegas pour se marier. Les choses se passaient rapidement mais c'était peut-être pour le mieux. Je ne voulais pas la laisser s'échapper et le mariage était une façon de nous contenir et de contenir notre amour, avec des limites à ne pas franchir. Il était évident que je n'allais pas embrasser de filles de sitôt, de peur de la perdre de nouveau. En fait, je n'avais même pas envie d'embrasser une autre fille. C'était elle la seule et unique. Et pour sceller la promesse que je me faisais à moi-même, je venais déposer mes lèvres sur elle. Ce qui me rendait le plus heureux dans tout ça ? C'était qu'elle vienne poser sa main dans mon cou pour venir y mettre du sien, répondant donc doucement avec ses lèvres. « Je t'aime » glissais-je doucement entre ses lèvres, « plus que l'infini » Puisque c'était le cas, vraiment.

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Non mais réellement. Même que pour toujours n'était pas assez. Tu ne t'en contenterais jamais à vrai dire. Parce que c'était trop infime, tu voulais pas un pour toujours, tu voulais que ça soit éternel parce que tu savais que tu pourrais l'aimer pour des siècles et des siècles sans jamais t'en lasser. Jamais tu ne pourrais arrêter de l'aimer parce qu'il avait ce pouvoir te faire battre ton coeur plus vite que la normale. En un seul regard, il pouvait totalement d'hypnotiser en te faisant oublier tout ce qui n'allait pas. C'était Max, t'étais Vanille et au fond, t'étais convaincu que rien ne pourrait être plus fort que ce que tu ressentais pour lui à ce moment précis. Y avait ce truc entre vous, ce truc tellement fort que personne ne pourrait jamais comprendre. Ce truc qui vous unissez et t'étais certaine que jamais ça ne faiblirais. Il était ton âme soeur, point final. Encore plus beau que le Stefan/Elena encore plus fort que le Damon/Elena. « Je t'aime » Si il savait comme tu pouvais l'aimer aussi. « plus que l'infini » Tu souriais bêtement contre ses lèvres continuant à caresser doucement sa joue l'air plus amoureuse que jamais. « Je t'aime à en crever. » Littéralement.

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Si j'avais cru que j'allais m'éprendre d'elle comme ça, je pense que je l'aurais fait plus tôt. Ainsi, notre relation aurait duré depuis plus longtemps et j'aurais pu profiter d'elle encore plus. Surtout que là, on venait de se retrouver après une rupture de deux semaines, ce qui faisait que je n'avais juste pas envie de me détacher d'elle une seconde. Je ne pensais pas avoir ça en moi... la jalousie, la possessivité excessive. Mais j'y peux rien, c'était ce qu'elle faisait ressortir chez moi sans que je ne puisse le contrôler. Putain mais même pas un mec s'approche d'elle quoi, sinon je ne réponds plus de rien. Vanille sera bientôt ma femme et rien ni personne ne se mettra entre nous. Pas même notre amour, pas même nos conneries. J'allais jurer devant Dieu et devant Elvis que j'allais être là pour elle, pour le meilleur comme pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Autant dire, j'allais m'y tenir parce que je l'aimais, je l'aimais à en avoir le tournis tant ça pouvait m'effrayer. Mais en même temps, je me dis que c'est un bon tournis, c'est celui qui me fait voir des étoiles quand je suis avec elle. « Je t'aime à en crever. » Collant mon front au sien, faisant alors frotter nos nez ensemble, je chuchotais « Crève pas s'il te plait.. j'm'en remettrais juste pas » et je caressais doucement sa joue avant de l'embrasser une nouvelle fois. Et puis notre avion était annoncé, on allait enfin pouvoir embarquer pour retourner aux Etats Unis.

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La preuve était que tu avais été prête à mourir pour lui, à mettre ta vie en danger quand tu avais eu la trouille que Max soit blessé. Alors oui, tu l'aimais à en crever parce qu'à ce point là tu serais prête à faire absolument n'importe quoi pour lui. Son souffle se répandait sur ta peau et c'était comme si tu vivais pleinement. Etait-il idiot de dire que tu ne pouvais plus rien envisager sans lui ? T'avais accepté de l'épouser et ce n'était pas pour rien. Tu vendrais ton âme au diable rien que pour son sourire. Tu serais prête à renier chacune de tes convictions si en retour tu avais la garanti qu'il soit heureux. Et si jamais un jour son bonheur constituait au fait que tu sois loin de lui, tu serais prête à faire ce sacrifice juste pour t'assurer de ne jamais entacher la moindre parcelle de son bonheur. « Crève pas s'il te plait.. j'm'en remettrais juste pas » Tu souriais doucement alors que ses lèvres venaient gagner les tiennes à nouveau. Putain, c'était dingue ce que t'étais heureuse. C'était dingue ce que tu pouvais l'aimer. Et tu continuais à l'embrasser comme si ta vie en dépendait jusqu'à ce que votre avion soit annoncé. C'était le moment, vous alliez vous envolez et retourner aux états unis pour finalement vous marier et revenir comme si de rien était à vos vies respectives. Mais c'était exactement ce que tu voulais. Partager ta vie avec Max, rien d'autre.

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En question de vie ou de mort, il était évident que je ne me voyais pas sans Vanille. Il suffisait tout simplement de voir comment j'avais réagi lors de la prise d'otage quand j'ai vu qu'elle était touchée en plein ventre. Tout ce que je voulais à ce moment précis, c'était de la sortir du bâtiment et de la donner aux gens compétents pour la sauver. Je ne voulais tout simplement pas qu'elle meurt, sinon je n'allais plus répondre de rien. Heureusement, elle a survécu, non sans quelques sacrifices. Ses jambes.. je crois je m'en voudrais toute ma vie. Si elle ne peut plus marcher, c'est bien sûr de ma faute. Dorian m'avait prévenu mais je ne l'avais pas écouté, préférant rester entêté dans mon idée de la sortir de là... à quel prix. Je n'avais aucune idée du niveau de rancoeur qu'elle pouvait avoir à mon encontre vis à vis de tout ça et honnêtement, je préférais ne pas le savoir. Je l'aimais et je voulais juste qu'elle soit bien, c'était pas compliqué. Calés l'un contre l'autre dans l'avion, on a pu parler de tout et de rien - rien de très important en soi, comme par exemple ce qu'on a fait durant ce Spring Break - et puis surtout dormir, puisque le voyage était assez long. Si bien qu'on était quelque peu endormi une fois arrivé sur le territoire américain, dans la ville de Las Vegas. La ville de tous les pêchés.

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Au final, t'étais pas tellement exigeante. Ce que tu désirais était plutôt minime puisqu'il ne te suffisait que d'une seule personne pour être heureuse. Alors ouais, on ne pouvait vraiment pas dire que tu jouais la chieuse de service. Bien au contraire même. Et maintenant que vous étiez dans l'avion, tu savais qu'il y avait un long voyage avant de poser le pied sur la terre ferme des Etats-Unis. Alors tu posais ta tête sur l'épaule de Max te blotissant du mieux que tu pouvais contre lui avant de finalement fermer les yeux. Le temps passeraient beaucoup plus vite en dormant et tu stresserais beaucoup moins. Cela ne servait à rien de paniquer pendant tout le trajet. A moitié endormi, vous finissiez par débarquer à Las Vegas et tu devais avouer que tu ne savais pas tellement comment tu te sentais. Un mélange d'excitation et d'angoisse sûrement. T'étais toujours sûre et certaine de ton choix mais.. Il était normal de paniquer légèrement quand son mariage approchait non ? D'autant plus quand il n'était absolument pas prémédité. « Dis moi que tout vas bien se passer. » T'en avais besoin. Il fallait qu'il te rassure. Qu'il trouve les mots. Ils les avaient tout le temps et là, t'avais besoin de l'entendre sans quoi tu cèderais probablement à une crise d'angoisse.

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Le vol s'était bien déroulé, bien qu'un peu - trop - long à mon goût. Mais le principal était quand même que nous étions enfin arrivés sur le sol américain dans le but de nous marier. Putain, on allait se marier elle et moi... se marier. Mon frère allait devenir papa et moi j'allais me marier. Qui aurait cru qu'on en arriverait là il y a quelques mois ? Je crois que personne n'aurait pu prédire tout ça. Ayant récupéré nos valises, on s'éloignait de l'aéroport, totalement dans les vapes. C'était à l'extérieur, en attendant un taxi qu'elle me regardait, me demandant alors simplement « Dis moi que tout vas bien se passer. » Je me mettais à genoux face à elle, attrapant son visage entre mes mains, visage que je caressais doucement de mes pouces. Mon coeur battait la chamade, sans que je ne puisse le contrôler. Après tout, je l'avais retrouvée, la femme de ma vie. Deux semaines sans elle, c'était une torture mais c'était fini, elle était avec moi maintenant et je pouvais de nouveau respirer. « Tout se passera bien.. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Je t'aime et j'veux que ton bonheur. C'est tout ce qui m'importe Vanille, ton bonheur » Si elle était heureuse, je l'étais, c'était aussi simple que ça.

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Le moment se rapprochait de plus en plus alors bien sûr que t'étais totalement stressé. C'était censé être le plus beau jour d'une vie un mariage, pas vrai ? Sauf que là, tu savais pas. Toutes tes journées avec Max étaient plus que parfaite, t'étais pas vraiment sûre que ça surpasse les choses maintenant. Puis tu t'en fichais. Tu voulais juste entendre que tout irait bien parce que c'était ce dont tu avais besoin. Savoir que tout se passerait à merveille et que tu n'avais absolument aucune raison de t'en faire. Sans quoi, t'allais faire une attaque. « Tout se passera bien.. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Je t'aime et j'veux que ton bonheur. C'est tout ce qui m'importe Vanille, ton bonheur » Tu souriais bêtement une nouvelle fois gardant tes yeux plongés dans les siens. C'était fou ce que tu pouvais te perdre rapidement dans son regard. Comme si tout le reste autour n'avait absolument aucune importance. Mais le taxi venait d'arriver et il fallait que tu redescende sur terre. En fait, le pire dans tout ça était sûrement le fait que tu n'avais aucune idée de comment ça allait se passer. T'avais passer des jours et des jours à rêver de ce que pourrait être ton mariage et voilà que tu te jetais tête baissé dedans sans rien avoir prévu à l'avance. Mais, ça non plus ce n'était pas important. T'aurais peut être pas le mariage que t'avais imaginé mais t'avais l'homme de tes rêves. C'était un bon compromis.